Twitter pourrait peser dans la balance électorale pendant la campagne électorale aux Etats-Unis. Le site de micro-blogging peut "influer sur le cours du débat national", estime Zach Green, dirigeant de la société d'études des médias 140Elect qui conseille les hommes politiques sur son utilisation. "Twitter peut injecter un message dans le débat national et vous pouvez avoir votre opinion dessus avant qu'un quelconque article de presse ne soit écrit", affirme M. Green à l'AFP, "vous pouvez aussi entrer dans un débat national parce que Twitter permet aux candidats de s'adresser directement aux gens".

Pour Tony Fratto, ancien porte-parole de la Maison Blanche sous la présidence de George W. Bush et dirigeant de la société de consultants Hamilton Place Strategies, Twitter peut faire la différence. "Il a permis aux équipes électorales de s'adresser à un maximum de gens très vite et pour pas cher", explique-t-il à l'AFP. "Non seulement vous pouvez adresser votre message à des millions de gens, mais vous pouvez aussi répondre très vite aux accusations. Avant, il fallait créer un message pour la télévision ou prendre le temps d'écrire un communiqué de presse", rappelle-t-il. "Avec Twitter, dès qu'une critique paraît, ou une publicité négative, vous pouvez répondre immédiatement et faire répondre vos partisans".

Le président démocrate Barack Obama domine, et de loin, son rival républicain Mitt Romney sur Twitter avec quelque 18,7 millions de "followers" contre un peu moins de 900 000 pour Mitt Romney.