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Architecture logicielle
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(21/11/2006 13:02:52)
JasperSoft connecte iReport à Eclipse
JasperSoft poursuit sa percée dans le décisionnel Open Source en annonçant sa première intégration à Eclipse. S'offrant au passage une porte d'entrée dans l'IDE Open Source le plus convoité actuellement. L'éditeur, qui vient récemment d'établir son QG en Europe (à Dublin), a annoncé la disponibilité de iReport Plug-in for Eclipse, une version de son outil de modélisation graphique de rapport adapté à l'IDE Java. IReport constitue, avec les bibliothèques JasperReport et JasperServer, le fondement de JasperIntelligence, la suite intégrée de reporting de l'éditeur. Selon lui, "les développeurs Java pourront désormais ajouter simplement, via l'éditeur de rapports intégré, des fonctionnalités de reporting élaborées et très graphiques, aux formats PDF, HTML, XLS, CSV, TXT et XML". Notons qu'Eclipse héberge également le projet de reporting BIRT 1.0, qui embarque Eclipse Report Designer, autre module de création et de mise en forme de rapports. (...)
(21/11/2006 11:43:33)Le business s'approprie la SOA, estime le cabinet GCR Custom Research
Près de 60% de l'argent dépensé dans les projets SOA vient directement des départements fonctionnels. Voilà l'un des enseignements d'une étude menée par la cabinet GCR Custom Research sur les architectures orientées services (SOA), à la demande de BEA Systems. GCR a interrogé 150 décisionnaires ou influenceurs en matière de SOA dans des grands entreprises aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. Un des premiers constats est donc l'implication des directions métier dans la mise en oeuvre des stratégies SOA. Une des raisons de cette implication tient au montant dépensé : près de la moitié des gens interrogés avaient déjà dépensé plus d'un million de dollars dans leur projet SOA. On retrouve donc de plus en plus souvent à la tête des projets SOA des CIO (DSI), plus proches de la direction générale que les responsables informatiques. En Europe, les principaux décisionnaires sont les CFO (directeurs financiers). Cette particularité européenne se retrouve dans les buts des projets SOA. En Europe, dit l'étude, il s'agit surtout de réaliser des économies, tandis qu'en Amérique du Nord, l'intention est plutôt de pouvoir développer l'agilité pour lancer de nouveaux services. « Les sociétés américaines sont promptes à saisir les nouvelles opportunités de générer du chiffre d'affaires, commente l'évangéliste senior de BEA, Martin Percival. En Europe, les gens sont plus prudents, ils veulent d'abord s'assurer que tout fonctionne correctement. » Conséquence logique, les entreprises européennes sont 95% à avoir mis en place des métriques pour vérifier la bonne réalisation des objectifs, tandis que ce taux n'est que de 76% en Amérique du Nord. Côté technologies, les ESB (bus applicatifs), les logiciels de sécurité et les outils de gestion de données représentent les premiers postes de dépenses. Néanmoins, souligne Martin Percival, les entreprises sont bien conscientes des besoins en termes de ressources humaines : si 40% des dépenses s'effectuent en technologies, 54% de l'argent des projets SOA est destiné à former les gens et à embaucher. Des centres de compétence se mettent en place... lentement Désormais entièrement focalisé sur les SOA, BEA explique que ce type d'enquête est nécessaire pour « comprendre ce que font les entreprises, et être sûr que nous délivrons le bon produit ». Elle est également utile, précise Martin Percival, dans la mesure où « elle montre des résultats positifs », à même d'encourager les entreprises qui n'ont pas encore franchi le pas à le faire. Sachant que « les innovateurs » ont déjà largement défriché le terrain. En revanche, on pourra également observer dans cette étude la faible proportion d'entreprises ayant réinventé leur modèle d'organisation. En particulier, si « des sortes de centres de compétences ont été mis en place pour encourager la réutilisation », cela reste encore minoritaire : cela concerne la moitié des 85% d'entreprises ayant déclaré la réutilisation comme une métrique critique. Quant aux « business process owners », ces responsables métier propriétaires de leurs processus décrits par les cabinets d'expertise comme la pierre angulaire de l'entreprise agile, cela reste une denrée rare. « Nous avons atteint un point où cela a du sens, commente Martin Percival. Mais jusqu'à présent, les gens n'ont pas réfléchi de cette façon. » (...)
