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(29/01/2007 18:04:54)
Siemens rachète UGS, spécialiste du PLM
L'industriel allemand Siemens rachète pour 3,5 milliards de dollars, (soit 2,7 milliards d'euros) l'éditeur texan UGS. Ce dernier est spécialisé dans les outils de PLM (product lifecycle management), c'est-à-dire les logiciels conçus pour gérer le cycle de vie des produits. Ces solutions intègrent notamment des systèmes de gestion des bases de données techniques permettant de consigner les spécifications des composants d'un produit et d'en suivre les modifications. UGS emploie 7 300 collaborateurs et sa base installée rassemble 47 000 clients répartis sur 62 pays. Quant à la division Automation & Drive de Siemens qui acquiert UGS, elle emploie 70 530 personnes dans le monde. Les caractéristiques fonctionnelles des offres de Siemens et d'UGS se recouvrent peu et sont donc assez complémentaires, selon le cabinet d'analystes américain AMR Research, qui rappelle aussi qu'UGS est le numéro 2 du marché du PLM, avec un chiffre d'affaires de 1,15 milliard de dollars, derrière le Français Dassault Systèmes (1,2 milliard de dollars). De son côté, UGS a récemment mis en avant une étude d'IDC le désignant comme le premier fournisseur de logiciels de PLM pour le secteur de l'aérospatial et de la défense, ainsi que pour ceux de l'automobile et de la high tech. L'éditeur précisait à cette occasion qu'il avait engrangé, sur le secteur de l'automobile, plus d'un tiers du chiffre d'affaires réalisé par les dix premiers fournisseurs de PLM et qu'il pesait, sur ce marché, près du quart du chiffre d'affaires total. Au moment du rachat par Siemens, UGS était détenu par trois fonds d'investissement, Capital Brain, Lake Partners et Warbug Pincus, qui avaient eux-mêmes racheté cette activité de PLM à l'Américain EDS, en 2004, pour 2,05 milliards de dollars. (...)
(29/01/2007 16:41:03)PDF soumis à l'ISO pour devenir un vrai format ouvert
Adobe a annoncé son intention de soumettre son format PDF au vote de l'ISO, afin de lui conférer le statut de standard international. Standard de facto, le Portable Document Format est largement utilisé, grâce notamment à la généralisation de son lecteur gratuit, multi-OS et (de moins en moins) léger. Dans une conférence de presse téléphonique, Pam Deziel, directrice marketing produits d'Adobe, a ainsi invité les journalistes à effectuer un « test non scientifique : une requête de documents PDF sur Google » pour évaluer la diffusion du format. Test effectué, le moteur retourne 271 millions de liens. Avec une telle emprise, Adobe aurait pu se contenter de rester sur sa stratégie actuelle, avec un format propriétaire mais « ouvert » au sens de documenté (ce qui permet de développer des générateurs de PDF sans payer de royalties). Il semble toutefois que les discussions sur les formats ouverts, nées principalement de la diffusion des concepts de l'Open Source, aient provoqué une prise de conscience chez les utilisateurs. « De plus en plus d'administrations et d'industries spécifient qu'ils veulent un standard ouvert », a indiqué Pam Deziel. « Ouvert », dans le sens cette fois d'un format dont les spécifications dépendent d'une institution internationale indépendante. Un contre-feu avant l'arrivée de Microsoft XPS Pour Robert Raïola, directeur marketing senior pour Adobe Europe, ce mouvement vers les formats ouverts s'inscrit dans la continuité de ce qu'Adobe pratiquait déjà avec des sous-ensembles de PDF. PDF/A (format d'archive) et PDF/X (pour des échanges) sont ainsi déjà des standards ISO, et deux autres formats dérivés sont en cours de normalisation. La soumission de l'ensemble du format représente donc « l'étape naturelle suivante ». « Ces dernières années, explique Robert Raïola, il y a eu une grande accélération de l'usage du PDF par les grandes administrations pour les projets de mise en relation avec les citoyens. Tant pour les administrations centrales que pour les collectivités territoriales. Nous n'allions pas encore soumettre un sous-ensemble pour ce type d'utilisation. » C'est donc le format entier qui cette fois est soumis