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Architecture logicielle
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(15/07/2011 12:05:51)
Oracle va corriger 78 failles de sécurité
Oracle va publier 78 patchs sur un certain nombre de ses produits logiciels, mardi prochain. On dénombre 13 correctifs rien pour la base de données. Ils concernent plusieurs éditions, 11g R1 et R2, ainsi que 10g R1 et R2. Deux de ces vulnérabilités peuvent être utilisées sur un réseau sans identifiants de connexion.
Trois autres patchs concernent les solutions Secure Backup Oracle, dont les failles peuvent être déclenchées à distance sans authentification. Des correctifs sont aussi prévues pour sept modules de la gamme Fusion Middleware, 18 patchs concernent Enterprise Manager Grid.
Des corrections sur les produits issus des acquisitions
E-Business Suite et les logiciels de Supply Chain (gestion d'approvisionnement) disposent d'un correctif. Les solutions PeopleSoft en recensent une dizaine.
Oracle propose aussi 23 patchs pour les produits issus de l'acquisition de Sun Microsystems, comprenant GlassFish Server, VirtualBox, Solaris, Sparc Enterprise Série M et la ligne T3. Neuf des faiblesses peuvent être exploitées via un réseau sans nécessiter d'identifiant ou de mot de passe.
Le lot de patch disponible mardi prochain est à peu près de la même taille que la précédente mise à jour d'avril, qui comprenait 73 correctifs. Oracle propose des patchs pour Java SE à des dates différentes (le mois dernier pour les plus récents).
Google va redimensionner les applis smartphones pour les tablettes sous Android
La rareté d'applications spécifiquement développées pour les tablettes sous Android avait été l'une des grandes déceptions des utilisateurs. Mais cela pourrait peut-être changer. Google vient en effet d'annoncer sur le blog des développeurs Android que la prochaine mise à jour d'Android 3.0, alias Honeycomb, permettra de redimensionner les applications pour smartphone afin de les adapter à l'écran des tablettes Android. Un bouton spécial situé sur la barre des applications permettra aux utilisateurs de zoomer et de faire passer l'application en mode plein écran. Cette fonctionnalité est déjà présente sur l'iPad d'Apple.
Cette capacité de zoom permet d'agrandir la surface d'affichage de l'application sur la totalité de l'écran de la tablette sans trop perdre en résolution graphique. Selon Scott Main, l'un des principaux contributeurs du blog Android Developers, cette technique de zoom offre une alternative satisfaisante pour utiliser les fonctions de base d'une application sans trop de pixellisation. « Imaginez votre application sur un écran de téléphone à laquelle vous appliquez un zoom de 200%, » écrit-il. « Tout est plus grand, mais aussi plus pixellisé, parce que le système n'a pas redimensionné votre mise en page ou n'a pas utilisé les ressources alternatives pour le dispositif. »
Une alternative de second choix en attendant Ice Cream Sandwich
Scott Main fait remarquer que, si la nouvelle fonction de zoom est meilleure que la fonction standard « étirer pour remplir l'écran » d'Android 3.0 disponible pour les applications mobiles, cela reste encore une alternative de second choix, la première étant de disposer d'applications spécifiquement développées pour Android 3.0. Le bloggeur conseille également aux développeurs qui ont conçu des applications pour des smartphone avec des écrans plus grands, de désactiver la nouvelle fonction zoom dans leurs applications, au motif que « si l'application est réellement conçue pour s'adapter à des tailles d'écran plus large, la compatibilité écran offrira probablement une expérience utilisateur moins bonne pour votre application. »
La fragmentation a longtemps été un problème pour les développeurs d'applications Android, qui se plaignent de n'avoir aucun moyen de vérifier si leurs applications fonctionnent efficacement sur les multiples plateformes. Pour remédier à cela, Google travaille à une nouvelle version d'Android (nom de code « Ice Cream Sandwich») qui vise pour la première fois à unifier les multiples versions de son système d'exploitation mobile. L'objectif de la firme de Mountain View est de créer un système d'exploitation qui peut s'adapter à tous les terminaux sous Android, que ce soit un téléphone du genre Droid Pro et son petit écran, ou un Droid X et son écran large ou une tablette Xoom de Motorola. Pour l'instant, Google n'a pas communiqué de date de sortie pour Ice Cream Sandwich, mais le système Android unifié de Google pourrait bien être livré d'ici la fin de l'été ou cet automne.
