Selon le Financial Times, les opérateurs mobiles européens réagiraient en ordre dispersé mais généralement peu favorablement à la volonté de Bruxelles de légiférer sur les tarifs de l'itinérance, ou roaming. Les analystes estiment que le roaming représente 10 à 15 % des profits des opérateurs mobiles. Vivianne Reding, commissaire européenne à la société de l'information, s'est saisie du dossier estimant les tarifs de ces services « outrageusement élevés ». Le quotidien financier britannique évoque un texte - non communiqué - qui serait la cause de ces divergences entre opérateurs du nord de l'Europe et ceux du sud. En raison du tourisme, les opérateurs du sud seraient largement bénéficiaires du roaming au détriment de leurs concurrents nordiques. Un porte-parole de la commission a expliqué que le processus de législation était en cours mais que rien n'était définitif. La commission préférerait que les opérateurs s'autorégulent et trouvent une solution par eux-mêmes. Ce qui ne devrait pas l'empêcher de présenter rapidement un brouillon du texte au public, histoire de faire monter la pression sur les opérateurs...