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(13/11/2006 07:01:43)

Java Open Source : c'est fait et c'est en GPL

Le séisme tant attendu en Californie a finalement eu lieu : Java passe dès aujourd'hui en Open Source. L'annonce était prévue, Jonathan Schwartz, le patron de Sun, mettant à profit chaque apparition en public pour répéter son intention de libérer le code source de Java Standard Edition, autrement dit la plate-forme d'exécution du langage. Ainsi fin octobre, il laissait entendre à Oracle OpenWorld que le code source de Java SE serait disponible « d'ici 30 à 60 jours » sous une licence compatible OSI (l'organisme certifiant le caractère Open Source d'une licence). De même, Rich Green, vice-président en charge du logiciel, avait indiqué peu de temps auparavant que le processus serait incrémental et que « tout Java SE et tout Java ME [seraient] ouverts à la fin du premier trimestre de l'année calendaire 2007 ». La grande inconnue était donc le type de licence que Sun retiendrait. Ce sera la GPL. Une licence non seulement compatible OSI, mais qui surtout est celle défendue par la Free Software Foundation (FSF), le gardien du temple de l'esprit Libre. Dès aujourd'hui, le Java Development Kit (JDK) devient donc un véritable Logiciel Libre aux yeux de la FSF (toute la plate-forme sera concernée d'ici 6 mois). Sun ne s'est d'ailleurs pas privé de recueillir les réactions extrêmement enthousiastes de Richard Stallman et d'Eben Moglen, auteurs de la GPL, dans des vidéos qui devraient être diffusées dès aujourd'hui. De même, Mark Shuttleworth, créateur de la distribution Linux Ubuntu, se réjouit dans une vidéo filmée par Sun de ce mouvement, qui permettra de mieux intégrer Java au sein de Linux. Jusqu'à présent, en effet, Linux étant distribué sous GPL, le JDK ne pouvait être livré avec. La sortie en mai dernier d'une licence spécifique du JDK pour Linux, dite DLJ (Distro license for Java), ne faisait que rendre la cohabitation possible. « Avec un Java sous GPL, les JVM [machines virtuelles Java] pourront être optimisées, peut-être intégrées au noyau, note Guillaume Bodet, directeur technique du cabinet de conseil Xebia, spécialisé en Java. On peut même envisager des distributions spécifiques pour Java, comme cela se fait déjà pour la sécurité ou la bureautique, par exemple. » L'exception Classpath annule caractère viral de la GPL Toutefois, la GPL présente pour certains projets ce que Simon Phipps, responsable de l'Open Source chez Sun, qualifie de « bug inutile » : son caractère viral impose normalement que tout programme contenant du code sous licence publique générale (GPL) passe ipso facto sous GPL. Ce qui signifierait que des éditeurs ou des SSII développant des applications en Java devraient tout diffuser en GPL, à l'instar de ce qui se pratique dans le monde Linux. C'est ce qui avait conduit Steve Ballmer, le patron de Microsoft, à dénoncer en 2001 Linux comme étant un cancer. Didier Girard, directeur technique de la SSII Sfeir, explique ainsi que « dans le monde Java, les gens se sentent à l'aise avec la licence Apache, elle met en confiance les développeurs comme leurs clients ». A contrario, « la GPL est perçue comme une licence militante, elle amène une crainte dans le monde industriel. Dans la communication qui va entourer l'événement, il ne faut donc pas que Sun oublie de s'adresser aux entreprises pour les rassurer. » La FSF elle-même a trouvé une parade à ce « bug » militant, lorsqu'elle a lancé le projet Classpath. Il s'agissait de proposer des bibliothèques de classes Java sous licence libre. Mais comme la machine virtuelle et le compilateur de Sun restaient sous licence propriétaire, la FSF a mis au point une « GPL avec exception Classpath », qui indique que lorsque les modules sont indépendants, du code sous GPL avec exception Classpath peut être livré avec du code sous toute licence sans que celle-ci ne soit impactée. Sun a donc pris soin de reprendre à son compte cette exception, Java étant ainsi proposé sous une double licence, GPL et GPL avec exception Classpath. Sun contrôlera toujours l'appellation Java Enfin, « comme tout le monde ne souhaite pas travailler en mode ouvert », souligne Simon Phipps, Java SE restera également disponible sous licence commerciale. Il sera donc possible aux partenaires de Sun - tels IBM ou BEA qui ont développé leur propre machine virtuelle - de continuer comme avant ce changement. L'autre possibilité pour eux serait de profiter de cette ouverture pour emmener Java dans la direction où eux veulent aller. Sun estime qu'une telle divergence (ou « fork ») ne devrait pas se produire. D'une part parce qu'il y a des millions de terminaux Java en circulation, et qu'il serait dommageable pour tout le monde que se crée une incompatibilité. D'autre part parce que si l'évolution du JDK se fera au sein d'une communauté ouverte, OpenJDK, le JCP, l'organisme qui définit les spécifications du langage, restera en place. En outre, l'appellation Java reste contrôlée par Sun. Dans l'ensemble, même si ce changement n'aura qu'une incidence limitée sur le travail au quotidien des développeurs, l'annonce paraît positive. « L'initiative de Sun est très bonne, commente par exemple Didier Girard. Il s'agit d'un véritable passage en Open Source, avec libération du code, publication sur des serveurs et objectif de création d'une communauté. Au-delà du passage du code en Open Source, on sent que Sun souhaite créer une dynamique communautaire autour d'OpenJDK. Je trouve que c'est très positif. » Il n'empêche, estime Michael Goulde, analyste chez Forrester, Sun va devoir fournir de gros efforts d'explication, tant sur la licence que sur le périmètre de ce qui est ouvert : « Je ne pense pas qu'ils se rendent compte de la confusion sur le marché. » (...)

