Savoir parler, écrire, comprendre et se faire comprendre en anglais fait désormais partie du bagage de base des développeurs. Progression du travail coopératif à l'échelle internationale oblige, les responsables de formation (initiale et continue) sont invités « à élargir, dans leurs programmes, la place faite à la pratique de l'anglais ». C'est une des conclusions, lancées à titre de recommandations aux développeurs et à ceux qui les forment et qui les embauchent, de l'enquête sur la situation des 53 000 développeurs en exercice en France effectuée par l'Opiiec (observatoire paritaire des métiers et compétences de la branche Syntec). Pour ceux qui se sentent interpellés, à compter de mi-avril, un test d'anglais adapté au contexte professionnel sera accessible en France sous l'appellation Toeic-4 skills. En tant que variante du Toeic (Test of English for International Communication), le test le plus utilisé au monde, cette évaluation de l'anglais professionnel tient compte du vocabulaire étoffé, adapté aux modes de communication actuels, et de l'utilisation d'accents anglophones différents. Autant d'éléments qui accentuent le caractère international du test. L'évaluation couvre ainsi les quatre compétences : la compréhension écrite et orale, l'expression écrite et orale. Les promoteurs du « Toeic-4 skills », dont la société ETS, profitent du salon Expolangues, du 24 au 27 janvier à Paris, pour présenter ce contenu remanié du Toeic ainsi que des formations à base d'exercices pratiques pour préparer le test.