Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 1161 à 1170.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(05/08/2011 18:21:43)
Recap IT : Black Hat et « bug bounty », Adobe montre Edge, L'Enisa scrute HTML5, Bull accueille le FSI
Vous avez manqué les principaux sujets de la semaine, pas de panique, voici un récapitulatif des actualités incontournables. L'Etat français aurait trouvé des partenaires pour son cloud. Et par l'intermédiaire du FSI, il rentre au capital de Bull. L'indicateur mensuel des offres d'emploi cadres publié par l'Apec montre que les annonces IT ont poursuivi leur progression en juin.
L'une après l'autre, les SSII françaises livrent leurs résultats semestriels : entre croissance à deux chiffres et progression modérée, on trouve aussi quelques replis. Le groupe Steria a fait part du décès de Jean Carteron, son fondateur, qui a créé sa société sur la lancée du Plan Calcul et des grands principes de la participation.
Du côté des acteurs du web, Facebook a annoncé qu'il rémunérerait 500 dollars ceux qui trouveraient des bugs sur son site. Deux jours plus tard, la société de Mark Zuckerberg jette son dévolu sur Push Pop Press, éditeur de livres numériques, tandis que la ville japonaise Takeo bascule son site web sur le réseau social. Le désormais rival Google+ atteint les 25 millions d'utilisateurs.
L'éditeur Adobe a profité de l'été pour livrer aux développeurs une pré-bêta du logiciel Edge, conçu pour assembler des contenus dynamiques sur le Web en s'appuyant sur HTML5 et les standards ouverts associés. Mardi, Google et Living Social se sont offert des sites d'achats groupés.
Pas de vacances pour les experts en sécurité
Dans le domaine de la sécurité, un chercheur de CA a découvert un cheval de Troie capable d'enregistrer des conversations téléphoniques effectuées depuis un terminal sous Android (alors que l'OS mobile de Google a trusté 48% du marché mondial des smartphones au 2e trimestre). L'Enisa, l'agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information, a pour sa part livré un rapport pointant 51 problèmes de sécurité sur HTML5.
Mercredi a débuté à Las Vegas la conférence Black Hat. Un professeur de Carnegie Mellon y a exposé comment on peut associer des données privées à la photo d'une personne publiée sur Internet. Quant à Microsoft, il lance un concours de sécurité, BlueHat Prize, doté de 250 000 dollars, pour développer de nouvelles technologies de lutte contre le piratage. Dans le même temps, son centre de sécurité (MSCR) livre un rapport faisant le compte des failles permettant d'exécuter du code à distance.
Enfin, les rumeurs bruissent toujours autour de la sortie de l'iPhone 5 (septembre ou octobre ?), tandis que le Canadien RIM montre de son côté cinq nouveaux smartphones sous BlackBerry 7. (...)
L'iPhone 5 sortira-t-il en septembre ou en octobre ?
Apple aurait commandé 10 millions d'exemplaires de l'iPhone 5 au Taïwanais Pegatron qui deviendrait le deuxième fabricant du smartphone d'Apple, selon le site Digitimes qui indique que les livraisons des produits commenceront en septembre. Cela correspond aux indications de sortie qui ont déjà circulées sur le dernier modèle d'iPhone ces derniers jours, certaines laissant d'abord entendre que les clients pourraient le découvrir en septembre, tandis que d'autres considèrent qu'il faudra plutôt attendre octobre (ainsi que l'affirmait lundi dernier All Things Digital).
Dans le même temps, Charles Arthur, du Guardian, relatait que des boîtes scellées contenant le nouvel iPhone avaient été transportées vers des opérateurs de téléphonie mobile à des fins de test. Comme on peut le comprendre, le processus respecte un niveau de sécurité très élevé et parmi ceux qui travaillent pour les opérateurs, très peu de personnes seront amenées à voir le nouvel iPhone. Par ailleurs, les iPhones qui se trouvent dans ces boîtes ne sont en fait pas le produit fini. Toutes les fonctionnalités sont là, mais sous une apparence travestie de façon à ce que si des images du produit sont volées, on ne découvre pas la prochaine génération d'iPhone qu'Apple se prépare à annoncer.
Charles Arthur, du Guardian, ne penche pas pour la thèse d'une sortie en octobre, estimant que tous les signes semblent pointer vers un lancement en septembre. On entend aussi dire qu'il pourrait y avoir plus d'un nouvel iPhone annoncé lors de l'événement prévu le 1er septembre par Apple sur le thème de la musique.
Un iPhone 5 4G ready ?
Si l'on en croit certaine source chinoise (Giz China), le prochain iPhone pourrait être 4G ready. China Mobile aurait conclu un accord avec Apple pour apporter sa 4e génération de connexion TD-LTE au futur terminal. Si c'est vrai, cela irait à l'encontre des déclarations de iSuppli indiquant que les puces 4G seraient trop grosses et trop coûteuses pour l'iPhone 5, ainsi que Macworld l'a rapporté en juillet. Wayne Lam, analyste senior du cabinet d'analyse avait notamment déclaré qu'il restait à voir si le prochain iPhone attendu pour septembre supporterait le 4G LTE et que si c'était le cas, la taille du minuscule circuit imprimé (PCB) de l'iPhone devrait être plus grosse afin de supporter la première génération de processeur baseband LTE et tout le chipset associé.
La quatrième génération de technologie mobile en est toujours à ses débuts, même si certains marchés ont mieux développé les réseaux 4G que d'autres. Aux Etats-Unis, par exemple, Sprint et Verizon offrent tous deux un service 4G, tout en utilisant différentes technologies (respectivement WiMAX et LTE). Du côté des constructeurs de téléphones mobiles, à la fois HTC et Samsung ont plusieurs modèles 4G sur le marché.
Illustration : l'iPhone d'Apple (D.R.)
Semestriels Capgemini : chiffre d'affaires en hausse de 12,9%
Capgemini a enregistré un chiffre d'affaires de 4,7 milliards d'euros (Md€) au 1er semestre 2011, en hausse de 12,9% par rapport à celui du 1er semestre 2010. A taux de change et périmètre constants, la croissance est de 7,4% (6,4% au 1er trimestre et 8,4% au deuxième). Le total des prises de commandes enregistrées au cours de ce premier semestre s'élève à 5,2 Md€, proche de celui réalisé au 1er semestre 2010 (5,3 Md€) et qui avait été marqué par le renouvellement ou l'extension de plusieurs grands contrats d'infogérance. Pour les métiers les plus sensibles à la conjoncture comme le conseil, l'intégration de systèmes et les services de proximité, le ratio prises de commandes sur chiffre d'affaires s'établit à 1,18 (1,27 pour l'Amérique du Nord seule).
La marge opérationnelle est de 6,1% contre 5,8% l'an dernier. Le résultat d'exploitation progresse, lui, de 20% à 240 millions d'euros.
Baisse de la trésorerie nette pour cause d'acquisitions
Le résultat net part du Groupe s'élève à 127 millions d'euros, en progression de près de 26% sur celui réalisé au 1er semestre 2010. Le montant de la trésorerie nette consolidée au 30 juin 2011 est inférieur de 640 millions d'euros à ce qu'il était au 30 juin 2010 en raison, notamment, de plusieurs acquisitions (dont celle de 55% de CPM Braxis) pour un effet total de 470 millions d'euros et d'une augmentation du besoin en fond de roulement liée, en particulier, à la forte croissance du chiffre d'affaires. En phase avec le plan d'action arrêté l'an dernier, la SSII a procédé au cours de ce 1er semestre 2011 à plusieurs rachats : CS Consulting en Allemagne, Avantias et Artesys en France, BI Consulting Group aux Etats-Unis. Le groupe prévoit d'autres acquisitions dans les semaines ou les mois. Il vient d'ailleurs de finaliser celle de Prosodie.