(08/11/2006 17:36:24)

Adobe donne son compilateur mais garde Flash

Le projet Tamarin, qui voit une partie du code du Flash Player donnée à la Fondation Mozilla, est-il le prélude à une mise en Open Source complète du lecteur multimédia d'Adobe ? Non, répond ce dernier. « Il ne faut pas confondre Actionscript, le langage, avec le Flash Player, qui est une collection de technologies », prévient Jimmy Barens, directeur technique avant-vente chez Adobe France. Selon les termes de l'accord qu'Adobe, qui a récupéré Flash en procédant à l'acquisition de Macromedia (l'opération a été finalisée début décembre 2005), vient de conclure avec la Fondation Mozilla, l'éditeur verse à cette dernière le code source de sa machine virtuelle ActionScript, dite AVM2, et uniquement cela. Ce langage propre à Adobe s'appuie sur un langage standardisé, l'ECMAScript, élaboré à partir des premières moutures du Javascript définies par Netscape. La version 2 de l'AVM, sortie avec la version 9 du Flash Player, inclut un compilateur à la volée dont le rôle est de convertir le pseudocode ActionScript en code natif pour la plate-forme d'exécution. Adobe promet donc des gains de performance très importants (jusqu'à un facteur 10) pour l'exécution de code ActionScript sur l'AVM2. Lorsque cette machine virtuelle sera incluse dans Firefox, le navigateur libre et gratuit de Mozilla, le code Javascript profitera alors de ces gains de performance. L'intégration se fera au travers de SpiderMonkey, le moteur d'exécution de Javascript développé par la Fondation, dans le courant de l'année 2008, indique la FAQ du projet Tamarin. Adobe espère instaurer un cercle vertueux Il s'agit d'un premier bénéfice, tant pour les utilisateurs du navigateur que pour les développeurs, qui pourront envisager des applications plus complexes ayant recours au Javascript. Or, avec l'avènement des applications Ajax ayant massivement recours au Javascript, les idées ne manquent pas. Autre bénéfice, plutôt que de travailler sur deux implémentations parallèles de l'ECMAScript, Mozilla et Adobe vont joindre leurs forces. Adobe a promis de mettre à disposition une équipe comprenant notamment les trois créateurs du langage. De son côté, Mozilla rassemble des contributeurs de plusieurs sociétés sous le patronage de son directeur technique, Brendan Eich, le créateur de Javascript. « Nous espérons établir un cercle vertueux, explique Jimmy Barens. Que la communauté se l'approprie, et qu'en retour elle nous aide à l'améliorer. » Adobe espère en effet pouvoir réutiliser les résultats de ces améliorations dans ses propres logiciels, Flash en premier lieu, mais aussi d'autres produits (ou projets comme Apollo) qui recourent au Javascript. Quant à savoir si l'éditeur abandonnera Actionscript, « on verra comment le marché va réagir », répond Jimmy Barens. En attendant, le lecteur d'animations Flash reste entre les mains d'Adobe, au grand dam des amateurs de Linux qui déplorent le peu d'empressement d'Adobe envers leur plate-forme fétiche (la version bêta du Player vient juste de sortir). Quant aux utilisateurs d'Internet Explorer, ils devront se contenter du moteur Javascript du navigateur - à moins que Microsoft ne récupère l'AVM2, maintenant que sa licence le permet (le code sera disponible sous la même triple licence que Firefox, MPL, GPL et LGPL). « Nous les y invitons », conclut Jimmy Barens. (...)

