Flux RSS

Architecture logicielle

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2077 documents trouvés, affichage des résultats 891 à 900.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(19/03/2009 20:14:56)

IBM-Sun : Le monde Java inquiet et HP menacé

Et si IBM achetait Sun pour 6,5 Md$ ? Depuis hier que la rumeur circule, le grand bal habituel des réactions et analyses a débuté. Bien qu'aucune des deux firmes n'aient encore souhaité commenté cette hypothèse, plongeons au coeur de ses possibles conséquences. Pour commencer, et sans surprise, le monde Java s'agite. Même si on peut supposer que MySQL et Glassfish constitueraient des offres Open Source d'entrée de gamme satisfaisantes pour IBM, c'est plutôt l'inquiétude qui domine. Sur le site Javalobby, par exemple, certains s'inquiètent de voir IBM favoriser son environnement de développement Eclipse face au Netbeans de Sun. "Quel intérêt pour un même fournisseur d'avoir deux IDE ? " peut-on lire. "A peine Sun acheté, IBM annoncera qu'il arrête NetBeans pour des questions de budget. Et il en ira de même pour toutes les offres pour lesquelles il a déjà une solution." Pour d'autres commentateurs du blog, le serveur d'applications GlassFish, concurrent de WebSphere, est aussi en danger. « Et quid du support commercial de MySQL ? » s'interroge-t-on. La communauté Java partagée A l'opposé, certains estiment qu'IBM aurait un impact positif sur Java. « Il pourrait injecter davantage d'argent dans son développement, » estime ainsi, sur son blog, Fabrizio Giudici, architecte Java. Pour lui, « les produits Open Source de Sun ont une bonne réputation dans leurs communautés et ils pourraient intégrer de nouveaux projets. Cela pourrait augmenter notre charge de travail (non payée) au début, mais les opportunités de marché arrivent quand on les attend le moins. » En outre, la gestion d'Eclipse par IBM a suscité moins de polémique que la gestion du Java Community Process par Sun. Pour Matt Aslett, analyste du 451 Group, la communauté Sun ne devrait en aucun cas craindre qu'IBM fasse disparaître les logiciels Sun. « Bien sûr, les portefeuilles se chevauchent, mais cela ne devrait pas être un problème parce qu'IBM peut utiliser l'offre de son rival pour générer du revenu. Et Big Blue "a déjà de multiples OS et bases de données dans son offre. Il pourrait reprendre son mantra : 'donner le choix à l'utilisateur.' » Jeffrey Hammond de Forrester Research tempère : « La division logiciels d'IBM devra faire face à certains défis importants pour monétiser le portefeuille Open Source de Sun. IBM ne vend pas à des développeurs mais à des patrons de divisions. Or, ce ne sont pas eux qui décident quand on parle d'Open Source. Ce sont bien les développeurs. Nos études le confirment. Sans oublier qu'IBM va devoir réconcilier son modèle économique middleware avec celui de Sun. Et ils sont très différents. » Enfin, la division logiciels de Big Blue n'est pas « structurée pour monétiser un modèle économique basé sur le support de l'Open Source. Et je me demande s'ils arriveraient à atteindre le niveau de service exigé par les clients en la matière. » Le marketing logiciel d'IBM est décentralisé, divisé en multiples marques et ce serait un vrai « défi pour eux d'appliquer le modèle resserré que Sun met en place pour doper l'adoption de l'Open Source ». Ce qui est sûr, selon un autre observateur, « c'est qu'une union IBM-Sun sera positive pour les clients des deux entreprises, mais il est peu probable qu'elle donne naissance à de nouvelles directions majeures dans le monde du logiciel. » Les serveurs, les datacenters et même le cloud [[page]]Et si le logiciel seul n'était pas la raison de l'acquisition ? Nombre d'observateurs voient dans cette hypothétique opération la création du futur géant des datacenters. Et pourquoi pas du cloud, d'ailleurs. IBM est sans nul doute à la tête d'une des gammes de serveurs les plus denses et les plus complètes du marché. De la machine x86 la plus basique jusqu'au grand système (sous Linux aussi, s'il vous plait) en passant par des serveurs Unix et les inépuisables iSeries (toujours connus sous le nom d'AS/400 malgré d'innombrables changements de nom). Sun apporterait sa technologie de containers pour les datacenters IBM exploite ses propres processeurs Power, spécifiques, mais aussi des cartes électroniques reines du supercalcul, les BlueGene. Et malgré ses performances récentes, le Sparc de Sun pourrait bien être la première victime du mariage, s'il a lieu. Peut-être juste avant Solaris... qui aurait du mal à trouver sa place au milieu des nombreux OS d'IBM dont son propre Unix, Aix. Là encore, le salut de la technologie pourrait venir de la stratégie Open Source entamée avec OpenSolaris. Big Blue a aussi développé depuis quelques temps une forte compétence dans le datacenter qu'il s'est fait une spécialité d'optimiser en matière d'efficacité énergétique (matériel, logiciel, climatisation, service, etc.). Sun a lui aussi déployé beaucoup d'efforts en la matière. Et il apporterait entre autres les technologies de son container qu'il a été le premier à maîtriser. Des qualités essentielles en ces temps d'économie d'énergie et de respect de l'environnement. Les deux géants fondus en un seul pourront par ailleurs facilement mixer leurs clouds car ils n'en sont qu'à leurs balbutiements. Mauvais plan pour Cisco, mais surtout pour HP Ces expertises complémentaires des deux Américains dans le monde des centres serveurs, distribués ou non, associées à leurs compétences logicielles, doit sérieusement inquiéter la concurrence. A commencer par HP qui a choisi de son côté d'avaler une énorme société de services, EDS. Il se tord pour l'instant dans des difficultés qui le conduisent à réduire ses effectifs et diminuer les salaires. Que dire de Cisco ? Qu'il se fait voler la vedette de son entrée dans le monde des serveurs par une simple rumeur ? Mais au delà de ça, l'union du Texan et du Californien pourrait lui barrer la route du datacenter pendant quelques temps. Même si un futur IBM-Sun le met moins en danger que HP. Interrogé par Business Week, Steve Ballmer, le patron de Microsoft, a estimé de son côté que l'opération « donnerait à Microsoft un avantage compétitif pendant toute la durée nécessaire à l'intégration des nombreux actifs de Sun dans une seule entreprise. » Une chose est sûre. L'union d'IBM avec Sun donnerait naissance à une famille recomposée de taille avec quelques enfants indésirables. Les doublons seront légion et les choix, cornéliens. Et c'est sans parler pour l'instant, de la réorganisation commerciale. Enfin, aucune fusion ne va jamais sans réduction d'effectifs. Si elle a lieu, celle-ci se concrétisera en pleine tempête économique et n'échappera pas à des coupes massives. Ce ne sera pas le moindre des maux. (...)

(19/03/2009 16:09:42)

La réponse de Software AG à la crise : réutilisez !

« Nous avons le portefeuille de produits parfait pour la crise ! » Le patron de Software AG parlait cette semaine devant un parterre de ses utilisateurs français et de prospects grands comptes, réunis pour la convention annuelle de l'éditeur à Paris, le Business Innovation Forum. Et s'il n'est pas un tribun, Karl-Heinz Streibich sait toutefois trouver les mots justes pour expliquer aux entreprises comment les architectures orientées services et la gestion des processus métier (SOA & BPM) peuvent les aider à optimiser leurs investissements déjà réalisés et à se distinguer de la concurrence. « Une crise, c'est comme un projet : cela a un début, et une fin. Et cette crise finira tôt ou tard. Les entreprises qui investissent, modernisent et automatisent leurs processus seront les gagnantes lorsque la crise sera finie, prédit Karl-Heinz Streibich. Aucune entreprise ne peut gagner en réduisant son périmètre et ses investissements. » La bonne nouvelle, c'est que cette automatisation des processus s'accommode très bien de l'existant. « Ne remplacez pas l'existant, réutilisez-le ! » Le CEO de Software AG vante ainsi les capacités de ses produits middleware, la gamme WebMethods, à fournir une couche d'agilité au-dessus de l'existant, dans le but de concevoir des processus automatisés allant piocher dans telle ou telle application. Comme l'expliquait une fois Pierre Bonnet, directeur technique d'Orchestra Networks et animateur de la communauté Sustainable IT Architecture, lors d'un Forum SOA organisé par LeMondeInformatique.fr, cette approche présente un risque qualitatif, puisque les processus dépendent de la qualité du système d'information existant. Toutefois, on peut envisager une approche incrémentale - la seule qui soit permise, pourrait-on presque dire, en ces temps de crise où les projets ne peuvent dépasser 6 à 9 mois - où des portions du SI seraient remplacées au fur et à mesure. La couche d'agilité rend cela possible, en désolidarisant les processus du SI sous-jacent. Un service en ligne collaboratif pour capturer les processus de l'entreprise Dans tous les cas, crise ou pas, pour Karl-Heinz Streibich, on ne peut prononcer l'avis de décès des SOA. Pour lui, il s'agit d'un « changement de paradigme IT comme il n'y en a que tous les 20 ou 30 ans », qui a le grand avantage de « rendre les utilisateurs indépendants des monopoles des fournisseurs ». Une façon de souligner le caractère indépendant de Software AG - « qui ne vend pas d'applicatifs ni de matériel » - par rapport à des SAP, Oracle, IBM... Finissant son allocution sur un infime trait d'humour emprunté à un client russe, le patron de l'éditeur allemand a expliqué que « SOA est la perestroïka de l'industrie IT ». Côté annonce produit, Software AG a détaillé un projet évoqué lors du Cebit : Alignspace, un outil collaboratif pour capturer les processus et permettre à toutes les parties prenantes d'un département ou d'une entreprise d'agir dessus et de les commenter. Un outil en amont des outils classiques d'analyse des processus métier, censé remplacer les dessins réalisés avec Visio et promenés de service en service. Proposé en tant que service en ligne, Alignspace pourra aussi être accessible à des intervenants extérieurs, lors de phases de conseil par exemple. Puis, les processus ainsi créés pourront être importés dans des outils de BPM. Alignspace est ouvert aujourd'hui en bêta, pour une disponibilité générale prévue début 2010. (...)

(19/03/2009 12:15:49)

Mix'09 : Silverlight 3 disponible en bêta

A chaque Mix son Silverlight. Microsoft dévoilait sa technologie de client riche lors de Mix'07, nouveau rendez-vous pour les designers et développeurs de l'éditeur. La bêta de la version 2 était dévoilée lors de Mix'08, et le Mix'09 de Las Vegas tient ses promesses avec le lancement de la bêta de Silverlight 3. Alors que Microsoft présentait Silverlight face à Flash, et toute sa plateforme cliente face à AIR (Adobe Integrated Runtime), la technologie de RIA (Rich Internet Application) d'Adobe, voilà que Silverlight 3 se dote d'un mode déconnecté autonome : les applications Silverlight pourront ainsi passer de façon transparente du mode connecté au mode déconnecté. Avec quelques avantages par rapport à ce que propose Adobe, souligne Thomas Serval, directeur de la division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France : l'intégration dans Windows sera transparente, puisque les applications SIlverlight seront accessibles depuis le menu Démarrer, et les accès aux ressources de bas niveau seront « très limitées », « Microsoft privilégiant la sécurité ». Silverlight 3 proposera toutefois une accélération matérielle profitant des GPU (puces graphiques). La visualisation est l'un des grands points d'amélioration de cette troisième version de Silverlight, puisque l'outil bénéficiera du support du codec H.264 (utilisé pour la diffusion de vidéo HD) et de la technologie Smooth HD, permettant de diffuser la meilleure qualité possible de vidéo en fonction de la connexion de l'internaute. La « superpreview », pour vérifier le rendu dans tous les navigateurs Les développeurs pourront de leur côté ajouter des fonctions cartographiques - de la Terre comme du ciel - avec le support des technologies maison Virtual Earth et Worldwide Telescope. Les outils dont ils disposent dans Visual Studio seront évidemment mis à jour en conséquence, et Microsoft a continué de financer Soyatec pour étendre le support de Eclipse4SL aux environnements MacOS. Côté designers - où Microsoft sait qu'il doit faire des efforts pour rivaliser avec Adobe - la gamme Expression gagnera quelques fonctions bienvenues. Ainsi, Expression Web permettra de « visualiser le rendu d'une page sur tous les navigateurs du marché », une fonction dite « superpreview », ressemblant à ce que proposait il y a peu un ingénieur d'Adobe. Et Expression Blend offrira un mécanisme de « sketchflow » que Thomas Serval juge « bluffant » : la capacité d'importer des dessins crayonnés et/ou des illustrations venant de Photoshop ou Illustrator, afin de s'appuyer dessus pour définir rapidement le design et la cinématique d'une application, et pouvoir travailler dessus de façon collaborative. A noter enfin que des efforts ont été faits en matière de référencement (SEO, search engine optimization) par les moteurs de recherche, pour lesquels les clients riches représentent généralement des boîtes noires. Là, point d'accord avec les moteurs comme pour Flash, mais les objets manipulés par SIlverlight peuvent ainsi être automatiquement transcrits en équivalents HTML, si bien qu'il est possible de « voir une application Silverlight comme un ensemble de pages ». (...)

