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Architecture logicielle

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(24/06/2011 10:15:37)
Adobe fait évoluer Builder et Flex
Adobe Systems a annoncé la disponibilité des mises à jour de Flash Builder 4.5 et Flex 4.5, autorisant par là-même le développement d'applications pour l'iPhone, l'iPad et le BlackBerry PlayBook. Grâce à la prise en charge des terminaux Android dévoilée en avril dernier, les développeurs disposent désormais d'une seule et même plateforme pour créer des app qui peuvent être distribuées via Android Market, l'App Store d'Apple et BlackBerry App World.
La version 4.5 de Flash Builder accélère le développement des applications Flash et ActionScript ainsi que leur déploiement en utilisant le logiciel Adobe Air. Selon Adobe, ce dernier sera supporté par plus de 200 millions d'appareils mobile d'ici la fin de l'année. Flash Builder 4.5 et Flex 4.5 sont disponibles séparément ou inclus dans la gamme Creative Suite 5.5, précise l'éditeur.
Fondation Eclipse : Indigo, une livraison annuelle marquée par Java
Chaque année, la Fondation Eclipse met à la disposition des développeurs le fruit de ses travaux. Hier, elle a livré son stock 2011 de technologies destinées à alimenter le développement de logiciels open source. Une fois n'est pas coutume, cette année la Fondation a mis l'accent sur le développement Java, qui avait motivé la création d'Eclipse. La fournée 2011 a pour nom Indigo. Elle comprend les projets menés par 62 équipes, 408 développeurs et 49 organisations qui ont collaboré ensemble à la production de 46 millions de lignes de code. La liste complète des projets peut être consultée sur le site Indigo. Chaque nouvelle technologie peut être téléchargée individuellement sur le site d'Eclipse.
EGit 1.0 et WindowBuilder
Les développeurs Java seront très intéressés de trouver dans Indigo la version 1.0 du code EGit qui offre le support pour le gestionnaire de code source distribué Git. « A partir de l'IDE Eclipse, les développeurs peuvent utiliser Git et GitHub, étroitement intégrés dans l'IDE », a déclaré Ian Skerrett, vice-président du marketing d'Eclipse. Ces dernières années, des fonctionnalités avaient été ajoutées à des langages tels que le PHP et le C++. Mais, selon Mike Milinkovich, le directeur exécutif d'Eclipse, « Indigo est l'une des meilleures choses que la Fondation a produit pour Java ces dernières années ».
Le projet WindowBuilder, de grande renommée, pour l'élaboration d'interfaces homme/machine (IHM) graphique basées sur Eclipse, est maintenant disponible en tant que projet open source Eclipse. Les tests fonctionnels automatisés d'IHM pour les applications Java et HTML sont inclus via Jubula, comme le précise encore le communiqué d'Eclipse. Indigo apporte également aux développeurs Java un meilleur support pour l'outil de construction Maven via le projet m2eclipse. « Désormais, il est possible de charger dans l'espace de travail d'Eclipse un outil qui sait comment parler avec Maven », a déclaré Ian Skerrett. « Cela en fait tout simplement une solution beaucoup plus intégrée », a t-il ajouté.
Génération de code dans Maven et Ant
La modélisation, qui aide les développeurs à construire et à gérer des projets logiciels complexes, est également plus présente dans Indigo. La version 2.0 du framework Xtext offre des fonctionnalités pour les DSL (domain specific language), y compris la capacité à construire des DSL avec des expressions intégrées de type Java. « La version 3.1 du projet Acceleo permet pour sa part la génération de code dans les outils de build Ant et Maven, et améliore les possibilités d'édition », selon le communiqué d'Eclipse. La version 4.0 du CDO (Connected Data Objects) Model Repository intègre plusieurs bases de données NoSQL, comme Objectivity/DB, MongoDB et DB40. Des optimisations de cache et d'autres améliorations permettent d'avoir des modèles qui atteignent plusieurs gigaoctets.
La version 1.0 du framework Eclipse Extended Editing permet de générer des éditeurs EMF (Eclipse Modeling Framework) avancés en un clic. Le nouveau projet EMF Facet permet d'étendre sans modification un métamodèle Ecore existant (Ecore étant la technologie de base utilisée par EMF pour décrire les modèles).