Plus de 16 000 nouveaux collaborateurs
La France reste la première « grande région » du groupe. Son chiffre d'affaires a progressé de 5,8% sur le semestre écoulé, à périmètre constant par rapport au 1er semestre de l'année dernière. Son taux de marge opérationnelle atteint 7,6%, en forte progression par rapport au 1er semestre 2010. Par métiers, l'intégration de systèmes réalise la meilleure croissance du groupe, avec un chiffre d'affaires en progression de 9,6% (à taux de change et périmètre constants). Son taux de marge opérationnelle est de 5,8%, en légère augmentation par rapport au 1er semestre 2010. Le rythme de croissance de cette activité s'est accéléré au cours du semestre.
Grâce à l'intensification de sa politique d'embauche « onshore » comme « offshore », Capgemini a recruté près de 16 500 nouveaux collaborateurs au 1er semestre. La SSII compte au total 114 274 collaborateurs au 30 juin 2011, soit près de 20% de plus qu'un an auparavant. L'effectif offshore atteint 37% de l'effectif total (contre 35% au 31 décembre 2010), soit 42 592 personnes dont 34 565 en Inde.
Illustration : D.R.
eBay gère la virtualisation de serveurs avec 100 To de stockage SSD
En un an, eBay a remplacé 100 To de stockage par des disques solid-state (SSD), soit la moitié de son espace de stockage en rack standard, relatent nos confrères de Computerworld. Cette transformation a aussi eu pour effet de réduire de 78% sa consommation d'énergie et de multiplier par cinq ses performances I/O. Ce gain en vitesse permet maintenant à eBay de mettre en ligne une nouvelle machine virtuelle en cinq minutes, contre 45 minutes auparavant.
La division Assurance Qualité utilisait jusque-là aussi bien des solutions de stockage NAS que SAN avant de déployer des baies modulaires SSD de Nimbus Data Systems. Il y a un an, eBay a commencé à utiliser un système SSD Nimbus Class-S 2U (3,5 pouces de haut), contrôlé par le système d'exploitation HALO. « Aujourd'hui, nous avons 12 baies SSD dont la capacité est équivalente à celle des unités de stockage traditionnelles », a déclaré Michael Craft, manager Systems Administration chez eBay. Il précise qu'un rack de stockage SSD équivaut à 8 ou 9 racks d'un autre système.
La division QA possède plus de 4 000 serveurs virtuels VMware ESX, résidant sur environ 200 machines. La moitié de ces serveurs physiques est désormais reliée au stockage SSD principal. eBay clone à partir de « templates » sur son stockage vers les machines virtuelles. En raison des nombreux avantages qu'elle tire du SSD, la société prévoit d'utiliser davantage encore cette technologie. « Pour l'instant, c'est un élément de notre pile de virtualisation, mais nous cherchons à en élargir l'usage afin qu'il s'adapte à d'autres besoins », a déclaré Michael Craft. «Nous avions pour objectif de remplacer un disque dur sur deux dans nos centres de données. Avec le SSD, nous avons pu éliminer des baies entières. »
Un coût équivalent au système précédent
L'année dernière, la division QA cherchait à passer au protocole iSCSI tout en continuant à supporter le Network File System ainsi que le Fiber Channel. Mais Michael Craft a constaté que les SSD délivraient des performances équivalentes à un 10 Gigabit Ethernet iSCSI aux hôtes VMware, soit environ 170 000 I/O par seconde (IOPS). Bien que le SSD soit généralement plus cher que le disque dur, le manager Systems Administration d'eBay a estimé que le coût des baies Nimbus était équivalent à son système de stockage précédent -NetApp et HP 3PAR, selon un porte-parole de Nimbus (Michael Craft ayant pour sa part refusé de dire de quels fournisseurs il s'agissait).
Selon Isakovich Thomas, le PDG de Nimbus, eBay a choisi leurs solutions pour remplacer un environnement NetApp, basé sur des disques à 15 000 rpm. Le dirigeant fait valoir que son entreprise se distingue de nombreux autres fournisseurs de stockage SSD en ce qu'elle ne cherche pas à proposer un complément aux systèmes de stockage traditionnels. Elle propose en effet le remplacement des disques durs. « Notre approche du marché ne consiste pas à accélérer l'accès aux données les plus exploitées ou à offrir un appareil haut de gamme pour traiter les charges de travail. Nous ne proposons ni disque, ni carte. Notre matériel est 100% à base de mémoire flash et il s'accompagne d'un système d'exploitation complet », explique-t-il.
En concurrence avec Violin Memory et Texas Memory Systems
Nimbus est en concurrence avec des vendeurs comme Violin Memory et Texas Memory Systems, lesquels fabriquent des baies de stockage entièrement à base de SSD. Le prix des produits Nimbus est établi sur une base par téraoctet : « 10 000 dollars par téraoctet utilisable » comme l'a indiqué Isakovich Thomas. Sa baie de « modules flash » 2U est proposée en version 2,5 To, 5 To ou 10 To. Il est possible d'associer jusqu'à 25 modules sur un backbone SAS de 6Gbit/sec. Selon Michael Craft, eBay a préféré la technologie Nimbus parce qu'elle était simple à déployer et à gérer. « Nous ne sommes pas une équipe qui gère du stockage. Nous sommes des administrateurs Windows venus à la virtualisation, et forcément, cela suppose d'entrer dans le stockage. Mais plus nous y restons, plus nous voulons en sortir », a t-il déclaré. « Avec cette solution, nous pourrions juste faire du déploiement et en sortir. »
Illustration : le système d'exploitation du stockage Halo (crédit : Nimbus)
Le FSI entre au capital du groupe Bull
Détenu à 49% par l'Etat et à 51% par la Caisse des dépôts et consignations, le FSI, fonds stratégique d'investissement, intervient en fonds propres pour prendre des participations minoritaires dans des entreprises françaises porteuses de projets innovants. Il vient d'annoncer avoir pris une participation dans le groupe informatique Bull et « avoir franchi à la hausse le seuil de 5% de son capital ». L'organisme dit vouloir accompagner le développement du groupe français sur ses différents marchés. Il souligne que cette opération traduit également l'attention qu'il porte à la capacité des entreprises à créer de la compétitivité.
« Je me réjouis de l'arrivée du FSI, qui devient le 3ème actionnaire de référence du Groupe après Crescendo et France Telecom », a déclaré Philippe Vannier, PDG de Bull et président de Crescendo Industries, dans un communiqué. « Le plan stratégique que nous mettons en oeuvre depuis un semestre augmentera d'autant le potentiel de la société qu'il sera soutenu dans la durée par ses actionnaires, ce qui correspond à la philosophie du FSI ».
Conformément à sa pratique, le FSI souhaite s'associer à la gouvernance de la société et demandera la nomination d'un administrateur.
Bull a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliard d'euros, dont près de 50% à l'international, et emploie environ 8 600 salariés dans le monde dont plus de 4 500 en France.
En juin dernier, le FSI avait participé à l'augmentation de capital de Soitec, fabricant de matériaux semi-conducteurs d'extrêmes performances.
Photo : Philippe Vannier, PDG de Bull (crédit : LMI)
RIM lance cinq smartphones sous BlackBerry 7
Référencés sous les appellations 9850, 9860 et 9810, les trois derniers-nés des smartphones du Canadien RIM fonctionnent sous BlackBerry 7, tout nouveau système d'exploitation de la marque censé être 40% plus rapide que la précédente version.
Entièrement tactiles, les modèles 9850 et 9860 partagent un écran haute définition de 3,7 pouces, un capteur photo de 5 mégapixels et 4 Go de mémoire interne. Doté en plus d'un clavier coulissant introduit avec le modèle 9800, le 9810 proposera toutefois un écran plus petit (3,2 pouces) mais 8 Go de mémoire interne. Les trois terminaux fonctionneront grâce à un processeur cadencé à 1,2 GHz et 768 Mo de RAM.
Cliquer ici pour agrandir l'image
En concurrence frontale avec l'iPhone d'Apple et les smartphones sous Android, RIM a fait son annonce mercredi 3 août lors d'un événement organisé à Londres. Le fabricant en a aussi profité pour annoncer la sortie de deux modèles du Bold (9900 et 9930), son téléphone professionnel star.
RIM n'a pas communiqué leurs dates de sortie.
Illustration: Crédit photo: RIM
Dossier : Cloud computing, où sont les standards ?
Depuis deux ans, on assiste à une déferlante du cloud computing qui veut, rappelons-le, qu'un client ne soit plus propriétaire de son infrastructure, mais locataire d'un service rendu par un fournisseur. Et, le client paye ce qu'il consomme. Les solutions et les offres de cloud se multiplient chez les fournisseurs. C'est même devenu la priorité pour les DSI, selon les différentes études menées par les principaux cabinets Forrester, IDC et Gartner. Une priorité, certainement ... mais toujours très complexe, car les DSI se posent de nombreuses questions sur la pérennité et la sécurité des offres, les standards à retenir et l'interopérabilité des différents clouds.
Crédit photo : D.R. (...)
Black Hat 2011 : Microsoft lance le concours de sécurité BlueHat Prize
Microsoft a donné le top départ hier à un concours qui porte sur le développement de technologies de sécurité défensives couvrant les différentes classes de mécanismes d'attaques qui permettent de prendre le contrôle d'un ordinateur (en anglais : 'exploits'). Le vainqueur de cette compétition baptisée « BlueHat Prize » remportera 200 000 dollars. Le deuxième prix s'élève à 50 000 dollars. Un abonnement à MSDN Universal, d'une valeur de 10 000 dollars, est offert pour la troisième place.
Le total des sommes déboursées ainsi par Microsoft surpasse les campagnes de « bug bounty » lancées par ses rivaux pour récompenser les chasseurs de bugs. Google, par exemple, qui rémunère ceux qui le renseigne sur des failles dénichées dans Chrome, n'a encore dépensé que 110 000 dollars cette année. A ce rythme, il devrait avoir distribué près de 190 000 dollars en 2011. De son côté, Facebook, entré dans la danse cette semaine, promet 500 dollars par bug de sécurité, et davantage si la faille est plus importante.
Le défi lancé par Microsoft vise à titiller les méninges des experts pour quelque chose de plus ambitieux qu'un bug par ici ou une faille par là, soulignent nos confrères de Computerworld. « Nous voulons rendre plus difficile et plus coûteuse l'exploitation des vulnérabilités par les criminels, a déclaré Katie Moussouris, l'une des responsables de la sécurité chez Microsoft à l'occasion d'une conférence hier. « Nous voulons inviter les chercheurs à concentrer leur expertise sur les technologies défensives de sécurité ».
Pas de « bug bounty » prévu
Ce concours, qui prendra fin le 1er avril 2012, a été annoncé dans le cadre de la conférence de sécurité Black Hat qui se tient en ce moment à Las Vegas. Les gagnants seront dévoilés lors de la conférence Black Hat de l'an prochain. Katie Moussouris a expliqué que Microsoft rejetait l'idée d'un programme de récompenses pour les bugs trouvés. « De façon générale, il nous a semblé qu'englober l'ensemble des catégories [de mécanismes d'attaques] était la meilleure façon de s'engager avec la communauté de chercheurs et de protéger nos clients, a-t-elle indiqué à Computerworld. Katie Moussouris a cité des statistiques montrant pourquoi Microsoft n'avait pas besoin de programme de « bug bounty » similaire à celui mis en place par Google pour son navigateur Chrome ou que HP TippingPoint mène afin de récupérer des vulnérabilités sur de multiples systèmes d'exploitation, incluant Windows et Mac OS X, ou sur des applications de Microsoft ou d'autres éditeurs. Selon elle, 90% des chercheurs en sécurité qui communiquent des failles à Microsoft le font directement plutôt que de les soumettre à un intermédiaire tel que TippingPoint.
