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Administration de systèmes

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(17/04/2008 15:35:27)
CA, BMC, IBM et HP dominent toujours l'administration de systèmes
Le marché des outils d'administration informatique aurait représenté 15,6 Md$ en 2007 et devrait encore augmenter cette année pour atteindre 18,6 Md$ selon une étude de Forrester. Quatre grands acteurs dominent le créneau : CA, BMC, IBM et enfin HP. Viennent ensuite des fournisseurs qui constituent progressivement une solution globale tels que ASG, Compuware, EMC, Microsoft, Oracle, Quest Software ou encore Symantec. Enfin, Forrester distingue deux autres catégories d'acteurs, les innovateurs qui devront se spécialiser ou être rachetés (ClearApp et OpTier) et les spécialistes qui adressent un besoin spécifique tels qu'Indicative Software, NetQos, Nimsoft ou Solarwinds. L'arrivée de ces nouveaux acteurs ne semble en rien perturber les quatre géants puisqu'ils ont encore renforcé leur position : alors qu'ils ne représentaient que 39% des parts de marché en 2005 et 41% en 2006, ils représentent aujourd'hui 43%. Pour Forrester, malgré cette croissance, les éditeurs doivent se recentrer sur les besoins des entreprises et arrêter le battage marketing autour de concepts qui révolutionneraient l'administration des systèmes d'information. Le cabinet cite notamment dans son étude les messages de Citrix, IBM, Microsoft et Sun Microsystems autour de la virtualisation. Pour le cabinet d'études, l'impact de la virtualisation sur la production de l'entreprise serait encore bien faible et ne résoudrait pas forcément les problèmes majeurs auxquels elles sont confrontées. Ainsi, un des premiers enjeux serait d'arriver à unifier les différentes solutions déployées. Objectif ? Parvenir à une meilleure administration des processus dans leur globalité avec des outils qui feraient le lien entre une administration purement technique et l'autre plus orientée métier. Ces outils devraient aussi être capables de préconiser des solutions en se basant sur une analyse préalable des données recueillies sur les performances, les problèmes rencontrés, etc. [[page]] Enfin, même les entreprises engagées dans une réduction de leur budget informatique chercheraient, selon cette étude, à préserver la qualité du service. En particulier, celles pour qui le Web est source de profit et qui ne peuvent se permettre de dégradation de leur service. Les méthodes pour y parvenir varient entre rationalisation et outils d'administration. Cela justifierait en partie le léger ralentissement de la croissance du marché : 8% en 2008 contre 11% en 2007. Autre explication, l'actuel taux de change entre l'euro et le dollar, puisque les grands acteurs du marché sont américains. Au final, Forester estime donc que l'un dans l'autre, les entreprises continueront à investir dans les outils d'administration, parfois encore pour répondre à un problème immédiat mais de plus en plus souvent avec une vision plus globale de leur administration, en privilégiant les outils de gestion du changement et des configurations (20% du marché), l'administration réseau (18%), la gestion des bases de données (13%) ou encore des applications (13%). (...)
(11/04/2008 17:37:07)SNW 2008 : le stockage doit passer au vert
D'après un sondage réalisé auprès des participants du salon Storage Networking World, qui se déroulait cette semaine à Orlando, 51% d'entre eux reconnaissent que la réduction des coûts est la raison numéro un qui les poussent à freiner leur consommation d'énergie. Ce que Mark Showers, DSI de Monsanto, résume simplement : « Pour une approche durable de la protection de l'environnement, il doit y avoir un incitatif financier. » L'accroissement de la consolidation de données et de la virtualisation répondent à cette nécessité, mais selon Hu Yoshida, directeur technique d'Hitachi Data Systems, ils ne suffisent pas face à la pénurie d'énergie qui menace : « Il y a des risques, nous manquons d'énergie. Il est probable que des coupures se produiront. » Notant que la plupart des systèmes n'utilisent que 20 à 30% de leur capacité de stockage, il recommande un meilleur usage des capacités de stockage actuelles avec des techniques comme le 'thin provisionning', une réservation plus fine des ressources. Le CTO de HDS recommande aussi un audit serré des données de l'entreprise, pour éliminer celles qui sont en double et mettre les plus anciennes sur des supports moins gourmands en énergie. En effet, une donnée vieille de plus de 60 jours n'a plus que 7% de chances d'être réutilisée, selon Hu Yoshida. A l'heure actuelle, d'après le cabinet d'études Gartner, seules 3% des entreprises ont réalisé un tel audit et savent exactement quelle est leur dépense énergétique. Pour celles-ci, Mark Showers a une solution assez simple : « Il y a plein de fruits un peu blets. vous n'avez pas besoin de connaître tous les détails. Si vous débrancher un appareil, vous consommerez moins d'énergie. » (...)
(08/04/2008 16:57:13)Dell se lance dans le support d'infrastructure en SaaS
Dell va proposer aux petites et moyennes entreprises (moins de 1000 employés) de les soulager de la fastidieuse et coûteuse gestion de leurs infrastructures matérielles et logicielles. Certes, il n'est pas le premier à se targuer de ce type d'intentions fort louables. Mais c'est avec sa réponse que le Texan se distingue puisqu'il s'inspire, pour la gestion d'infrastructure, du modèle Salesforce. Le modèle Salesforce appliqué à la gestion d'infrastructure C'est un ensemble de services en ligne qui assurera la surveillance et la maintenance des machines et des logiciels. Dell proposera en mode SaaS une liste de fonctions telles que la gestion de la sécurité, l'archivage des mails, l'installation des patchs, la récupération de données, la surveillance de la performance, etc. Selon le constructeur, dans 70% des cas, les problèmes seront résolus automatiquement et à distance, sans intervention humaine. Mais dans le cas contraire, un technicien prendra systématiquement le relais pour prévenir l'entreprise et l'aider à résoudre son problème. Suivant le choix du client, le système enverra une alerte à l'équipe informatique de l'entreprise, à son revendeur ou au support direct Dell. [[page]]Les revendeurs pourront ainsi définir et packager leur propre offre en fonction de leur spécificité et de leur clientèle. Enfin, des consultants Dell auront aussi accès à ces outils pour réaliser des inventaires détaillés de parcs et procéder à des migrations complexes (stockage, environnements Microsoft, Datacenters, postes clients) par le biais de règles de décision. « Les deux tiers du coût d'une infrastructure proviennent du support et de la maintenance, affirme Stephen Schuckenbrock, président de Global Services et DSI de Dell. Les entreprises, en particulier petites et moyennes, veulent réduire ces coûts sans pour autant passer par de lourds et coûteux contrats de service. » Un service à la carte Ce service est complètement configurable : nombre de fonctions choisies, liste de fonctions différente suivant les utilisateurs, SLA de 2, 4 ou 8h, support assuré par le service informatique, un revendeur ou Dell directement, etc. Toutes les combinaisons sont possibles. Le tarif variera suivant les choix mais s'appuiera sur le principe d'une location mensuelle d'un ensemble de services. Dell s'est appuyé sur les outils des sociétés Everdream et Silverback, qui proposaient une plateforme d'administration de systèmes et d'analyse et d'anticipation des problèmes. A ce jour, seuls douze grands clients américain sont abonnés à ce nouveau service. Mais celui-ci sera rapidement étendu sur tous les Etats-Unis avant d'être déployé en Europe et en Asie avant la fin de l'année. Dell compte bien trouver une importante source de revenu en développant ses activités de service. Elles représentent déjà 6 Md$ et Stephen Schuckenbrock les verrait bien grossir avec sa nouvelle offre. Cet ancien de EDS a pris en charge les services il y a un peu plus d'un an. Et il a profité de son passage en Europe pour détailler cette toute nouvelle offre. En revanche, pas plus que son PDG Michael Dell, il n'a commenté la perspective peu reluisante de licenciements plus nombreux que prévus . Il faut dire que ceux-ci devaient déjà concerner 8800 personnes, soit plus de 10% des effectifs. (...)
(03/04/2008 16:01:33)Microsoft livre MDOP 2008, son pack d'outils d'optimisation des postes clients
Pour les entreprises ayant souscrit un contrat de maintenance Software Assurance, Microsoft livre MDOP 2008 (Microsoft Desktop Optimization Pack). Cette suite d'outils d'administration, destinée à faciliter les déploiements sur les postes de travail, prend en compte différentes versions de Windows (Service Pack 1 de Vista inclus). Le produit rassemble des logiciels issus du rachat des éditeurs Softricity, AssetMetrix, Winternals Software et DesktopStandard. Microsoft a précisé qu'il ajouterait bientôt l'outil Enterprise Desktop Virtualization, hérité de la récente acquisition de Kidaro, spécialiste de la virtualisation des postes clients. Constitué de cinq composantes, le pack MDOP 2008 comprend d'abord la solution de déploiement et de filtrage d'erreurs System Center Desktop Error Monitoring (DEM). Celle-ci peut maintenant rediriger les messages d'erreur vers le serveur DEM afin que l'administrateur puisse stabiliser l'environnement en conséquence. Un 'désinstalleur' pour mises à jour boguées MDOP comprend aussi le logiciel d'inventaire Asset Inventory Service, ainsi qu'Advanced Group Policy Management, destiné à mettre en place une stratégie de groupe s'appuyant sur des rôles d'utilisateurs. Application Virtualization diffuse sur les postes de travail un service à la demande à partir d'applications centralisées. Enfin, Diagnostics and Recovery Toolset (DaRT) sert à réparer les configurations qui ne démarrent plus. C'est ce dernier produit qui bénéficie des principales améliorations avec des outils comme Locksmith, pour réinitialiser un mot de passe administrateur, Hotfix Uninstall pour désinstaller une mise à jour de Windows ayant causé des perturbations, ou encore Standalone System Sweeper, un outil qui débusque les codes malveillants lorsque le système d'exploitation ne peut pas démarrer. (...)
(28/03/2008 17:45:59)Bios : Phoenix achète BeInSync, spécialiste de la synchronisation
Phoenix Technologies, numéro un mondial des Bios (Basic input output system, qui fait l'interface entre la machine et le système d'exploitation) pour systèmes x86, annonce l'achat de BeInSync pour un montant estimé à 25 M$. Cette société israélienne est spécialiste de la synchronisation de fichiers en pair à pair. Phoenix Technologies, dont les Bios (Phoenix, Award, First.) sont enfouis dans la plupart des cartes mères des grands de la micro-informatique et des serveurs, inscrit cette acquisition dans son projet de plateforme "PC 3.0" dont l'élément essentiel est l'hyperviseur HyperCore qui a été présenté en octobre 2007. Cet hyperviseur a pour caractéristique d'être ultraléger et ajouté au Bios. Il permet déjà de faire fonctionner Hyperspace, un environnement applicatif indépendant de Windows. Au premier regard, la technologie de BeInSync se destine naturellement à la synchronisation des fichiers de données. Les utilisateurs pourraient disposer d'un référentiel pour sauvegarder leurs données, les synchroniser et y accéder dès lors qu'ils disposeraient d'un accès Internet. Une intégration attendue entre BeInSync et Hypercore L'autre éventualité, qui n'est pas exclusive de l'autre, serait la conjonction de la technologie de BeInSync et de l'hyperviseur Hypercore. Dans cette perspective, Phoenix pourrait alors proposer une approche originale à la gestion des machines virtuelles dans le cadre d'un environnement VDI (Virtual desktop infrastructure, infrastructure de poste de travail virtualisé). Une certitude, Phoenix compte bien proposer son développement à tous ses clients, autrement dit au ban et à l'arrière-ban du monde X86/64. Une offre qui ne pourra qu'avoir l'aval d'Intel. Début 1996, Intel est rentré au capital de Phoenix Technologies à hauteur de 6% pour un montant de 10,8 M$. Phoenix a racheté ces 6% à Intel début 2001, mais les deux sociétés sont restées très proches et collaborent étroitement. Notons que FolderShare (acheté par Microsoft en 2005) et Sharpcast sont considérés comme des concurrents de BeInSync. (...)
(25/03/2008 10:51:30)Sun veut simplifier la virtualisation du poste de travail
Sun Microsystems a annoncé la disponibilité générale de Virtual Desktop Infrastructure 2.0 (VDI) qui permet de déployer et d'administrer des environnements de travail sur n'importe quel type de client (terminal de client léger, PC, PDA, smartphone, etc.), et ce quelque soit le type de système d'exploitation (Windows, Linux, Mac OS X ou Solaris). Il va même plus loin, en permettant à VDI 2.0 de s'appuyer non seulement sur son hyperviseur maison xVM server, mais également sur celui de son concurrent principal VMWare. Parmi les marchés ciblés avec ce produit, il y a les clients habituels de Sun - secteur public ou organismes financiers - mais également les opérateurs de télécommunications ou de centres d'appels. Sun explique notamment que la possibilité de créer des groupes d'utilisateurs partageant des environnements similaires leur permettrait de diminuer considérablement le nombre de licences dont ils ont besoin. (...)
(25/03/2008 09:18:48)VMWare administre la virtualisation avec le PowerShell de Microsoft
La virtualisation bientôt plus simple à administrer en environnement Microsoft. C'est ce que promet VMWare, avec son VMWare Infrastructure (VI) Toolkit for Windows. Cette boîte à outils permet d'utiliser PowerShell, les commandes en ligne de Windows Server, pour administrer une infrastructure virtuelle à base d'ESX 3.x et de Windows Server 2003. VMWare précise avoir écrit plus d'une centaine de "cmdlets" (scripts) et supporte une communauté pour faciliter le partage. La version finale de VMware Infrastructure (VI) Toolkit pour Windows est promise pour le second semestre de cette année. (...)
(19/03/2008 09:21:06)HP rénove son offre pour des datacenters consolidés
« Les entreprises sont confrontées à l'explosion des données, la mobilité croissante des employés et la nécessité d'accéder aux informations en temps réel » déclare Ann Livermore, vice-présidente exécutive, HP Technology Solutions. « HP aide les DSI à modifier en profondeur la façon dont ils développent, gèrent et exploitent leurs datacenters. » Et pour cela, la société propose un nouveau serveur, deux logiciels et quatre services adaptés. Le serveur, l'HP Proliant DL785 G5, sera un serveur 8 sockets basé sur le processeur quadricoeur Barcelona d'AMD, et supportera jusqu'à 256 Go de mémoire vive. Pour HP, c'est l'outil idéal pour consolider une salle de serveurs grâce à la virtualisation. Côté logiciel, HP lance Insight Dynamics -VSE. S'intégrant à l'outil de gestion de plate-forme HP Insight Manager, il analyse et optimise en temps réel les ressources physiques et virtuelles de la salle de serveur et fonctionne avec les principaux hyperviseurs du moment. Le constructeur a également ajouté des outils d'automatisation dans Operations Orchestrations pour gérer les relations entre postes clients, applications, serveurs et périphériques de stockage. Enfin, côté services, HP propose Adaptative Infrastructure as a Service, qui propose la location d'applications à la demande - comme Microsoft Exchange ou SAP - hébergées dans les data centers d'HP, avec un temps d'adaptation se mesurant en heures et non en jours. Critical Facilities, Datacenter Consolidation et Datacenter Virtualization sont eux des services plus classiques de conseil, de conception et d'administration de salles de serveurs. (...)
(18/03/2008 19:08:30)Le Service Pack 1 de Vista enfin là
Vieux jeu, Microsoft a gardé secrète jusqu'à la dernière minute la date de disponibilité du Service Pack 1 de son système d'exploitation Vista. Il sera téléchargeable dans les heures qui viennent. Mais il est à disposition des constructeurs de PC et grands comptes clients depuis début février. Et il dispose d'un nouveau site en français. Ce Service Pack arrive à point nommé pour redorer le blason de Vista, système d'exploitation qui traîne depuis son lancement une réputation de logiciel mal fagoté. Malgré les dénégations de Microsoft, il est jugé trop vorace en ressources tout en étant peu performant. Bien sûr, les 540 Mo de la version intégrale de ce SP1 sont censés remédier à beaucoup de ces handicaps. Les opinions les plus divergentes circulant en tout sens, il semble judicieux de ne pas se ruer sur ce SP1. Il a rencontré encore dernièrement des problèmes d'incompatibilité majeure avec certains pilotes, entraînant des tentatives en boucle de redémarrage avortées. Et on se souvient de la douloureuse période d'adaptation qu'avait nécessitée le SP2 de Windows XP. [[page]] Cela dit, selon la société AppDNA, qui vend des outils de migration, seulement 18 % des 500 applications qu'elle a testées ne démarrent pas automatiquement sous Vista SP1. Ce petit 20% est une bonne nouvelle. L'arrivée de ce SP1 -conjointement avec une nette baisse du prix de Vista- devrait fortement contribuer à stimuler les migrations vers le nouvel OS à trois mois du retrait de commercialisation annoncé de Windows XP. A moins que les 100 000 signatures recueillies par la pétition de notre confrère Infoworld pour que soit prolongée la commercialisation du précédent système d'exploitation au-delà du 30 juin prochain soit bien le signe que la demande pour XP est encore trop forte pour ne pas continuer d'y répondre. Une certitude, le Service Pack attendu par le plus grand nombre est bien le SP3 pour Windows XP. Son arrivée est imminente. (...)
