Des chercheurs français issus du laboratoire de « physique de la matière condensée et nanostructures » de Lyon annoncent avoir mis au point une nouvelle source d'énergie miniaturisée. Longs de quelques nanomètres à peine (soit un milliardième de mètre - quelques atomes pour comparer), et peu consommateurs d'énergie, les « nanogénérateurs » sont destinés à alimenter les futures machines miniaturisées développées par les laboratoires IT et automobiles. On passe ainsi de systèmes « micro-électro-mécaniques » (MEMS) à des systèmes « nano-électro-mécaniques » (NEMS). La différence entre les deux ? Si les MEMS sont passifs (ils ont besoin d'une source extérieure de courant alternatif, mesurant parfois quelques millimètres), les NEMS sont « auto-oscillants », pilotés par une source de tension continue.