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(24/02/2012 09:21:51)
CIO PDF 48 : S'adapter à chaque usage et à chaque usager
S'adapter est une règle darwinienne à laquelle les responsables de systèmes d'information doivent se conformer sous peine de disparaître. S'adapter aux utilisateurs fantasques dotés de terminaux imprévus. S'adapter aux citoyens adeptes du numérique. S'adapter aux exigences des DAF et des trésoriers. Un défi permanent illustré dans le numéro 48 de CIO.pdf.
Le dossier d'ouverture se consacre aux nouveaux usages et aux nouveaux terminaux. Chacun veut désormais utiliser le terminal de son souhait pour accéder au système d'information ou aux services de l'entreprise, qu'il soit collaborateur ou client. A la DSI de s'adapter. Côté technologies, la virtualisation, les Apps ou le HTML 5 s'avancent comme des solutions. Les témoignages de Jean-Claude Zeifman (GDF Suez), Antonio da Silva (Laboratoires Roche), Jean-Luc Pinté (Conseil Général de la Côte d'Or), François Couton (Canal+), Sandrine Dangreville (Région Île-de-France), Patrick Perret (Boulanger), Jean-Michel Texier (AlloCiné), Flora Queiroz (Ville de Saint-Germain-en-Laye) illustrent le propos.
S'adapter au citoyen numérique comme au DAF et au trésorier
Yvonne Gellon, la nouvelle présidente du Coter-Club, revient dans CIO.PDF sur une autre adaptation : celle au citoyen numérique. Le Coter-Club réunit en effet les DSI de collectivités territoriales. Autre adaptation à subir : les directeurs financiers dictent de plus en plus leur loi, ce qui implique que les DSI leur rapportent désormais au lieu de le faire au PDG. Nos confrères de CIO Etats-Unis ont cherché comment parler aux DAF pour qu'ils vous comprennent. Et si vous ne parlez que technique, sachez que c'est raté. Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet dans un très prochain numéro. Collaborateur direct du DAF, le trésorier a aussi ses demandes auxquelles il concient de s'adapter. C'est ce qu'explique Emmanuel Arabian, viceprésident de la commission S.I. de l'AFTE (Association Française des Trésoriers d'Entreprise). Il reste aux DSI à ne pas devenir des dinosaures menacés de disparition. Adaptez-vous !
Lire CIO.PDF 48
Zettaset prépare des outils de gestion d'accès pour Hadoop
La gestion du contrôle d'accès aux données en environnement Hadoop est souvent considérée comme un défi. Dans ce domaine, l'éditeur californien Zettaset va ajouter une couche de sécurité à sa plateforme Hadoop Orchestrator qui fonctionne avec les principales distributions Hadoop. Ces outils permettront aux administrateurs IT d'installer un contrôle d'accès basé sur des rôles. Il sera ainsi possible de définir plus précisément ce que chaque catégorie d'utilisateurs peut ou ne peut pas faire avec les données sur la plateforme. Cela donnera en particulier les moyens d'empêcher l'exécution de certaines tâches, de même que l'importation et l'exportation de certains types de données.
Avec SHadoop, les administrateurs pourront définir une politique de sécurité pour l'ensemble des utilisateurs accédant au système Hadoop, utilisateurs dont ils pourront suivre l'activité. De prochaines versions de ces outils permettront de chiffrer les données stockées dans un cluster Hadoop ou transmises entre deux noeuds, promet Zettaset. Un nombre croissant d'entreprises ont commencé à utiliser le système de gestion de fichiers distribués d'Apache Hadoop pour stocker et de gérer des données provenant de sources disparates (réseaux sociaux, e-mails, fichiers vidéo, capteurs, etc.) beaucoup plus efficacement qu'avec une base de données relationnelle. Cette technologie est adaptée à l'analyse des énormes volumes d'information ainsi récupérés (chiffrés en petaoctets). Mais sa mise en oeuvre génère aussi de nouveaux problèmes de contrôle d'accès.
