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Blogs / réseaux sociaux
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(08/02/2011 13:36:28)
Les salariés surfent 1 heure par jour à titre personnel
Sur les 94 minutes quotidiennes passées sur le Web en 2010, seulement 35 relèvent de l'ordre professionnel. En comparaison à 2009, les employés ont consacré huit minutes supplémentaires par jour à Internet sur leur temps de travail, dont une allouée entièrement à un usage privé. Le temps personnel dédié à Internet représente un cumul de 29,5 jours tout au long de l'année écoulée. Les trois quarts des employés y consacrent plus de 30 minutes par jour tandis de 41,5% y passent plus d'une 1h30.
Les blogs, les forums et les réseaux sociaux s'avèrent les destinations personnelles préférées des internautes au bureau (20%), devant les sites d'actualité (17%), les sites de loisirs (16%), les sites de commerce en ligne (13%), les sites de streaming et de partage de vidéos (11%) et les sites bancaires (7%). Ces sites sont particulièrement sollicités entre 12h et 15h et vers 17h, ainsi que le matin, de 8h à 10h où 63% des connexions sont d'ordre privé.
L'étude d'Olfeo est une covergence de différentes études menées par divers institut dont Médiamétrie, TNS Sofrès ou Ipsos.
(...)(04/02/2011 12:10:49)2/3 des parents n'activent pas le contrôle parental
65% des parents avouent ne pas utiliser de logiciel de contrôle parental sur leur ordinateur, selon un sondage réalisé conjointement par Profil Technology et le site Mafamillezen.com à l'occasion de la Journée mondiale pour un Internet Plus Sûr qui se tiendra le 8 février prochain à travers 60 pays. Seulement 35% des sondés gardent un contrôle sur l'accès Internet de leurs enfants. Pourtant, 59% d'entre eux précisent que l'ordinateur utilisé par leur progéniture est installé dans leur chambre, contre 41% dans le salon familial.
Le sondage a été réalisé en novembre et décembre 2010 auprès de 300 visiteurs du site www.mafamillezen.com
(...)(03/02/2011 10:52:59)Les réseaux sociaux d'entreprise : matures et puissants, mais parfois inadéquats
« Facebook est typiquement une anti-référence pour un réseau social d'entreprise à usage interne », admet volontiers Arnaud Rayrole, directeur général du cabinet Useo. Cela ne préjuge en rien, bien sûr, des usages pertinents du réseau social en communication vis-à-vis de l'extérieur. Mais la méconnaissance par les entreprises de la réalité du « 2.0 » en général et des réseaux sociaux destinés à l'interne en particulier, ainsi que les errements dans les usages, risquent d'avoir comme conséquences de nombreux échecs et l'abandon d'une source potentielle de grandes valeurs ajoutées. Les outils, eux, proposent pourtant toujours plus de fonctions, pour le meilleur comme pour le pire puisqu'un outil puissant en de mauvaises mains peut faire beaucoup de dégâts.
Une offre très étendue et écartelée
Useo a analysé les principaux outils disponibles sur le marché des réseaux sociaux d'entreprises pour les positionner en termes de services offerts sur deux axes, le relationnel (création de relations entre individus et échanges de documents) et le conversationnel (échanges d'informations, de commentaires, de liens...). L'étude se télécharge gratuitement sur le site Internet du cabinet et comporte aussi une partie sur les usages.
Les offres les plus riches sont les plus à même de stimuler les échanges et les partages pertinents, générateurs d'intelligence collective et donc de valeur ajoutée importante. Si les critères d'Useo sont devenus plus sévères que l'an passé, les offres se sont malgré tout déplacées dans la carte de positionnement vers le carré nommé « intelligence collective », ce qui prouve leur forte évolution fonctionnelle. Les plus matures sont pour la plupart de type SaaS (Software as a service), les progiciels vendus comme tels ayant tendance à se focaliser sur les partages documentaires et la relation interindividuelle, donc, sur la partie « relationnelle » de la carte (voir encadré). Les offres open-source sont globalement beaucoup moins riches fonctionnellement et se concentrent dans le bas de la carte.