Parmi les améliorations du runtime Eclipse, EclipseLink 2.3 supporte les entités JPA « multi-tenant », rendant possible d'incorporer la persistance JPA dans des applications de type SaaS (software as a service). Quant à Equinox 3.7, il implémente maintenant les spécifications OSGi 4.3, incluant l'utilisation de signatures génériques, des capacités génériques, et répond aux exigences des bundles. (...)
Structure 2011 : Paul Maritz, PDG de VMware, définit l'ère post-document
« L'ère du PC va céder la place à un monde centré sur les données, où les terminaux et les infrastructures seront façonnés par les informations que les utilisateurs voudront en obtenir », a déclaré hier Paul Maritz, patron de VMware lors de la conférence Structure 2011 organisée par Gigaom à San Francisco du 22 au 23 juin. « Je suis d'accord avec Steve Jobs quand il dit que nous sommes au début de la fin du règne du PC », a t-il ajouté. « Peut-être, sur le long terme, assisterons-nous à l'ère post-document ». Interrogé lors de son intervention par le fondateur de Gigaom, Om Malik, Paul Maritz a déclaré que le PC avait été inventé pour automatiser un espace de travail où les cols blancs créent des documents, mais que la tâche principale des utilisateurs aujourd'hui réside dans le filtrage et la distribution des flux de données.
Ce sont donc les données qui vont déterminer à quoi ressembleront les terminaux plutôt que l'inverse, parce qu'elles survivront aux équipements sur lesquels elles se trouvent, a poursuivi Paul Maritz. Pour lui, chacun d'entre nous sera caractérisé par un ensemble d'informations personnelles qui devront vivre avec nous toute notre vie. « Dans le même temps, il existera des conflits se rapportant au contrôle des données et à l'argent qu'elles pourront rapporter à certains. » Les leçons apprises par le biais des entreprises s'adressant au grand public, telles que Facebook, qui sont aux prises avec ces problèmes ne seront pas perdues sur les grands départements IT.
L'extensibilité prise en compte dès l'origine
« Les personnes qui sont sur ce terrain ont déjà du passer à des architectures qui traitent des volumes de données beaucoup plus importants que ceux que l'on trouve dans les entreprises », rappelle le PDG de VMware. En conséquence, de nouvelles architectures de données telles que Hadoop migrent des grands acteurs du Web vers les entreprises de façon générale, souligne-t-il. Des sociétés de toutes sortes veulent devenir plus efficaces dans la façon dont elles gèrent leurs infrastructures. L'automatisation, s'appliquant au déplacement des traitements dans les environnements virtualisés, est la priorité principale de VMware, a-t-il indiqué.
« Nous ne pouvons pas nous permettre, à l'avenir, d'écrire des applications qui comportent des schémas inflexibles qui ne peuvent pas être étendus et qui requièrent un nouvel ensemble de paradigmes pour les données. Les développeurs ont également adopté des environnements tels que Ruby et Spring qui apportent la notion d'extensibilité sans qu'ils aient besoin d'y penser.»
Améliorer l'efficacité est également une préoccupation pour VMware. Paul Maritz s'est déclaré fier que sa société puisse sortir chaque année une mise à jour majeure de son logiciel phare hautement complexe. La prochaine livraison de Vsphere arrivera cette année et elle devrait arriver dans les temps, prévoit Paul Maritz.
Illustration : Paul Maritz, PDG de VMware (crédit photo : D.R.) (...)
Boston IT 2011 : NimbusDB, une base de données élastique dans le cloud
Fondée par Barry Morris (CEO, en illustration principale) et Jim Starkey (CTO), une légende dans le petit monde des bases de données, NimbusDB emploie aujourd'hui un peu moins de 20 personnes essentiellement des ingénieurs. Ancien architecte logiciel chez MySQL et créateur d'InterBase, Jim Starkey, qui vit aujourd'hui à Seattle sur un bateau, est à l'origine de cette base de données distribuée (peer to peer), déployable localement et sur le cloud. Les déploiements en ligne qui permettent une allocation dynamique des ressources et une facturation à l'usage sont particulièrement bien adaptés aux applications web, notamment les industries qui connaissent des pics réguliers et temporaires. Mais jusqu'à présent, le provisionnement dynamique ne s'appliquait qu'avec difficultés aux bases de données notamment pour répondre au besoin grandissant des utilisateurs mobiles dans les entreprises.
