Enseigne de prêt-à-porter féminin appartenant au groupe Mulliez, Pimkie a entamé début 2020 une stratégie de move-to-cloud afin de moderniser ses infrastructures. À l'occasion d'un webinaire organisé par Oracle le 28 avril 2021, Henri-Victorien Bolet, responsable jusqu'en février 2021 de l'équipe technique au sein de la DOSI de Pimkie, aujourd'hui directeur de centre d'excellence chez CGI, est revenu sur cette transition.

« Notre objectif était de permettre à Pimkie et aux autres marques de Fashion3, le pôle habillement du groupe, d'accélérer leur transformation digitale. Pour cela, il fallait reconstruire et restructurer l'infrastructure, afin d'améliorer la disponibilité, la conformité et les performances », explique Henri-Victorien Bolet. Plutôt que d'améliorer l'infrastructure existante, hébergée dans deux datacenters historiques, la DOSI a choisi d'en reconstruire une dans le cloud, en s'appuyant sur des fournisseurs de PaaS (Platform-as-a-service). Le système d'information de l'entreprise compte de nombreuses applications métiers gérées en interne, comme l'encaissement ou la gestion de la supply chain, reposant sur de grosses bases de données Oracle. Celles-ci étaient hébergées en France, dans deux datacenters, d'où elles desservent l'ensemble des pays européens dans lesquels est présente l'enseigne.

Décommissionner rapidement pour accroitre le ROI

« Nous avons voulu migrer en mode lift & shift, afin de décommissionner rapidement nos datacenters et d'obtenir un retour sur investissement direct, en libérant ces espaces de stockage », relate Henri-Victorien Bolet. « Nous avons également profité de ce projet pour remettre à plat nos contrats de maintenance, qui n'offraient plus la souplesse que nous souhaitions. » Pimkie a alors engagé la discussion avec les équipes d'Oracle afin de construire une infrastructure plus alignée sur ses besoins. La réflexion a démarré avant le premier confinement de 2020, mais celui-ci a accéléré le choix et la mise en oeuvre, la direction ayant rapidement validé le projet.

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