Katie Moussouris ajoute que les récompenses versées -qui vont jusqu'à 3 000 dollars chez Google- n'ont rien à voir avec l'argent que l'on peut se faire en les vendant sur le marché noir. Andrew Storms, directeur des opérations de sécurité chez nCircle Security, est d'accord avec elle et considère que ce concours est une idée fabuleuse. « Historiquement, la plupart des bugs leur arrivent directement. Un système de récompenses ne serait donc pas la meilleure façon pour eux d'utiliser leur argent dans ces conditions », confirme-t-il. Il apprécie l'initiative de Microsoft. « Ils engagent ici un processus de réflexion prospective et apportent l'argent à l'appui », souligne Andrew Storms. Il estime qu'il s'agit de quelque chose de nouveau et de différent et que l'industrie de la sécurité a besoin de cela. « Nous sommes dans une sorte de cage de hamster en ce moment avec les bugs ».
La technologie licenciée sans royalties à Microsoft
Les détails du concours ont été publiés sur le site de Microsoft qui espère que les chercheurs vont déboucher sur une technologie novatrice. Katie Moussouris a explique que les gagnants du concours BlueHat Prize conserveront la propriété intellectuelle de leur invention mais qu'ils devront la licencier à Microsoft sans royalties. Les dossiers éligibles devront fournir un prototype qui fonctionne sur Windows et qui sera développé à l'aide du Windows SDK. Ils seront examinés par un panel d'employés du Microsoft Security Response Center. « Microsoft sait qu'il y aura toujours des bugs dans son code, mais une technologie défensive à ajouter à ASLR et DEP [data execution prevention, une protection anti-exploit dans Windows] permettra d'éviter que ces bugs puissent être mis en oeuvre », ajoute Andrews Storms, de nCircle Security.
Néanmoins, il pourrait s'écouler des années avant que le concours ne porte ses fruits. Andrews Storms pense que la technologie pourrait apparaître dans Windows 9 ou peut-être dans une version d'Internet Explorer telle que IE 11 ou IE 12. « Windows 8 est déjà engagé sur son cycle de production » Peut-être que Microsoft pourra intégrer la technologie gagnante dans un service pack pour Windows 8, OS qui est attendu pour l'année prochaine. C'est une chose de trouver une idée et un prototype, « c'en est une autre de la mettre vraiment en oeuvre dans Windows », insiste Andrews Storms.
HSBC pourrait tailler dans ses équipes IT
La banque britannique HSBC a annoncé qu'elle allait supprimer 30 000 emplois au cours des trois prochaines années. Ses équipes IT sont menacées dans la mesure où la banque a dans son viseur les fonctions liées au back-office. L'établissement financier a révélé cette semaine, à l'occasion de la publication de ses résultats financiers, qu'il avait déjà supprimé 5 000 postes au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en France, en Amérique latine et au Moyen-Orient, depuis le début de l'année 2011. Les effectifs du groupe, au niveau mondial, s'élevaient à 295 995 en date du 30 juin, dont 76 879 en Europe.
L'IT et les emplois de back office sont susceptibles d'être affectés par cette réorganisation, comme l'a précisé Stuart Gulliver, directeur général du groupe HSBC, dans un rapport financier. «Nous avons lancé un programme visant à réduire les coûts de notre siège social et des fonctions de notre support mondial », a-t-il indiqué.
Des économies de 1,7 à 2,4 Md€, d'ici 2013
Selon Bloomberg, le dirigeant d'HSBC a également déclaré aux journalistes : « Ce que évoquons, c'est la suppression d'un grand nombre de fonctions liées au back-office et au support où nous pensons que nous avons créé une bureaucratie inutile dans cette entreprise depuis un certain nombre d'années ».
En procédant à cette restructuration, la banque table sur des économies de 1,5 à 2,1 Md£ (soit entre 1,7 à 2,4 Md€) d'ici 2013. Ceci en dépit d'une augmentation de 3% de ses bénéfices avant impôts de 6,98 Md£ (8 Md€) au cours du 1er semestre 2011.
La banque avait déjà révélé fin juin, qu'elle allait supprimer 700 emplois au Royaume-Uni, dont des postes d'informaticiens. Le même jour, la Lloyds Banking Group a fait savoir qu'elle allait également procéder à 15 000 coupes.
Crédit photo : HSBC (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |