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(22/10/2008 15:06:02)

Le 'Complex event processing', segment le plus dynamique des middlewares orientés événements

Avec un taux de croissance annuel moyen de 56,7% d'ici à 2012, selon IDC, le marché du 'Complex event processing' est promis à un bel avenir. Le CEP regroupe les outils capables de filtrer des événements au sein d'un bus d'informations, d'opérer une corrélation, et de déclencher des actions en fonction de règles métier prédéfinies (voir une définition plus précise dans le Wiki SOA). Tibco, en tête de cette catégorie, vient justement de sortir la version 3 de son offre de CEP, BusinessEvents. C'est à cette occasion qu'a été rendue publique une étude réalisée par IDC sur le marché des middlewares orientés événements (Worldwide event-driven middleware 2008-2012 forecast and 2007 vendor shares, voir l'encadré ci-dessous). En 2007, note IDC, Tibco disposait d'une part de marché dépassant les 40%, soit deux fois plus que le plus proche concurrent, Progress Software (entré sur ce marché grâce au rachat d'Apama). Et pour une fois, l'éditeur est loin devant IBM (entré sur ce marché grâce au rachat d'Aptsoft), crédité de 7,1% de part de marché. Certes, le marché du CEP est réduit, mais la récente concentration sur ce secteur et l'ajout de fonctions de type CEP chez des acteurs comme Oracle ou Sun montrent qu'il y a un fort intérêt de la part des entreprises utilisatrices. Si bien qu'IDC prévoit un chiffre d'affaires de 800 M$ en 2012.

 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
Tibco22,7 M$34,5 M$52,0%40,5%
Progress (Apama)12,5 M$17,0 M$36,0%20,0%
Streambase1,0 M$6,5 M$550,0%7,6%
IBM (Aptsoft)5,0 M$6,0 M$20,0%7,1%
BEA Systems-4,0 M$NA4,7%
Coral 81,0 M$3,0 M$200,0%3,5%
Aleri1,0 M$3,0 M$200,0%3,5%
Autres4,3 M$11,1 M$156,9%13,0%
Total47,5 M$85,1 M$79,1%100%
Source : IDC, septembre 2008 Systar domine le marché du BAM, qui pèse 5,7% du marché total [[page]] Ramené à l'ensemble des middlewares orientés événements, le CEP en constitue une petite portion : 7,6% du 1,1 Md$ réalisé en 2007. Cela le place devant le BAM (Business activity monitoring, supervision des activités métier, 5,7%) mais loin derrière le MOM (Message oriented middleware, messagerie interapplicative asynchrone, 86,7%). Côté BAM, l'étude d'IDC confirme la prédominance de Systar sur le marché. L'éditeur français affiche une part de marché de 36,2% en 2007, mais est talonné par Oracle, venu à ce marché grâce à l'acquisition de Peoplesoft. Avec un total de 64,1 M$, le marché des outils de BAM semble relativement petit. Mais IDC rappelle à juste titre que nombre de suites middlewares incluent des outils de BAM ; ce chiffre de 64,1 M$ ne reflète donc pas l'importance réelle de cette technologie.
 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
Systar21,8 M$23,2 M$6,5%36,2%
Oracle10,0 M$20,0 M$100,0%31,2%
Tibco6,2 M$6,2 M$0,0%9,7%
SL3,5 M$4,0 M$14,3%6,2%
Autres8,3 M$10,7 M$28,7%16,7%
Total49,8 M$64,1 M$28,7%100%
Source : IDC, septembre 2008 Leader du MOM, catégorie reine, IBM a encore progressé de 30% [[page]] Avec 975,8 M$ de chiffre d'affaires en 2007 sur 1,1 milliard, le MOM domine largement le marché du middleware orienté événements. Et dans cette catégorie, IBM domine de la tête et des épaules, avec son offre MQ. Et le fait d'avoir intégré la vénérable technologie MQ Series avec la gamme de middleware plus récente WebSphere est sans doute une stratégie payante pour IBM, qui a vu son CA dans ce domaine augmenter de 30% entre 2006 et 2007. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire avec l'avènement des ESB (Enterprise services bus, bus de services applicatifs), IDC pense que la technologie n'a pas dit son dernier mot. Selon le cabinet, des serveurs spécialisés (appliances) et des MOM à haut débit devraient encore stimuler le marché ; Tibco, deuxième acteur de ce marché, a déjà annoncé le sien.
 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
IBM559,0 M$726,7 M$30,0%74,5%
Tibco81,0 M$87,2 M$7,7%8,9%
Progress Software10,5 M$12,8 M$21,4%1,3%
PrismTech4,8 M$8,2 M$70,8%0,8%
Real-Time Innovations4,6 M$6,4 M$39,1%0,7%
Fiorano Software4,3 M$4,3 M$0,0%0,4%
Hitachi3,0 M$3,0 M$-0,1%0,3%
Autres120,4 M$127,3 M$5,7%13,0%
Total787,6 M$975,8 M$23,9%100%
Source : IDC, septembre 2008 (...)