(18/03/2009 16:49:38)

Avec son cloud, Sun vise les développeurs et les étudiants

Le Sun Storage Cloud et le Sun Compute Cloud se posent en concurrent des offres S3 (Simple storage service) et EC2 (Elastic cloud computing) d'Amazon. Sun, qui serait en pourparlers avec IBM pour se faire racheter, compte mettre son offre à disposition à compter de l'été prochain. Il s'agit des premières briques d'une stratégie baptisée Sun Open Cloud Platform. Sun justifie le vocable d'Open parce qu'il compte ouvrir largement ses API qu'il publiera sous le régime de la licence Creative Common. Il fait d'ores et déjà appel à l'API WebDAV (Web-based Distributed Authoring and Versioning), extension du protocole http destinée à la gestion des fichiers. Sun précise qu'il continue de collaborer avec Amazon pour maintenir une comptabilité entre les deux offres. Les ressources mises à disposition sur le cloud de Sun le seront sous Linux, Windows et OpenSolaris sur plateformes X64 et Sparc. Contrairement à nombre d'acteur sdu domaine, le constructeur vise en priorité les développeurs, les étudiants et les jeunes pousses. De même, ses offres d'hébergement s'adressent avant tout à des projets en cours de développement et non à l'accueil d'éléments d'infrastructure. Ce positionnement rappelle celui du Sun Grid Computing Utility, la première tentative de Sun dans un domaine qui ne s'appelait pas encore le Cloud computing. (...)

(18/03/2009 15:05:32)

Apec : chute de 40% des offres IT par rapport à février 2008

Signe de l'aggravation de la situation économique en France, l'indicateur des offres d'emplois à destination des cadres publié par l'Apec pour février continue de reculer. Tous métiers confondus, le volume d'offres a diminué de 33% en février 2009 par rapport à février 2008. Si l'ensemble des filières est touché, l'informatique est parmi les plus mal lotie avec une lourde chute de 40% sur la période (et une baisse de 7% par rapport à janvier). Au total, elle a représenté un peu plus de 5 563 offres déposées en février (soit un total de 86 028 offres en cumul entre mars 2008 et février 2009) contre 9205 pour le même mois l'an dernier. Les différents métiers du secteur ont tous subi en février une baisse du nombre d'offres située dans une fourchette de 35% à 45%. Ce sont les fonctions liées aux systèmes et aux réseaux qui souffrent le plus avec une régression de 43% et 1043 offres (contre 1837 en février 2008). L'informatique de gestion a, quant à elle, plongé de 40% avec 3 076 offres (contre 5174 en 2008). Elle demeure cependant le plus gros réservoir de propositions d'emploi dans le secteur sur l'année glissante, avec 47 834 offres. Une quantité qui n'a néanmoins pas bougé entre février 2008 et 2009. Enfin, l'informatique industrielle perd 37 % de ses offres (778) et l'exploitation et la maintenance 35% (365). (...)

(18/03/2009 09:28:43)

IBM serait en pourparlers pour acheter Sun

Selon le Wall Street Journal qui a contacté des sources proches des deux enterprises, IBM serait en discussion pour acheter Sun Microsystems. La publication signale que l'opération pourrait être concrétisée dès cette semaine et estime à 6,5 Md$ le montant de la possible transaction. Les rumeurs d'un rachat de Sun ne sont pas nouvelles. Et qu'il s'agisse de Java, du cloud computing, des datacenters, du marché des télécoms, les raisons pour IBM d'être candidat ne manquent pas. Sans surprise, ni IBM, ni Sun, contactés en France, ne souhaitent commenter ces rumeurs. (...)

