SAP a tenu parole et n'a pas surenchéri sur l'offre d'Oracle pour le contrôle de Retek. L'éditeur américain spécialisé dans les logiciels destinés au commerce de gros et de détail tombe donc dans l'escarcelle de son concitoyen pour la somme impressionnante de 630 M$, ce qui valorise son action à 11,25 $ contre un cours de 6$ lors du début des hostilités SAP et Oracle. Cette acquisition coûteuse s'explique par la peur d'Oracle de voir son concurrent allemand menacer sa suprématie auprès des entreprises nord américaines.
SAP et Oracle n'ont pas fini d'en découdre puisque les deux multinationales ont d'ores et déjà annoncé leur intention de poursuivre leur croissance externe.