SanDisk met au point ce qu'il présente comme l'alternative aux mémoires flash, un support non volatile destiné, dans un premier temps, au marché de la photographie numérique. Sans s'étendre sur les détails techniques de sa technologie, SanDisk explique qu'elle s'appuie sur une « mémoire 3D » et, qu'une fois remplie, la carte ne pourra être effacée. Un procédé qui évoque la mémoire holographique, laquelle ne se contente pas d'inscrire des données sur la surface du support mais utilise son volume. Greg Rhine, qui dirige la division grand public du constructeur, explique que le procédé, à la différence des mémoires flash, se dispensera de tout recours à un ordinateur : « vous prenez la photo, la développez, et ensuite la stockez ». La carte devrait, selon lui, pouvoir conserver les données pendant cent ans.