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(04/08/2011 13:20:38)
Microsoft fait le compte des failles permettant d'exécuter du code à distance
Dans son dernier rapport annuel sur la sécurité, Microsoft met en avant certains progrès réalisés pour réduire le nombre de vulnérabilités permettant l'exécution de code à distance. Une version corrigée, re-publiée cette semaine, est moins affirmative à ce sujet. Dans la version initiale du rapport on pouvait lire que « le nombre de vulnérabilités susceptibles de permettre l'exécution de code à distance avait considérablement baissé en termes de pourcentage et en chiffres bruts ». A sa lecture, des incohérences entre les chiffres mentionnés dans le texte et un tableau d'accompagnement ont été soulignées par nos confrères de Network World, incitant Microsoft à publier une mise à jour de son document. L'éditeur indique désormais que le nombre de vulnérabilités permettant l'exécution de code à distance a seulement « baissé en pourcentage. »
Selon le troisième rapport annuel du Microsoft Security Response Center (MSRC) qui suit les progrès réalisés dans ce domaine, au cours de l'exercice fiscal 2011, 62,8% des vulnérabilités permettaient l'exécution de code à distance, un chiffre en baisse comparé aux 70,8% de 2010 et aux 74,1% de 2008. Entre juin 2010 et juin 2011, Microsoft a publié 117 bulletins de sécurité couvrant 283 vulnérabilités, soit un total qui dépasse celui des précédentes années couvertes par le rapport. Microsoft publie le deuxième mardi de chaque mois un Tuesday Patch qui corrige une série de vulnérabilités dans de nombreux produits. Au cours de l'exercice 2010, Microsoft a publié 88 bulletins de sécurité couvrant 211 vulnérabilités dans les produits Microsoft. Selon les pourcentages fournis par la société, environ 149 de ces vulnérabilités permettaient l'exécution de code à distance. En 2011, ce nombre a grimpé à environ 178, soit 29 vulnérabilités de plus.
Les nouvelles versions moins vulnérables
Ces chiffres ne sont que des estimations et un responsable de Microsoft a refusé de préciser le nombre exact de vulnérabilités permettant l'exécution de code à distance identifiées chaque année, et de fournir des statistiques sur d'autres types de vulnérabilités. « Traditionnellement, Microsoft ne divulgue pas le nombre réel de vulnérabilités permettant l'exécution de code à distance, et ne précise pas quels types de vulnérabilités a augmenté ou diminué », écrit le responsable dans un e-mail adressé à Network World. Selon le rapport, les statistiques montrent que les nouvelles versions logicielles sont moins vulnérables que les anciennes, ce qui n'est pas une surprise. Environ 38% des vulnérabilités sont « moins graves, voire inexistantes sur la dernière version de l'application affectée que sur les précédentes. » Seulement 3% des vulnérabilités « affectent la version la plus récente, mais pas les versions plus anciennes », indique encore Microsoft.
Malgré cela, les professionnels de l'informatique et les revendeurs sont toujours accablés par le nombre croissant de patchs à déployer. S'ils appliquaient uniquement les correctifs les plus critiques pour les versions client et serveur actuelles de Windows, les utilisateurs auraient pu réduire le nombre de correctifs de 117 à 24 au cours des 12 derniers mois. Cependant, « Microsoft recommande à ses clients d'installer toutes les mises à jour de sécurité applicables », et déconseille de s'abstenir d'appliquer les correctifs les moins sensibles. « Les techniques de piratage évoluent avec le temps, et, parmi les nouvelles, certaines peuvent permettre à un attaquant de tirer parti de vulnérabilités qui étaient auparavant plus difficiles à exploiter », explique Microsoft.
Illustration : extrait du rapport publié par le Microsoft Security Research Center (MSRC)
Une ville japonaise bascule son site web sur Facebook
Takeo, ville japonaise située sur l'île méridionale de Kyushu, est la première du pays à avoir remplacé son site web par une page Facebook. Les responsables de la ville ont pointé le caractère ouvert du réseau social comme principale motivation.
Si Facebook a été lent à s'implanter dans le pays, c'est parce que les internautes préfèrent se connecter de façon anonyme, comme c'est le cas sur Mixi, un vaste réseau social japonais. Mais les responsables de la ville de Takeo ont déclaré que lorsqu'ils ont tenté d'utiliser ce type de services, les utilisateurs avaient tendance à poster des propos mesquins et des commentaires grossiers plutôt que de tenir des discussions réelles. « Lorsque les internautes donnent leur avis ou posent des questions, ils devraient en prendre la responsabilité en tant qu'adultes et utiliser leur vrai nom », a déclaré Keisuke Hiwatashi, maire de Takeo, lors d'une conférence de presse diffusée en ligne.
Un coût estimé à 630 000 yens
Les élus de Takeo ont mis en place la page Facebook de sorte que n'importe qui peut voir le contenu, mais seuls les membres enregistrés peuvent publier des commentaires. Une grande partie des informations est hébergée sur les serveurs du gouvernement, mais elles sont uniquement visibles sur la page Facebook. Naoyuki Miyaguchi, un membre de l'équipe Facebook constituée par la mairie a déclaré que le coût de la bascule s'était monté à 630 000 yens (5 700 euros). Il a précisé que de nombreux habitants de la ville de 51 000 personnes, connue pour ses bains de source chauds, étaient hostiles à cette initiative car beaucoup n'étaient pas familiers de Facebook.
« Nous avons reçu beaucoup de plaintes en ligne, mais elles reposent sur une base raisonnable et ce ne sont pas seulement des critiques comme c'était le cas précédemment », a déclaré Naoyuki Miyaguchi. « Nous sommes donc en mesure d'y répondre ».
Alors que Facebook gagne lentement des utilisateurs au Japon, les entités officielles, y compris le bureau du Premier ministre et la marine du pays, ont créé des pages sur le site. Mais les responsables de la ville de Takeo ont souligné qu'ils étaient le premier gouvernement local à avoir complètement changé l'ancienne adresse Web de la ville pour rediriger les visiteurs sur une page Facebook. Dans un débat en ligne portant sur l'hébergement du site de la ville sur Facebook, certains membres ont exprimé des réserves. « Je pense que certains résidents ne souhaiteront pas que leur identité soit révélée sur le site », a écrit un utilisateur, enregistré sous un pseudonyme.
Illustration : Takeo sur Facebook (crédit : D.R.)
Operation Shady Rat : McAfee révèle l'action ciblée d'un groupe de pirates depuis 2006
Le fournisseur de solutions de sécurité McAfee a publié cette semaine un rapport détaillé sur un groupe de pirates qui aurait forcé la porte de 72 entreprises, organisations internationales et organismes gouvernementaux, dans 14 pays depuis 2006, pour dérober des secrets nationaux, des documents commerciaux et autres informations sensibles. Selon le rapport, les assaillants semblent appartenir à un groupe unique agissant pour le compte d'un gouvernement, un profil qui diffère de celui de groupes d'activistes comme Anonymous et LulzSec responsables d'attaques récentes moins sophistiquées. Dans son document, l'éditeur américain racheté l'été dernier par Intel ne dit pas pour quel pays travailleraient ces pirates, contrairement à Google, qui, pas plus tard que le mois dernier, a accusé la Chine de pirater les comptes Gmail de plusieurs responsables américains de haut rang.
Ces attaques, désignées sous le nom d'Operation Shady Rat, ont été découvertes après que McAfee a eu accès à un serveur de commande et de contrôle qui a recueilli les données d'ordinateurs piratés sur lesquelles ont été conservées la trace de ces intrusions. « Après une analyse minutieuse des états de logs, nous avons été nous-mêmes surpris par l'énorme diversité des entreprises touchées, mais aussi par l'audace des attaquants », écrit Dimitri Alperovitch, vice-président de la recherche sur les menaces chez McAfee, et auteur du rapport. Ce dernier estime même qu'au cours des cinq à six dernières années, il n'y a rien eu de comparable en matière de « transfert de richesse » résultant d'une opération de piratage.
Des données de diverses natures
Parmi les données volées, on trouve un peu de tout. « Des renseignements classifiés transitant sur les réseaux gouvernementaux, du code source, des archives de mails, des informations relatives à des contrats de prospection de pétrole et de gaz, des contrats juridiques, les configurations du système de télésurveillance et d'acquisition de données SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition), des documents de cabinets d'études et plus encore », révèle le rapport de Dimitri Alperovitch. McAfee a refusé de dire quelles entreprises et organisations avaient été touchées, mais parle « d'une entreprise sud-coréenne du secteur de l'aluminium », « du premier fournisseur d'armes du gouvernement américain », ou encore « d'entreprises d'électronique taïwanaises », entre autres. Parmi les organisations nommées, on trouve le Comité international olympique (CIO), l'Agence mondiale anti-dopage, les Nations Unies et le Secrétariat de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est). Ces organisations ne présentent pas d'intérêt économique pour les pirates, signe que ces intrusions revêtent un caractère politique, « une action menée par un Etat », pense Dimitri Alperovitch.
Un piratage qui culmine en 2009, puis décline
Le groupe de pirates a eu accès aux ordinateurs en envoyant des emails ciblés à des individus au sein des entreprises ou des organisations. Ces emails contenaient un germe d'attaque (« exploit ») qui, lorsqu'il était exécuté, provoquait le téléchargement d'un morceau de logiciel malveillant qui communiquait avec le serveur de commande et de contrôle.
En 2006, huit organisations ont subi de telles attaques, un nombre qui a grimpé à 29 en 2007, indique le rapport. Le nombre d'organisations victimes de ce piratage est passé à 36 en 2008, pour culminer à 38 en 2009, avant de décliner, « probablement en raison de la mise à disposition de contre-mesures pour empêcher ces modalités d'intrusions spécifiques utilisées par cet acteur particulier », indique l'auteur du document. La durée des intrusions est allée de moins d'un mois à plus de deux ans dans le cas du Comité olympique d'un pays asiatique dont le nom n'est pas non plus mentionné.
Source illustration : McAfee
Disparition de Jean Carteron, fondateur de la SSII Steria
Jean Carteron était beaucoup plus qu'un patron de SSII. En créant Steria (*) en 1969, il avait posé comme principe de base la prépondérance de l'actionnariat salarié. Ces derniers détenaient 60% du capital. Aujourd'hui, après de nombreuses acquisitions et un virage international vigoureux, les salariés n'ont plus que 16,5% du capital de la SSII.
Au départ, Jean Carteron créait une société sur la lancée du Plan Calcul et des grands principes de la participation. Une industrie nationale forte et des salariés associés au capital, il y avait du gaullime social dans cette création d'entreprise. Mais, ces dernières années, Steria a accéléré son développement par croissance externe, rachetant Intégris (division conseil de Bull) en 2001, ce qui doubla le chiffre d'affaires et le nombre de salariés. En 2005, c'était au tour de l'Allemand Mummert d'être repris. En 2007, Steria changeait encore plus de dimension avec l'intégration de l'Anglais Xansa, très présent en Inde. Le chiffre d'affaires France ne représente plus qu'un tiers du chiffre d'affaires de Steria.
Jean Carteron était diplômé de l'Ecole Polytechnique. Il avait débuté dans le secteur public, PTT et EDF, avant d'intégrer Sema et de participer aux travaux du Commissariat au Plan. Il est décédé le 22 juillet dernier.
(*) Stéria = Société technique d'étude et de réalisation en informatique et automatique
Photo : Jean Carteron, fondateur de Steria (crédit : D.R.)
Lire le message de François Enaud aux salariés de Steria
(...)
Automobile : Toyota ouvre la vitre sur le paysage via un écran interactif
Grâce à la réalité augmentée, le concept "Window to the World" montré par Toyota transforme la vitre d'une voiture en écran éducatif interagissant avec l'environnement pour donner des informations sur les objets croisés en chemin. L'écran tactile permet aux enfants de dessiner des objets qui prennent vie grâce au mouvement de la voiture et s'intègrent au paysage. Ce système a été mis au point en collaboration avec l'Institute of Interaction Design de Copenhague.
En choisissant un monument au loin, on peut demander à Window to the World à quelle distance il est précisément situé, une fonctionnalité existant sur Google Goggles. A l'écran, le système peut aussi transposer la traduction du texte des panneaux de signalisation sur ces derniers. Les passagers peuvent par ailleurs "capturer" un paysage pour en savoir plus sur les éléments qui le composent.
Wikitude en version américaine
La réalité augmentée est une technologie développée depuis quelques années, mais les applications au domaine automobile commencent tout juste à être explorées. La semaine dernière, Wikitude a présenté la version américaine de son application iPhone équipée de réalité augmentée, un programme superposant les itinéraires sur les images enregistrées par l'appareil pour rendre le tout plus réaliste.
Si les recherches entreprises par Toyota, Ford et BMW se révèlent fructueuses, les conducteurs peuvent s'attendre à ce que les pare-brise soient utilisés de la même manière, superposant des données cette fois plus pratiques qu'éducatives ou divertissantes.
Un aperçu de Window to the World : vimeo.com/25547151
Illustrations : Window to the World (CIID/Toyota) (capture d'écran) ©2011 Vimeo, LLC. All rights reserved.
Semestriels SSII : entre croissance à deux chiffres, progression modérée et replis
AtoS : baisse de 0,7% du chiffre d'affaires semestriel
Au 1er juillet dernier, Atos Origin (né il y a un peu plus de dix ans du rachat par la française Atos de la hollandaise Origin) est devenue AtoS, après le rachat par Atos Origin de Siemens IT Solutions and Services. Son chiffre d'affaires semestriel s'élève à 2,476 milliard d'euros, en recul de 0,7% en organique.
La SSII est plus satisfaite de sa rentabilité, avec une marge opérationnelle de 166 millions d'euros, représentant 6,7% du CA (contre 6% au 1er semestre 2010). Cette marge opérationnelle a augmenté de 11% au 1er semestre 2011. Le résultat net part du groupe, de son côté, se monte à 100 M€ en hausse de 66%.
Par activités, AtoS est en légère hausse dans l'infogérance : +0,6% à 906 millions d'euros ; en net recul dans l'intégration de systèmes de 2,6% (mais le montant n'est pas précisé), en hausse de 3,3% dans les « services transactionnels de haute technologie » à 524 M€ de CA. Dans le conseil, le CA baisse de 16,9% à 91 M€. Dans le BPO médical, légère hausse à 81 M€ de CA.
Ausy : une croissance organique à deux chiffres
Ausy a retenu l'attention avec trois acquisitions ces six derniers mois : Aptus (société de conseil en technologie ) Application Systems (groupe APX) en France ; Elan en Allemagne. Mais la croissance organique est également au rendez-vous avec +14,2% pour un chiffre d'affaires semestriel de 109,3 M€. Avec la croissance externe, ce CA atteint 139,3 M€.
Infotel : des semestriels à deux chiffres
Chez Infotel, on se frotte les mains, la société affiche un CA semestriel de 60 millions d'euros, en croissance pro forma de 12,5%. Les services en représentent plus de 90%, le reste revenant à l'activité éditions.
Groupe Keyrus : +16% à périmètre courant sur le 2e trimestre
Le chiffre d'affaires du 2e trimestre progresse de 14,7% à périmètre et taux de change constant, à 34,3 millions d'euros, par rapport au 2e trimestre 2010. L'activité Grands Comptes agit toujours comme une locomotive (+18,8%) mais le Mid-market affiche aussi de son côté 9,6% de croissance (dont 5,2% en organique).
Sur le deuxième semestre 2011, le chiffre d'affaires de la SSII spécialisée sur le décisionnel et les ERP atteint 66,483 M€ (+13%). Keyrus a lancé en début d'année un cabinet de conseil axé sur la Business Intelligence.
Octo Technology, cabinet de conseils, fait partie des premiers de la classe avec 13% de croissance organique au 1er semestre 2011 et un CA de 10,29 M€. La marge d'exploitation se monte à 4%, la marge nette à 5,2%. Le taux d'activité des consultants s'établit à 73%, contre 72% au 1er semestre de l'exercice précédent.
La société s'est également engagée dans un plan à horizon 2020, avec création de filiales en Belgique et au Brésil, et lancement du projet OCTO On Line, une plateforme de services en ligne donnant accès aux outils développés et utilisés par les consultants. La première application disponible sur Octo On Line sera commercialisée dès le second semestre.
Open : CA en repli de 2,6% sur six mois
Open publie un chiffre d'affaires semestriel de 131,8 M€, en recul de 2,6%. L'international qui réalise un peu plus de 10% du CA recule de plus de 30%, la France progressant de 2,3%, grâce à de grands contrats engrangés dans l'industrie et la santé.
Open souligne également son taux d'occupation, passé à 88,5% au deuxième trimestre, contre 87,9% pour celui de l'an passé. Le taux journalier moyen augmentant à 412 euros, contre 393, toujours entre les deux deuxième trimestre. Open compte recruter 800 collaborateurs cette année, 350 l'ont été sur les six premiers mois.
Osiatis : en croissance semestrielle de 9,3%
Osiatis publie un CA semestriel de 136,9 millions d'euros, en croissance organique de 9,3%. Les services aux infrastructures, qui représentent 86% du CA, sont en croissance de 9,8% avec 118,4 M€ de CA. L'autre activité, nouvelles technologies, représente 18,6 M€ en hausse de 6,3%.
L'international, qui pèse 12% du chiffre d'affaires, est en recul de 6,1%.
Proservia : 14,75% de croissance
Proservia, spécialisée dans les métiers de l'infrastructure et de la production, réalise un CA de 27,4 M€, en croissance organique de 8,05 % au 1er semestre. « La dynamique commerciale, les bonnes performances de nos filiales Ovialis et NetLevel et une maîtrise toujours rigoureuse de nos coûts nous permettent de rester confiants quant à l'atteinte de nos objectifs 2011 » souligne le P-dg Thierry Congard.
Concernant le rachat de la société, un communiqué précise : « En complément des communiqués diffusés en date des 6 et 7 juillet 2011 sur l'annonce de l'offre émanant de Manpower France Holding, il est précisé que les actionnaires composant le bloc majoritaire ont procédé à la signature d'un contrat de cession d'actions portant sur 1.303.874 actions et représentant 68,37% du capital existant de la société Proservia au prix de 14,39 € / action. L'opération reste soumise à l'accord de l'autorité de la concurrence. »
Steria en croissance organique de 3,4%
Steria affiche un CA de 865,1 M€ au 1er semestre 2011, en croissance de 3,4%. Cette croissance s'est accélérée au deuxième trimestre souligne la SSII, avec + 5 ,6% contre +1,3% au 1er trimestre. Côté rentabilité, la SSII dégage une marge opérationnelle en croissance de 0,8% (à 57,6 M€), mais un résultat opérationnel en baisse de 25,1%, un résultat net part du groupe de -12,7%.
La partie infogérance et BPO progresse de 4%, à 332,2 M€, le conseil et l'intégration de systèmes est en hausse de 3,1% avec un 532,9 M€.
Illustration : Allfreeclipart.com (...)(03/08/2011 17:00:08)
Violation de brevets Java : Google cite Eric Schmidt pour défendre Android
Google souhaite qu'un juge rejette les plaintes de violation de brevets Java qu'Oracle a intenté contre son système d'exploitation mobile Android, en s'appuyant en partie sur un témoignage vieux de 17 ans provenant d'une source inattendue : l'ex PDG de Google, Eric Schmidt. « En ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, Sun croit et défend fermement les droits des titulaires de propriété intellectuelle afin de maximiser leur retour sur les mises en oeuvre de produits », a déclaré Eric Schmidt devant le Congrès en 1994 alors qu'il était directeur technique de l'ancien propriétaire de Java, Sun Microsystems, d'après un dossier déposé par Google lundi soir au tribunal d'instance de la Californie du Nord, ajoutant : « en parallèle, nous estimons que les spécifications d'interface ne sont pas protégeables en vertu du droit d'auteur ».
Selon Google, la plainte d'Oracle repose presque entièrement sur l'utilisation des spécifications de l'interface (les spécifications pour les interfaces de programmation d'applications, ou API) dans 37 packages API Java sous Android. Au-delà des spécifications des API, Oracle fait reposer ses revendications sur une copie minime présumée portant sur seulement 12 fichiers parmi plus de 50 000 liés à Android, a indiqué Google. « Un jury raisonnable conclura que de telles similitudes sont minimes et n'ont pas lieu de conduire à une action en justice ». La porte-parole d'Oracle, Deborah Hellinger, n'a pas souhaité commenté cette information. L'audience relative à l'action lancée par Google a été fixée au 15 septembre 2011.
Un e-mail qui n'aurait pas dû être dévoilé
La tentative de Google de s'en prendre aux allégations de droits d'auteurs constitue le dernier chapitre de cette affaire, qui a été marquée par un va-et-vient régulier et parfois acrimonieux entre les deux entreprises. Lundi dernier, le juge William Alsup a estimé qu'un brouillon d'e-mail qui pouvait potentiellement nuire à la position de Google devait rester public.
Un expert chez Oracle avait initialement conclu que Google devrait verser la somme de 6,1 milliards de dollars. Mais Willian Alsup avait exigé qu'Oracle réduise ses dommages et intérêts, affirmant que l'expert avait surestimé le montant des dommages. L'affaire doit être examinée dans le cadre d'un procès qui aura lieu le 31 octobre 2011, mais le juge Alsup a indiqué qu'il préférerait parvenir à un règlement avant cette date.
Illustration : Eric Schmidt, ex-PDG de Google (crédit photo : IDG NS Boston / James Duncan Davidson) (...)(03/08/2011 16:09:42)
IDC révise ses prévisions sur les ventes de processeurs pour PC
Le cabinet d'études IDC a revu ses prévisions de croissance pour les livraisons mondiales de processeurs pour PC en 2011, en raison d'un ralentissement des ventes d'ordinateurs portables sur des marchés qu'il qualifie de matures, tels que les Etats-Unis et l'Europe. Ces livraisons devraient progresser de 9,3% sur l'année par rapport à 2010, soit 1 point de moins que les 10,3% qu'IDC avait d'abord prévu. « Des vents contraires dans les régions développées affectent la demande de PC », explique le cabinet dans un communiqué. Dans les livraisons de microprocesseurs x86, IDC comptabilise les puces pour ordinateurs portables, postes de bureau et serveurs vendues par Intel, AMD et Via Technologies. Cela n'inclut pas des processeurs tels que l'Itanium d'Intel, le Sparc d'Oracle ou le Power d'IBM qui repose sur des architectures différentes.
Puces pour PC : 9,49 Md$ au 2e trimestre
Entre le premier et le deuxième trimestre 2011, les livraisons mondiales de microprocesseurs pour PC ont baissé de 2,9%. Par rapport au deuxième trimestre 2010, elles n'ont augmenté que de 0,6%, selon IDC. En valeur, ce marché s'est élevé à 9,49 milliards de dollars, en baisse de 4% par rapport au premier trimestre 2011 et en augmentation de 5,4% par rapport au deuxième trimestre 2010.
Le mois dernier, IDC a fait état d'une croissance moindre sur les ventes de PC pour le deuxième trimestre 2011, en partie causée par des investissements moins importants et un intérêt croissant pour les tablettes numériques. Les ventes de PC mondiales ont atteint 84,4 millions d'exemplaires entre avril et juin, progressant de 2,6% seulement par rapport au 2e trimestre de l'an dernier. Le marché des PC a notamment été touché par la baisse de la demande sur les netbooks qui ont représenté 12% des livraisons de PC sur la période comparé aux 22% un an plus tôt, toujours selon IDC.
Les puces Fusion se vendent bien, les processeurs Core aussi
Intel a perdu des parts au profit d'AMD sur ces trois mois. Le fabricant californien de puces détient 79,3% de parts, contre 80,7% au 2e trimestre 2010. Dans le même temps, AMD passe de 19% à 20,4% de parts, gagnant des points sur les segments des ordinateurs portables et de bureau, mais en perdant sur les puces pour serveurs.
Les récents processeurs Fusion qui intègrent un processeur graphique se sont bien vendus. Les modèles de portables intégrant la puce Llano sont disponibles depuis peu, proposés par HP, Toshiba et Samsung entre 500 et 700 dollars. Le mois dernier, AMD a déclaré qu'il avait vendu près de 12 millions de processeurs Fusion au 2e trimestre. Ces puces représentent environ 70% des livraisons de processeurs mobiles du fabricant.
Le ralentissement de la demande pour les netbooks a affecté le processeur Atom d'Intel au 2e trimestre. Toutefois, ses derniers processeurs Core basés sur l'architecture Sandy Bridge réalisent une bonne performance, sur auprès des entreprises. Les modèles Core i3, i5 et i7 représentent près de 66% de toutes ses livraisons de puces, a indiqué le fabricant.
Illustration : puces AMD Fusion (crédit : AMD)
Facebook s'empare de Push Pop Press, éditeur de livres numériques
Facebook vient de faire l'acquisition de Push Pop Press, une start-up spécialisée dans l'édition de livres numériques interactifs, pour un montant non communiqué. Le réseau social a précisé qu'il ne prévoyait pas de se positionner sur le domaine des ouvrages numériques, mais qu'il intégrerait la technologie de Push Pop Press et certaines de ses idées, dans son propre service, sans pour autant fournir davantage de détails. « Nous sommes ravis de confirmer que nous avons acheté Push Pop Press, une startup dont les solutions innovantes changent la façon dont on publie et consomme des contenus numériques », s'est réjoui Facebook dans un communiqué.
Co-fondée par Matas Mike et Kimon Tsinteris, anciens employés d'Apple, Push Pop Press a collaboré avec la société multimedia Melcher Media, ainsi qu'avec l'éditeur Rodale pour sortir une première application baptisée « Our Choice ». Cet ouvrage interactif, écrit par l'ancien vice-président américain Al Gore, est disponible sur l'iPad, l'iPhone et l'iPod touch.
Il n'est cependant pas prévu de publier de nouveaux titres ou de développer la plate-forme d'édition de Push Pop Press qui existe actuellement en version privée et bêta. L'ouvrage « Our Choice » restera toutefois disponible à l'achat, et ses bénéfices seront reversés au Climate Reality Project, organisation pour la protection du climat présidée par Al Gore.
Les idées et la technologie sur lesquelles s'appuie Push Pop Press seront intégrées à Facebook pour permettre aux utilisateurs du réseau social d'enrichir la façon dont ils pourront partager leurs histoires, ont indiqué les deux fondateurs sur leur site.
Illustration : L'ouvrage « Our Choice » d'Al Gore (crédit : Push Pop Press)
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