Flux RSS

Architecture logicielle

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2077 documents trouvés, affichage des résultats 1241 à 1250.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(03/01/2008 17:32:36)

Bilan 2007: Sun Microsystems a repris sa place dans le jeu

Si Sun Microsystems a subi bien des aléas dans le sillage de l'éclatement de la bulle Internet, contraint, depuis lors, de batailler pied à pied pour rester dans la liste des fournisseurs des directions informatiques, il est désormais en passe de tourner cette page. En moins de deux ans au poste de PDG, Jonathan Schartz (nommé à cette fonction en avril 2004) a ramené fermement Sun dans la bonne direction, après plusieurs années marquées par les pertes financières. Il a ressuscité l'activité logicielle emblématique et l'activité de stockage. Et il a mis sur pied une feuille de route de sortie de produits qui est, selon l'analyste Katherine Hubert, de Morgan Stanley, « la plus solide depuis des années ». « Il faut porter au crédit de Jonathan Schwartz son excellente compréhension de la façon dont matériel et logiciel doivent être combinés, admet Bud Mathaisel, directeur des systèmes d'information du fournisseur de services d'infogérance Achievo. En outre, la technologie et les prix de Sun sont très concurrentiels ». Galaxy, serveurs lames, SeeBeyond... La ligne de serveurs Galaxy et les serveur lames ont séduit de nombreuses entreprises et l'activité de stockage est en croissance. Sun est déjà entré sur le marché des serveurs à quatre coeurs (quand le processeur concurrent Barcelona d'AMD a encore des problèmes). Et cette année, il sortira de nouveaux serveurs, produits de stockage et équipements de réseaux. En août dernier, Sun a racheté l'éditeur SeeBeyond, une acquisition de 387 M$ qui le met en position de devenir un fournisseur de choix dans la course aux outils d'intégration nécessaires aux architectures orientées services. Ses récentes gammes de matériel et le bus de services d'entreprise (ESB, enterprise service bus) apporté par SeeBeyond le placent également au coeur du marché des centres de données. Des centaines de millions en R&D Bien sûr, Jonathan Schwartz n'est pas le seul à pouvoir être crédité de ce redressement. Son prédécesseur, Scott McNealy, le co-fondateur de l'entreprise, a consacré des centaines de millions à la R&D au cours des jours sombres de l'année 2002. C'est aussi lui qui est à l'origine de l'UltraSParc T1 (Niagara), le processeur qui maintient Sun en compétition avec ses grands rivaux, IBM, HP et Dell. Plus encore, Scott McNealy a eu l'intuition de faire revenir en 2004 Andy Bechtolsheim, l'autre co-fondateur de Sun, architecte en chef et artisan de la gamme de serveurs Galaxy à base des processeurs Opteron d'AMD, celle-là même qui a permis au constructeur de se réintroduire sur le marché des centres de données. Le parcours de Sun, qui l'a conduit à glisser du rôle de leader à celui de suiveur, pour retrouver de nouveau l'étoffe d'un concurrent de poids, a été particulièrement pénible, notamment à cause des fortes réductions de personnel que le constructeur a dû opérer. Mais les chiffres en attestent désormais (les quatre trimestres profitables consécutifs, les résultats records tout autant que les succès qui s'additionnent), si Sun ne figure pas encore en haut de la liste des fournisseurs de toutes les directions informatiques, il a retrouvé toute sa vigueur. (...)

(03/01/2008 13:35:48)

Bases de données embarquées : +11% d'ici 2011, Oracle en tête, selon IDC

Selon une étude publiée en décembre 2007 par IDC, le marché des bases de données embarquées devrait enregistrer une modeste progression annuelle moyenne de 11,1%. L'analyste Carl W.Olofson, auteur de l'étude, note la domination d'Oracle sur ce marché, avec 23,2 % des 1,775 Md$ de chiffre d'affaires mondial du domaine en 2006, devant Progress Software, son premier poursuivant avec 14,1% des parts. Derrière eux se tiennent IBM, avec 11,8% des ventes de bases de données embarquées, Sybase, 10,3% et InterSystems Corp, 10,2%. En 2006, le chiffre d'affaires d'Oracle a progressé sur ce marché de 23,3% par rapport à 2005, soit une augmentation deux fois plus importante que la moyenne du secteur, tandis que celui de Progress Software reculait de 0,4%. Quant aux ventes d'IBM et de Sybase, elles avaient respectivement augmenté de 11,9 et 14,6%. (...)