Oracle exigerait jusqu'à 20 dollars par terminal Android
Si Oracle gagne le procès qu'elle a intenté contre le géant du web, les conséquences pour Google et l'ensemble du marché Android pourraient être désastreuses, selon les analystes. Oracle ne va sûrement pas se contenter d'un paiement forfaitaire, mais exigera une part sur chaque téléphone et tablette vendus. Pour les fabricants de terminaux, ce coût supplémentaire changerait la donne et ils regarderont sans doute à deux fois avant de s'engager sur la plateforme Android. Certes, ils n'abandonneront pas Android pour quelques dollars versés sur chaque combiné vendu, mais ils pourraient par contre commencer à s'intéresser à d'autres plateformes, comme Windows Phone, et réduire le nombre de téléphones sous Android.
Cette bataille a commencé l'an dernier, Oracle accusant Google de contrefaçon et d'atteinte au droit d'auteur pour des brevets utilisés dans Android. Oracle affirme que Google utilise sans licence la machine virtuelle Dalvik qui fait tourner les applications Java sur les appareils Android, technologie développée par Sun Microsystems, dont Oracle a bouclé le rachat l'année dernière. « Compte tenu de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent, je pense qu'Oracle est en position de force, » a déclaré Dave Mixon, avocat chez Bradley Arant Boult LLP Cummings, qui a suivi le dossier de près. Lors d'une audience préliminaire qui donne généralement la tendance dans les litiges sur les brevets, le juge avait donné un avis favorable à Oracle.
Google est sur la défensive et Oracle maintient la pression. « Oracle a pris une posture agressive. L'éditeur a compris qu'il avait mis Google en difficulté et qu'il pouvait gagner, » a déclaré l'avocat. L'éditeur de Redwood a aussi trouvé un bon levier en réclamant directement aux constructeurs un droit de licence sur le logiciel - de 15 à 20 dollars par appareil. « Oracle a approché les principaux OEM, les invitant à adhérer à un programme en vertu duquel ils acceptaient de licencier directement la technologie auprès d'Oracle, » a déclaré Jonathan Goldberg, analyste chez Deutsche Bank. Pour l'instant Oracle a refusé de commenter cette information et Google n'a pas voulu réagir.
Oracle commence à négocier avec les constructeurs de terminaux
« Ce coût de licence mettrait Android et Windows Phone 7 au même niveau, » a ajouté l'analyste. Microsoft rappelle souvent que, même si Android est techniquement libre, les équipementiers doivent financer les recherches nécessaires pour intégrer le logiciel sur leur matériel. La licence payée par les fournisseurs pour Windows Phone inclut le support qui permet l'intégration du logiciel. « Les fabricants de terminaux mobiles vont devoir réfléchir sérieusement pour décider s'ils continuent ou non avec Android, » a déclaré Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates. « Ils ont opté pour Android parce que le système était gratuit et qu'ils pouvaient le modifier. Si les termes changent, les fabricants vont commencer à considérer le coût. » Même s'il est certain que les constructeurs de téléphones ne voudront pas complètement abandonner Android, la manière dont ils dépendent d'Android va être remise en question.