(08/11/2006 17:15:37)

Microsoft drague l'Open Source

A l'instar d'Adobe et d'IBM, l'actualité du monde propriétaire est curieusement marquée par plusieurs rapprochements entre Microsoft et l'Open Source. Tout d'abord, l'accord conclu entre Microsoft et Novell concernant l'interopérabilité entre SuSE Linux et Windows. Un accord à la fois technologique et juridique, mais également financier qui coûtera 308 M$ à Microsoft. Dans le même temps, Zend, développeur originel du langage PHP, et Microsoft annonçaient un partenariat afin d'optimiser la plate-forme PHP pour la prochaine version de Windows Server. Dévoilée lors de la Zend/PHP Conference & Expo de San Jose, cette annonce peut surprendre, lorsqu'on sait que la plate-forme PHP, utilisée la plupart du temps avec des technologies concurrentes (Linux, Apache, MySQL) entre en concurrence directe avec la plate-forme ASP et ASP.NET. La semaine dernière, Microsoft annonçait également une nouvelle version de Windows Embbeded CE 6.0 dont le noyau devient 100% disponible en code source pour les développeurs. L'ouverture du code du noyau à travers la Shared Source Initiative de Microsoft devrait faciliter la conception et le débogage de systèmes embarqués. Il est vrai que cela concerne surtout les fabricants de matériel et non ce que l'on appelle communément la communauté Open Source. Mais l'initiative se devait d'être soulignée. Lors d'une interview accordée récemment à IDG News Service, Bill Hilf, directeur de la stratégie Plate-forme chez Microsoft, confiait : « Microsoft n'entre pas en compétion avec l'Open Source. Nous entrons en compétition avec les produits Open Source que les gens vendent. » Suite à l'accord conclu avec JBoss, Microsoft s'est rendu compte qu'il vendait plus de licences Windows Server, selon Hilf. Pragmatique, Microsoft fait maintenant partie de ces acteurs pour qui l'Open Source est aussi une source de revenus. (...)