(31/12/2007 13:12:24)

En 2008, les DSI ont les moyens de briser le joug financier des éditeurs

Dans la lutte entre éditeurs de logiciels et utilisateurs, la roue pourrait tourner dans le bon sens en 2008. Tous en coeur, des analystes du Gartner Group, de Forrester Research et de PricewaterhouseCoopers s'accordent à distinguer une conjonction de facteurs favorables à une baisse des prix. On aurait pu croire que la vague de concentration et de retraits de la cote boursière allait avoir pour effet de renforcer les positions des éditeurs de logiciels dominants. Si des géants comme Oracle ou Microsoft continuent d'accroître leurs parts de marché, ce dernier est soumis à la concurrence de nouvelles façons d'utiliser les logiciels. Les logiciels en ligne (SaaS, Software as a service) arrivent en tête de cette nouvelle donne. Avec SalesForce.com en figure de proue, qui attire les regards sur la gestion de la relation client (GRC, CRM), ils vont profondément modifier le paysage. Il convient aussi de se tourner vers la bureautique en ligne. La vache à lait de Microsoft Office est trop grasse pour laisser indifférents les DSI. Sur ce créneau, c'est Google, avec Google Documents, qui occupe l'espace médiatique. Mais il ne faut pas oublier que les communautés du logiciel libre proposent une alternative aux logiciels surfacturés par Microsoft. Toutefois, la bureautique ne figure pas dans le coeur de cible des partisans du logiciel libre. Leur domaine de prédilection demeure l'infrastructure. Là, le succès de Linux estompe ceux obtenus sur les créneaux des SGBD et du middleware. A eux tous, les logiciels à code ouvert mettent sous pression les fournisseurs traditionnels. Ces derniers sont aussi mis sur la sellette avec l'émergence d'une véritable industrie de la tierce maintenance applicative. Pouvoir obtenir du support pour un logiciel auprès d'un autre que le fournisseur de ce dernier fait s'effondrer tout un pan du mur d'enceinte de la prison dans laquelle les clients s'étaient fait enfermer. Enfin, la virtualisation fait aussi souffler un vent de liberté là où l'on s'y attendait le moins : au coeur même des serveurs. Au couple processeur - application, par essence monogame et que l'on croyait indéfectible, succède un esprit libertaire qui préside à une cohabitation communautaire et hétérogène. Une douzaine de machines virtuelles qui se partagent un seul serveur est en passe de devenir monnaie courante. Même s'ils font tout pour verrouiller leurs contrats de licence, les éditeurs sont bien obligés de prendre en compte cette nouvelle souplesse. L'antithèse du carcan dans lequel ils cherchent à enfermer leurs clients. (...)

(31/12/2007 11:40:02)

Les développeurs se lassent d'un Java empêtré dans ses ambitions

Alors que Java renfermait la promesse d'un environnement de programmation à vocation universelle et indépendant des plateformes cibles, il semble bien qu'il est surtout utilisé pour la programmation des applications d'entreprise. Java n'est pas à proprement parlé menacé d'obsolescence, mais, sous la pression d'environnements plus modernes et, surtout, plus simples d'emploi, comme Ruby on rails, PHP et Ajax, le langage de Sun perd de sa superbe. Le principal reproche des développeurs à l'encontre de Java porte sur sa complexité. A vouloir qu'il soit présent partout et pour tout type d'usage, ses créateurs en ont fait un monstre qui a surtout gagné en pesanteur. Du coup, des environnements plus légers et plus ciblés - en particulier dans le monde des applications Internet - lui chipent la préférence. La lourdeur de Java est devenue telle qu'il semblerait même que .Net de Microsoft en profite. Autre point faible de Java, sa lourdeur lorsque la cible de programmation est une plateforme mobile. En particulier son interface utilisateur et son empreinte mémoire. On comprend ainsi pourquoi Google travaille sur Android, son propre environnement. Ce constat intervient juste au moment où Sun Microsystems décide de changer son sticker d'identification en bourse SUN pour JAVA. (...)

(21/12/2007 09:37:41)

IBM doit racheter l'éditeur de SGBD Solid Information

IBM a signé un accord pour racheter Solid Information, éditeur d'une base de données hautes performances. Son produit, SolidDB, est une base qui se charge entièrement en mémoire vive - on parle en anglais de « in-memory database » - afin d'accélérer le temps de réponse. Tout la comme la solution concurrente de Kabira, SolidDB est surtout utilisée dans le domaine des télécoms, afin de réduire les temps de latence. En tant que partenaire d'IBM, Solid a déjà mené des tests montrant que son moteur pouvait considérablement augmenter les performances de DB2, la base d'IBM. D'après Solid Information, un test mené dans les laboratoires d'IBM a démontré que « les accès aux données stockées dans IBM DB2 ont été accélérés d'un facteur 40 ». La base était sur un serveur quadri-processeur sous AIX, et « alimentait en temps réel quatre instances de SolidDB 6, chacune tournant sur une lame IBM BladeCenter T HS20 ». Ce qui a permis de traiter « plus de 15 000 transactions par seconde (tps) et par lame avec un temps de réponse moyen d'une milliseconde, pour un total dépassant les 60 000 tps, soit plus de 40 fois le taux que le serveur de données IBM DB2 pourrait traiter seul ». A noter que le moteur SolidDB est aussi disponible pour MySQL. Le montant de la transaction n'est pas dévoilé, dans la mesure où l'éditeur appartient aujourd'hui à des fonds privés, dont les principaux sont Apax Partners et CapMan. D'après Reuters, Solid Information aurait réalisé un chiffre d'affaires de 14,4 M$ en 2007. (...)

(20/12/2007 17:22:40)

Harmony en version 5.0 M4, mais toujours sans accord avec Sun

Geir Magnusson a profité de la sortie de la version 5.0 Milestone 4 d'Harmony pour réitérer ses critiques à l'égard de Sun. Harmony est le projet d'implémentation par la Fondation Apache de la plateforme Java Standard Edition. Mais avant de pouvoir prétendre à ce titre, Harmony devra passer les tests de compatibilité mis au point par Sun, le TCK (Test compatibility kit). C'est là que le bât blesse. Alors que, lors de l'ouverture de Java il y a un an, Geir Magnusson estimait que cela ne remettait pas du tout en cause les travaux sur Harmony, le leader du projet est aujourd'hui remonté. « La licence que Sun offre à Apache pour le TCK [nous] empêche de distribuer notre implémentation indépendante sous licence Apache », indique-t-il. Pour lui, Sun est en contradiction avec son propre processus d'élaboration des spécifications Java (le JCP) - ce qui pousse Apache à s'opposer aux spécifications émanant de Sun lors des votes du JCP. Sun craint qu'un Java sous licence Apache ne provoque des divergences Sun a répondu de son côté qu'Apache pouvait utiliser le programme TCK de son choix, y compris l'option gratuite pour les organismes à but non lucratif. Et un porte-parole a rappelé les propos de Rich Green, vice-président Software de Sun, qui expliquait en août dernier sur son blog que Sun savait que le choix de la licence GPL lors de l'ouverture de Java pourrait poser problème... mais que c'était comme cela, et puis c'est tout. « Nous savions quand nous avons choisi la GPL et un modèle gratuit pour la technologie Java que nous ne pourrions pas satisfaire les désirs de tout le monde. C'est le cas pour le projet Harmony de la Fondation Apache. » Pour Rich Green, permettre la sortie d'une implémentation de Java sous licence Apache présente des risques de divergence, le code pouvant alors être repris et modifié et finalement devenir incompatible avec le reste du monde Java. Quoi qu'il en soit, du code Harmony est déjà dans la nature : IBM a annoncé il y a quelques jours en avoir utilisé « une quantité significative » pour son Java SDK 6, installé dans « des centaines de produits IBM ». (...)

(20/12/2007 12:37:44)

Les applications tirent le 2e trimestre d'Oracle vers le haut

Oracle continue d'impressionner la bourse par la réussite insolente de sa massive politique de croissance externe. Tous les indicateurs sont au vert. Les bons résultats affichés traduisent le fait qu'Oracle est en passe de réussir son pari d'ajouter un gros morceau de logiciels applicatifs à l'imposant gâteau de son SGBD. C'est ainsi que le CA des nouvelles licences sur les applications a progressé de 63% contre seulement 28% pour les SGBD et le middleware. Sur le deuxième trimestre, le CA généré par les nouvelles licences SGBD a représenté 66% du CA licence, le reste revenant aux applications. Il y a un an, le rapport était de 72% pour les SGBD et de 28% pour les applications. Cerise sur le gâteau, Oracle conduit sa mutation en améliorant encore sa rentabilité. (...)

(18/12/2007 17:21:53)

Rencontres agiles : la preuve par l'exemple

Les Rencontres agiles 2007, événement dont LeMondeInformatique.fr était partenaire, ont réuni une centaine de participants environ ce mardi matin à Paris-La Défense. De nombreux intervenants, utilisateurs et consultants, ont démontré comment les méthodes agiles, Scrum et XP en tête, pouvaient assurer la réussite d'un projet de développement... à certaines conditions. « Il faut le voir pour le croire » était quasiment une phrase clé ce matin, comme Didier Girard (de Sfeir) et Bernard Notarianni (Octo Technology) l'avaient dit en organisant cet événement. Des représentants de Vidal et de M6 ont exposé la façon dont les méthodes agiles leur ont permis de répondre en très peu de temps - quelques semaines - à des requêtes de leur direction fonctionnelle. L'application des méthodes agiles a agi à deux niveaux. D'une part en responsabilisant les maîtrises d'ouvrage, qui ont dû hiérarchiser leurs demandes, d'autre part en augmentant l'efficacité des équipes de développement, grâce aux réunions quotidiennes, au pilotage par les tests, et aux itérations fréquentes (puisqu'à la fin de chaque itération, un projet doit pouvoir être mis en production). En revanche, comme l'a souligné le DSI adjoint de M6, même si pour certains développeurs il est dur de revenir aux méthodes traditionnelles après avoir goûté aux méthodes agiles, celles-ci n'ont pas vocation à intervenir dans tous les projets. Pour lui, les méthodes agiles sont la réponse si les projets disposent d'équipes réduites, ont des contraintes fortes en termes de délai, et peuvent voir leur budget et leurs exigences remis en cause. Les méthodes agiles applicables aussi en offshore Même si la grande majorité des interventions a montré que les méthodes agiles sont a priori l'apanage de petites équipes rassemblées en un lieu unique, Guillaume Bodet, de la SSII Xebia, a démontré que Scrum et XP pouvaient s'adapter à l'offshore. Xebia a raté son premier projet de développement en collaboration avec des développeurs indiens, mais en compte depuis six réussis, et trois sont en cours. Quelques adaptations et outils de télécommunication sont bien sûr nécessaires, pour jouer avec le décalage horaire et la distance. Mais il faut aussi « investir pour lever les obstacles ». Il est important par exemple de financer des voyages pour que les développeurs puissent se rencontrer régulièrement et travailler ensemble physiquement. Quant à savoir si les méthodes agiles doivent s'adapter à l'entreprise ou l'inverse, le débat n'est pas tranché. Laurent Bossavit, consultant indépendant et président de XP France, a ainsi rappelé que si la méthode est adoptée en bloc, « le choc culturel est maximal », et donc le risque d'échec aussi. Il préconise certains aménagements, avec une limite toutefois : « Les pratiques qui exigent le plus d'effort sont souvent rejetées, alors que c'est le plus critique. » On citera par exemple le pilotage par les tests, toujours très contraignant, mais gage d'un code plus propre sans phase de recette interminable... ou inexistante. Claude Aubry, consultant indépendant, indiquait de son côté qu'il fallait s'adapter au contexte de l'organisation, tout en disant qu'il se montrait plus ferme, dans son rôle de « coach agile », avec l'expérience. « Dans les premiers projets, j'avais tendance à ne pas brusquer, maintenant je pense qu'il est mieux d'être ferme sur le vocabulaire, pour bien montrer qu'il y a une rupture, que les choses changent. » (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >