(Source EuroTMT) Grandes manoeuvres de l'autre côté des Alpes. Fin juin, le sous-secrétaire d'Etat aux Communications Paolo Romani, a donné le coup d'envoi à une série de réunions sur les réseaux de nouvelle génération. Au menu : le très haut débit et l'évolution des services en ligne. Paolo Romani a également été sollicité par l'Agcom (l'Autorité pour la Garantie de la Communication), l'autorité de régulation italienne, et par Bruxelles, afin de traiter le plan de distribution des fréquences libérées par les télévisions et destinées aux opérateurs de la téléphonie mobile pour le large bande. Le fait est que le gouvernement italien, qui aurait dû effectuer cette opération en décembre dernier, vient de se faire tirer l'oreille par l'Union européenne qui agite un petit carton jaune. On murmure d'ailleurs en coulisses que Paolo Romani aurait déjà demandé à ses collaborateurs de peaufiner une mise aux enchères de ces fréquences qui pourrait rapporter gros à l'Etat italien.

Pour en revenir au très haut débit, au terme de cette première discussion à laquelle ont participé Telecom Italia et ses concurrents, à savoir le consortium formé par Wind, Fastweb, Vodafone et Tiscali, plusieurs décisions ont été adoptées. A commencer par la mise en place d'un groupe de travail composé de techniciens et de conseillers juridiques.
L'objectif de cette équipe est « d'étudier les aspects techniques, technologiques, économiques et financiers pour rationaliser les ressources destinées à la mise en oeuvre des réseau de communications électroniques et de garantir les règles de la concurrence ». Un rendez-vous a déjà été fixé pour la mi-juillet pour faire un premier point et évaluer l'étude préliminaire que devra présenter le groupe technique.



Illustration (D.R.)