(08/11/2006 17:15:09)

IBM embrasse l'approche communautaire ouverte

Les comités de lecture et la participation aux groupes ouverts sont utilisés chez Big Blue pour développer des logiciels commerciaux. « Comment une société informatique avec des revenus de plus de 900 milliards de dollars pourrait être intéressée par du logiciel essentiellement gratuit ? » s'est interrogé Adam Jollans, responsable de la stratégie Open Source chez IBM lors d'une conférence ce mardi. « Parce que nous y voyons d'énormes opportunités commerciales » a-t-il répondu. S'exprimant lors du Forum Open Source à Postdam en Allemagne, Jollans a chanté les louanges de l'approche communautaire adoptée par les développeurs Open Source pour le développement logiciel. « Vous pouvez employer de nombreuses personnes compétentes dans votre société, mais le fait est qu'il y a encore plus de gens brillants hors de votre société qu'à l'intérieur » a-t-il ajouté. IBM a commencé à utiliser l'approche communautaire - avec ses comités de lecture (peer reviews) et sa participation aux groupes ouverts - pour développer des logiciels commerciaux, en plus des produits basés sur l'Open Source, selon Jollans. L'Open Source est une part cruciale d'une communauté ouverte toujours grandissante de développeurs, d'utilisateurs et de partenaires. « L'industrie prend cette voie grâce à Internet qui permet aux personnes et aux entreprises de se connecter. L'Open Source est au centre d'une nouvelle ère d'innovation collaborative, favorisée par Internet » a-t-il déclaré. Mais l'Open Source n'est rien sans ses challenges. Si quelque chose tourne mal, qui peut-on appeler ? « Le support est crucial, les DSI veulent des assurances » affirme-t-il. Le support et l'intégration représentent des opportunités commerciales pour les intégrateurs d'Open Source et de systèmes. Si la communauté Open Source est aujourd'hui dominée par les développeurs américains et européens, la prochaine grosse vague de talents pourrait bien venir d'Europe de l'Est, de Russie et de Chine. « Il y a quelques esprits jeunes et brillants dans ces pays, dit Jollans. Et ils aiment cette idée de collaboration. » (...)

(08/11/2006 17:14:34)

Adobe met ActionScript en Open Source

Adobe lance avec Mozilla le projet Tamarin en libérant le code source de sa machine virtuelle ActionScript (AVM2), le moteur de scripting de Flash Player 9. L'objectif du projet Tamarin est d'implémenter la version finale du langage ECMAScript Edition 4 (ES4) qui sera utilisée dans SpiderMonkey, la prochaine génération de moteur JavaScript embarqué dans Firefox et dans les autres projets Mozilla. Annoncé conjointement par Adobe et la fondation Mozilla, Tamarin sera hébergé par Mozilla sous la même triple licence MPL/GPL/LGPL que les autres projets Mozilla. . Le code continuera d'être utilisé par Adobe dans la machine virtuelle Action Script de son Player Flash. Actuellement, la dernière version du Flash Player 9.0 d'Adobe utilise ActionScript 3.0, un langage de scripting basé sur ECMAScript qui s'exécute dans une machine virtuelle ActionScript Virtual Machine (AVM2). Parmi les nouveautés de cette nouvelle machine virtuelle on notera la présence d'un compilateur JIT (Just In Time) permettant d'accélérer l'exécution des applications ActionScript 3.0. Pour leur part, les navigateurs tels que Internet Explorer et Firefox embarquent chacun un interpréteur JavaScript, basé sur ECMAScript (dans IE, le langage s'appelle alors JScript). C'est donc le code de la machine virtuelle AVM2 qu'Adobe place en Open Source dans le projet Tamarin. Mozilla va ainsi bénéficier des technologies incluses dans AVM2 comme le compilateur JIT et pouvoir l'inclure dans les futures versions de Firefox. Pour Adobe, c'est une démarche de standardisation du langage qui le motive. Il ne s'agit en aucun cas de mettre tout Flash en Open Source, ActionScript n'est que le langage de scripting de Flash. A terme, il est probable que le Flash Player et le projet Apollo (client riche qui combine Flash et Acrobat) utiliseront un langage standard se rapprochant d'ECMASCript 4 et bénéficieront des développements de la communauté. Pour autant, ce n'est pas qu'un simple abandon du code source à la communauté, Adobe a déjà détaché 7 développeurs au projet dont le concepteur de la VM. Pour Adobe, cette contribution à Tamarin constitue le plus apport jamais amené à la fondation Mozilla. (...)