(16/03/2009 17:05:39)

Sybase prêt à débourser jusqu'à 500 M$ pour renforcer sa technologie

La trésorerie dont dispose l'éditeur américain Sybase lui permet d'envisager des acquisitions. Selon Bloomberg News, le PDG de la société, John Chen, a déclaré la semaine dernière à New-York qu'il pourrait débourser jusqu'à 500 M$ pour procéder à des achats lui permettant de renforcer sa technologie. Le dirigeant n'a pas souhaité précisé quels domaines étaient plus particulièrement explorés, mais Bloomberg rappelle que la société investit en ce moment dans les technologies lui permettant de déployer des applications de banque en ligne pour utilisateurs nomades (mobile banking). En janvier dernier, Sybase a ainsi acquis l'Allemand Paybox Solutions AG qui a développé une solution de paiement mobile. Editeur d'une base de données déclinée dans une version mobile, Sybase a largement développé, depuis 2000, son expertise dans les solutions middleware (dites iAnywhere) destinées aux applications de mobilité. Il vient d'ailleurs de signer avec SAP un partenariat pour multiplier les possibilités d'accéder à l'offre de gestion SAP Business Suite à partir de divers assistants numériques ou smartphones (iPhone, Blackberry, terminaux sous Windows Mobile...). Sybase a terminé son année fiscale fin décembre 2008 sur un chiffre d'affaires en hausse de 10% à 1,13 Md$ (pour un bénéfice net en légère baisse à 138,6 M$), mais l'éditeur est surtout à la tête d'un trésor de guerre en cash d'environ 620 M$. (...)

(16/03/2009 16:17:49)

Le BPM en Saas de RunMyProcess distingué par Gartner

L'innovation est encore possible dans le domaine du logiciel en France : coup sur coup, RunMyProcess s'est vu décerner une distinction par l'ASP Forum puis par Gartner. Jeune éditeur français d'une solution de gestion des processus métier (BPM, Business process management), RunMyProcess donne la possibilité d'automatiser ses processus grâce à une solution en ligne, capable de se connecter aussi bien au système d'information local qu'aux services applicatifs en ligne (Saas, Software as a service). Connu pour ses quadrants magiques, Gartner publie aussi régulièrement des notices distinguant des « cool vendors » dans telle ou telle catégorie. Les éditeurs ou constructeurs ainsi distingués sont des start-up jugées prometteuses par le cabinet. En l'occurrence, dans son document « Cool vendors in Business process management, 2009 », Gartner met en avant six éditeurs (les Néerlandais Be Informed, Futura Process Intelligence et Pallas Athena, le Belge Denali, l'Indien Skelta Software, et le Français RunMyProcess), expliquant que « beaucoup d'avancées dans le BPM trouvent leurs racines dans de petites entreprises incubant les innovations pour créer de nouveaux business ». Insérer du BPM dans des offres en ligne où cela n'est pas prévu Gartner indique que l'offre de RunMyProcess peut convenir à toute entreprise « cherchant un moyen rapide et à moindre coût d'automatiser des processus métier, sans faire d'investissement significatif dans du logiciel ou des services professionnels, et sans s'embarquer dans des projets de longue durée ». Notamment, l'offre convient très bien pour insérer du BPM dans des offres en ligne où cela n'est pas prévu. L'analyste Michele Cantara cite l'exemple d'un client de taille conséquente (7 000 employés) ayant choisi de remplacer sa messagerie Lotus Notes par l'offre de Google, et auquel il manquait la composante workflow de documents, désormais comblée par RunMyProcess. Le 5 mars dernier, la start-up française recevait le trophée ASP et du Saas 2009 lors de l'ASP Forum, pour lequel avaient aussi été retenus Entreprise facile, Evenium, Kyriba, Qualys ainsi que Google Entreprise. La distinction par Gartner, comme cette récompense offerte par l'association pour la promotion des solutions applicatives en ligne, touchent beaucoup le cofondateur de RunMyProcess, Matthieu Hug : « Il s'agit de la première récompense de la communauté professionnelle, c'est gratifiant : un vrai encouragement. » (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >