Il en va d'OpenWorld, la conférence utilisateurs d'Oracle (21-25 septembre, San Francisco), comme du catalogue de solutions de l'éditeur. Le foisonnement de produits génère une cascade de mises à jour et d'avancées, dans les trois catégories d'offres investies par Oracle : applications, middleware et base de données. Conjointement, Charles Phillips, président d'Oracle, et Chuck Rozwat, vice-président, responsable du développement des produits, ont annoncé la possibilité d'utiliser désormais la base de données 11g et l'offre Fusion Middleware dans un environnement de 'cloud computing' permettant une facturation du produit à l'usage. L'environnement d'Amazon, EC2 (Elastic compute cloud), est le premier sur la liste d'Oracle. D'autres environnements seront supportés par la suite, a précisé Chuck Rozwat lors d'une session de questions/réponses. « Pour l'instant, notre objectif est de permettre aux clients d'accéder facilement à ce type de services », a ajouté le vice-président. Oracle ne prévoit pas à court terme de 'cloud' à son nom Oracle lui-même n'envisage pas, pour l'instant, de fournir une plateforme purement matérielle de 'cloud computing'. Même si, rappelle Chuck Rozwat, les services d'informatique à la demande qu'il propose déjà depuis dix ans à ses clients ont beaucoup de points communs avec les offres actuelles d'informatique dans les nuages. Le ralliement à Amazon comporte une deuxième déclinaison, elle aussi conçue comme un accès facile au 'cloud'. Le logiciel Secure Backup Cloud Module, basé sur Oracle Secure Backup, permettra d'automatiser la sauvegarde de données encryptées sur le service Simple Storage d'Amazon. En attendant 11g R2