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Blogs / réseaux sociaux

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(19/01/2010 09:46:41)
Moins de 1% de Français sur Twitter
La France est à la traîne en matière de micro-blogging. Selon une étude publiée par Sysomos, société de conseil spécialisée dans les réseaux sociaux, moins de 1% des utilisateurs de Twitter sont français. La France se classe ainsi à la 13ème place, juste derrière les Philippines, et loin derrière les Etats-Unis. La France est peu représentée sur Twitter, pourtant site à la mode sur Internet et disponible en français depuis l'automne dernier. Sur les 13 millions de comptes analysés entre octobre et décembre 2009, seulement 0,98% sont détenus par des internautes français. Les Etats-Unis sont les mieux représentés sur Twitter, avec 50,88% d'utilisateurs (contre 62,14% en juin 2009). Suivent le Brésil (8,78%), le Royaume-Uni (7,20%), le Canada (4,35%) et l'Allemagne (2,49%). La France arrive treizième du classement, juste derrière les Philippines (1,08%), et devant l'Espagne (0,78%) et Singapour (0,69%). S'ils sont les plus nombreux sur Twitter, les internautes américains sont également les plus actifs sur le site de micro-blogging. En effet, 56,59% des "tweets" publiés sur la période d'étude proviennent des Etats-Unis, contre 8,09% du Royaume-Uni et 6,73% du Brésil. Les utilisateurs français se classent au 14ème rang des contributeurs, avec 0,64% des messages publiés. Cette enquête recense aussi le classement des villes les plus représentées au sein de la communauté Twitter. Londres arrive en tête (2,08%), devant Los Angeles (1,63%), Sao Paulo (1,47%), New York (1,44%) et Chicago (1,20%). Paris ne figure pas dans les quinze premiers rangs. Enfin, New York arrive en tête des villes pour le nombre de "tweets" publiés (2,37%), devant Londres et Los Angeles. Dix villes américaines figurent aux 15 premières places de classement, qui ne comporte pas non plus de ville française. Site à la mode et symbole du Web 2.0, Twitter est un outil de réseau social et de "micro-blogging". Ses utilisateurs ont la possibilité de partager avec leur réseau des informations par le biais de courts messages appelés "tweets", et dont la longueur maximale ne dépasse pas les 140 caractères. Le principal atout de ce service gratuit créé en 2006 aux Etats-Unis est son interface de programmation ouverte et simple d'utilisation. De nombreuses célébrités, comme la chanteuse Mariah Carey ou le cycliste Lance Armstrong, s'en servent pour communiquer régulièrement leur agenda. Site : www.sysomos.com (...)
(18/01/2010 12:10:56)Wikimedia a finalement reçu 8 millions de dollars de dons en 2009
Ils sont 230 000 donateurs du monde entier, soit deux fois plus qu'en 2008 (125 000), à avoir accepté de contribuer à l'aventure Wikipedia avec 33 dollars de don en moyenne (23€). Sue Gardner, directrice exécutive de la Fondation Wikimedia, remercie les donateurs et précise que la majorité des sommes ne proviennent pas de gens riches."Ce sont des étudiants, des professeurs et des parents - les personnes qui utilisent régulièrement Wikipedia, et qui sont disposés à aider pour le faire fonctionner. Leur générosité est ce qui maintient Wikipedia disponible pour les gens du monde entier, gratuitement et sans publicité." Ce succès, Wikimedia le doit aussi à l'action exceptionnelle de Pierre Omidyar (le fondateur d'eBay), qui a offert cette année de doubler chaque don supérieur à 100 dollars, ajoutant de ce fait 500 000 dollars de plus à la totalité des dons espérés. L'année 2010 semble désormais assurée pour l'encyclopédie Wikipedia et ses 14 millions d'articles traduits en 270 langues que son fondateur Jimmy Wales qualifie comme " le plus grand recueil de connaissances humaines jamais réalisé .». (...)
(14/01/2010 17:35:04)Recrutement : une Charte pour contrer les dérives liées aux réseaux sociaux
L'engouement pour les réseaux sociaux a conduit des professionnels du recrutement à rédiger en novembre dernier une Charte pour prévenir les dérapages liés à l'utilisation abusive des données privées trouvées sur le Web. Cette initiative, lancée par l'association 'A Compétences Egales' (qui regroupe 40 cabinets de recrutement français autour de la lutte contre la discrimination à l'embauche), a reçu ce matin à Paris le soutien du Medef, de l'Apec et de Syntec Conseil en recrutement, de plusieurs associations impliquées sur les métiers de l'emploi(*) et du réseau social Viadéo. Une convention de partenariat a été signée entre ces différents intervenants afin d'assurer la promotion de cette « Charte réseaux sociaux, Internet, Vie privée et Recrutement », qui vise à sensibiliser tout autant les employeurs et les cabinets spécialisés que les candidats. Ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils d'enquête « En tant que recruteurs, il est difficile de passer à côté des réseaux sociaux et les pratiques sont assez variables, reconnaît Alain Gavand, président de l'association A Compétence Egale. Selon lui, les risques de dérapage sont évidents puisque l'on peut accéder sur Internet à des informations « qui ne doivent pas être prises en compte dans le recrutement ». Ainsi, la Charte préconise d'abord à ses signataires de « limiter le recours aux réseaux personnels, du type Facebook ou Copains d'avant [...] à la seule diffusion d'informations, plus particulièrement d'offres d'emplois à des utilisateurs ayant manifesté leur intérêt pour de telles informations ». Elle suggère ensuite de « privilégier l'utilisation des réseaux professionnels, du type Viadeo ou LinkedIn » et, surtout, « de ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils d'enquête pour collecter des informations d'ordre personnel [...] ». Ce souci de protection des données privées s'inscrit dans le cadre des préoccupations évoquées le 12 novembre dernier à l'occasion de « l'atelier sur le droit à l'oubli numérique », organisé par Nathalie Kosciusco-Morizet, secrétaire d'état chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Lors de cette journée, au cours de laquelle Alain Gavand avait présenté la charte d'A Compétences Egales, NKM avait souhaité voir globalement les acteurs s'unir autour de bonnes pratiques, plutôt que de recourir à une loi. A ses côtés, Alex Türk, président de la CNIL, avait lui aussi déploré l'utilisation par les employeurs d'informations personnelles publiées sur le Web par les internautes. Un engagement qui correspond à la déontologie de la profession, juge Syntec Conseil en recrutement (*) Parmi les signataires de la Convention de partenariat pour la promotion de la Charte figurent Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi), le CDJ (centre des jeunes dirigeants d'entreprise), les associations Ethique & Recrutement et IMS-Enterprendre pour la Cité, ainsi que l'ANDRH (association nationale des DRH). Par ailleurs, les sites d'annonces Adenclassifieds et Monster se seraient également engagés à signer. [[page]] «Il faut trouver le juste milieu entre le développement des outils numériques et la sauvegarde de notre droit à la vie privée», a rappelé ce matin le sénateur Yves Détraigne en saluant la Charte promue par 'A Compétences Egales'. Avec la sénatrice Anne-Marie Escoffier, il est à l'origine d'une proposition de loi qui permettrait de soumettre au droit français les acteurs internationaux impliqués sur la Toile, dès lors qu'il s'agit de protéger les données privées. Des dispositions qui viendraient compléter la loi 'Informatique et Libertés' de 1978 dont « les principes demeurent valables et permettent de faire valoir ses droits, insiste Yves Détraigne. On peut s'opposer à la publication d'une information, la faire rectifier, etc. La Charte, de son côté correspond à une prise de conscience des acteurs concernés ». Egalement présents ce matin, des représentants de la CNIL et du secrétariat d'Etat au développement de l'Economie numérique ont souligné l'intérêt de trouver une complémentarité entre les différents moyens d'action possibles : la loi, le régulateur et la charte de bonnes pratiques. Un engagement qui correspond à la déontologie de la profession, juge Syntec Conseil en recrutement Maryvonne Labeille, présidente de Syntec Conseil en recrutement, signataire de la Charte établie par 'A Compétences Egales', estime que cet engagement correspond à la déontologie de la profession. Elle a tenu à