(07/11/2006 12:06:34)

La version 3 du framework .Net est disponible

Les développeurs peuvent télécharger la version 3.0 du .Net Framework, le cadre technique d'exécution des applications Microsoft. Il comprend des éléments spécifiques à certaines fonctionnalités : Windows Presentation Foundation, pour l'affichage et la visualisation de données en 3D, Windows Communication Foundation, pour la communication interapplicative à l'aide de services Web, Windows Workflow Foundation, pour l'orchestration de processus, et Windows Cardspace, pour la gestion des identités numériques (dont l'interface est en fait IE7). Le framework .Net sera inclus dans Vista, le prochain système d'exploitation de Microsoft, qui doit sortir à la fin de l'année. Des extensions pour l'atelier de développement Visual Studio 2005 sont d'ores et déjà disponibles, afin de pouvoir développer des applications pour .Net 3. Microsoft a par ailleurs annoncé la disponibilité d'ici un mois d'autres extensions à Visual Studio, cette fois pour développer des applications basées sur Office 2007, dernier avatar de la suite bureautique, dont Microsoft vient d'annoncer la mise en production. (...)

(06/11/2006 17:23:24)

Le W3C veut réinventer le HTML

Coup de canon dans la sphère HTML. Tim Berners-Lee, le patron di W3C, consortium en charge de la promotion et du développement des standards du Web, souhaite, dans un très elliptique billet baptisé "re-inventing HTML" (réinventer le HTML), restructurer en profondeur le groupe de travail HTML, dont les membres s'opposent depuis des années au sujet de l'évolution des spécifications (et notamment du xHTML 2.0). "Il est nécessaire de reprendre de façon incrémentale les évolutions du HTML, explique en substance Tim Berners-Lee. L'idée est de recomposer complètement un nouveau groupe qui travaillera aux améliorations incrémentales d'HTML, et en parallèle à xHTML 2.0, avec un chef de projet et des responsables distincts". Soit dissocier les activités (probablement en trois groupes) des "opposants" respectifs en leur donnant la possibilité de travailler de façon autonome. "Depuis un certain temps, deux camps indiquent qu'ils ne partagent pas les mêmes intérêts, ou pas exactement, du moins, commente Ian Jacobs, directeur communication du W3C. Plusieurs ont invoqué une "évolution vs revolution" pour décrire les objectifs différents". L'"évolution", c'est le camp des éditeurs de navigateurs, dont certains sont allés créer un groupe dissident concurrent du W3C, le WHAT WG (voir encadré). Ils militent pour un développement itératif du langage HTML et le respect de la compatibilité ascendante. Par opposition, la "révolution" est symbolisée par le camp des défenseurs du xHTML 2.0 car l'utilisation du langage nécessite de revisiter complètement le langage, s'ouvrant ainsi aux risques d'incompatibilité. "Pour certains, il est plus important de ternir compte de l'existant, avec l'ajout possible de certaines améliorations, plutôt que de sauter le pas en utilisant des nouveaux formats xHTML", résume Ian Jacobs. Pour Daniel Glazman, dirigeant de Disruptive Innovations, ancien du groupe de travail HTML et actuel membre du CSS WG, la cause est entendue: xHTML 2.0 est une norme bancale qui reste incompatible avec l'existant. "xHTML 2.0 est une spécification qui ne prend pas en compte la compatibilité ascendante." Pour résumer, une norme qui ne reprend pas ou prou les travaux d'HTML 4 et qui nécessite ainsi une réécriture complète des sites. Les éditeurs n'auraient de fait pas implémenter xHTML 2.0 dans leurs navigateurs, freinant ainsi l'adoption du langage par les développeurs. "La tentative de faire basculer tout le monde vers XML [...] n'a pas fonctionné, écrit Tim Berners-Lee. La plupart des développeurs n'ont pas suivi, principalement parce que les navigateurs ne faisaient pas la différence. Et d'ajouter: quelques communautés l'ont supporté et goûté ainsi aux joies des documents bien formés, mais ce n'est pas la majorité." Aujourd'hui, l'idée a fait son chemin. "Il y a bien des utilisateurs et un marché pour xHTML 2", confirme Ian Jacobs. Et un groupe de travail devrait y être dédié. Mais il reste que les travaux sur le langage se sont finalement pas exploitables, dans l'immédiat. "xHTML 2 n'est pas encore un standard", nuance-t-il. Une restructuration encore soumise à l'approbation des membres Pour autant, les dés ne sont pas jetés. Les axes de travail comme les étapes de cette restructuration sont encore floues- on parle notamment de prendre en compte les travaux sur WebForms du WHAT WG. "Si la restructuration proposée a pour but de permettre aux deux camps de travailler au sein du W3C en groupes de travail différents [...], la mission [...] sera celle d'enrichir xHTML 1.x [et peut-être aussi HTML -les spécifications d'HTML ont été figées en 1998 par le W3C pour les maintenir uniquement en mode errata, limité à la seule correction de bogues, ndlr]", déclare vaguement Ian Jacobs. Et pour cause. Pour l'heure, "il ne s'agit que d'un projet de groupe de travail qui, comme le formalise le W3C, doit être soumis au vote des membres du consortium, nuance Daniel Glazman. La présentation devrait être soumise aux membres fin novembre au Japon (on parle du 28), et devrait ainsi statuer sur le futur d'HTML". Et d'ajouter : "Reste à savoir comment vont réagir des gens comme IBM, qui ont investi dans xHTML 2.0. [Big Blue a reposé nombre de ses applications sur Xforms, ndlr]. Mais si la formation n'aboutissait pas, on assisterait probablement à une scission entre les éditeurs de navigateurs et le W3C; ce qui poserait un véritable problème de légitimité au consortium". En savoir plus Le billet de Tim Berners-Lee Le billet de Daniel Glazman Le site du W3C (...)

(03/11/2006 18:06:30)

IBM veut faciliter les développements Web 2.0 autour des produits Lotus

IBM vient de présenter Lotus Expeditor, une plate-forme de développement d'applications composites de type Web 2.0 basée sur Eclipse et la gamme d'outils collaboratifs Lotus. Concrètement, Lotus Expeditor reprend largement les technologies du client riche WorkPlace (à base de technologies Eclipse RCP) et doit permettre aux entreprises de développer des interfaces Web riches pour l'ensemble de leurs applications Lotus, y compris Lotus Sametime 7.5, Websphere Portal 6.0 et la prochaine version de Domino/Notes surnommée « Hanover ». Les applications développées avec Expeditor peuvent être déclinées selon différents niveaux de richesse d'interface, en fonction du terminal d'accès utilisé. En outre, les applications sont gérées et distribuées de manière centralisée en fonction des droits d'accès des utilisateurs définis sur la base de leur rôle dans l'organisation. Lotus Expeditor est complété par Lotus Mobile Connect, un logiciel destiné à sécuriser l'accès nomade aux applications développées avec Expeditor. Lotus Expeditor et Mobile Connect devraient être disponibles d'ici à la fin de l'année. Leur tarification n'a pas été communiquée. (...)

(03/11/2006 17:55:52)

SQL Server 2005 ne sera pas supporté sur Vista et Longhorn Server

Microsoft ne supportera pas les versions antérieures à SQL Server 2005 Service Pack 2 sur ses prochains OS, Vista et Longhorn Server. Dans un bulletin publié le 27 septembre, Microsoft explique que cela s'inscrit dans une initiative "destinée à renforcer la sécurité de ses produits". Et encourage dans la foulée les actuels utilisateurs des versions 6.5, 7.0 et 2000 de son serveur de base de données à migrer vers SQL Server 2005. Seule exception, la version Express Edition (ex-MSDE, la version gratuite de SQL Server) sera supportée sur Vista et Longhorn dans sa version SP1. Les principales améliorations apportées par le SP2, prévu pour début 2007, seront étroitement liées aux fonctionnalités de Vista et Longhorn, explique Microsoft. Notamment au niveau de la plate-forme de développement .Net. Les versions qui ne seront pas supportées pourront toutefois fonctionner sur Vista et Longhorn, précise l'éditeur. Mais aucun test n'aura été effectué au préalable. Reste que l'arrêt du support de SQL Server 2000 (versions Entreprise, Développeur et Standard) est prévu pour août 2008, avant d'entamer la période de support étendu sur 5 ans, selon le processus de maintenance Microsoft. (...)

(02/11/2006 18:09:33)

PHP Conference Expo : Zend va optimiser PHP pour Windows

Zend, le développeur originel du langage open source PHP, a annoncé hier un partenariat avec Microsoft afin d'optimiser les performances de sa plate-forme applicative sur Windows. L'objectif des deux sociétés est de collaborer pour assurer que PHP fonctionnera de façon optimale avec la prochaine version de l'OS, Windows "Longhorn" Server. "Nous allons utiliser des APIs spécifiques de Windows pour obtenir la performance optimale sur cette plate-forme" a expliqué Andi Gutmans, le CTO de Zend, tout en ajoutant que "la façon dont fonctionne PHP aujourd'hui sur Windows est suboptimale en termes de performances". Pour résoudre le problème, Microsoft va développer une interface spécifique à IIS, baptisée FastCGI (Common Gateway Interface) qui devrait permettre d'accroître de façon très sensible les performances du couple IIS/PHP. Zend, de son côté, opérera un laboratoire de test sous Windows afin d'optimiser sa technologie pour l'OS de Microsoft. Si le partenariat semble logique pour Zend, qui a tout à gagner à optimiser plate-forme pour Windows, il est plus surprenant côté Microsoft. Les outils de développement Web de Zend sont en effet en concurrence directe avec la technologie maison, ASP. En fait, le duo Linux/PHP a taillé des croupières au couple Windows/ASP en matière de développement Web. La plate-forme de Zend compterait ainsi plus de 4 millions d'utilisateurs/développeurs dans le monde et la collaboration entre Microsoft et Zend pourrait encore renforcer l'attrait des développeurs pour PHP au détriment de la plate-forme ASP. Le voile se lève sur la roadmap PHP L'annonce du partenariat avec Microsoft n'était toutefois pas la seule nouvelle de la société. Zend a ainsi officiellement dévoilé PHP 5.2, la dernière version de son langage de scripting Web ainsi qu'une roadmap pour l'année à venir. PHP 5.2 apporte des améliorations en termes de performance et de sécurité. Le langage supporte aussi mieux les technologies AJAX (Asynchronous JavaScript and XML) grâce aux extensions JSON (JavaScript Object Notation). Zend a aussi levé le voile sur PHP 6.0 dont une pré-version sera disponible à la fin 2006. Attendu en version finale pour 2007, PHP 6.0 supportera notamment Unicode. Séparément Zend a annoncé que Zend Platform 3.0, qui est sa plate-forme serveur d'applications pour PHP, sera disponible en février ou mars 2007. Cette mouture incorporera trois serveurs : le premier optimisé pour les performances, le second pour les déploiements en clusters et le troisième optimisé pour les problèmes d'intégration. Un pilote natif pour la base de données MySQL sera aussi lancé en 2007 afin d'améliorer encore les performances de PHP avec la base de données libre. Signalons enfin que Zend a annoncé que le projet PHP Eclipse est toujours attendu pour juin 2007 et permettra aux utilisateurs de l'IDE libre de disposer de tous les outils nécessaires pour développer en PHP. (...)

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