à la standardisation formelle, ce qui est aussi une manière de couper l'herbe sous le pied de Microsoft et de ses velléités d'imposer un nouveau format d'échange de documents, basé sur XML : XPS. « Là c'est clair, s'amuse Robert Raïola, non seulement PDF est un standard de fait, mais en plus il est normalisé. » Aucune intention de faire de même pour Flash Bien évidemment, la soumission à l'ISO implique qu'Adobe perdra le contrôle des évolutions du format, même si l'éditeur compte bien participer à ses futurs développements. Cette perte de contrôle ne l'inquiète pas. « Après 13 ans d'évolutions, explique Robert Raïola, PDF est capable de véhiculer n'importe quel type de contenu de façon fiable et sécurisée, il y a donc peu d'urgence sur les futures évolutions. » A l'inverse, Adobe n'envisage toujours pas de proposer Flash comme standard ouvert. « Il s'agit d'une technologie Internet, lequel est en mutation rapide, ce serait donc négatif pour le format, car il pourrait avoir besoin d'évoluer rapidement dans les trois ou quatre ans à venir. Le format a beaucoup évolué ces dernières années, et il y a encore beaucoup à faire, nous avons plein d'idées dans les labos. » (...)
(26/01/2007 17:44:16)Investissements publics IT : Governement Insights livre ses prévisions pontifiantes
Les dépenses IT des pouvoirs publics d'Europe de l'Ouest devraient atteindre 45 Md$ en 2007, soit 2Md$ de plus que l'année précédente. Ces investissements sont appelés à croître annuellement de 4,8% jusqu'en 2010. Ces deux indicateurs sont issus du tableau de bord que vient de publier l'institut IDC, à travers sa filiale Government Insights. Si ces chiffres ne sont pas bouleversants, ils constituent cependant les prévisions les plus intéressantes contenues dans le document intitulé « Western European Government Industry 2007 Top 10 predictions ». Le cabinet d'étude n'hésite ainsi pas à enchaîner les mots clés à la mode et autres poncifs dans ce qui est présenté comme une synthèse des tendances que suivront les administrations d'Europe occidentale en matière d'IT cette année. On retiendra tout de même de ce galimatias que les investissements IT seront surtout le fait des administrations locales ou régionales (+5,1% en 2007 puis +5,6% par an jusqu'en 2010). Les gouvernements centraux ne feront croître annuellement leurs dépenses technologiques que de 4% au cours des quatre prochaines années. Autre enseignement : les institutions européennes devraient jouer un rôle important dans les décisions d'investissements technologiques. Les Etats membres de l'UE devront en effet s'adapter aux nouveaux mécanismes décidés au niveau communautaire et décider, en conséquence, des investissements nécessaires. Il en va ainsi pour le plan d'action e-gouvernement, qui vise à mettre en place les outils nécessaires pour faciliter l'accès aux services publics à travers l'Europe. C'est aussi le cas avec Testa, le réseau de télécommunications protégé de l'UE, ou d'Eurodac, qui centralise les empreintes digitales des demandeurs d'asile. A côté de ces informations plutôt intéressantes, Government Insights donne dans l'amphigouri et n'hésite pas à recourir aux lieux communs. L'institut explique par exemple que les nouveautés technologiques - SOA, outils de gestion du cycle de vie, Open Source, etc. - influenceront les décisions d'investir. On l'aurait deviné. Il n'est pas davantage surprenant de lire que les gouvernements chercheront à rationaliser l'usage qu'ils font de leur infrastructure IT en visant, notamment, des économies d'échelle via la création de centres de services mutualisés. L'étude de dix pages, vendue 4500 $, explique également que les administrations centrales tendront à mettre en place des processus collaboratifs pour créer de nouveaux modèles d'approvisionnement et, in fine, réduire les coûts tout en mettant l'accent sur l'efficacité. Terminons cet inventaire à la Prévert par le besoin que les gouvernements éprouveront d'instituer de nouvelles méthodes et des outils nouveaux de gestion des risques et, en règle générale, de systèmes de mesure. (...)
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