« Le fait qu'Oracle approche les constructeurs pour leur proposer un accord sur la licence ressemble fort à un stratagème en vue d'engager des négociations, » a déclaré Dave Mixon. « Google n'est pas seulement attaquée par Oracle. Il est aussi soumis à la pression de ses clients, » a t-il ajouté. « Si les partenaires de Google disent au géant de la recherche qu'Oracle fait pression sur eux pour leur faire payer la licence de la technologie, ils peuvent inciter Google à négocier avec Oracle, » a t-il déclaré. Cependant, il est peu probable qu'Oracle demande vraiment aux constructeurs de payer aussi cher pour chaque appareil Android vendu. « Finalement, je pense que personne ne paierait cette somme. Oracle veut tuer Android, » a estimé Jonathan Goldberg. Selon lui, Oracle accordera des remises, permettant aux équipementiers de payer beaucoup moins que 15 dollars par téléphone. « C'est un équilibre délicat pour Oracle, » a déclaré Dave Mixon. « Ils veulent le succès d'Android. Ils ne veulent pas faire peser sur Android le risque de donner à quelqu'un les motifs de trouver une alternative en accord avec le droit. »
Crédit photo : HTC
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Cependant, Oracle pourrait ne pas être le seul à demander aux OEM de payer pour utiliser une technologie dans Android. Microsoft, qui affirme aussi que certaines de ses technologies sont utilisées dans Android, a annoncé qu'elle avait négocié des accords de licence pour les appareils Android de HTC et quelques autres fabricants de plus petite taille. La firme de Redmont demande également à Samsung de lui verser 15 dollars par téléphone sous Android. Microsoft pourrait tirer d'Android une source de revenus, mais l'éditeur préfèrerait plutôt que sa propre plateforme mobile Windows réussisse : elle présente davantage de potentiel en terme de revenus possibles avec les services connexes.
Cela signifie que les motivations de Microsoft sont différentes de celles d'Oracle pour demander aux OEM des droits de licence raisonnables sur Android. « Si les grands équipementiers comme Samsung et Motorola peuvent se permettre de payer un ou deux dollars de plus par téléphone, ce coût pourrait avoir un impact plus important en Chine, où de nombreux fabricants de téléphones utilisent Android, » a déclaré Johnathan Goldberg. « A qui vont-ils payer ce droit ? A Oracle?
Un Android à la sauce chinoise ?
Les constructeurs chinois ont une approche très différente de la propriété intellectuelle», ajoute-t-il encore. Les fabricants de téléphones chinois ne paieraient probablement pas pour licencier Android et pourraient faire de la plateforme un casse-tête pour les utilisateurs et les développeurs. « Je ne pense pas qu'ils abandonneraient Android, mais ils pourraient l'utiliser illégalement. Ils pourraient transformer l'OS massivement », a encore déclaré l'analyse. Selon lui, les équipementiers chinois continueraient à utiliser Android, mais afin d'éviter d'avoir à payer des frais de licence, ils continueraient son développement hors de la communauté Android et de Google afin d'éviter d'être repérés.
Cela empêcherait Google de tirer des ressources potentielles d'Android, à partir des nombreux services implémentés dans l'OS. Cela contribuerait également à fragmenter encore plus la communauté, actuellement divisée en raison des multiples versions d'Android présentes simultanément sur le marché. « C'est déjà un problème et celui-ci deviendrait tout simplement ingérable, » a encore déclaré Jonathan Goldberg.
Repartir de zéro
Afin d'éviter tout frais de licence, Google a certainement cherché à savoir s' l pouvait simplement construire une base qui rendrait caduque toute violation de la technologie d'Oracle. « Dans la mesure où un certain nombre de brevets litigieux ne sont pas énoncés dans la plainte, il est difficile de savoir à quel point Google est dépendante de la technologie d'Oracle pour Android, » a déclaré l'analyste. Mais il pense plutôt que la technologie couvre des fonctions de niveau relativement bas, qu'il serait difficile de remplacer. « Remettre à plat une partie de l'OS prendrait du temps et entraînerait probablement des problèmes de compatibilité avec les téléphones existants sur le marché, » fait remarquer Jack Gold. « Ils devraient tout recommencer. Ce n'est jamais une bonne chose, » a t-il dit.