Tendances 2011 : intégration multi-flux et émulation
Le marché est également largement écartelé entre offres d'acteurs classiques à tendance collaborative, destinées à des entreprises conservatrices déjà clientes, et offres réellement « sociales » émanant pour l'essentiel de nouveaux acteurs (avec l'exception notable d'IBM). Arnaud Rayrole anticipe : « 2011 sera soit l'année de la rupture, soit celle de l'absorption ». En 2010, plusieurs fonctions se sont généralisées dans la plupart des outils : boites à idées, votes sur les contributions, suggestions de mises en relation, etc.
Une grande tendance en 2011 est l'intégration multi-flux. Il s'agit de gérer les flux externes (notamment d'outils publics comme Microsoft Live Messenger, Facebook ou Twitter) tant en entrée (intégration des contributions réalisées sur ces outils dans le réseau interne) qu'en sortie (déport d'une contribution choisie sur un outil externe). D'une manière générale, l'interopérabilité reste le grand défi des outils sociaux. La gestion d'identité doit pouvoir être supportée (voire remplacée) par la gestion d'identité du système d'information de l'entreprise. De même, tous les outils collaboratifs et sociaux doivent pouvoir communiquer entre eux, de la GED à la messagerie instantanée. Tout cela n'est pour l'instant qu'un doux rêve. « Il n'y aura jamais le réseau social unique de l'entreprise mais plutôt une juxtaposition de plusieurs outils qu'il faudra bien fédérer, alors qu'à ce jour aucun standard le permettant n'arrive à émerger, même si certaines plates-formes techniques sont communes à plusieurs outils comme Microsoft Sharepoint », regrette Arnaud Rayrole.
Des scores d'implication dans l'outil
L'année 2011 devrait surtout être celle de l'émulation entre participants par la création de « badges » comportant des scores d'implication dans l'outil. Or, les algorithmes à l'origine des scores sont encore très obscurs et clairement pas très au point. Arnaud Rayrole juge cependant l'offre d'IBM/Lotus un peu meilleure en la matière.
Deux types de critères sont pris en compte : le nombre de contributions et l'appréciation faite par les autres participants des dites contributions. Or un tel badge peut avoir de sérieux effets pervers : le quantitatif peut être privilégié sur le qualitatif, incitant les participants à multiplier les postures d'affichage voire les contributions consensuelles au lieu de fournir de la valeur ajoutée. Censé délivrer de l'intelligence collective, le réseau social pourrait se transformer en café du commerce en ligne, le pilier de bar devenant le plus valorisé des utilisateurs. Pire, en détournant la finalité du score, des manipulateurs ne fournissant pas de valeur ajoutée réelle pourraient se valoriser de façon outrancière auprès d'une hiérarchie focalisée sur des chiffres bruts.
Pas d'évaluation légale basée sur un score d'outil social
L'article 10 de la loi « Informatique et Libertés » spécifie qu' « aucune autre décision produisant des effets juridiques à l'égard d'une personne ne peut être prise sur le seul fondement d'un traitement automatisé de données destiné à définir le profil de l'intéressé ou à évaluer certains aspects de sa personnalité. » Or il semble avéré que certaines entreprises sont tentées d'user des scores dans les outils sociaux lors des évaluations annuelles. Certes, cette utilisation reste marginale mais pourrait constituer un facteur différenciant lors des discussions salariales. A plusieurs reprises en présentant l'étude à la presse, Arnaud Rayrole a insisté sur la nécessité de réfléchir à ce qu'impliquent ces outils dans les entreprises en associant les partenaires sociaux. [[page]]Parmi les autres sujets juridiques à discuter de toute urgence entre direction et représentants du personnel, Arnaud Rayrole a mentionné : la durée de conservation des informations (grand cheval de bataille de la CNIL), la capacité pour chacun de savoir exactement ce qui est stocké le concernant... Cette dérive de l'évaluation par le score est particulièrement gênante mais est loin d'être la seule. Or, la multiplication des usages inappropriés ou d'emplois inadéquats d'outils pourrait être source d'échecs répétés voire de conflits. Face à une promesse crédible de développement de l'intelligence collective, les échecs peuvent générer une forte désillusion, une sorte d'éclatement d'une « bulle 2.0 ». Les entreprises pourraient dès lors se détourner des outils sociaux, renonçant de fait à l'importante création de valeur qui peut en être issue.
