Parmi ses fonctions, Virtual Capacity Planner propose d'identifier entre les serveurs physiques les bons candidats à la virtualisation et de simuler des regroupements de VM pour étudier le comportement et la consommation des ressources. Au-delà de ce souci d'optimisation, une solution comme Omnivision, insiste François Besson, donne des indicateurs objectifs pour « prouver la qualité de service liée à une application, ou établir des métriques pour la refacturation ». Un grand compte passé de 540 à 460 serveurs, pour un ROI obtenu en 6 mois Un sondage effectué par l'éditeur lors de la dernière édition de VMWorld, la conférence utilisateurs de VMWare, auprès de plus de 200 sociétés, aurait montré que « 66% des organisations indiquent un fort ou un très fort besoin de reporting sur la performance et les capacité de leur infrastructure virtuelle ». Systar tente donc des opérations « coup de poing » dans des entreprises, afin de démontrer l'intérêt de sa solution de supervision. « Nous préconisons une période d'observation longue, afin d'être précis, mais souvent le client est pressé et veut prendre des décisions en trois ou quatre semaines », précise François Besson. Néanmoins, l'éditeur s'enorgueillit de quelques beaux résultats. « Par exemple, un grand acteur de l'électronique grand public, qui souhaitait une réduction rapide de ses coûts. Il a décommissionné 15% de son parc, passant de 540 à 460 serveurs. » Impossible de connaître le coût de la solution, mais François Besson assure que « le retour sur investissement était de 6 mois ». En revanche, s'il est capable d'identifier les problèmes, Omnivision n'en est pas encore à préconiser des solutions : « L'automatisation de la décision n'est pas prise en compte. » Côté technologies gérées, Systar prend en compte les infrastructures VMWare, IBM Power et Solaris Sparc. « Xen et Hyper-V sont en veille technologique. »