rappeler que les réseaux sociaux avaient sensiblement favorisé la diversité dans la recherche des profils : « Nos chargés de recherche surfent en permanence sur ces outils ». D'où l'importance de règles de bonne conduite parmi les recruteurs et d'un effort de pédagogie auprès des candidats. « Nous ferons passer le message auprès des adhérents du Syntec pour que ces informations aillent jusqu'au bout de la chaîne du recrutement, a-t-elle affirmé. Nous recevons des milliers de candidats cadres auprès desquels une action de sensibilisation sera menée ». Au passage, la présidente de Syntec Conseil en recrutement a tenu à souligner que les jeunes gens n'étaient pas les seuls à faire quelquefois un mauvais usage des outils du Web 2.0. « Attention au manque de confidentialité vis-à-vis de l'employeur », a-t-elle conseillé aux seniors tentés de communiquer sur le Web des informations d'ordre professionnel, sur des blogs ou sur les réseaux sociaux. La Charte réseaux sociaux, Internet, Vie Privée et Recrutement peut être signée en ligne. (...)
(08/01/2010 14:18:04)Cinq start-ups web 2.0 à suivre en 2010
Pas de doute, 2009 a été une année difficile pour les start-ups comme pour les entreprises établies, et toutes espèrent que 2010 sera différente. D'autant que le capital-risque a l'air d'intéresser à nouveau les investisseurs. Voici cinq entreprises innovantes dans le développement du Web 2.0 et sur lesquelles il faudra garder un oeil. 1. BackType Le service de BackType permet de trouver, de suivre et de partager des commentaires à travers tout le Web. Il indexe les commentaires de millions de blogs et de réseaux sociaux, les rendant disponibles pour la recherche par mot-clé ou par URL (particulièrement utile pour le suivi des messages sur Twitter). Il permet également de « marquer » les commentaires en y associant le nom de leur créateur, sur différents sites tels que Digg, FriendFeed ou Facebook et de les lier au profil BackType associé. 2. Evernote Ce bloc note numérique aide à se souvenir de tout, à partir de son ordinateur, son téléphone (liste des appareils et des systèmes compatibles sur www.evernote.com ) et le web. Il a les mêmes propriétés qu'un « organiseur d'idées ». Il permet d'enregistrer des notes de réunions, des photos, des documents et à peu prêt tout, où que l'on soi, qu'il organise ensuite en fonction de différents modes (mots-clefs, carnets...) pour retrouver ces informations facilement. Evernote reconnaît le texte inclus dans les images, ce qui est très pratique pour archiver des notes de réunion ou pour conserver des photos de documents consultés pendant un voyage. Ce service est compatible avec le logiciel de reconnaissance d'écriture Ritescript créé par un département spécialisé de la même société. Il est gratuit et en français. A noter que Evernote a cloturé l'année 2009 avec une levée de fonds de 10 millions de dollars pour financer son développement. 3. Kosmix A partir d'un mot-clef, le moteur Kosmix recherche les occurrences sur Internet et hiérarchise ces données en les affichant dans des modules séparés en fonction de leur contenu. On peut avoir ainsi un aperçu général des mots-clés, les nouvelles et blogs liés à la recherche effectuée, les profils d'entreprise, les images, les vidéos, les derniers tweets, les contenus associés, les critiques et les guides, les forums, les guides d'achat et plus encore. Ainsi répartis, ils restituent une vision d'ensemble très complète. 4. Posterous Cette plateforme de publication permet de poster des photos, de charger des fichiers audio, des liens, des documents et des vidéos. Mais ce qui le différencie des autres services de blogs, c'est qu'il peut être entièrement administré par e-mail. Il permet également de mettre à jour les contributions des sites de réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Wordpress sans avoir besoin de s'y se connecter individuellement. 5. Shout'em Créé par une start-up domiciliée à Zagreb (Croatie), Shout'em permet de personnaliser un réseau de microblogging sécurisé sur lequel il est possible de partager des photos, des fichiers, des liens et des lieux uniquement avec les personnes de son choix. Il est parfait pour les entreprises qui recherchent une alternative sûre à Twitter. Si on le souhaite, le système peut être synchronisé avec un compte Twitter ou Facebook. Shout'em existe aussi sous forme de client mobile pour être utilisé à partir d'un BlackBerry ou d'un iPhone. Une version payante permet aux utilisateurs de disposer d'un nom de domaine propre et de gérer un espace pub sur son blog par exemple. (...)
(07/01/2010 17:19:50)SAP et la Ville d'Antibes planchent sur des outils de réseaux sociaux
Voilà quelques années maintenant que Business Objects propose aux internautes de donner leur avis sur des prototypes d'applications décisionnelles reposant sur des technologies Web 2.0. Son outil d'analyse des réseaux sociaux, SNA (social network analyser), est l'un des développements que le Centre d'Innovation de SAP BusinessObjects, dirigé par Alexis Naïbo, a soumis au printemps à l'appréciation des utilisateurs. Et, depuis septembre, SNA sert de socle au projet Arsa (analyse des réseaux sociaux pour l'administration) financé en partie par les deniers publics et qui doit trouver une première concrétisation avec la Ville d'Antibes. Arsa figure parmi les 44 dossiers retenus par le gouvernement à la suite de l'appel à projets de 'Web innovant' lancé au printemps par la secrétaire d'Etat chargée du développement de l'Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet. Ce projet, d'une durée de deux ans, est co-financé à hauteur de 50% par la DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services)*. Il est mené conjointement par SAP, l'Ecole Centrale Paris et le datacenter Euclyde qui permettra de proposer l'application en mode hébergé. Le budget total du projet s'élève à 1,3 million d'euros. L'un des objectifs de SAP est de pouvoir à terme développer des applications de réseaux sociaux adaptées aux besoins des administrations et collectivités locales. Faciliter la recherche de compétences Le logiciel SNA permet de visualiser sous forme graphique les relations existant entre des personnes au sein d'organisations formelles ou informelles qui peuvent être centrées sur l'entreprise, ou bien étendues à son écosystème, ou plus largement à d'autres groupes. Il facilite la recherche d'expertises et la prise de contact, pour constituer une équipe dans le cadre d'un projet transversal ou international, par exemple. Cet outil ressemble à ce qu'IBM propose avec un logiciel comme Lotus Connections pour créer des réseaux sociaux internes. Chaque utilisateur complète à l'envi ses informations personnelles auxquelles il confère, suivant leur nature, un caractère privé ou public. L'un des intérêts de la représentation graphique proposée peut être aussi de faire apparaître des liens que l'on ignorait entre individus et entreprises (fournisseurs, clients...). SNA gère la confidentialité des données en fonction des règles définies par l'entreprise, les utilisateurs et les usages en vigueur suivant les pays. A la façon d'un datawarehouse, l'outil de SAP est alimenté par les informations extraites des applications utilisées dans l'entreprise (logiciels de CRM, de gestion des ressources humaines, annuaire des utilisateurs...) ou encore récupérées dans des réseaux sociaux externes. « SNA respecte des standards comme Open Social de Google, on peut y modéliser tout type de réseau social et intégrer ainsi la 'social intelligence' dans les outils de collaboration », explique Alexis Naïbo. Un plug-in pour la messagerie Outlook, par exemple, servira à afficher les compétences d'une liste d'expéditeurs de mails. L'administration, poisson pilote pour faire évoluer SNA L'outil de collaboration SNA est d'ores et déjà utilisé par SAP qui l'a mis à la disposition de ses quelque 48 000 salariés, notamment pour rechercher les diverses compétences internes. Le projet Arsa mené avec la Ville d'Antibes va conduire à en faire évoluer les fonctions. « L'administration sert de poisson pilote pour adapter le logiciel, évoque Gilles Logeais, directeur de recherche de SAP Labs, à Sophia Antipolis. Les algorithmes d'analyse, notamment, vont ainsi pouvoir évoluer de plusieurs générations. » C'est à Centrale Paris qu'est dévolu le rôle de faire avancer ces algorithmes. Ces travaux s'effectueront notamment dans le cadre de la chaire de Business Intelligence récemment créé par SAP au sein de l'école. SAP conduit parallèlement d'autres projets de recherche s'ancrant sur les modes d'interactivité promus par le Web 2.0. Parmi ceux-ci, le prototype Gravity, par exemple, prend appui sur la plateforme Google Wave (pas d'échange avec SNA pour l'instant, Wave n'exploitant pas Open Social). Il prépare également, sous le nom de Constellation, une application collaborative d'aide à la décision combinant fonctions de BI internes et outils accessibles dans le cloud. *Dans le cadre de ces projets, la DGCIS finance l'intervention des groupes, tels que SAP, à hauteur de 30% et celle des PME, comme Euclyde, à hauteur de 45%. Le financement du personnel non permanent des universités et écoles (les contrats postdoctoraux, par exemple) est assuré à 100%. (...)
(06/01/2010 12:15:17)10 services web à suivre en 2010
En 2010, 10 sites et services Web devraient connaître une forte croissance. Certains d'entre eux sont déjà célèbres, comme Android Market de Google ou Bing de Microsoft. Tandis que d'autres, dont le périmètre est pour l'instant restreint aux États-Unis, sont moins connus mais préfigurent peut-être les prochains phénomènes du Web. 1 - Bing sur les traces de Google Quand Bing est apparu en 2009, il a suscité le scepticisme, Google étant considéré comme l'indéboulonnable standard de fait. Comment un challenger pourrait-il prendre une part de marché significative ? Mais Microsoft a su innover en offrant la possibilité de rechercher des images et des « tweets » ou encore en intégrant les résultats de recherches provenant du moteur sémantique Wolfram. Bien que Google reste largement leader, Bing a déjà pris plus de 10 % de part et continue à progresser. En 2010, Microsoft devrait appuyer sur l'accélérateur, notamment en profitant du fait que la version Web d'Office 2010 devrait ramener des utilisateurs vers Bing. 2 - Android Market : Google sur les traces d'Apple Aujourd'hui, le système Android de Google est présent dans seulement 3,5 % des smartphones dans le monde. Mais d'ici 2012, selon Gartner, il arrivera en deuxième position, juste derrière l'iPhone. En 2009, seulement 10 modèles en étaient équipés mais cette année, ce nombre devrait monter à 50. A en juger par l'enthousiasme des constructeurs et des développeurs d'applications, ces projections pourraient même s'avérer pessimistes. L'Android Market propose déjà près de 20 000 applications (contre 90 000 pour l'App Store dédié à l'iPhone) mais fin 2010, l'écart se sera considérablement réduit. 3 - Google Voice : vers la téléphonie mobile gratuite Google Voice a créé la polémique en 2009, lorsqu'Apple, probablement sous la pression de son partenaire AT&T, l'a exclu de l'App Store. AT&T craignait en effet que ce service de VoIP qui permet d'unifier plusieurs numéros et services téléphonique, ne vienne bouleverser le paysage des services de téléphonie traditionnels. Mais la gratuité de Google Voice sur les appels longue distance pourrait finalement lui permettre de s'imposer. De plus, Google vient de racheter Gizmo5, un autre service de VoIP, complémentaire de Google Voice dans la mesure où il cible les appels courte distance gratuits (ou peu coûteux) à partir de portables. On parle depuis quelques semaines d'un Google Phone signé Google, qui intégrerait ces deux services de VoIP et qui serait déverrouillé, afin de fonctionner avec n'importe quel opérateur. Il serait paramétré pour passer le plus souvent possible par Google Voice ou Gizmo5 plutôt que par les réseaux GSM. 4 - Grooveshark : le site musical qui monte Le site Grooveshark a connu une croissance phénoménale en 2009, qui devrait se poursuivre cette année. Ses atouts : il permet d'écouter gratuitement et immédiatement, avec une qualité tout à fait correcte, n'importe quel morceau de musique. Outre la gestion de playlists, Grooveshark permet de constituer des réseaux avec les autres utilisateurs, et d'être informé de la sortie de nouveau morceau, par des personnes dont on considère qu'ils ont les mêmes goûts. 5 - Justin.tv : la vidéo (vraiment) en direct Le prochain phénomène du Web pourrait être la vidéo en direct. Non pas les bonnes vieilles séquences que l'on trouve sur Youtube mais des vidéos filmées en temps réel. C'est ce créneau qu'occupe déjà le site Justin.tv, alimenté par ses membres grâce à des caméras vidéos. D'autres sites, comme UStream Qik, permettent de diffuser des flux via des smartphones. [[page]] 6 - Clicker : un moteur de recherche orienté vidéo Ne nous voilons pas la face, la vidéo à la demande sur Internet n'a pas encore pris son envol. Les programmes sont bel et bien diffusés sur le Web mais ils sont disséminés sur des milliers de sites et il est souvent très difficile de les trouver. Il manque un annuaire centralisé facile à utiliser, qui permettrait de débusquer n'importe quelle vidéo. Clicker est probablement ce qui se rapproche le plus d'un tel service. Sa fonction de recherche est particulièrement impressionnante. L'année 2010 pourrait voir son audience exploser. 7 - Yammer : un Twitter pour travailler Dédié au travail collaboratif, Yammer fonctionne sur le principe du microblogging démocratisé par Twitter, à ceci près qu'au lieu de vous demander « ce qui se passe ? », il vous pose la question : « sur quoi travaillez-vous ? » Autrement dit, il porte l'esprit Twitter dans la sphère professionnelle. Et cela, en conservant le principe de la gratuité. 8 - Wikitravel.org : le Wikipedia des voyageurs Lorsque l'on travaille, on veut avoir le maximum d'informations sur notre destination, avant même de partir. Inspiré par Wikipedia, Wikitravel concentre des masses d'informations sur des milliers d'endroits à travers le monde. Tout le contenu est rédigé par des voyageurs, qui savent donc de quoi ils parlent. Comme dans le cas de Wikipedia, la fiabilité des informations est en principe garantie par une autorégulation synonyme de suppression rapide des informations erronées. 9 - Postabon : un réseau social pour les acheteurs Postabon gère des communautés de consommateurs à la recherche de bons plans et de prix attractifs. Dans le vocabulaire Postabon, un post est un « Bons » et un chasseur de bons plans qui postent beaucoup de Bons est un « Karma ». Que ce soit sur le navigateur d'un PC ou sur l'iPhone, les Bons apparaissent automatiquement sur une carte correspondant à la géolocalisation de l'utilisateur (effectuée approximativement via le réseau). Ce service n'est pour l'instant disponible qu'à New York mais il devrait être rapidement étendu à d'autres villes. 10 - Fancast Xfinity TV : la TV à la demande sort des limbes Après en avoir parlé pendant un an, le câblo-opérateur américain Comcast a enfin mis en ligne une version Web de ses services de télévision. Il est donc désormais possible de regarder quelque 2000 heures de programmes et autres films, sur un PC, en mode « on demand ». Les premiers tests montrent une certaine pauvreté des contenus, due au fait que Comcast a éprouvé des difficultés à trouver un terrain d'entente avec certains fournisseurs mais cela ne devrait pas durer. (...)
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