« L'implémentation d'outils sociaux doit être considérée comme un projet de transformation de l'entreprise alors qu'elle est gérée empiriquement » regrette Arnaud Rayrole. Il est donc nécessaire de mieux organiser le projet côté Maîtrise d'ouvrage (MOA) : l'implémentation d'un outil social n'est pas un projet informatique. Malgré tout, c'est souvent le DSI qui se retrouve pilote ! La DRH est absente dans la plupart des projets : depuis des années, elle semble se centrer sur les plans sociaux et la gestion administrative du personnel. Or la logique « fiches de postes » n'est guère celle des outils sociaux ! Gérer les talents grâce à ces outils semble délicat pour les DRH actuels. Un consultant assistant à la présentation à la presse de l'étude Useo a déclaré : « les DRH sont plutôt des freins car ils ont du mal à prendre le train en marche alors qu'on leur demande d'être les chauffeurs. » Du coup, c'est souvent la communication interne voire le marketing qui représentent les métiers aux côtés de la DSI.
Pour une stratégie de petits pas gagnants
Face à cette situation, Useo recommande de développer des outils où l'utilisation générera des bénéfices rapides avant de poursuivre vers des outils aux bénéfices certes plus importants mais plus longs et délicats à obtenir. Cette stratégie de petits pas gagnants évite la désillusion. « La grand difficulté est de passer du communautaire au conversationnel, la mise en relation en elle-même n'étant plus aujourd'hui une réelle difficulté » indique Arnaud Rayrole. Or la valeur ajoutée importante est dans l'intelligence collective qui associe conversationnel et relationnel. Il faut donc multiplier les outils de dialogue et de collaboration avant d'évoluer.
Une stratégie possible pourrait être qualifiée de « darwinienne » : multiplier les essais et ne conserver que ce qui marche au bout d'un délai raisonnable. Cette stratégie a cependant l'inconvénient du manque de cohérence globale. Pour Useo, six points forts peuvent être constatés sur la situation actuelle des outils sociaux :
- Les outils sociaux ont une légitimité indéniable ;
- Les applications les plus diverses se voient dotées d'un « potentiel social » croissant (tout est « 2.0 ») ;
- Les entreprises sont cependant sous la menace d'une forte désillusion ;
- Le marché est écartelé entre vieux leaders des outils collaboratifs, conservateurs, et les jeunes pousses dynamiques et innovantes au risque de faire peur aux organisations stabilisées ;
- Les entreprises manquent de structuration de leur démarche de transformation 2.0 (côté MOA) ;
- Passer par des projets moins sophistiqués que l'outil idéal sera un passage obligé.
La longue route du 2.0 n'est donc pas encore arrivée à son terme.
Lotusphere 2011 : IBM a les yeux tournés vers le cloud et l'intégration
« Get Social, Do Business » (Aller vers le social, c'est faire des affaires), tel est le leitmotiv du millésime 2011 de Lotusphere d'IBM à Orlando. Et l'aspect social est décliné sur l'ensemble des métiers de l'entreprise, relation avec le client, échange et partage entre centres d'activités, webconferencing, boîte à idée, etc. Pour mettre en perspective cette montée en puissance du partage de compétences, IBM avait invité Kevin Spacey en guest star. Ce dernier a rappelé son intérêt de voir émerger et de dénicher de nouveaux talents à travers son site triggerstreet.com (sorte de mymajor company, qui demande une contribution aux internautes pour financer les premiers longs métrages). Il est aussi connu pour avoir produit le film relatant la vie de Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, « The social network », qui a obtenu 6 nominations pour la prochaine cérémonie des oscars.
La bureautique dans les nuages
Après le show bien rôdé, place aux annonces. La première est la disponibilité au deuxième semestre 2011 de la suite bureautique Lotus Symphony (reposant sur une base du logiciel Open Source Open Office) en mode cloud. Cette version hébergée se décline en traitement de texte, tableur et outil de présentation. Elle sera accessible aux utilisateurs de Lotus Live et entre en concurrence directe avec les offres d'Oracle, Microsoft et Google. On retrouve ainsi des fonctionnalités comme le partage et la modification de document en temps réel et en simultané. Jeff Schick, vice-président Social Software d'IBM a indiqué que la suite en version cloud serait payante, comme une option au sein de la plateforme en ligne LotusLive. Aucune précision n'a été cependant apportée sur le montant de cette option, mais le prix devrait être suffisamment agressif pour être compétitif. IBM souhaite qu'une majorité de ces clients migrent vers cette solution. Une version « technical preview » est déjà disponible pour les développeurs pour travailler sur l'intégration et l'enrichissement des fonctionnalités.
Renforcer le dialogue avec les applications d'entreprises
Pour améliorer les offres collaboratives, l'accent a été mis à Lotusphere sur une plus grande intégration entre les services proposés par IBM et les applications d'entreprises. La semaine dernière, Big Blue avait ainsi annoncé des passerelles entre LotusLive et SugarCRM et Ariba, pour accompagner le développement du « social commerce », capable de dialoguer entre les revendeurs et les partenaires commerciaux. Pour accélérer ce processus d'intégration et d'adoption au sein de l'entreprise, IBM propose un ensemble d'outils basés sur des API qui se chargent d'agréger le contenu des différentes applications et de le délivrer au sein d'un framework rénové. Jeff Schick admet s'être inspiré de Facebook pour proposer le système « streaming activity ». Sur la même interface, le collaborateur dispose de sa messagerie et de son flux d'informations provenant des applications mis en mode collaboratif (Twitter, Facebook, mais également des ERP comme SAP). « Cela évite de basculer d'une application à une autre, le collaborateur peut interagir directement sur l'information », précise le responsable. Ce framework, qui peut se définir comme une extension de la solution Lotus Connections, s'adapte à l'ensemble des postes clients, y compris les smartphones ou les tablettes. Il s'agit aussi de la première étape du projet Vulcan, présenté lors de l'édition précédente de Lotusphere.
Le co-CEO du constructeur canadien RIM, Jim Balsillie, a tenu à présenter la disponibilité de ce framework sur la tablette maison, le Playbook. Les autres constructeurs ou éditeurs ne sont pas oubliés. La disponibilité sur iPhone et iPad, ainsi que l'interopérabilité avec Android et Symbian est également assurée pour l'application Lotus Live Notes Traveler.
Illustration : Séance de questions/réponses, de gauche à droite, Jim Balsillie, co-CEO de RIM, Alistair Rennie, General Manager de Lotus Software et Collaboration Solutions, Jeff Schick, Vice-Président de Social Computing Software, Kevin Canaugh, Vice-Président Messaging et Collaboration Software, et Larry Bowden, Vice-Président de l'activité Portail et Web Experience Software.
Crédit Photo: D.R. (...)
Les Egyptiens trouvent des parades pour se connecter à Internet
«Quand les pays font obstruction, nous progressons,» a déclaré dans un message Twitter un militant de We Rebuild. C'est exactement aussi ce que beaucoup d'Égyptiens ont fait cette semaine. L'association, qui se décrit comme « un groupe de militants du Net décentralisés qui défend un libre accès à Internet, contre toute surveillance intrusive, » s'est mobilisée pour faire en sorte que l'Égypte reste connectée au monde extérieur. Pour mener son action de soutien et apporter des solutions pour que l'information puisse circuler dans et hors du pays, le groupe s'est appuyé sur de vieilles méthodes exploitant les lignes de téléphones fixes, les télécopieurs et même la radio amateur. Car, depuis dimanche dernier, aucun fournisseur de services Internet n'est opérationnel, le gouvernement égyptien ayant ordonné sans préavis à tous les autres fournisseurs d'accès du pays de couper leurs services. Même Nor a été obligé de se soumettre au diktat du régime. De même, dans certaines zones, les réseaux mobiles ont été mis hors service pour contrer l'organisation du mouvement de contestation, grandissant dans le pays, qui réclame le départ du président égyptien Hosni Moubarak.