Dans l'intervalle, la bataille juridique continue. « Selon le degré de motivation de chaque parti, l'affaire pourrait traîner pendant des années avec les procédures d'appels et les expertises successives pour identifier le droit des brevets, » a estimé Dave Mixon. « Mais si Google pense perdre au final, le conflit pourrait bien trouver une issue rapide, » a t-il déclaré. « Dans ce cas, nous connaitrons sans doute le montant de la redevance, mais les termes de l'accord amiable resteront probablement confidentiels, » a t-il dit. « Google serait perçu comme le perdant et Oracle insisterait probablement sur la confidentialité pour garder la posture du vainqueur, que ce soit justifié ou non. »
SAP renforce son offre BI avec Sybase IQ
Grâce à son architecture en colonnes, la dernière version de la base de données Sybase IQ 15.3 annoncée par SAP fournira une extensibilité suffisante pour permettre à des milliers d'utilisateurs, aussi différents soient-ils les uns des autres, d'accéder au système de leur entreprise. Sybase IQ repose en effet sur une architecture en grille de type MPP (Massively Parallel Processing) dans laquelle chaque élément de calcul partage sa puissance de traitement, sa mémoire et son accès aux données, l'ensemble étant accessible via un réseau SAN (Storage Area Network). « Il a été beaucoup question dans l'industrie technologique de la valeur que pouvait avoir l'analyse des « grandes quantités de données », les « Big Data », un terme souvent utilisé aujourd'hui pour désigner les gros volumes de données transitant par le web, les capteurs et autres informations générées par les entreprises, » a déclaré David Jonker, directeur du marketing produit. Selon lui, « cette conception ne peut trouver sa pleine application uniquement si un grand nombre d'utilisateurs professionnels différents peuvent accéder à ces informations. » D'après le directeur marketing de SAP, « cette transition exige un nouveau type de plate-forme où l'entreposage des données dans l'entreprise n'a plus sa place. »
Des datamarts virtuels
L'architecture en grille MPP doit permettre aux responsables informatiques de créer des « datamarts virtuels», sortes de sous places de marché virtuelles de données, pour différents utilisateurs d'une entreprise auxquels ils attribueront des groupes de serveurs physiques, » a expliqué David Jonker. La stratégie de Sybase a déjà gagné l'approbation d'un observateur. « Les datamarts virtuels sont une bonne idée, et trop peu de vendeurs facilitent leur mise en oeuvre. Ils laissent les départements informatiques se mettre à l'analytique rapidement, mais ne leur accordent qu'un contrôle partiel, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. L'idée proposée par Sybase, va dans le même sens que ce que fait le concurrent Greenplum avec sa plate-forme Chorus, même si l'approche technique est différente. Sybase IQ 15.3 inclut également une API (Application Programming Interface) de services web, un pilote pour le langage de programmation Ruby on Rails ; une API pour l'analyse de contenu multimédia, et une console d'administration accessible depuis Internet.
Deux offres en base de données
Sybase IQ 15.3 arrive au milieu d'une longue et intense campagne marketing pour promouvoir le système in-memory Hana (High Performance Analytic Appliance) de SAP, qui traite les données en mémoire au lieu de les lire sur disque afin d'obtenir des gains en performance. « Il existe certainement une manière de faire travailler ensemble IQ et Hana, » affirme David Jonker. « IQ est une option évidente pour stocker de grosses quantités de données sur des systèmes traditionnels, » a-t-il ajouté. À plus long terme, IQ pourrait servir de plateforme de stockage « nearline » pour Hana, notamment pour des données qui doivent être accessibles à un moment ou à un autre, mais qu'il n'est pas essentiel d'avoir immédiatement, » a-t-il déclaré.
