D'autre part, continue Christophe Astier, « on avait développé une culture approfondie de la gestion d'événements ». Et de donner quelques exemples, dont celui-ci : « La gestion du transit d'un avion sur un aéroport implique de débarquer les passagers, de faire le plein, le ménage, de renouveler l'équipage, etc., tout cela en 30 minutes. Il faut donc que tous les événements qui précèdent l'atterrissage soient connus de tous les intervenants : s'il y a un problème mécanique, si une hôtesse est indisponible, etc. » D'abord utilisé par Air France comme un middleware de distribution des informations, BusinessEvents commence juste à être intégré dans des projets d'analyse d'événements combinés. « Par exemple, s'il y a du brouillard à Milan, au lieu de chercher manuellement les vols concernés et de les détourner vers Bologne, on peut obtenir automatiquement la liste des vols impactés, la liste des appareils équipés d'un système d'atterrissage tout temps... » Le choix d'un middleware intégré plutôt qu'un moteur de règles Un système de gestion des règles métier, comme ceux de Fair isaac ou Ilog, aurait pu convenir à une telle application, toutefois l'architecte précise avoir été séduit par « la qualité du couplage entre la gestion événementielle et le moteur de règles ». En outre, « notre liste d'exigences comportait aussi des technologies de type BPM, BAM, et Tibco avait une couverture quasi-complète de notre expression de besoins ». D'autres équipes, précise Christophe Astier, cherchent actuellement une façon d'utiliser le middleware dans leurs projets, notamment pour l'optimisation du remplissage des avions et pour le suivi des bagages grâce aux étiquettes RFID. Après un premier déploiement des puces radio sur les containers à bagages, une expérimentation est en cours afin de remplacer les codes-barres sur les étiquettes des bagages.