(17/11/2006 17:03:19)Accenture devient le n°1 mondial des intégrateurs systèmes, devant IBM
Selon IDC, Accenture vient de dépasser IBM au classement des plus grands intégrateurs de systèmes mondiaux. Selon le cabinet d'analyse, Big Blue occupait le premier rang mondial de ce marché depuis la fin des années 90 (la période à partir de laquelle IDC a commencé à suivre ce marché). Selon les analystes en charge de l'étude, Accenture profite pleinement du renouveau de ce marché qui connaît actuellement une reprise. "Après des années de morosité, le marché mondial des services d'intégration de systèmes a renoué avec une croissance de 4% en 2005" explique ainsi IDC. Accenture, de son côté, a crû deux fois plus vite que le marché en augmentant ses ventes de 8%. Stephanie Torto, qui suit le marché de l'intégration pour IDC, explique que l'amélioration de la conjoncture économique a permis aux entreprises de reprendre leurs dépenses en matière d'intégration de systèmes notamment dans le cadre plus général de la migration vers les architectures SOA et d'améliorations apportées à leurs infrastructures. L'accent mis par Accenture sur les architectures orientées services a largement contribué aux succès d'Accenture sur le marché de l'intégration de systèmes selon Torto. Accenture entend d'ailleurs poursuivre ses efforts puisque la firme a annoncé en juillet son intention d'investir 450 M$ sur les services SOA au cours des 3 prochaines années. Il est à noter qu'aux Etats-Unis IDC note que la bonne santé des marchés gouvernementaux et notamment ceux de la défense et de la sécurité, a permis à des acteurs comme Lockheed Martin, CSC, ou SAIC de tirer également leur épingle du jeu. IDC note au passage que le marché US est moins fragmenté que le marché mondial où s'affronte une multitude de petits acteurs et d'acteurs régionaux. (...)
(15/11/2006 17:13:46)Faute de repreneurs valables, Borland filialise ses outils de développement
"Nous avons reçu d'intéressantes offres de la part de potentiels investisseurs, mais nous estimons qu'elles ne reflètent pas la valeur de cette ligne de produits", a déclaré en substance Tod Nielsen, PDG de Borland, écartant tout rachat de ses outils de développement. Les éventuels acquéreurs - Borland parle de cinq sérieuses offres - n'étant visiblement pas à la hauteur des espérances du groupe, Borland s'est finalement décidé à faire de sa branche développement "Developer Tools Group", une filiale. Elle sera rebaptisée CodeGear et devrait être opérationnelle dès le début 2007. Ben Smith, en poste chez Borland depuis un an, assurera les fonctions de PDG. L'éditeur avait annoncé en février son intention de vendre sa division dédiée aux outils de développement. Une initiative attribuée à la rude concurrence des EDI (environnement de développement intégré) tels qu'Eclipse qui, selon lui, érodaient les parts de marché de Jbuilder, son EDI maison. Cette vente devait notamment permettre à Borland de se repositionner sur le marché, plus prometteur, de la gestion du cycle de vie des applications (ALM). La vente de la branche avait, à l'origine, été fixée à septembre 2006. CodeGear sera la marque des EDI de Borland : Developer Studio (Delphi, C++ Builder et C# Builder), Jbuilder, Turbo et Interbase. Borland couvrira désormais les outils ALM. En outre, la nouvelle entité disposera d'équipes opérationnelles et de direction dédiées. Un troisième trimestre encore dans le rouge, les ventes ALM en forte progression Pour son troisième trimestre, clos le 30 septembre, l'éditeur creuse un peu plus ses pertes, à 12,2 M$ contre 5,3 M$ il y a un an. Les activités ALM de Borland ont généré, quant à elles, un chiffre d'affaires de 54,7 M$ sur la période, soit une hausse spectaculaire de 91% par rapport à l'année dernière. Des revenus dopés notamment par les ventes de licences, qui enregistrent une fulgurante progression de 115% en un an, à 29,7 M$. Ce qui représente 60% du CA total du groupe sur la période, à 82,4 M$, en hausse de 21%. Le groupe qui compte bien profiter de son repositionnement dans l'ALM et la séparation ses activités d'EDI (en baisse de 25%, à 15,1 M$ sur la période), prévoit de revenir à la profitabilité en 2007, après deux années de trou noir. (...)