(...)(05/07/2011 15:38:23)
Des développeurs proposent déjà des add-ons à Google+
Il n'aura pas fallu longtemps pour que les amateurs de programmation se penchent sur l'affrontement à venir entre le poids lourds du réseau social et son challenger. Tandis que certains mettaient au point "Circle Hack", une application permettant aux utilisateurs de Facebook de rassembler leurs amis en cercles, exactement comme dans Google+, d'autres peaufinaient une application, pour navigateur (compatible avec IE, Firefox, Chrome et Opera), permettant de modifier l'apparence de Google+... afin de la rendre similaire à celle de Facebook.
Les rumeurs vont désormais bon train sur l'annonce à venir du côté de Facebook. Le très informé site TechCrunch évoque une intégration de Skype dans Facebook, permettant ainsi de rivaliser avec les "bulles" de Google+ qui offrent un service de vidéoconférence en HD à plusieurs. Côté Google+, la prochaine étape sera l'ouverture du service à tous les internautes, après une phase de test concluante. En attendant la riposte de Facebook, le profil le plus populaire sur Google+ est celui de... Mark Zuckerberg.
(...)(01/07/2011 14:33:31)Les données arrivant sur le cloud d'Amazon ne sont plus facturées
Amazon a annoncé qu'elle supprimait les frais de tous les transferts de données entrantes sur Amazon Web Services (AWS), collant ainsi à l'annonce de Microsoft. C'est la semaine dernière que la firme de Redmont avait fait part de son intention de réduire les frais des données entrantes sur Azure. Sur les deux services, ces modifications s'appliquent à partir d'aujourd'hui. Ces changements pourraient avoir un effet incitatif sur certaines entreprises, préoccupées par les coûts que représente le transfert de grandes quantités de données, et les amener vers le cloud. Selon Amazon, ces modifications s'appliquent à tous les clients AWS, où qu'ils se trouvent. « Cela signifie qu'ils peuvent télécharger plusieurs pétaoctets de données sans avoir à payer de frais de transfert pour les données entrantes, » a déclaré Jinesh Varia, évangéliste pour AWS, dans un blog.
« L'annonce faite la semaine dernière par Microsoft a eu un impact immédiat sur l'un de mes clients, une entreprise de presse anglaise, Press Association Sport, » fait remarquer l'évangéliste. Le groupe devait estimer la quantité de données, texte et contenu multimédia, qu'il téléchargeait chaque mois, comme l'avait déclaré son directeur technique dans un blog de Microsoft. « La suppression du coût met fin aux défis liés à l'estimation de la quantité de données téléchargées et n'est plus un obstacle pour le groupe qui peut transférer autant de data que nécessaire, » a-t-il déclaré. Amazon a également réduit d'autres coûts de transfert de données. Ainsi, à compter d'aujourd'hui, Amazon a baissé le prix de la bande passante pour les transferts de contenu à travers son réseau de diffusion CloudFront.
Amazon devrait continuer à baisser ses prix à mesure que son service prend de l'ampleur. « Au fur et à mesure que la plate-forme AWS se développe, notre mode de fonctionnement gagne en efficacité. Nous voulons faire profiter les clients de ces bénéfices en leur réduisant leurs coûts, » a déclaré Werner Vogels, CTO d'Amazon, dans un blog.
(...)(01/07/2011 09:59:10)Orange lance son cloud pro pour les PME
Orange a tout pour réussir dans le cloud : les datacenter, le maillage commercial (agences et partenaires en indirect) et un réseau d'accès sur tout le territoire. Il lui manquait l'offre. L'opérateur avait lancé il y a deux ans, le Forfait Informatique. Pour 99 euros par mois, une PME (de 3 à 800 personnes), pouvait accéder en mode SaaS à ses logiciels bureautiques, l'offre comprenant également la connexion et un terminal.
Cette fois, Orange vise tous les applicatifs dont peut avoir besoin une petite entreprise. Son offre cloud pro, encore en version béta, concerne toute entreprise constituée en société ou pas. Les professionnels, associations, auto-entrepreneurs sont également concernés. Orange leur présente des offres applicatives amenées par des partenaires éditeurs : la facturation de Cegid (Yourcegid), la comptabilité avec EBP (itool), l'achivage (Xambox), la conférence en ligne (Arkadin) etc ...