(17/03/2008 17:39:16)Bob Beauchamp, CEO de BMC : "même sans rien faire, nous aurions 2 ans d'avance"
L'acquisition de BladeLogic par BMC, pour environ 800 M$, s'inscrit selon Bob Beauchamp, son CEO, dans la droite ligne de la stratégie annoncée l'année dernière. BMC avait en effet indiqué qu'il comptait étoffer son offre de BSM (Business service management) avec des outils d'automatisation. L'idée des logiciels de BladeLogic est de fournir aux entreprises un ensemble d'outils les déchargeant en partie de la gestion de leurs serveurs. Une idée qui coïncide avec celle du BSM, laquelle consiste à mettre en corrélation la production informatique et le service rendu au métier. Dans un entretien avec LeMondeInformatique.fr, Bob Beauchamp, patron de BMC, et Dev Ittycheria, président et CEO de BladeLogic, expliquent les raisons de ce rapprochement. LeMondeInformatique.fr : Cette partie automatisation manquait, jusqu'à présent, dans l'offre de BMC ? Bob Beauchamp : Oui, nous avons Remedy, qui est la plateforme de choix pour la gestion du service informatique, Patrol et nos autres outils qui constituent notre offre de gestion traditionnelle, et maintenant nous amenons de l'automatisation dans l'offre de BMC. LeMondeInformatique.fr : Estimez-vous disposer dorénavant d'une offre BSM complète, ou bien reste-t-il des manques à combler ? Bob Beauchamp : Même sans rien faire, nous aurions encore deux ans d'avance sur la concurrence, et ce n'est pas moi qui le dis, ce sont plusieurs cabinets d'analystes, Forrester, Gartner, IDC. Mais nous n'avons pas l'intention d'en rester là, notre but est de continuer d'avancer, de surprendre les compétiteurs. LeMondeInformatique.fr : Pourquoi avoir décidé cette acquisition maintenant ? Bob Beauchamp : Cela faisait longtemps que nous regardions BladeLogic, en fait depuis que nous avons pris la décision l'année dernière de compléter le BSM en allant vers un nouveau secteur, celui de l'automatisation. BladeLogic était de loin le meilleur. Mais il a fallu être réaliste, et attendre le bon moment. [[page]] LeMondeInformatique.fr : Et pourquoi, du côté de BladeLogic, avez-vous pris la décision d'accepter, alors que, comme le soulignaient les analystes lors du rachat d'Opsware par HP, vous n'aviez finalement que l'embarras du choix ? Dev Ittycheria : Le rachat d'Opsware n'a pas changé fondamentalement notre objectif, qui était de continuer à progresser sur ce marché. Mais quand BMC a fait une proposition, nous l'avons examinée avec le conseil d'administration, puis nous avons pris contact avec ceux qui avaient exprimé un intérêt par le passé et entamé un processus complet d'analyse, qui a conclu que l'offre de BMC était dans notre meilleur intérêt. LeMondeInformatique.fr : Le rachat de Platespin par Novell a-t-il précipité les choses ? Bob Beauchamp : Non, cela n'a eu aucun impact. Dev Ittycheria : PlateSpin intervient sur une niche, la migration de systèmes virtualisés, qui n'est pas un secteur essentiel pour nous ; nous sommes davantage sur la partie gestion de systèmes. LeMondeInformatique.fr : Certains de vos produits sont déjà intégrés, avez-vous dit lors de la conférence de presse. Pouvez-vous détailler dans quelle mesure ? Bob Beauchamp : Il s'agit en fait d'intégrations réalisées de façon naturelle. D'une part, en raison d'une collaboration entre les équipes de BladeLogic et de RealOps, avant que nous ne rachetions ce dernier. Et d'autre part, sur le terrain, lorsque des clients utilisent à la fois BladeLogic et Remedy. LeMondeInformatique.fr : Combien de clients compte BladeLogic, et quel est le pourcentage de clients en commun avec BMC ? Dev Ittycheria : Notre base clients croît rapidement, nous en revendiquons aujourd'hui 275. Mais pour le décompte. Bob Beauchamp : Quoiqu'il en soit, sachant que BMC compte 15 000 clients, cela fait toujours 14 725 opportunités de licences croisées ! (...)
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