Les analystes soulignent le besoin de sécurité
Contrairement aux bases de données traditionnelles, Hadoop ne donne pas beaucoup de moyens au-delà des listes de contrôles d'accès (ACL, Access Control Lists) et de l'authentification basée sur le protocole Kerberos. Authentifier les utilisateurs ne suffit pas. Il faut pouvoir attribuer plus finement les autorisations d'accès, souligne David Menninger, analyste de Ventana Research. « Vous pouvez séparer les données sensibles en différents fichiers, noeuds et clusters, mais cela ne vous donne toujours pas le niveau de contrôle auquel on est habitué avec les bases relationnelles ». De fait, la sécurité reste l'une des faiblesses pointées par les entreprises intéressées par Hadoop. Dans une étude de Ventana Research publiée l'an dernier, moins de la moitié des personnes interrogées se sont déclarées satisfaites des capacités de sécurité et de chiffrement d'Hadoop, contre 70% pour ceux recourant à d'autres technologies de bases de données.
Nathaniel Rowe, analyste d'Aberdeen Group, pense lui aussi que les fonctions de sécurité des distributions Hadoop actuellement disponibles ne correspondent pas suffisamment aux besoins des entreprises. « C'est une plateforme qui se développe extrêmement rapidement, l'engouement est incroyable, mais sur le terrain de la sécurité, elle n'est pas toujours à la hauteur », reconnaît-il.
Zettaset présentera sa couche SHadoop à la prochaine conférence RSA qui se tiendra à San Francisco du 27 février au 2 mars 2012.
Gestion des RH : SAP expose sa stratégie après le rachat de SuccessFactors
Une semaine après le rachat effectif de SuccessFactors, SAP vient de détailler sa feuille de route pour ses logiciels de gestion des ressources humaines (RH). En décembre dernier, le groupe allemand avait proposé d'acquérir l'éditeur américain pour un montant de 3,4 milliards de dollars. La transaction s'est concrétisée la semaine dernière. Sans surprise, on apprend que, pour l'instant, SuccessFactors continuera à fonctionner comme une filiale indépendante de SAP, dirigée par son actuel PDG, Lars Dalgaard. Dans le même temps, le dirigeant supervisera aussi la stratégie cloud de SAP dans son ensemble.
Désormais, l'offre de gestion des RH mise en avant dans le cloud sera Employee Central, de SuccessFactors. Une application socle servant de référentiel pour la gestion des collaborateurs, dans laquelle SAP a l'intention d'investir de façon marquée, affirme l'éditeur dans un communiqué. Le groupe allemand continuera néanmoins à vendre sa solution actuelle, SAP ERP HCM (Human capital management), pour laquelle il assure prévoir des investissements significatifs en termes de fonctionnalités, d'expérience utilisateur, de mobilité et de capacités à exploiter la technologie in-memory.
Les logiciels de SuccessFactors seront intégrés à HANA
Pour les applications de gestion des talents, qui couvrent des domaines tels que le recrutement, la gestion de la rémunération et la formation, ce sont, là encore, des produits de SuccessFactors qui seront mis en avant. Sa solution de gestion de la formation comprend notamment des outils intégrés aux réseaux sociaux. L'offre de SuccessFactors comprend aussi des fonctions de gestion de la performance des collaborateurs (avec des outils permettant aux managers de motiver leurs équipes et de prendre rapidement des actions correctives, par exemple). Néanmoins, les modules de gestion des talents de l'offre actuelle de SAP continueront à bénéficier d'innovations ciblées sur les dix prochaines années.
HANA, la plateforme de traitement en mémoire, n'est pas oubliée dans le panorama. C'est même une priorité clé pour SAP de l'intégrer avec les logiciels de SuccessFactors, affirme l'éditeur, afin d'améliorer les fonctions analytiques et d'accélérer les temps de traitement. Même si, pour l'instant, les offres RH de SAP et de SuccessFactors poursuivent un parcours indépendant, une intégration entre les deux portefeuilles de produits est néanmoins programmée. Il est également prévu de développer davantage de liens avec des solutions complémentaires émanant d'éditeurs partenaires. SAP a l'intention de détailler davantage sa stratégie cloud et ses feuilles de route sur ses produits HCM à l'occasion d'un événement programmé avant sa prochaine conférence Sapphire Now.
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Les orientations qui viennent d'être annoncées n'ont pas surpris Paul Hamerman, analyste de Forrester Research. Il considère en particulier que SAP doit avoir une offre RH dans le cloud face à un concurrent américain comme Workday qui a gagné d'importants contrats avec son application de HCM dans le cloud. A propos du produit Employee Central, l'analyste estime que SuccessFactors a réalisé un logiciel intéressant mais qu'il reste encore à le compléter. « Il faut lui ajouter des localisations par pays ». Alors que, de son côté, l'offre sur site de SAP est la solution RH qui propose du support réglementaire le plus large. Cela pourrait prendre quelques années à SAP et SuccessFactors pour amener Employee Central à ce niveau. C'est un gros travail, souligne l'analyste.
Choisir son premier système RH dans le cloud
Mais la gestion des RH dans le cloud est également un marché en forte croissance. « La majorité des clients utilisant des solutions installées sur site ne bougeront pas, mais il va y avoir une attrition significative au cours des prochaines années », fait-il remarquer. « Au moins 10% vont migrer vers des offres cloud et SAP doit être en mesure de proposer des solutions sur ce terrain ». Il faut aussi pouvoir proposer ces offres à des entreprises qui se développent et se tournent vers le cloud pour choisir leur premier système de gestion des RH.
Au début de ce mois, Oracle a lui aussi fait un pas significatif sur ce marché en rachetant Taleo, spécialisé sur les outils de RH dans le cloud. Mais il a déboursé presque deux fois moins que SAP pour cette acquisition. « SAP a payé plus cher, mais ils ont eu également récupéré davantage en termes d'actifs », en particulier sur la partie gestion des talents, considère Paul Hamerman en expliquant qu'Oracle a racheté d'abord une solution de recrutement et qu'il ne tirera peut-être pas autant de bénéfices des autres actifs acquis.
Trimestriels HP : des profits en chute de 44%
Les bénéfices de Hewlett-Packard accusent une forte baisse au premier trimestre de cette année, les consommateurs ayant réduit leurs dépenses en ordinateurs PC et en imprimantes, comme l'a annoncé HP mercredi. « Les bénéfices du Personal Systems Group de HP, qui commercialise des PC et des stations de travail, ont diminué de 15% par rapport à l'an dernier, atteignant 8,9 milliards de dollars » a indiqué HP. Les ventes au consommateur ont chuté de 24% par rapport à l'année dernière, tandis que les ventes de PC d'entreprise ont chuté de 15%. Le groupe Imaging et Printing d'HP fait aussi piètre figure. Ses revenus ont reculé de 7% pour atteindre 6,3 milliards de dollars, comme l'a précisé le constructeur. Les ventes grand public ont été aussi le plus durement touchées.
HP tente de se relancer après une année difficile au cours de laquelle l'entreprise a envisagé de se séparer de sa division PC, avant de changer d'avis. Le constructeur a aussi fait une incursion malheureuse sur le marché des tablettes, et a été obligé à renoncer à ce secteur au bout de quelques mois. Dans un communiqué, la présidente et CEO Meg Whitman a estimé que « HP avait atteint ses objectifs de rentabilité propre pour le trimestre et avait pris les mesures nécessaires pour améliorer leur application. » Celle-ci a pris la tête de HP en septembre dernier après l'éviction de Leo Apotheker par le conseil d'administration après moins d'une année passée à la tête de l'entreprise. Pour HP, c'était le premier trimestre complet sous la direction de l'ancienne PDG d'eBay.
Un CA de 30 milliards
« Pour le trimestre, clôturé au 31 janvier, les revenus ont atteint 30 milliards de dollars, en baisse de 7% par rapport à l'an dernier, » a déclaré HP. Le bénéfice net était de 1,5 milliard de dollars, en baisse de 44%, ce qui correspond à un bénéfice par action de 0,73 dollar. Avant charges non récurrentes, le bénéfice de HP aurait été de 0,92 dollar par action, soit mieux que les 0,87 dollar attendus par les analystes, selon un sondage réalisé par Thomson Reuters, et conformément à des prévisions précédentes sur HP.
Le département des services qui représente une autre grosse activité du constructeur, a vu ses bénéfices augmenter de1% seulement à 8,6 milliards de dollars. Les revenus provenant du stockage d'entreprise et des serveurs ont chuté de 10%, alors que les recettes « logiciels » ont augmenté de 10%. Pour le second trimestre en cours, HP table sur un bénéfice avant charges non récurrentes de 0,88 à 0,91 dollar par action, soit légèrement en dessous des prévisions des analystes. L'entreprise a maintenu inchangé son objectif pour l'année complète, prévoyant au moins 4.00 dollars par action.
(...)(23/02/2012 12:00:01)Microsoft porte plainte contre Motorola auprès de l'UE
Microsoft a déposé une plainte formelle auprès de la Commission européenne contre Motorola Mobility pour abus sur les brevets essentiels. Mercredi, Dave Heiner, directeur juridique adjoint de Microsoft, a déclaré sur son blog que Motorola essayait de bloquer la vente de PC sous Windows, la console de jeux Xbox et d'autres produits de la société. Il y a une semaine à peine, Apple a déposé une plainte similaire contre Motorola Mobility.
Les accusations tournent toutes autour des accords sur les licences de brevets essentiels, ces brevets nécessaires aux entreprises pour créer des produits compatibles avec des standards définis par l'industrie, comme c'est le cas pour la 3G, le GSM ou la norme vidéo H.264 par exemple. Parce qu'ils sont essentiels pour tous les acteurs du marché, les organismes de normalisation obligent les détenteurs de ces brevets à concéder des licences Frand (Fair Reasonable and Non-Discriminatory) aux tierces parties intéressées, c'est-à-dire à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires. La Commission européenne tient également à un strict respect de ces principes.
Des brevets nécessaires pour travailler avec les standards
Motorola, qui détient un grand nombre de brevets essentiels, dont le codec H.264, avait promis de les céder sous les termes des licences Frand. Cependant, selon Dave Heiner, le constructeur n'a pas tenu sa promesse. « Motorola est en train d'essayer d'utiliser ses brevets essentiels pour tuer la vidéo sur le web, et Google, le nouveau propriétaire de Motorola, ne semble pas prêt à changer de cap. Microsoft est prêt à payer un prix juste et raisonnable pour l'usage de la propriété intellectuelle d'autrui. Malheureusement, Motorola refuse l'accès à ses brevets à un prix proche d'une limite raisonnable, » a-t-il déclaré. La semaine dernière, les régulateurs européens ont donné le feu vert au rachat de Motorola Mobility par Google, lequel va ainsi prendre le contrôle d'environ 17 000 brevets dans le domaine des smartphones, plus des brevets essentiels.
En approuvant la fusion, le Commissaire européen à la Concurrence, Joaquín Almunia, a prévenu que la Commission « surveillerait de près le comportement de tous les acteurs du marché dans ce secteur, en particulier en ce qui concerne l'utilisation de plus en plus stratégique des brevets. » Celui-ci a même laissé entendre qu'il était prêt, pour faire respecter les règles, à utiliser toutes les mesures disponibles, y compris des amendes pouvant atteindre jusqu'à 10% du chiffre d'affaires d'une entreprise au niveau mondial. « L'accès aux processus de standardisation doit être équitable et transparent, et les entreprises propriétaires ne doivent pas en profiter pour imposer leurs technologies. Mais cela ne suffit pas. Nous devons également veiller à ce que, quand ces entreprises détiennent des brevets essentiels, elles donnent un accès effectif à ces technologies à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires , » a déclaré M. Almunia.
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Selon l'expert en brevets Florian Mueller, « si tous les propriétaires de brevets essentiels se comportaient comme Motorola, cette industrie serait dans le chaos, et totalement paralysée. L'importance des brevets essentiels ne tient pas à leurs prouesses techniques. La plupart du temps, ils ne sont pas particulièrement novateurs. Mais ils sont tout simplement indispensables, parce qu'ils permettent de se conformer à des standards incontournables. » L'expert se dit par ailleurs « très préoccupé par un phénomène nouveau et croissant : des abus commis par des entreprises comme Samsung et Motorola en matière de licences Frand, lesquelles engagent des procédures en Allemagne, uniquement parce qu'elles sont sûres d'y trouver de meilleures conditions pour gagner dans des affaires de brevets essentiels, ce qui ne serait pas le cas aux États-Unis par exemple. » L'expert, parfois engagé par des entreprises comme Microsoft, a souvent rédigé des rapports et de nombreux articles sur la bataille de brevets opposant des entreprises technologiques de pointe.
La Commission n'a pas dit si elle allait lancer une enquête officielle suite à la plainte de Microsoft. Mais, avec des plaintes très médiatisées et un commissaire à la concurrence très déterminé à faire respecter le cadre des licences Frand pour les brevets essentiels, il semble probable que la procédure formelle aura des suites.
(...)(23/02/2012 10:40:01)Le cloud n'a séduit que 17% des PME européennes
Premier constat de l'étude, les petites PME (moins de 100 postes) sont fortement dépendantes de leur équipement IT. Deux tiers d'entre elles l'affirment. 5% seulement des dirigeants interrogés se verraient fonctionner sans technologie. Pourtant, si elles veulent croître, elles doivent développer leur infrastructure IT. Le cloud computing est une réponse. Mais son adoption est loin d'être établie dans ce segment d'entreprises.
17% seulement de ces PME ont une infrastructure basée sur le cloud, elles ont investi dans des serveurs et du stockage. Aller plus loin, nécessite de résoudre les questions de sécurité et de confidentialité. Ces entreprises devraient adopter des solutions hybrides dans les années à venir, avec du cloud pour certains développements, mais en gardant leur infrastructure classique.
Et la France ?
En France, 12% des petites PME utilisent actuellement du cloud, 23% ont un projet à trois ans. A contrario, 22% d'entre elles n'ont aucune intention de migrer vers du cloud dans un avenir proche. 26% des sociétés française (dans ce segment) utilisent un serveur unique, 29% en possèdent entre 2 et 4. 14% des petites PME française n'ont pas de serveur du tout.
Dernière notation pour la France, la dépense informatique moyenne est de 29 000 euros, alors que la moyenne des pays étudiés se situe à 35 000 euros. D'après l'étude, 11% des petites PME en Europe dépensent plus de 100 000 euros pour leur IT par an, 17% entre 40 et 100 000, 26% de 10 à 40 000, 17% de 5 à 10 000, 29% moins de 5 000 euros.
La fonction IT est assurée d'abord par les patrons de l'entreprise, 58% des réponses, 85% pour les entreprises de moins de 24 salariés. Les DSI, dans 42% des cas, et les DAF dans 10% des cas, décident des investissements IT pour les sociétés au-delà de 25 salariés. En deça, c'est 12% de DSI et 2% les DAF.
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Le serveur est l'élément critique de toute infrastructure informatique. Ils sont souvent gérés au sein même de l'entreprise, malgré l'arrivée du modèle alternatif du cloud computing. 85% des petites PME utilisent des serveurs, 64% plus d'un, en moyenne c'est six par entreprise de cette taille sur les pays étudiés. Dans les PME de 24 salariés au plus, 37% n'ont pas du tout de serveur, elles ne sont que 4% pour les sociétés entre 25 et 100 salariés.
Serveur quand tu nous tiens
Ces serveurs sont d'abord utilisés pour une fonction de sauvegarde, 7% des réponses ; de fichier centralisé, 67% ; l'impression et la messagerie électronique, 62% ; l'hébergement de banques de données, 59% ; le site internet d'entreprise, 44% ; l'exécution de logiciels de groupe, 36%. C'est donc un mélange des différents types d'applications courantes d'une entreprise, commente l'étude. Autre élément, ces sociétés n'ont pas toujours la possibilité d'implanter un espace dédié, c'est le cas de 77% des entreprises de 24 salariés au plus, elles ne sont que 20% entre 25 et 100 employés.
Là encore, les entreprises françaises semblent en retrait. Elles ne sont que 48% à utiliser leurs serveurs comme référentiel central (82% en Grande-Bretagne, 66% au Bénélux, 73% en Suisse), 22% s'en servent pour supporter des applications en France (55% en Grande-Bretagne, 36% au Bénélux). Les petites PME françaises ont également plus vulnérables aux questions de contrôle de la température dans leurs salles informatiques.
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Dernier élément fort de l'étude, l'importance des données stockées par ces entreprises. 63% des petites PME européennes stockent plus d'un téraoctet de données sur le serveur, un tiers plus de deux téra. Elles doivent pourtant stocker des volumes importants : données clients, messages électroniques, données fournisseurs, fichiers de facturation. Le respect des règlementations, la nécessité de dégager un avantage concurrentiel ne peuvent qu'augmenter ces volumes de données à stocker. A condition que les petites PME puissent y accéder en toute sécurité. Un double défi.
63% des petites PME stockent plus d'un téra
En toute logique estime l'étude, ces éléments doivent favoriser l'adoption du cloud computing. Mais 2% seulement des petites PME européennes ont migré toutes leurs applications et 17% une partie. 58% l'ont fait pour le stockage de fichiers, 52% pour la sauvegarde de données, 44% pour la messagerie électronique. 85% d'entre elles se montrent inquiètes face au cloud, 28% pour des raisons de sécurité, 20% pour la confidentialité, 14% pour la performance, 12% pour la disponibilité.
Quant aux avantages, 44% des entreprises interrogées font ressortir la baisse des coûts, 21% la moindre dépendance face à l'assistance interne ou externe.
(*) Etude réalisée par le cabinet Vanson Bournes auprès de 1150 dirigeants d'entreprises d' Allemagne, Belgique, France, Grande-Bretagne, Hollande, Suisse. Seules les entreprises de moins de 100 salariés pouvaient répondre, un tiers d'entre elles avaient moins de 25 salariés.
Annuels Dell : hausse du CA de 1% seulement
Dell publie ses résultats annuels 2012 (la société clos son exercice annuel 2012 au 31 janvier 2012). Le chiffre d'affaires (CA) se monte à 62,1 milliards de dollars, en hausse de 1%. Le bénéfice est de 3,4 milliards de dollars, en hausse de 33%. Des résultats décevants que Michael Dell a relativisés en soulignant que la société opérait un changement, dépendant moins des PC et orientant ses clients vers les datacenters (avec le stockage, les serveurs, les services).
Dell inquiète les analystes en prévoyant un 1er trimestre 2013 en recul.
Le directeur financier, Brian Gladden, a expliqué que la pénurie de disques durs était responsable de la baisse au 4ème trimestre fiscal 2012. "Pour le premier trimestre, et conformément à ce que vous avez entendu d'autres acteurs, on voit encore une certaine incertitude dans le disque dur. Nous nous attendons à d'autres difficultés, mais moindres qu'au quatrième trimestre. "
(...)
Jean-Yves Lefèvre arrive à la tête d'Axians
Jean-Yves Lefèvre prend la direction d'Axians, qui est une marque de Vinci Energies (et non pas une filiale). Il doit développer les activités actuelles, sans exclure de croissance externe. Axians a réalisé 260 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, en étant certifié Cisco Gold, Alcatel Premium, Gold Aastra, Gold HP Specialist.
Jean-Yves Lefèvre, 59 ans, vient de rejoindre Axians, il était depuis 2005 directeur du département infrastructures et collectivités de Cegelec Paris (filiale de Vinci Energies depuis 2009). Auparavant, il avait évolué chez Spie, Cofratel (groupe France Télécom), ETS, AOIP. Jean-Yves Lefèvre succède comme directeur de la marque Axians à Gilles Vivat, devenu directeur général du pole sécurité incendie froid et fabrication de Vinci Energies. (...)
Annuels Logica : chiffre d'affaires en hausse de 3% en France
Fidèle à sa tradition, Logica publie des résultats meilleurs en France que pour l'ensemble du groupe. Pour l'exercice 2011, la SSII a réalisé un chiffre d'affaires (CA) groupe de 3,95 milliards de lires (4,71 milliards d'euros), en hausse de 3%. En France, ce CA s'élève à 878 millions de livres (1,049 milliard d'euros), en hausse de 7%, la marge opérationnelle atteint 8,5%.
Par secteurs d'activité, au niveau groupe, l'externalisation est en hausse de 9%, la partie conseils et services professionnels ne bouge pas sur l'année elle est même en baisse de 1% au second semestre, les services commerciaux sont en hausse de 7%, le secteur public baisse de 3%.
En France, c'est pourtant ce même secteur public qui semble multiplier les succès, la société souligne les contrats obtenus, le SIRH de la Défense, un contrat Etalab, et dans le privé le renouvellement pour trois ans de son contrat avec Michelin. De grands contrats similaires sont signés à l'étranger avec Shell, Bae Systems, ou la Caisse de retraite suédoise.
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