(15/11/2006 11:37:58)Sogeti confie son framework Ajax à ObjectWeb
L'industrialisation d'Ajax vient de faire un grand pas, avec la publication en Open Source du framework Telosys, au sein du consortium ObjectWeb. Des pré-versions étaient déjà disponibles sur le site d'ObjectWeb, mais les deux protagonistes attendaient la version finalisée pour le lancer officiellement. Plus qu'un cadre applicatif, Telosys s'apparente davantage à un outil de développement rapide (RAD), simplifiant la conception d'applications Web dotées d'interfaces riches. Pour rappel, Ajax (Asynchronous Javascript and XML) préconise l'emploi de technologies permettant notamment de rafraîchir les données d'une page sans recharger la page en entier. Développé au sein de la SSII Sogeti, Telosys est désormais officiellement un projet ObjectWeb, donc accessible à tous, sous licence LGPL. Les applications visées par Telosys sont de type client-serveur : il s'agit d'accéder via des navigateurs Web à des applications d'entreprise, transactionnelles, avec une logique de type succession d'écrans. Le framework fournit ainsi des composants serveurs, clients et des outils de génération de code. « La solution a un aspect autosuffisant, indique son créateur, Laurent Guérin, responsable du pôle de compétences NTIC région Ouest de Sogeti. Il s'agit d'apporter au développeur une solution prête à l'emploi, légère, avec un seul fichier de déploiement, qui couvre tous les aspects techniques nécessaires. » Laurent Guérin pense avoir réussi à retrouver l'esprit du RAD - pour ce qui est de l'efficacité, pas de la méthode. Par rapport aux frameworks existants, Laurent Guérin pense que Telosys a une carte à jouer importante grâce à cette intégration des parties cliente et serveur, plus la capacité de générer un Javascript propre, qui assure, dit-il, de bonnes performances, et devrait simplifier la maintenance : « le dialogue est complètement encapsulé, c'est transparent pour les développeurs ». Intégrée, la solution est toutefois modulaire. Telosys fournit par exemple un outil pour gérer la persistance des données, « mais vous pouvez très bien l'extraire pour utiliser la solution de votre choix, Hibernate par exemple ». Etre plus visible au sein de l'Open Source Telosys a commencé à germer en 2003, quand Sogeti a dû migrer un logiciel de gestion d'atelier chez un client, en recourant à du XML sur HTTP afin de diminuer les coûts de déploiement liés aux clients lourds. Il y avait 210 écrans à migrer, ce qui a conduit la SSII à développer un socle technologique pour accélérer la migration. « Nous nous sommes aperçus qu'en le rendant plus générique, ce socle pouvait répondre aux besoins d'autres projets, raconte Laurent Guérin. Entre les clients qui manifestaient leur intérêt et le phénomène Ajax qui prenait de l'ampleur, il nous a semblé évident de le mettre en Open Source. » Cette ouverture à l'Open Source répond également à une volonté politique, de la part de Sogeti. Il s'agit d'une part de s'engager davantage dans l'Open Source, d'y être plus visible, et pas seulement en tant qu'utilisateur mais aussi en tant que contributeur. Une image importante à avoir face à des collectivités locales, notamment, très pointilleuses sur le sujet. D'autre part, explique encore Laurent Guérin, « cela permet de fédérer des ressources en interne dans un projet qui a de la visibilité, c'est motivant ». Enfin, cela permet aussi aux entreprises utilisatrices de la solution de s'impliquer dans son développement. Même si, répète Sogeti, l'offre est utilisable par des informaticiens non experts. Quant au choix d'ObjectWeb, il s'est fait assez naturellement, explique Sogeti : « c'est un consortium majeur au niveau européen, et il est spécialisé en J2EE ». Telosys a été testé avec succès sur la plupart des serveurs d'applications, mais il est probable que sa migration chez ObjectWeb favorisera des liens plus étroits avec Jonas. (...)
(14/11/2006 16:10:13)Java Open Source : IBM aurait préféré Apache
Jamais content. Après avoir appelé de ses voeux le passage de Java en Open Source, IBM est bien forcé d'applaudir à l'annonce faite par Sun lundi matin. On se souvient de la lettre ouverte datée de 2004, où un vice-président d'IBM, Rod Smith, demandait à Sun de participer à une organisation indépendante autour d'un Java Open Source. Mais voilà que le même Rod Smith critique le passage de Java sous licence GPL, prétextant, en substance, que Sun aurait mieux fait de soutenir le projet Harmony en cours au sein de la Fondation Apache, plutôt que de lancer un projet parallèle. « IBM supporte toutes les licences Open Source approuvées par l'OSI, écrit Rod Smith. Cependant, il existe déjà un effort Open Source important pour travailler avec Sun à créer une implémentation compatible Java de Java SE au sein de la Fondation Apache : le projet Harmony. En outre, il y a eu récemment des annonces de sociétés très actives dans le monde Java ME [Micro Edition, pour les terminaux mobiles, NDLR] disant qu'elles allaient verser du code à Apache afin d'y lancer des projets Java ME. » Et d'appeler ensuite Sun à revoir son modèle de gouvernance, ou à défaut sa licence : « A la lumière des projets Apache, nous avons indiqué à Sun que nous étions persuadés qu'il vaudrait mieux que Sun confie ses technologies Java à Apache plutôt que d'entamer un autre projet Java Open Source, ou au moins qu'il rende sa contribution disponible sous une licence compatible Apache afin d'éviter une fragmentation de la communauté Java Open Source [...]. » A la Fondation Apache, on n'en demande pas tant. Jim Jagielski, responsable des relations publiques de la Fondation, explique qu'Apache n'est pas contre les dons de code, mais que, « comme l'indique la FAQ du projet Harmony, même si nous apprécions toutes les contributions, c'est à la communauté de développement de voir ce qui fait sens ». Quant au leader du projet, Geir Magnusson, il apprécie plutôt cette multiplication des projets Open Source. (...)
(14/11/2006 12:26:59)La v2 de la base Open Source Firebird apte au 64bit
La version 2 de la base de données Open Source Firebird a été officiellement lancée à l'occasion de la quatrième Conférence internationale Firebird, qui se tient depuis le 12 novembre à Prague (et se termine ce soir), la capitale de la République Tchèque. Philippe Makowski, le vice-président de la Fondation Firebird, annonce notamment un code plus robuste, un meilleur support d'Unicode et surtout un support natif des plates-formes 64bit d'Intel et d'AMD sous Linux (la déclinaison pour Windows suivra). Firebird est dérivé d'Interbase, donnée à la communauté en 2000 par Borland. Elle répond aux principales attentes d'une base professionnelle : support des transactions distribuées, des procédures stockées, des déclencheurs... La licence est pour sa part dérivée de celle de Mozilla, donc « non virale », précise Philippe Makowski. Parmi les bases Open Source, Firebird est la moins connue, derrière PostgreSQL, Ingres et MySQL. (...)
(13/11/2006 16:51:14)L'équipe Samba demande à Novell de reconsidérer son accord avec Microsoft
Les développeurs de Samba, le serveur CIFS Open Source inclus dans la totalité des distributions serveur Linux mais aussi dans la plupart des Unix modernes, ont publiquement critiqué l'accord Novell-Microsoft, qu'ils jugent inacceptable et destructeur pour la communauté du logiciel libre. "Le fait que Novell ait signé un tel accord montre un mépris profond pour leur relation avec le monde du logiciel libre", indiquent les développeurs de Samba, ajoutant que Novell n'avait pas le droit de nouer à son seul avantage un accord contraire aux idéaux du Libre au nom d'autres [Samba se considère comme un fournisseur de Novell]. "L'une des différences fondamentales entre le monde du logiciel propriétaire et le monde du logiciel libre est que le logiciel propriétaire divise les utilisateurs en les forçant à se plier à des accords de licence coercitifs qui limitent leur droit de partager avec d'autres, alors que le modèle du logiciel libre encourage les utilisateurs à s'unir pour partager les bénéfice du logiciel. L'accord entre Novell et Microsoft est un accord source de divisions. Il crée des différences entre les utilisateurs et les développeurs de logiciel selon qu'ils ont un statut commercial ou non et les gère différemment selon qu'ils ont obtenu leur logiciel directement de Novell ou d'un tiers." Un accord qui affaiblit la position de la communauté du Libre en matière de brevets L'accord affaiblit aussi la position de la communauté du libre en matière de brevets expliquent les développeurs de Samba : "L'utilisation de brevets dans le monde du Libre est inacceptable. Novell qui a participé à de nombreux débats et discussions sur ce sujet le savait parfaitement". Curieusement Novell ne pensait pas différemment avant de signer avec Microsoft. Comme l'indique la position officielle de Novell sur les brevets : " Novell est prêt à utiliser son portefeuille de brevets, qui est très pertinent sur le marché, pour se défendre contre ceux qui tenteraient d'utiliser leurs brevets contre des produits Open Source qu'il vend ou supporte. Cohérent avec son engagement, Novell utilisera son portefeuille de brevet pour se protéger contre toute poursuite visant le noyau Linux ou des composants libres inclus dans son offre (...) Certains vendeurs tenteront vraisemblablement d'arguer du risque de violer des brevets. Les vendeurs qui tenteraient de faire valoir de tels arguments contre des clients ou des concurrents comme Novell le feraient à leur propre péril et avec la certitude de déclencher une réponse". Au vu de l'accord avec Microsoft, on comprend que les développeurs de Samba recherchent toujours la cohérence de la position de Novell. (...)
(13/11/2006 16:00:04)Google donne un accès centralisé à ses applications d'entreprise
Google vient de fournir à sa suite d'applications d'entreprise, Google Apps for Your Domain, un composant qui leur faisait défaut : une page d'accueil synthétique regroupant des informations telles que le contenu de la boîte de courrier électronique et des calendriers. Baptisée prosaïquement Start Page, cette page d'accueil est entièrement personnalisable. Il est notamment possible de l'enrichir avec les mêmes modules que ceux disponibles pour le service Google Personalized Homepage, y compris ceux qui permettent d'intégrer n'importe quel flux RSS du Web. La page peut être préconfigurée par le responsable de l'entreprise en charge du service. Chaque utilisateur est ensuite libre d'y ajouter des composants supplémentaires. La suite Google Apps for Your Domain est accessible gratuitement, pour le moment. En effet, le fournisseur de services prévoit d'en développer une version payante pour les grandes entreprises aux besoins plus évolués. (...)
(13/11/2006 12:14:17)Java Open Source : Apache Harmony n'est pas remis en cause
Le passage de la plate-forme d'exécution Java sous licence GPL et la création d'une communauté, OpenJDK, pour faire évoluer le code, rendent-ils caduc le projet Harmony, abrité par la Fondation Apache, qui avait justement pour ambition de développer une implémentation Open Source de Java SE ? Pas du tout, répond Geir Magnusson, le leader du projet, qui se réjouit au contraire de cette compétition, « une chose saine pour l'écosystème ». « Je pense que c'est une excellente nouvelle, nous a-t-il confié. Plus il y a d'Open Source, mieux c'est. Je ne pense pas que cela changera ce que nous faisons au sein d'Apache Harmony. Nous avons une communauté différente, une licence différente et un modèle de gouvernance différent. Les gens et les organisations choisiront de participer à telle ou telle communauté selon ce qu'ils espèrent en retirer. » Quant à d'éventuels risques de bifurcation dus à l'emploi de la licence GPL, Geir Magnusson s'estime confiant : « Je pense que les risques sont faibles. Personne ne veut avoir un Java différent. Et pour être appelé Java, une technologie doit passer le TCK. Quoi qu'il en soit, un Java Open Source favorisera l'innovation, dans la mesure où ce sera plus simple d'expérimenter des choses. Ensuite, ces innovations pourront être formellement réintégrées au sein de Java au travers du JCP. » Aujourd'hui, le projet Harmony a finalisé « 95% des librairies de classe », et Geir Magnusson se dit satisfait des progrès concernant la machine virtuelle. « C'est une machine virtuelle très moderne, et les chiffres de performance que nous voyons sont très respectables. Notre plan est d'avoir une implémentation complète et certifiée de Java SE d'ici la mi-2007 ». (...)
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