Une facturation plus souple
La facturation se calcule en ligne, suivant la commande passée, sans forfait donc. Le client ne s'engage pas au delà d'un mois. Modularité et simplicité sont les maîtres mots aux yeux d'Orange. Les partenaires en indirect sont également impliqués. « Une présentation leur a été faite il y a quinze jours et ils commencent à vendre » nous explique Luc Bretones, ancien directeur des ventes indirectes de l'opérateur, devenu, pour préparer cette offre, « directeur domaine pro et PME ». En dehors du web et du canal indirect, les clients peuvent également faire le 10 16 pour accéder au « cloud pro ».
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Cette offre va évoluer. En terme commercial, l'été se passera à ajuster l'offre et ses modalités en fonction des retours clients et de ceux des réseaux de vente. A l'automne, Orange lancera une forte campagne de commercialisation. D'autres éditeurs vont rejoindre l'offre. Au premier rang desquels Microsoft. Seesmic sera également au rendez-vous avec ses réseaux sociaux, Sugarsync pour l'archivage, Viadéo, DailyMotion.
Orange a d'ailleurs créé un site spécial, Orangepartner.com, pour que des éditeurs, qui ont une offre SaaS, prennent connaissance des possibilités pour eux de s'associer à cette offre et de devenir partenaires d'Orange.
L'opérateur affirme avoir de grandes ambitions sur le sujet. « Nous sommes, ne l'oubliez-pas, la première messagerie en France, nos clients auront un accès depuis leur messagerie aux applicatifs, tous les états de la messagerie pourront remonter dans l'applicatif en cloud du client », note Luc Bretones. Sa présence, sa base installée en télécoms ou en messagerie place effectivement Orange en bonne position, l'opérateur procède néanmoins sur ce sujet par paliers successifs.
Oracle lance un programme Exastack pour attirer les éditeurs de logiciels
La migration du traitement des données vers des systèmes spécialisés à haute technicité va à l'encontre de la tendance actuelle plutôt orientée vers les fermes de serveurs. Mais Oracle soutient que son Exadata et son serveur d'application Exalogic contribueront réellement à diminuer les coûts opérationnels globaux des vendeurs de logiciels indépendants (ISV). « Exastack est vraiment la plateforme du futur pour les ISV, » a déclaré Judson Althoff, vice-président senior Worldwide Alliances & Channels, au cours d'un webcast.
Le programme Exastack comporte deux niveaux, Ready et Optimized. Dans le premier, les partenaires pourront appliquer un label indiquant que leurs applications supportent Exalogic, Exadata et la pile logicielle qui tourne sur ces matériels, dont la base de données Oracle, WebLogic Application Server, et les systèmes d'exploitation Linux et Solaris. Les partenaires Optimized du programme Exastack auront accès aux ressources techniques et aux laboratoires spécialisés qu'Oracle a mis en place dans le monde entier, ce qui leur permettra notamment d'adapter plus finement leurs applications Exadata et Exalogic.
« Avant de les diriger vers un laboratoire, Oracle travaillera avec les partenaires pour établir un système d'évaluation des compétences, » a indiqué l'entreprise pendant le webcast. Ils iront ensuite passer une semaine ou deux dans notre laboratoire avec les architectes et les ingénieurs d'Oracle afin de tester les performances en situations réelles et de les confronter aux objectifs établis préalablement. « Le programme Ready est ouvert dès maintenant. Le lancement du programme Optimized est prévu pour plus tard cette année, » a précisé Oracle.
Des annonces attendues à OpenWorld
Certains vendeurs de logiciels indépendants se préparent déjà pour le programme Optimized d'Exastack et la firme de Redwood prévoit de faire quelques annonces à ce sujet lors de la conférence OpenWorld qui aura lieu plus tard cette année, comme l'a déclaré le vice-président. « Aujourd'hui, on compte un millier de systèmes Exadata en opération dans le monde. Oracle prévoit de tripler ce nombre cette année, » a déclaré, la semaine dernière, le vice-président d'Oracle, Mark Hurd, lors de la présentation des résultats financiers du quatrième trimestre. La société californienne n'a pas communiqué de chiffres précis sur les ventes d'Exalogic, mais celles-ci auraient bénéficié d'une accélération encore plus importante qu'Exadata, selon Mark Hurd.
Lors de son intervention, Judson Althoff a également évoqué les changements entrepris par Oracle concernant son réseau de partenaires pour l'exercice fiscal qui a débuté le 1er juin. Celui-ci a notamment fait allusion à certains « défis » opérationnels auxquels devaient faire face Oracle et ses partenaires depuis que l'entreprise a intégré Sun Microsystems. Oracle a bouclé l'acquisition de Sun en janvier 2010, une date qui a marqué également son entrée dans le secteur du hardware. « Nous réalisons que nous avons été en position difficile pour l'exercice 2011, » a déclaré Judson Althoff. « Notre objectif est d'être les meilleurs dans notre secteur. » Déjà, « l'automatisation des commandes a subi des améliorations importantes et d'autres changements sont en cours, comme la mise en place d'un panier unique pour les achats de logiciels et de matériel, » a ajouté le vice-président. « Oracle met également en route un nouveau programme d'incitation financière pour le réseau de partenaires dans le terme fiscal actuel, » a déclaré Judson Althoff.
USI 2011 : des technologies et des hommes
Placée sous le signe de l'informatique qui transforme nos sociétés, la quatrième édition de l'USI 2011 aligne en deux jours une cinquantaine de présentations, articulées autour de quatre thématiques : Autrement, Techniquement, Humainement, Prochainement.
Autrement, car la première journée propose une plongée au sein de problématiques qui montent en puissance. Elle débute notamment par deux sessions consacrées à DevOps, mouvement qui vise à améliorer la qualité des développements. Les sessions techniques de l'après-midi abordent des sujets très diversifiés : la fin des bases de données relationnelles, la rencontre d'OLAP et du CEP, les nouveaux middlewares orientés message (tels que RabbitMQ), les techniques d'accélération GPU, la prolifération des identités numériques ou, encore, les aspects juridiques du cloud.
Les impacts sociétaux de la IT
La deuxième matinée de l'USI 2011 est axée sur les facteurs humains et c'est le philosophe Michel Serres qui l'ouvrira (déjà présent en 2008 sur la première édition de l'USI). A sa suite, les intervenants aborderont les « transitions agiles », d'abord dans le domaine du développement (déployer l'agile à large échelle), mais aussi en explorant le concept du lean start-up, de l'offshore « qui fonctionne » et du modèle métier. Les impacts sociétaux de l'IT seront balisés avec, par exemple, une analyse du consultant en RH Benjamin Chaminade sur les opportunités de la diversité culturelle pour l'entreprise. En fin de matinée, la parole reviendra de nouveau à un philosophe, André Comte-Sponville, avec un exposé portant sur le sens du travail.
Enfin, la dernière séquence de sessions projettera les participants vers demain et les mises en oeuvre en devenir des technologies numériques : les tendances web vues de la Silicon Valley, les interfaces cérébrales, l'évolution de l'informatique dans une perspective cosmogénétique (par Jean-Michel Truong) ou l'interconnexion des objets (présentée par rafi Haladjian, le fondateur de Violet et créateur du Nabaztag).
Organisée par Octo Technology, l'USI 2011 se tiendra le mardi 28 et mercredi 29 juin à Paris, au Pavillon d'Armenonville (Bois de Boulogne, 16e). Les conférences seront également retransmises en streaming vidéo sur www.universite-du-si.com le mardi 28 juin à partir de 8 h 40
Illustration : Les philosophes André Comte-Sponville (à gauche) et Michel Serres (à droite) interviendront sur l'USI 2011. (...)