(22/10/2008 10:11:04)

Intégration de données : Talend fournit le support natif de SAP

Dans la version 3.0 de sa solution d'intégration de données Open Studio, l'éditeur français Talend fournit quelque 400 connecteurs et une connectivité native avec les applications de SAP, notamment pour les projets décisionnels. Proposée en Open Source, sous licence GPL v2, cette offre d'ETL (extraction, transformation et chargement des données dans une base cible) a été lancée il y a deux ans. Depuis, elle a été complétée des services avancés de Talend Integration Suite, déclinée en trois versions, pour répondre aux besoins de différentes tailles d'entreprises. Open Studio 3.0 propose aussi un mode ELT (extraction, chargement, transformation) avancé. Plutôt adapté aux environnements homogènes (quand le mode ETL convient bien aux environnements hétérogènes), ce mode ELT avancé est destiné aux transformations très volumineuses. La fonction Change Data Capture (CDC), déjà proposée par Talend dans son offre de services avancée, est désormais ajoutée à Open Studio. Elle optimise l'intégration de données en temps réel dans les applications de datawarehouse en détectant immédiatement les données modifiées afin de les actualiser. Enfin, Open Studio 3.0 intègre aussi l'analyse de dépendance qui contrôle l'impact des changements sur les processus d'intégration. L'éditeur signale par ailleurs la disponibilité de l'option de gestion de qualité des données, Data Quality, disponible dans le cadre de son offre de services. (...)

(21/10/2008 16:38:40)

SQLI intègre les Google Apps avec le système d'information

Après avoir expérimenté et lui-même installé en interne les logiciels Google Apps, le groupe français SQLI propose maintenant des services d'intégration et d'accompagnement autour de la mise en place de ces outils de collaboration en ligne. Par rapport aux autres intégrateurs des applications bureautiques de Google, parmi lesquels figure Cap Gemini, SQLI peut ainsi s'appuyer sur son propre retour d'expérience, fait remarquer Guillaume Plouin, responsable de la veille IT du groupe, « en particulier sur tous les aspects de gestion du changement, d'adoption des solutions et de réaction de la DSI ». La résistance peut effectivement venir des départements informatiques qui ne voient pas toujours d'un bon oeil l'arrivée d'outils hébergés qui les court-circuitent quelque peu. SQLI a d'abord mis à l'épreuve l'agenda, le carnet d'adresses, le calendrier et les outils bureautiques de Google dans le cadre de son programme d'industrialisation de l'innovation 6mmx (bâti pour tester des technologies ou des applications innovantes avant de les proposer aux clients). « Google propose aussi du stockage de fichiers et de vidéos « qui s'apparente à un YouTube privé », rappelle Guillaume Plouin. Sans oublier Google Apps Engine pour développer des applications et les héberger sur la plateforme de Google. Ou encore Google Site, présenté comme un outil de wiki, utilisé comme espace de partage documentaire dans le cadre de projets. Intégration autour des API de Google SQLI a déployé les Google Apps auprès d'une centaine de ses collaborateurs. D'ici à la fin de l'année, le déploiement devrait concerner les 2 000 salariés du groupe. Parmi les prestations proposées par la SSII autour de ces applications figure l'intégration avec le système d'information de l'entreprise, par le biais de trois interfaces de programmation développées par Google. D'une part, l'API de provisionning qui permet à une entreprise de créer un compte chez Google quand un nouveau collaborateur arrive et de le supprimer à son départ ; « une mise en oeuvre qui n'a rien de trivial », souligne Guillaume Plouin. D'autre part, une API de synchronisation permettant de relier le calendrier de Google à d'autres calendriers, MS Outlook, notamment. Enfin, l'API de reporting qui servira à établir des statistiques d'utilisation des Apps. Outre son offre d'intégration et de gestion du changement, SQLI a élaboré un plan de migration vers les Google Apps ; un plan en plusieurs étapes (pilote, expérimentation, déploiement progressif) qui inclut la synchronisation d'applications sensibles telles que la messagerie. (...)

(21/10/2008 15:48:22)

Une machine virtuelle Java réduite pour préparer l'arrivée de JavaFX

Mine de rien, la mise à jour numéro 10 de la version 6 de la plateforme d'exécution Java (JRE, Java runtime environment) prépare la voie à ce qui est en train de révolutionner la stratégie de Sun pour le poste de travail. Java Platform Standard Edition 6 Update 10 (ou Java SE 6u10 de son petit nom) réduit en effet considérablement le poids du plug-in à télécharger pour faire tourner les applications Java. Un préalable essentiel pour faire de Java une plateforme d'accueil pour les clients riches, par le biais de JavaFX. Alors que Sun était, avec Java, le premier à proposer une solution d'exécution de clients graphiques sur tous les postes connectés à Internet, il s'est largement fait devancer sur le terrain des RIA (applications Internet riches) par Adobe, avec Flash et Flex (et plus globalement Adobe AIR), et plus récemment par Microsoft, avec Silverlight. JavaFX est en quelque sorte la réponse de Sun. Présenté lors de la dernière conférence JavaOne, JavaFX devrait arriver dans sa version 1.0 « cet automne » selon Sun, en tout cas avant la fin de l'année. Télécharger le noyau Java, pas forcément le JRE entier JavaFX promet une richesse graphique comparable à celle de ses concurrents, mais la technologie était handicapée par le poids du JRE et (...)[[page]] JavaFX promet une richesse graphique comparable à celle de ses concurrents, mais la technologie était handicapée par le poids du JRE et une certaine lourdeur de la JVM (machine virtuelle Java). La 6u10 élimine ces obstacles : le client Windows, par exemple, passe de 15 Mo à 5 Mo (l'utilisateur charge un noyau, dit Java Kernel, d'autres éléments du JRE étant ensuite téléchargés en cas de besoin) et Sun assure qu'avec la technologie Java Quick Starter, le temps de lancement des appliquettes a été « radicalement amélioré ». Cette mise à jour procure d'autres avancées : un outil s'assurant que l'utilisateur dispose bien de la dernière version, la possibilité de glisser-déplacer une appliquette depuis le navigateur vers le poste de travail de façon à la faire fonctionner comme un widget, ou encore la capacité d'exécuter plusieurs machines virtuelles en parallèle. (...)

(20/10/2008 17:26:07)

Tibco met la gestion d'événements à portée des experts métier

En tête - selon IDC - d'un marché de niche appelé à exploser, Tibco entend entériner son avance en lançant la version 3 de BusinessEvents. Son offre de CEP (complex event processing), née il y a environ 5 ans, poursuit le même but : automatiser la prise de décision en fonction de l'occurrence de certains événements. Comme l'a rappelé Stefan Farestam, directeur marketing produits EMEA de Tibco, chaque action sur un site bancaire suivant une fraude de type 'phishing' (changement du mot de passe, ajout d'un compte externe, virement...) est parfaitement légale, « en revanche la succession de ces événements constitue une sorte de signature ». Savoir détecter une succession d'événements, ou corréler plusieurs événements, et déclencher les processus appropriés (alerte à un administrateur, action du système d'information...), voilà le rôle du CEP. Pour Tibco (qui a enregistré un chiffre d'affaires de 577 M$ en 2007), le CEP a représenté 34,5 M$, sur un marché total de 85,1 M$, selon IDC. Un cache distribué pour - selon l'éditeur - doubler les performances Avec cette version 3, Tibco met cette fois l'accent sur deux éléments principaux : un cache distribué et une interface pour utilisateurs fonctionnels. Le système de cache distribue les règles de gestion dans le middleware, afin d'optimiser les performances. L'éditeur explique que cela permet « de piloter un volume d'événements deux fois supérieur à ce qui était possible jusqu'alors ». Autre nouveauté de cette version, l'interface Decision Manager est censée donner la possibilité à des experts métier de décrire leurs propres règles, sous forme d'arbres de décision. Toutefois, comme nous l'a précisé Stefan Farestam, il ne s'agit pas non plus de mettre BusinessEvents entre toutes les mains. Decision Manager est a priori à réserver à des « super utilisateurs », et dans des limites imposées par le service informatique. Tibco, qui a convié analystes et journalistes pour leur présenter la 3e itération de BusinessEvents, a aussi invité un client, Christophe Astier, architecte en chef de l'infrastructure chez Air France-KLM, qui a sélectionné BusinessEvents « il y a environ 18 mois, au terme d'un an d'essais et d'analyses ». A l'entendre, la compagnie aérienne est venue très naturellement au CEP. D'une part parce que « dès les années 90, Air France avait conçu une informatique basée sur les services ». Or, comme le rappelle Stefan Farestam, une architecture orientée services (SOA) est un préalable à la mise en place d'un middleware orienté événements, car ce sont les services qui publient ces événements. Air France optimise le transit des avions en corrélant les événements [[page]] D'autre part, continue Christophe Astier, « on avait développé une culture approfondie de la gestion d'événements ». Et de donner quelques exemples, dont celui-ci : « La gestion du transit d'un avion sur un aéroport implique de débarquer les passagers, de faire le plein, le ménage, de renouveler l'équipage, etc., tout cela en 30 minutes. Il faut donc que tous les événements qui précèdent l'atterrissage soient connus de tous les intervenants : s'il y a un problème mécanique, si une hôtesse est indisponible, etc. » D'abord utilisé par Air France comme un middleware de distribution des informations, BusinessEvents commence juste à être intégré dans des projets d'analyse d'événements combinés. « Par exemple, s'il y a du brouillard à Milan, au lieu de chercher manuellement les vols concernés et de les détourner vers Bologne, on peut obtenir automatiquement la liste des vols impactés, la liste des appareils équipés d'un système d'atterrissage tout temps... » Le choix d'un middleware intégré plutôt qu'un moteur de règles Un système de gestion des règles métier, comme ceux de Fair isaac ou Ilog, aurait pu convenir à une telle application, toutefois l'architecte précise avoir été séduit par « la qualité du couplage entre la gestion événementielle et le moteur de règles ». En outre, « notre liste d'exigences comportait aussi des technologies de type BPM, BAM, et Tibco avait une couverture quasi-complète de notre expression de besoins ». D'autres équipes, précise Christophe Astier, cherchent actuellement une façon d'utiliser le middleware dans leurs projets, notamment pour l'optimisation du remplissage des avions et pour le suivi des bagages grâce aux étiquettes RFID. Après un premier déploiement des puces radio sur les containers à bagages, une expérimentation est en cours afin de remplacer les codes-barres sur les étiquettes des bagages. (...)

(20/10/2008 15:45:19)

Novell va acquérir Managed Objects, pionnier du BSM

Pionnier du secteur du BSM et l'un des derniers indépendants sur ce marché, Managed Objects deviendra bientôt une entité de Novell. L'éditeur de Zenworks a choisi de tirer son offre d'administration vers le BSM (Business service management) : Managed Objects a en effet été un des premiers à proposer, il y a une dizaine d'années, une CMDB (Configuration management database), base répertoriant l'ensemble des actifs informatiques et leurs interrelations. Plus globalement, le BSM entend optimiser la gestion des ressources informatiques en fonction des activités prioritaires pour l'entreprise. Allant plus loin que les outils de supervision, qui se contentent de signaler des problèmes sur des serveurs ou des portions de réseau, les outils de BSM indiquent quels sont les processus métier concernés - et donc le degré de gravité de chaque incident. Novell a fait une offre en numéraire, pour un montant tenu secret, et la transaction devrait être close d'ici à la fin janvier. Managed Objects se battait dernièrement contre les mastodontes du secteur, tels que BMC, HP ayant racheté Mercury, IBM Collation, CA Cendura, EMC n-Layers, Symantec Relicore... (...)

(17/10/2008 09:27:00)

La v10 de Flash fait son cinéma avec After Effects et la HD

Adobe propose au téléchargement la version 10 de son lecteur plurimédia, Flash. Alors que Microsoft s'efforce, avec la deuxième version de son lecteur Silverlight, de fournir un trait d'union entre les designers graphiques et les développeurs, Adobe met vraiment l'accent sur l'animation et la vidéo. Une volonté logique, dans la mesure où, selon ComScore, 80% des vidéos du Web sont déjà visionnées avec Flash. Les améliorations les plus visibles concernent le support de la 3D. Comme le souligne Thibaut Imbert, ingénieur avant-vente produits Web d'Adobe, il était logique d'en doter Flash dans la mesure où l'outil de conception maison, CS4, permet de créer des animations 3D, et de générer le code Actionscript correspondant. Accélération matérielle au menu, notamment pour la HD Autre élément très visible, lui aussi relié à un autre outil de la gamme Adobe, la possibilité de créer des filtres personnalisés pour la vidéo à l'aide d'After Effects (technologie Pixel Bender). Toujours au rayon vidéo, si Flash 9 supportait déjà la HD, Flash 10 permet d'optimiser le décodage de la HD en recourant - partiellement - à la carte graphique. L'accélération matérielle est en effet un des grands arguments de cette version. Spécialiste de la typographie, Adobe joint encore une fois son savoir-faire à celui de Macromedia (concepteur de Flash, qu'il a racheté voici trois ans) en multipliant les possibilités dans son client pour applications Internet riches (RIA), parmi lesquelles l'écriture de droite à gauche ou à la verticale, pour les alphabets arabes ou asiatiques. Cette version marque également une meilleure prise en compte du contenu des fichiers Flash (format SWF) par les moteurs de recherche. Le 'peer-to-peer' fait son apparition dans Flash [[page]] A noter aussi l'apparition d'un mode pair à pair, « initié par le Flash Media Server », précise immédiatement Thibaut Imbert. L'idée n'est pas de reproduire le fonctionnement d'un CDN (Content delivery network, réseau de livraison de contenu) en permettant des téléchargements de vidéo au plus près du client. Thibaut Imbert donne plutôt comme exemple d'utilisation « des jeux comme Dofus, d'Ankama, où le 'peer-to-peer' permet à des joueurs d'échanger des données entre eux sans passer par le serveur. Cela allège la charge du serveur et le coût en bande passante ». La faille du 'clickjacking' corrigée Enfin, Adobe profite de cette version pour se réconcilier avec les utilisateurs de Linux, en proposant d'emblée un client multi-plateforme, et corrige une faille jugée par l'éditeur lui-même comme critique : elle permet à un pirate de prendre le contrôle des actions lorsque l'internaute clique sur un lien. La méthode a récemment été rendue publique, sous le nom de 'clickjacking'. Pour les utilisateurs ne voulant ou ne pouvant installer la v10, un correctif existe pour la v9. Toutes ces fonctionnalités devraient se retrouver dans AIR, le client autonome d'exécution d'applications d'Adobe, « avant la fin de l'année », promet l'éditeur. (...)

(15/10/2008 08:27:41)

Sogeti ouvre un centre industriel autour des technologies Microsoft

Sogeti, SSII française filiale de Capgemini, ouvrira aujourd'hui mercredi 15 octobre un centre de développement et de maintenance applicative à Villeurbanne (Rhône-Alpes). Il s'agit d'un centre de production, de R&D, de formation (e-learning) et de services (support, hébergement...) tourné vers les technologies Microsoft (.Net, C#, VB.Net, VB, SQL Server ou MOSS -Office SharePoint Server). Sogeti mènera conjointement avec Microsoft des missions de maquettage (Proof of concept). Déjà certifié ISO 9001 et CMMI niveau 3, Sogeti vise désormais le niveau 3 de eSCM (eSourcing Capability Model), ainsi que la certification ISO 20000. La SSII souhaite certifier 50 experts en 2009 et doubler cet effectif d'ici fin 2010. Ce centre est en connexion directe avec celui de Mumbai, en Inde, où Sogeti compte 600 collaborateurs. (...)

(15/10/2008 12:18:37)

Netfective mise sur UML pour augmenter la productivité des développements

UML est-il l'avenir des programmeurs et du développement ? Pour Christian Champagne, PDG de Netfective, cela ne fait pas de doute. L'éditeur français, spécialiste du MDA/MDD (architecture et développement guidés par les modèles), persiste à ne vouloir apprendre aux maîtrises d'ouvrage et aux développeurs qu'un seul langage, UML (Unified modeling language), dévolu à la modélisation des applications. Alors que sort la version 2009 de Blu Age, son atelier de modélisation, Christian Champagne se dit presque victime de son succès : « Quand nous allons chez un client, on n'en sort plus. J'aurais plus de collaborateurs, je ferais davantage de business. » Le code exécutable généré en fonction de la plateforme L'approche MDA/MDD est restée relativement confidentielle jusqu'à présent. Elle consiste en résumé à formaliser en UML les applications, et à en faire découler des modèles logiques indépendants de la plateforme (PIM, platform independent model) puis des modèles exécutables, liés à la plateforme technique (PSM, platform specific model). Ainsi, les plateformes d'exécution telles que les serveurs d'applications peuvent évoluer sans que cela n'impacte le développement, puisque, en théorie, il suffit de regénérer l'application depuis le modèle. L'approche MDA est utilisée par certaines entreprises en pointe sur les notions de découplage entre les modèles et la technologie, comme SMABTP, et préconisée par des acteurs de taille relativement modeste, comme Objecteering Software, Mia Software, Obeo ou Omondo (bien qu'ayant racheté Telelogic, un spécialiste du sujet, IBM n'a pas encore clairement pris position). La plupart du temps, l'approche MDA est préconisée pour la modernisation des applications : la logique métier des vieilles applications est modélisée dans l'outil, puis générée sous forme de code Java ou .Net. UML comme outil de dialogue entre MOA et MOE [[page]] Pour ses thuriféraires, le MDA permet d'énormes gains de productivité. Christian Champagne explique ainsi que « si vous comparez un développeur Java et un modeleur Blu Age, à la fin de l'année, avec les mêmes spécifications, il y en a un qui aura fait trois fois plus que l'autre ». Et de raconter une anecdote : « Une entreprise qui ne nous aimait pas a procédé à une évaluation, et a conclu à un gain de productivité de 30%. » Pour le PDG de Netfective, UML a en outre l'avantage de constituer une voie d'avenir pour les informaticiens à reconvertir. « Les entreprises manquent de développeurs Java, explique Christian Champagne. Doivent-elles former les développeurs Cobol à Java ? Notre réponse est plutôt de les former à UML, sachant qu'ils connaissent bien le patrimoine applicatif et qu'ils ont été formés à Merise. » Pour le patron de Netfective, même les fonctionnels peuvent être formés à UML, de façon à ce que ce dernier serve de langage commun. « C'est comme Excel, dit-il. Un peu barbant la première fois, mais on finit par s'y mettre, car ça apporte de la valeur. » Autre avantage de cet outil commun par les maîtrises d'ouvrage, « s'il y a une bêtise, ce sera de leur responsabilité... » (...)

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