Jim Starkey, un des gourous de la base de données
Avant de fonder NimbusDB, Jim Starkey avait commencé à développer il y a quelques années une base de données élastique, basée sur SQL, mais qui répondait aux concepts d'ACID (Atomicity, Consistency, Isolation and Durability) pour assurer l'intégrité des opérations. Avec NimbusDB, une nouvelle terminologie basée sur la musicologie fait son apparition pour expliquer la technologie utilisée nous indique Barry White. Ainsi, un « Chorus » désigne un groupe de noeuds sur lesquels repose la base de données qui est composée d'objets baptisés « Atoms ». Et si deux utilisateurs veulent modifier au même moment un bloc (un Atom dans le jargon de Nimbus), un superviseur automatique et temporaire baptisé « Chairman » gère les priorités pour éviter les problèmes de synchronisation. Les noeuds, en local ou en ligne, peuvent être ajoutés ou soustraits du système en fonction des besoins.
Redondance et performance
«Imaginez que vous commencez à travailler à Boston avec une seconde machine redondante à Los Angeles qui pourra offrir une capacité de traitement supplémentaire en cas de besoins », nous a expliqué Barry White. « Imaginez que votre base de données dans votre datacenter avec une autre partie dans un cloud public, et des «cloudbursts » pour supporter des pics de charges dans d'autres clouds. » Et pour trouver les meilleurs prix en ligne pour booster temporairement la base de données, NimbusDB propose une fonction baptisée Connection Brokers. L'architecture de NimbusDB ne repose sur aucun matériel en particulier puisque tout est dans le cloud. Le soft s'installe simplement sur un serveur pour assurer ensuite un pont vers le cloud. Les paramétrages sont réduits au minimum, pour aller plus vite, il suffit de rajouter des machines, précise Barry Morris.
Architecture de la base de données NimbusDB, cliquez pour agrandir l'image
Si la solution de NimbusDB n'est pas encore vendue, elle est déjà testée intensivement chez plusieurs clients. Le produit est presque complet et sa commercialisation ne saurait tarder, complète le dirigeant. Une version gratuite, et parfaitement fonctionnelle est d'ailleurs disponible en téléchargement. Baptisée Duet, elle se limite à deux machines, une pour accueillir le module transaction, l'autre pour héberger les archives. La version Quartet (quatre machines donc serveurs ou VM) sera commercialisée quelques milliers de dollars. La base utilisée est x86 mais un portage vers Sparc ou Itanium est parfaitement envisageable, assure Barry Morris, qui estime ce marché insignifiant. Et pourquoi pas sur iPad conclut-il en forme de boutade.
Avec un SDK dédié, Kinect prépare son arrivée sur PC
Un kit de développement pour Windows, un SDK en version bêta, est disponible pour le capteur à reconnaissance de mouvements Kinect de Microsoft. Ce contrôleur unique en son genre permet de contrôler sa console et de jouer à plusieurs sans utiliser de manettes de jeux, mais à l'aide de ses mains, de sa voix et de son corps.
Avec l'arrivée de ce SDK, les développeurs peuvent concevoir des applications pour Windows 7. Ce premier kit de développement est réservé pour un usage non commercial, mais Microsoft précise qu'il proposera très bientôt un pack à usage commercial. Le SDK apporte aux développeurs toutes les API nécessaires pour utiliser les capteurs de la Kinect tels que les détecteurs, la caméra couleur et le microphone. Les développeurs seront en mesure de suivre l'image squelette d'une à deux personnes se déplaçant dans des applications utilisant la capture de mouvements. Ce SDK inclut également des fonctions audio comme la suppression de bruit de fond et la réduction d'écho pour mieux saisir les commandes vocales. Les développeurs pourront également accéder à la technologie de formation du faisceau pour identifier la source des sons. Ils seront également en mesure d'accéder à l'API de reconnaissance vocale de Windows. Pour travailler, les programmeurs pourront utiliser les langages .Net, C++ et C#.
Des usages dans le monde industriel et médical
Pour le lancement de ce SDK, Microsoft avait invité un groupe de professionnels et d'étudiants développeurs à créer des applications pendant 24 heures. La société a exhibé quelques-uns de ces programmes. Parmi les plus intéressants, citons un jeu que l'utilisateur peut commencer à la maison avec Kinect contre un adversaire distant utilisant un smartphone Windows Phone 7. Une autre application permet à l'utilisateur de conduire un orchestre avec les mains grâce à une carte des instruments sur scène. Le chef d'orchestre virtuel peut contrôler le tempo et le volume de la musique en utilisant des gestes.
L'éditeur estime que la fourniture de ce SDK permettra de développer un large éventail d'applications dans de nombreux domaines y compris le divertissement, la robotique, les soins de santé, l'éducation et l'automobile. « Les possibilités sont vraiment infinies », a déclaré Anoop Gupta, chercheur au Microsoft Research.
Juste après le lancement de Kinect en novembre dernier, des développeurs avaient réussi à détourner le contrôleur Kinect pour l'utiliser sur la plate-forme Linux et développer leurs propres applications. Microsoft avait tout d'abord résisté à ces efforts, disant qu'il désirait conserver la plate-forme Kinect fermée et la réserver au monde du jeu vidéo. Mais la compagnie s'est vite ravisée et a déclaré qu'elle publierait un SDK pour permettre aux développeurs de créer des applications utilisant le dispositif Kinect.
Crédit photo : D.R.
(...)(17/06/2011 16:25:07)4D livre une preview de Wakanda pour développer en JavaScript
L'éditeur français 4D vient de proposer au téléchargement une preview de Wakanda, sa plateforme de développement unifiée pour concevoir entièrement en JavaScript des applications web professionnelles, et pour les déployer, notamment sur des terminaux mobiles. Ce projet Open Source a été engagé il y a trois ans, 4D ayant recruté pour s'y consacrer une équipe de R&D distincte de celle travaillant sur son IDE multiplateforme 4D. La société, créée par Laurent Ribardière dans les années 80, cherche à étendre son champ d'action à de nouveaux développeurs. Si Wakanda est indépendante de 4D v12, il est néanmoins prévu de proposer des « ponts pour connecter les deux produits ».
La plateforme réunit trois composantes. D'abord, un serveur HTTP multithread qui intègre un datastore NoSQL et le moteur JavaScript de WebKit. Il fonctionne sous Linux, MacOS ou Windows. Ensuite, Wakanda Studio, l'IDE pour créer les interfaces graphiques, qui comprend un éditeur de code et un remote debugger. Le Framework, enfin, qui fournit la couche transactionnelle avec le serveur, ainsi que les widgets basés sur JavaScript, CSS3 et HTML5, et permet aux applications de fonctionner à travers les différents navigateurs et terminaux mobiles.
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)
4D indique que cette preview est en phase d'expérimentation auprès d'une cinquantaine d'utilisateurs depuis le début de l'année. Sa mise à disposition, qui constitue une première étape vers une version bêta, s'accompagne d'un forum et d'outils de réseaux sociaux avec l'objectif d'accélérer la constitution d'une communauté autour de la plateforme. Plusieurs projets « d'envergure » ont déjà démarré dans le monde selon l'éditeur, ce qui, estime-t-il, devrait contribuer à la mise au point d'une première version de production à la fin de l'année.
Assortie d'une double licence, Wakanda sera proposée en Open Source et dans une version commerciale complétée d'un support. (...)
Adobe corrige encore un bug zero-day dans Flash
La vulnérabilité dans Flash Player, qui concerne un problème de corruption de mémoire, a été qualifiée de «critique» par Adobe, ce qui signifie qu'elle peut « permettre à un pirate de prendre le contrôle du système affecté, » comme l'indique l'avis qui accompagne le patch. « Des rapports indiquent que cette vulnérabilité est exploitée de manière sauvage pour mener des attaques ciblées utilisant des pages Web infectées, » indique encore l'avis.
La dernière mise à jour d'urgence, dite «out-of-band », date du 5 juin seulement : Adobe avait du corrigé en urgence une faille critique exploitée par des attaquants pour voler des informations de connexion à la messagerie Gmail de Google. Ces attaques étaient différentes de celles révélées par Google la semaine précédente, où le fournisseur de service de messagerie accusait des pirates chinois de cibler certains individus, dont des hauts responsables des gouvernements américains et sud-coréens, des militants antigouvernementaux et des journalistes chinois.
La manoeuvre consistait à rediriger les utilisateurs vers une fausse page d'accueil Gmail et de les inciter à entrer leur nom d'utilisateur et leur mot de passe. Google, qui livre le lecteur Flash en bundle avec Chrome, avait mis à jour son navigateur mardi, en incluant la version tout juste corrigée de Flash. C'est la quatrième fois au cours des deux derniers mois, et la sixième fois depuis le début de l'année qu'Adobe corrige son Player. En outre, la plupart des vulnérabilités de Flash peuvent également être exploitées en utilisant des documents PDF infectés : le lecteur d'Adobe comporte une « authplay.dll», qui permet de lire des éléments Flash dans des fichiers PDF. Mais selon Adobe, le récent bug dans Flash n'affecte pas le Reader.
13 corrections dans le Reader X
Parallèlement à cette mise à jour de sécurité de Flash, Adobe a également corrigé 13 nouvelles vulnérabilités dans son Reader. La version la plus récente, Reader X, a été patchée au moins 17 fois. Tous les correctifs, sauf 2 parmi les 13 nouveaux bugs, ont été qualifiés de « critiques » par Adobe. Comme Apple, Adobe ne classe pas ses failles selon une échelle à plusieurs niveaux, mais les évaluent par des appréciations du genre « pourrait conduire à l'exécution de code à distance » pour dire que, en exploitant le bug, les pirates pourraient détourner le système et y introduire des logiciels malveillants.
Parmi la douzaine de nouveaux bugs, certains concernent des problèmes de corruption de mémoire et de débordement de mémoire tampon, un autre concerne un script inter-document, un autre le détournement de DLL et un autre le «contournement de la sécurité ». Cette dernière vulnérabilité ne concerne que le Reader X, qui, dans certaines circonstances, permet à un attaquant de forcer le plug-in du Reader intégré au navigateur Internet à télécharger un fichier non-PDF, comme l'a expliqué Adobe en réponse à une question dans un fil de discussion.
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Adobe a également appliqué au moins quatre - et peut-être plusieurs - correctifs à son Reader X que l'éditeur avait omis de patcher lors des trois précédentes mises à jour « out-of-band », dont la première datait du mois de mars. Celles-ci corrigeaient d'anciennes versions du Reader, mais pas le Reader X, Adobe invoquant à chaque fois le fait que la « sandbox » empêcherait les logiciels malveillants de se propager sur l'ordinateur et que cela pouvait très bien attendre une mise à jour trimestrielle, déjà programmée. Livré par Adobe en novembre dernier, le Reader X intègre en effet la technologie anti-débordement dite du « bac à sable », qui permet d'isoler le programme du reste du système.
Théoriquement, la sandbox fait en sorte que les logiciels malveillants qui pourraient s'exécuter dans le logiciel ne puissent sortir du bac à sable pour aller infecter le PC ou le Mac. Selon Adobe, aucune des vulnérabilités du Reader, corrigées par le dernier patch, n'ont été exploitées de manière sauvage. En même temps qu'Adobe livrait ses mises à jour de sécurité pour le Player Flash et le Reader, l'éditeur a également corrigé 24 vulnérabilités dans le Player de Shockwave, et deux autres dans LifeCycle Data Services et Blaze DS - respectivement un service de streaming en direct et un service de push de données, - plus deux dans ColdFusion, une plate-forme de développement d'Adobe.
Les versions corrigées du Reader et du Player peuvent être téléchargées à partir du site Web d'Adobe. Alternativement, les utilisateurs peuvent mettre en route le programme de mise à jour intégré ou répondre à l'invitation du logiciel leur indiquant qu'une nouvelle version est disponible.
(...)(16/06/2011 13:40:33)Microsoft BizSpark : 15 start-up mises à l'épreuve à Bruxelles
Présenter en cinq minutes l'activité de sa start-up devant un jury d'investisseurs constitue toujours un exercice difficile, même lorsque l'on possède déjà une solide expérience professionnelle. C'est ce qu'ont pu constater hier les quinze équipes sélectionnées par Microsoft pour l'édition 2011 de son BizSpark Summit européen, à Bruxelles. A l'issue de la journée, avant d'annoncer le nom de la société lauréate (qui gagne son séjour pour la prochaine conférence BUILD/Windows, à Anaheim, en septembre), les membres du jury ont exhorté les candidats à être plus précis dans leurs présentations (*).
« La valeur que vous apportez aux clients n'est pas toujours expliquée clairement ». Plus concis, aussi. « Vous ouvrez trop de portes en cinq minutes, vous devriez pouvoir écrire ce que vous faites sur un post-it ». Mais également plus ambitieux. Il faut penser grand tout de suite, en ne se bornant pas à un marché local : « Si vous avez une bonne idée, un autre acteur ayant beaucoup plus d'argent que vous va vous copier. Demandez-vous ce qui vous amènera à survivre ? ». Les start-up européennes ne se donnent pas assez d'ambition, a également regretté l'un d'eux en soulignant que se profilaient devant nous « deux années de marché prospère », après 30 mois de sous-financement. En revanche, le jury a apprécié de n'avoir pas eu cette année d'idées « me too », ces projets qui s'apparentent à des variantes de succès déjà établis (Facebook ou YouTube alternatifs, par exemple).
mopapp, pour analyser les revenus de ses apps
L'an dernier, le BizSpark Summit européen qui se tenait à Paris avait insisté sur l'intérêt, pour les start-up, de lancer leur activité dans le cloud Azure de Microsoft, pour les capacités de montée en puissance immédiate de ce type d'environnement. Une option illustrée par l'une des deux start-up distinguées alors, la Française Kobojo, dont les jeux de société sont déployés sur Azure. L'autre lauréate, la Britannique Artesian Solutions, évoluait de son côté en cloud privé. Cette année, la mobilité marque l'édition de son empreinte. C'est la présentation de la société italienne mopapp qui a convaincu le plus largement le jury.
mopapp propose aux développeurs d'applications mobiles d'analyser en temps réel les ventes qu'ils réalisent sur les boutiques en ligne : l'iTunes App Store, Android Market, la place de marché WP7, RIM App World, mais aussi Amazon, GetJar, Handango et MobiReach. L'outil permet d'établir des tableaux de bord pour suivre les téléchargements réalisés, les mises à jour effectuées, ainsi que les revenus et bénéfices générés par les applications et les publicités, répartis par « apps » et par zones géographiques (voir illustration ci-dessous).
Les tableaux de bord réalisés avec l'application mopapp qui analyse les revenus générés par les apps mobiles disponibles sur différentes boutiques en ligne (cliquer ici pour agrandir l'image)
(*) Parmi les membres du jury figuraient notamment Sami Ahvenniemi, associé de Conor Venture Partners, Chipper Boulas, directeur de Boulas Ventures, Simon Clark, associé de Fidelity Growth Partners Europe, Julie Meyer, fondatrice d'Ariadne Capital ou encore Charles Grimsdale, co-fondateur d'Eden Ventures.
Illustration : Alessandro Rizzoli, cofondateur de mopapp, vainqueur du BizSpark European Summit 2011 (à gauche), aux côtés de Joe Wilson, directeur du groupe Developer & Platform de Microsoft pour l'Europe de l'Ouest (à droite). Crédit MG
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Une deuxième start-up a été remarquée, la Russe Actio-Media, qui a développé une technologie permettant de créer des vidéos interactives, en plaçant au sein de ces vidéos des objets cliquables qui peuvent être suivis et fournir un nouveau mode de monétisation.
I-Dispo, plateforme de prise de rendez-vous
Une seule start-up française figurait parmi les quinze retenues pour ce BizSpark Summit européen, la société I-Dispo, déjà sélectionnée par Microsoft France dans le cadre de son programme d'accompagnement IDEES. Co-fondée par cinq personnes dont deux anciens collaborateurs de Microsoft, la plateforme I-Dispo fournit des API pour centraliser en temps réel les disponibilités de différents professionnels (médecins, restaurants, centres de contrôle technique ou de bien-être...) et livrer ces informations aux internautes. Ces derniers pourront prendre rendez-vous directement, par l'intermédiaire de leurs services habituels sur le web (moteurs de recherche, annuaires, sites de loisirs...) en cliquant sur un bouton associé au professionnel choisi. I-Dispo a installé sa plateforme dans le cloud Azure. La société a déjà noué des partenariats avec Microsoft (son service est accessible dans Bing, voir illustration ci-dessous), avec l'éditeur de logiciels pour médecins Axilog et avec le site de renseignements 118 712. Plusieurs sites de restauration figurent parmi les futurs affiliés, notamment justeacote.com et aller-au-resto.com.
Service de réservation de restaurants I-Dispo, accessible via Bing (cliquer pour agrandir l'image)
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