Red Hat met à jour sa plate-forme de messagerie « real time » pour le Cloud
« La version 2 apporte plusieurs fonctionnalités et améliore de manière significative les performances d'administration dans tous les domaines, » a déclaré Scott Crenshaw, vice-président et directeur général du Cloud Business chez Red Hat, au cours d'une présentation retransmise sur le web. Enterprise MRG 2.0 (Messaging, Real Time et Grid) inclus des pilotes pour la dernière version 10Gbit Ethernet, et intègre le noyau Linux « temps réel » dans la dernière version 6.1 de Red Hat Enterprise Linux (RHEL).
La pile de technologies MRG a été une conçue pour faire fonctionner une messagerie à haut débit, avec une faible latence, sur plusieurs serveurs, dans des secteurs d'activité sensibles comme les bourses ou les studios d'animation. Par exemple, les studios DreamWorks utilisent le MRG (prononcer MERGE) dans le processus d'animation de ses films. En plus de la faible latence et sa capacité à gérer des charges de travail à haut débit, Red Hat a également fait de MRG une composante clef de son offre Platform-as-a-Service (PaaS) OpenShift, dévoilée en mai. « Nous sommes très emballés par OpenShift, et nous pensons qu'elle va devenir une plate-forme de premier plan et engendrer de nouvelles solutions Open Source, plus optimisées pour fonctionner dans le Cloud», a déclaré Ron Tolido, CTO de Cap Gemini, lors de la présentation.
« Avec un noyau « real time », on peut avoir des temps de réponse prévisibles, » a renchéri Scott Crenshaw. « Avec une application traditionnelle, on veut toujours tirer le maximum de performance, sans se préoccuper du temps de réponse. Mais pour certaines applications, il est vraiment nécessaire d'avoir un temps de réponse prévisible déterminé. On doit savoir que la transaction se produira en 1/100e de milliseconde, par exemple, » a t-il expliqué.
Prise en charge de pilotes avancés
Pour améliorer le débit du réseau, le MRG élargit l'Infiniband du RDMA (Remote Direct Memory Access) existant en incluant un nouvel ensemble de pilotes pour iWARP 10Gbit Ethernet. Selon Red Hat, ces nouveaux pilotes augmentent le débit de 100 % comparé à celui fourni par les connexions Ethernet et Infiniband actuelles. L'intégration du noyau « real time » de Linux dans la dernière version de RHEL permettra aux utilisateurs de profiter de tous les avantages de ce système d'exploitation. Le pack comprend également d'autres améliorations, notamment l'outil de planification présent dans le logiciel de gestion du réseau est désormais capable de réaliser 100 actions par seconde.
« C'est vraiment important, parce que si l'on veut travailler à l'échelle du Cloud, il faut pouvoir offrir des performances hautement modulables, » a encore déclaré le vice-président du Cloud Business. « Actuellement, il n'existe rien de comparable sur le marché, » a-t-il ajouté. Les outils de diagnostic ont également été améliorés. Une nouvelle série d'API (application programming interfaces) ont été ajoutées pour automatiser la gestion des tâches, y compris la capacité d'éteindre les serveurs quand ils ne sont pas utilisés, afin d'économiser de l'énergie.
En plus de MRG 2.0, Red Hat a également annoncé d'autres nouveautés au cours de la webcast. En particulier, la prochaine version de son serveur d'application, JBoss 7.0, sera prête et livrée en juillet. « Ce sera la première version à inclure le support complet pour Java Enterprise Edition 6.0, » comme l'a déclaré Ashesh Badani, senior directeur en charge de JBoss chez Red Hat. L'entreprise a également lancé un programme de formation pour apprendre à créer des clouds privés avec son logiciel Red Hat Cloud Architecture.
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