La biométrie n'est désormais plus seulement réservée aux films de science-fiction. Cette technique qui consiste à identifier une personne selon ses caractéristiques physiques (empreintes digitales, contrôle rétinien, système veineux...) se répand progressivement. Au Japon, ce sont les institutions qui s'approprient ces nouvelles techniques. A Ibaraki-Ken, une bibliothèque va mettre en place le premier système biométrique de prêt, via le scan veineux. Cela vous paraît loin ? Un lycée de la Vallée de Chevreuse avait instauré le contrôle par empreintes digitales pour sa cantine avant qu'un collectif anti-sécuritaire ne vienne le détruire le 17 novembre. Car la question divise. La biométrie peut protéger vos biens, comme un ordinateur, un téléphone, ou un PDA, mais elle peut être également synonyme de violation des libertés individuelles. Comme toute nouvelle technologie, elle suscite angoisses et fantasmes. Pour en savoir plus, la Cité des sciences de la Villette propose jusqu'en novembre 2006 une exposition intitulée « Biométrie, le corps identité ».