François Fillon a consacré quelques mots à la future télévision mobile personnelle - une mission sera prochainement attribuée à une personnalité pas encore choisie qui sera chargée de définir le modèle économique - et à l'arrêt de la télévision analogique - fixé au 30 novembre 2011. Toutefois, la principale annonce faite ce matin concernait la création d'une quatrième licence 3G. Avant la fin du mois de février, l'Arcep lancera ainsi une consultation préalable à un appel à candidature pour trois lots de 5 MHz, sur la bande 2,1 GHz. Deux lots pourront être attribués à n'importe quel opérateur, le troisième étant réservé à un nouvel entrant. Si jamais un candidat se fait connaître. Iliad réitère régulièrement sa volonté d'entrer sur le marché de la 3G ; il pourrait toutefois voir ses ardeurs refroidies par l'étroitesse de la plage de fréquences proposées. Les lots de 5 MHz ne permettent en effet pas de rivaliser, en termes de couverture, avec les trois opérateurs (Bouygues, SFR et Orange) disposant aujourd'hui de licences 3G. Lesquels ont en plus récemment obtenu le droit de réutiliser certaines fréquences libérées, notamment, par le basculement de la télévision analogique vers la TNT, et peuvent également compter sur les deux premiers lots qui feront l'objet d'un appel d'offres pour accroître encre leur couverture. Pas de successeur désigné pour Eric Besson Enfin, beaucoup d'observateurs attendaient que soit annoncé le nom du successeur d'Eric Besson, pressenti pour remplacer Brice Hortefeux. Certains noms circulent - on pense notamment à Frédéric Lefebvre ; de son côté, Claude Guéant, a laissé entendre que les attributions du secrétaire d'Etat à l'Economie numérique pourraient être réparties entre plusieurs ministères. Pluie de rumeurs donc, mais pas d'annonce sur ce point. François Fillon s'est contenté de « remercier encore une fois le secrétaire d'Etat » et de souligner « qu'à force de le remercier, tout le monde en tire des conclusions sur lesquelles je n'aurai pas l'occasion de m'exprimer. » Une seule chose semble certaine selon le Premier ministre : le secrétariat d'Etat à l'Economie numérique est « indispensable » et n'a pas vocation à disparaître moins d'un an après avoir été créé.