Le modem analogique, une passerelle bien utile
« À l'heure actuelle, il y a deux manières d'obtenir des informations dans le pays - utiliser une ligne terrestre pour téléphoner à quelqu'un, ou utiliser le dial-up, » explique Jillian York, chercheur au Berkman Center for Internet & Society. Les Égyptiens équipés d'un modem à numérotation analogique ne peuvent pas se connecter à Internet en passant par leur fournisseur d'accès local. Par contre, s'ils passent par un numéro international qui leur permet de se connecter à un autre modem situé dans un autre pays, ils peuvent être reliés avec le monde extérieur. L'association We Rebuild a entrepris d'étendre les options de dial-up. Pour cela, le groupe a ouvert un numéro de téléphone en Suède et a établi une liste d'autres numéros que les Égyptiens peuvent appeler. Le groupe diffuse de l'information sur ses activités sur une page Wiki. L'un des numéros d'accès est géré par un petit FAI appelé French Data Network (FDN) : c'est la première fois qu'il met en place un tel service. Son modem fournit une connexion, « à peu près toutes les minutes, » a indiqué Benjamin Bayart, le président de FDN, pendant un chat en ligne. La passerelle créée par ces numéros internationaux de dial-up ne peut s'établir uniquement si les personnes disposent d'un modem téléphonique et peuvent avoir accès à un service d'appel international. Et même si les réseaux de téléphonie mobile ont été coupés dans certaines régions, des instructions circulent expliquant comment utiliser un téléphone mobile comme modem commuté.
De Twitter et Tor, aux télécopieurs, tout est bon pour faire circuler l'info
Pour les quelques Égyptiens en mesure d'accéder à Internet, ils doivent s'assurer que leurs activités en ligne ne sont pas enregistrées. Peu de temps avant l'interruption de l'accès à Internet, Project Tor a remarqué une forte hausse du nombre de visiteurs égyptiens sur son site. Ceux-ci cherchaient à télécharger Tor, un logiciel de navigation qui permet de surfer anonymement sur le Net. « Le site a reçu jusqu'à 3.000 requêtes par seconde, dont une grande majorité en provenance d'Égypte, » a-t-il dit. « Nous avons tout d'abord pensé à une attaque par déni de service DDOS, » a déclaré Andrew Lewman, directeur exécutif du projet. « Vendredi, nous avons constaté un quadruplement de clients Tor se connectant via le FAI Noor [avant la coupure du service, ndlr], » a-t-il confirmé. Même sans Internet, les gens ont trouvé des manières de faire également passer des messages sur Twitter. Vendredi, quelqu'un a créé un compte sur le réseau social sur lequel des gens ont publié des messages reçus d'Égypte par téléphone, et dont la teneur ressemble à : « Appel en direct : Rues assez calmes à Dokki, pas de police en vue. Beaucoup de camions de police vus au Sheraton. »
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D'autres ont utilisé des télécopieurs pour faire parvenir des informations en Égypte et diffuser les méthodes de communication possibles. Ils ont fait circuler les numéros de fax des universités et des ambassades et ont demandé aux gens d'envoyer des télécopies à ces numéros pour fournir des instructions sur la manière d'utiliser les téléphones mobiles comme modem. Les membres du groupe de pirates Anonymous se sont également invités dans la campagne de soutien. Selon le magazine Forbes, ils auraient fait parvenir par fax à différents endroits dans le pays certains câbles diplomatiques détenus par Wikileaks faisant état des violations des droits de l'homme sous le régime du Président Moubarak.
Un IRC pour aider les radio-amateurs
Le groupe We Rebuild a également mis en place un Internet Relay Chat (IRC ou discussion relayée par Internet) pour permettre à des personnes d'apporter leur aide en matière de transmissions radio amateur depuis l'Égypte. Celles-ci tentent de communiquer aux radios amateurs égyptiens une fréquence radio sur laquelle ils peuvent émettre. Certains radios amateurs passionnés sont également en train de créer un site FTP où les gens peuvent enregistrer leurs témoignages et poster leurs enregistrements. Mais jusqu'à présent, ils disent n'avoir reçu que des messages codés en Morse. Allen Pitts, porte-parole de l'Association Nationale des Radio Amateurs, a dit que, depuis quelques jours, personne n'avait reçu de transmission vocale depuis l'Égypte. Selon lui, « il est possible que les gens transmettent sur des fréquences de plus courte portée, à seulement 50 ou 80 kilomètres, » a-t-il expliqué. L'autre problème, c'est que la plupart des gens sachant utiliser une radio amateur en Égypte ont probablement été formés par l'armée et qu'ils sont peut-être opposés aux manifestations. Enfin, d'autres se méfient sans doute de ce mode de transmission parce qu'ils craignent d'être écoutés ou repérés.
Lors de précédentes manifestations en Iran et en Tunisie, les gouvernements avaient bloqué l'accès à des sites internet spécifiques. Mais l'accès au web n'avait pas été interrompu globalement. Pourtant, ce n'est pas la première fois que cela se produit. Jillian York a ainsi rappelé dans un article publié sur le blog du Berkman Center for Internet & Society, qu'en 2005 le gouvernement du Népal avait isolé le pays en coupant toute connexion Internet, et qu'il s'était produit la même chose en Birmanie en 2007.
Crédit photo : US Robotics
L'e-marketing décerne ses awards
Le grand gagnant des E-marketing Awards 2011 est la société Buzzman pour avoir réalisé la campagne Tipp-Ex (le fameux outil qui corrige les fautes d'écriture sur papier). Cette dernière invite l'internaute à décider de la chute de l'histoire (un chasseur en pleine forêt découvre un ours) en personnalisant le titre de vidéo effacée au préalable avec Tipp-Ex. Cette réalisation a recensé dès les premiers jours, 1 million de visiteurs uniques sur YouTube, 100 000 partagée sur Facebook, 7500 twitts.
Parmi les autres lauréats, on notera que la création et la gestion de deux applications iPhone ont été primées. La première dans la catégorie application mobile a été développée par Pure Agency pour Disneyland Paris. Il s'agit de la première application iPhone d'un parc Disney dans le monde. La même agence s'est aussi distinguée dans la catégorie stratégie d'acquisition sur l'application développée pour les hôtels Accor.
Au total, 9 récompenses ont été attribuées par le jury, présidé cette année par Marie-Laure Sauty de Chalon, PDG d'AuFéminin.com
(...)(26/01/2011 12:44:01)Google acquiert SayNow, plateforme sociale et vocale
Basée à Palo Alto, en Californie, SayNow propose des applications utilisées par des célébrités et des personnalités sportives pour communiquer avec des groupes. Par exemple, le rappeur Souljaboy utilise un numéro de téléphone SayNow pour laisser à ses fans des messages vocaux, éventuellement leur parler et d'interagir les uns avec les autres.
La jeune société a annoncé son acquisition par l'éditeur de Moutain View dans une note sur son site web. Elle explique que l'objectif est de combiner son savoir-faire avec les équipes de Google Voice. « Nous n'avons pas de stratégie produit à annoncer tout de suite, mais nous aurons des choses à dire sur notre feuille de route dès que nous aurons terminé notre intégration, alors restez à l'écoute», souligne la note.
Dans un communiqué, Google a déclaré qu'il était « très heureux » de cette opération. « Nous sommes impressionnés par les services qu'ils ont déjà construit, et nous sommes impatients de travailler ensemble pour développer nos technologies basées sur la voix afin de mieux connecter les personnes » précise l'éditeur. Récemment, Google a annoncé la portabilité des numéros mobiles sur son service Google Voice. Les utilisateurs pourront ainsi garder leur numéro et non celui attribué d'office par Google.
Les deux entreprises n'ont pas publié le montant de cette opération.
On notera que SayNow proposait aussi une application orientée vers les utilisateurs professionnels, mais elle n'est apparemment plus disponible. Ce service, appelé Big Call était une application de conférence téléphonique pour les utilisateurs d'iPhone et Android permettant au modérateur de choisir les participants depuis sa liste de contacts (sans que ces derniers aient besoin d'appeler un numéro spécifique) . (...)
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