Dans la famille des moteurs de recherches qui veulent concurrencer Google, les prétendants sont nombreux. En particulier ceux qui sont positionnés sur le créneau de la protection de la vie privée comme par exemple DuckDuckGo ou encore Oscobo créé par deux anciens de Yahoo et RIM. Sans oublier également, depuis 2013, le moteur français Qwant qui a depuis bien grandi. Après avoir bénéficié du soutien de la Banque européenne d'investissement via un financement de 25 millions d'euros, Qwant a réussi à attirer un certain nombre de curieux. Au point d'atteindre la barre, en décembre 2015, des 8 millions de visites.

Tout dernièrement, on apprend que Qwant est actuellement en déploiement expérimental sur les postes de travail d'une partie de l'administration française. « Nous l’avons mis en œuvre à Bercy, à ma demande », a indiqué le député Patrrice Martin-Lalande dans un échange avec la secrétaire d'Etat chargée du Numérique Axelle Lemaire au sujet de l'accès à l'ensemble des agents de la fonction publique au libre choix de leur moteur de recherche. « Nous avons procédé au déploiement expérimental du moteur de recherche Qwant, qui met en avant la protection des données personnelles et le respect de la vie privée de ses utilisateurs. Nous avons demandé aux agents, sans naturellement les y obliger, d’utiliser par défaut ce moteur de recherche et l’analyse de leurs retours d’expérience est très intéressante. Comme vous le voyez, c’est dans une démarche d’encouragement que nous l'avons proposé et non dans une démarche d’obligation. » Pour l'instant, aucune extension de l'usage de ce moteur à d'autres administrations n'a cependant été précisée.

Aux côtés de la dernière version du moteur Qwant en ligne depuis le 14 avril 2015, on trouve également une version spécialement dédiée pour le surf des enfants (Qwant Junior) et également une autre, allégée, Qwant Lite. Fondée par Jean-Manuel Rozan, Éric Léandri et Patrick Constant, Qwant dispsoe d'une équipe de 40 ingénieurs.