NetAcad, programme de formation de Cisco, veut s'inscrire dans une initiative de développement durable par l'emploi en marquant son soutien des femmes d'Europe Centrale et de l'Est, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Amérique du sud. Lors de la journée internationale de la femme, le 8 mars dernier, Cisco a développé plusieurs initiatives allant dans ce sens : la maison numérique et les petites entreprises (partenariat entre sa filiale Linksys et le Women's College de Dubaï afin de favoriser la compréhension des technologies et le développement des projets entrepreneuriaux) ; le projet « F-email » pour aider les femmes de Hongrie, de Serbie et de Turquie en recherche d'emploi, à développer leurs compétences en informatique. Enfin, les activités menées de concert avec le Fond de développement des Nations Unies pour la femme (Unifem) en Afrique et au Moyen-Orient pour favoriser la formation des jeunes femmes aux technologies qui ont permis de créer 34 académies dans lesquelles plus de 500 femmes ont reçu une qualification. Des partenariats avec les pouvoirs publics en France pour lutter contre « la pénurie d'ingénieurs réseaux à venir » NetAcad, lancé en 1997 aux USA, est un projet original : à but non lucratif et sans obligation de rejoindre Cisco à l'issue de la formation, il est destiné à « pallier la pénurie d'ingénieurs réseaux à venir ». D'où sa présence en France depuis 2000. Il offre la possibilité aux étudiants ou à des personnes en reconversion d'acquérir les connaissances nécessaires pour concevoir, mettre en place et maintenir un réseau informatique. NetAcad, qui se veut une école de reconversion professionnelle, a signé en France des partenariats avec le ministère de l'Education nationale, notamment avec des lycées (Léonard de Vinci à Melun, Ampère à Marseille, Jacques Prévert à Combs la Ville), universités (Luminy à Marseille, Toulouse, Nancy), IUT (Nancy, Valence), écoles d'ingénieurs (Centrale Paris, Lille, Supinfo) ainsi qu'avec les Greta (Groupements d'établissements publics locaux d'enseignement) et le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers). D'autres accords ont été conclus avec l'Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes), l'Afpi (Association de formations professionnelles de l'industrie) et des programmes de formation pour les TPE sont mises en oeuvre. Directeur de programme NetAcad, Christophe Dolinsek souligne que cette formation « est généraliste, qu'elle ne se fait pas seulement sur du Cisco. Elle se donne pour objectif de favoriser l'employabilité des jeunes et des moins jeunes. D'après une étude d'IDC, le différentiel entre l'offre et la demande sur les nouvelles technologies est de 16%, ce qui représente 40 000 personnes à former environ. Notre ambition est de poursuivre notre action, nous allons lancer d'autres cours, notamment sur les réseaux sans fil pour attirer davantage de monde. » En 2007, avec près de 14 000 étudiants répertoriés dans l'Hexagone (en progression de 15% par rapport à l'année dernière), au sein de 268 académies dont 50 à Paris, NetAcad qui s'inscrit dans une démarche d'emploi durable commence à être (re)connu par les institutions et ceux qui veulent évoluer dans les nouvelles technologies.