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(16/02/2012 15:52:50)

Oracle MySQL Cluster 7.2 plus attractive pour l'industrie du web

MySQL Cluster 7.2, disponible globalement depuis mercredi, « est un énorme pas en avant pour MySQL Cluster et se positionne clairement sur le marché de l'Internet, » a déclaré Tomas Ulin, vice-président de l'ingénierie chez Oracle. MySQL arrive en effet avec deux fonctionnalités particulièrement adaptées à cet environnement. Le logiciel propose désormais une API Memcached qui permet aux applications d'accéder directement aux données sans passer par le moteur SQL. Le logiciel possède également un mode plus rapide pour exécuter les requêtes complexes, ou des requêtes impliquant une recherche dans des données issues de plusieurs tables. « Grâce à ces deux fonctions, MySQL Cluster donne accès aux meilleurs attributs des bases de données SQL et NoSQL, » a expliqué le VP d'Oracle. Celle-ci s'adapte bien à la structure clé-valeur de NoSQL conçue pour fournir un accès rapide aux informations, mais permet aussi de répondre aux requêtes SQL complexes d'une base de données SQL classique.

MySQL Cluster est une version également Open Source de la base de données MySQL spécialement configurée pour s'exécuter sur plusieurs serveurs. Elle a été conçue de telle sorte que si un serveur, ou un noeud tombent en panne, le cluster conserve toutes les données et continue à fonctionner sans erreur. Le logiciel utilise une architecture à mémoire distribuée (Shared-Nothing Architecture - SNA), où chaque cluster dispose de sa propre mémoire ou de son propre espace disque, une caractéristique qui permet de configurer des systèmes illimités ou avec un nombre de noeuds illimités. MySQL Cluster a été très souvent déployé dans le secteur des télécommunications. « Quel que soit le continent, on trouve des opérateurs mobiles qui ont déployé MySQL Cluster, » a fait remarquer Tomas Ulin. « Les entreprises de télécommunications apprécient la capacité et la facilité d'évolution du logiciel cluster, et son aptitude à rappeler les données quel que soit le moment où elles ont été écrites sur le disque. Elles apprécient aussi le fait que MySQL Cluster peut tourner sur des serveurs à faible coût, » a aussi déclaré le dirigeant.

Une API Open Source pour accélérer les requêtes


« Oracle a ajouté à cette version de MySQL Cluster des fonctionnalités qui devraient en faire un logiciel particulièrement bien adapté aux applications web à grande échelle, » a estimé Tomas Ulin. « Plusieurs opérateurs télécoms ont fusionné avec des fournisseurs Internet. Les contraintes de l'industrie des télécommunications sont devenues celles de l'industrie du web. À savoir une très faible latence, une haute disponibilité et une grande adaptabilité. Des exigences auxquelles MySQL Cluster peut répondre,» a affirmé M. Ulin. Le logiciel devrait être adapté pour des missions de service web comme la gestion des profils utilisateurs, la gestion des sessions, les jeux en ligne et le traitement transactionnel en ligne OLTP (Online Transaction Processing) haute performance. MySQL Cluster 7.2 est la première version à offrir l'accès à ses données par l'intermédiaire de l'API Open Source Memcached.

Utilisé par de nombreux grands fournisseurs de services web comme Facebook, Memcached crée une table de hachage pour les données les plus souvent appelées dans la base de données. L'API permet un accès rapide à cette table, conservée dans la mémoire de travail du serveur. « Ces données persistantes stockées en cache sont très utiles, » a déclaré Curt Monash de Monash Research. Celui-ci fait remarquer au passage que la base de données NoSQL Couchbase, construite sur Memcached, a eu pas mal de succès. « MySQL a toujours offert de bonnes performances lorsqu'elle est utilisée comme containeur de données clé-valeur, » a déclaré l'analyste. « On peut donc raisonnablement penser que l'interface Memcached incluse dans le pack offrira aussi de bonnes performances. » MySQL Cluster comportait déjà une fonction comparable pour un accès direct aux données via une autre API appelée NDB (Network Data Base), à la différence près que c'était une API propriétaire d'Oracle. Memcached va permettre à des administrateurs qui connaissent déjà l'API Memcached de travailler facilement avec MySQL Cluster.

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Le logiciel introduit également une fonctionnalité dite de localisation adaptative des requêtes, qui permet de réduire le temps qu'il faut pour exécuter des requêtes complexes. « Les requêtes de jointure complexes sont le talon d'Achille des bases de données SQL, » a admis Tomas Ulin. Celles-ci portent sur des données combinées issues de tables multiples, et demandent des opérations de calcul intensives, spécialement quand on a à faire à de gros volumes de données. Dans les précédentes versions, MySQL Cluster exécutait les requêtes complexes en rassemblant toutes les données sur un serveur pour traiter des requêtes combinées. « Il fallait parfois transférer jusqu'à 2 Go de données sur le serveur MySQL pour avoir des résultats tenant sur quelques lignes, » a expliqué le VP d'Oracle.

La localisation adaptive permet de conserver autant de calculs combinés que possible sur les serveurs où se trouvent déjà les données. Une grande partie de l'indexation croisée se fait sur le noeud individuel avant d'être transférée vers le serveur chargé de traiter la requête. Comparativement aux versions précédentes de MySQL Cluster, cette approche permet d'améliorer par 70 le temps qu'il faut pour obtenir des résultats aux requêtes. Cette nouvelle fonctionnalité « va vraiment élargir les types environnements dans lesquels MySQL Cluster peut être utilisé, » a déclaré Tomas Ulin. Le logiciel comporte aussi un certain nombre d'autres fonctionnalités. L'une d'elles permet de propager des noeuds individuels de données entre plusieurs datacenters. Le logiciel permet également aux administrateurs de partager les tables de privilèges utilisateurs entre différents noeuds, si bien qu'il n'est pas nécessaire de redéfinir ces privilèges sur chaque serveur.

Oracle a également certifié la nouvelle version de MySQL Cluster pour les environnements Oracle VM. L'éditeur a aussi mis à jour le pack autonome d'administration de MySQL Cluster, MySQL Cluster Manager, qui passe en version 1.1.4. MySQL Cluster est disponible en téléchargement gratuit. Mais Oracle propose une version MySQL Cluster Carrier Grade Edition Subscription avec support. Aux États-Unis, le coût de l'abonnement à cette version démarre à 10 000 dollars pour des serveurs comportant un à quatre sockets.

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(16/02/2012 12:07:06)

Microsoft/Skype : Cisco conteste l'autorisation de l'UE

Microsoft a annoncé son intention d'acheter Skype en mai 2011 et a reçu l'approbation de la Commission européenne en octobre 2011. Cisco va faire appel de cette décision auprès de la Cour de Justice de l'Union européenne a indiqué Marthin De Beer, vice-président senior de la division vidéo et collaboration de Ciso, dans un blog. Le constructeur réseau ne veut pas s'opposer au rachat, mais veut imposer certaines conditions à Microsoft, notamment sur les normes en matière de voix et de vidéo. « Si les sociétés ne prennent pas en charge les mêmes normes que les autres fournisseurs de videoconférence, comment les utilisateurs pourront passer aussi facilement de la video à la voix. Cela pourrait restreindre la concurrence et l'innovation dans l'industrie » explique le dirigeant de Cisco. Il ajoute « les plans de Microsoft pour intégrer Skype dans sa plateforme de collaboration et de communication, Lync, pourraient verrouiller les entreprises aux seuls abonnés de Skype ».

Un effort sur le codec H.264 et le protocole SIP

Cisco incriminerait les deux sociétés de ne pas utiliser le codec vidéo H.264 ou le protocole standard SIP (Session Initiation Protocol), explique une source proche du dossier qui veut rester anonyme. Elle précise que les utilisateurs de plateformes de vidéoconférence Cisco ou d'autres fournisseurs ne seraient pas en mesure d'appeler ceux sur le système Microsoft-Skype, sauf par le biais d'une passerelle coûteuse. Cisco a parlé des engagements sur l'interopérabilité avec Microsoft, mais devant l'absence de réponse, l'équipementier a utilisé son droit de faire appel de la décision de la Commission européenne qui expirait cette semaine.

De son côté, Microsoft a défendu l'acquisition. « La Commission européenne a mené une enquête approfondie sur l'acquisition, dans laquelle Cisco a participé activement, et a approuvé l'accord dans une décision de 36 pages sans aucune condition. Nous sommes confiants dans le fait que l'appel sera levé sur la décision » a expliqué un porte-parole de Microsoft.

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(16/02/2012 10:45:41)

Contrôle renforcé des licences étudiantes de MS Office

Microsoft lance une suite de MS Office destinée uniquement aux étudiants qui suivent des études supérieures. Cette suite, baptisée Microsoft Office University 2010, remplace MS Office Professionnel Education 2010. Si le contenu des deux solutions est similaire, Microsoft serre en revanche la vis sur les conditions d''octroi du produit, et renforce la procédure de vérification d'éligibilité lors de l'achat.

Alors que jusqu'à présent, l'éditeur avait laissé le soin aux revendeurs de vérifier l'éligibilité des acheteurs, elle requiert désormais de la part de l'étudiant qu'il fournisse la preuve de son statut d'étudiant en indiquant une adresse email dont l'extension correspond à un établissement d'enseignement supérieur reconnu.  Ce n'est qu'une fois cette vérification effectuée que la clé d'activation de la suite Office est transmise à l'acheteur.

Comme le précise la firme américaine, seuls les étudiants en cours de cursus sont éligibles. La solution MS Office Famille et Etudiant 2010 reste disponible pour les familles avec enfants à l'école primaire ou secondaire.

Cette solution est disponible en France au prix indicatif de 99 euros.

ICTjournal.ch
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(16/02/2012 10:23:23)

Apple en tête des ventes de smartphones en 2011 selon Gartner

Selon Gartner, les ventes mondiales de mobiles ont progressé de 11,13% à près d'1,8 milliard d'unités en 2011 comparé à 2010. Une croissance largement portée par le segment des smartphones dont 472 millions d'unités ont été commercialisées, soit 58% de mieux d'une année sur l'autre. De fait, les livraisons de ces téléphones intelligents ont représenté 31% des volumes totaux de téléphones mobiles achetés dans le monde en 2011 contre 19% en 2010.

L'essor spectaculaire du marché des smartphones a profité en premier lieu à Apple. Le fabricant est devenu le premier fournisseur de smartphones dans le monde devant Samsung avec une part de marché (PDM) annuelle de 19%. Il le doit notamment à un quatrième trimestre 2011 exceptionnel lors duquel les ventes de l'iPhone 4S ont crû de 121% à 35 millions d'unités. De fait, le classement du fabricant a également progressé sur le marché global des téléphones mobile où il a conquis la troisième place en 2011 avec une PDM de 5%. L'année précédente, le total de ses livraisons n'avait pas excédé 3% du nombre de mobiles vendus dans le monde.

ZTE progresse, Samsung reste stable et LG recule

Cette évolution place désormais LG Electronics dans la position de poursuivant d'Apple avec une PDM en baisse d'environ 2 points à 4,9%. En cinquième position, ZTE a réalisé une performance honorable en faisant passer sa PDM de 1,9% à 3,2% sur un an. Le chinois a ainsi dépassé RIM dont la PDM est resté quasiment stable à 2,9% (3,1% en 2010).

Toujours numéro un des ventes de mobiles dans le monde, le finlandais Nokia continue toutefois de voir ses parts de marché s'effriter d'année en année. En 2011, celles-ci ne s'élevaient plus qu'à 23,8% contre 28,9% un an auparavant. Celles de Samsung sont restées stables à 17,7%.

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Au chapitre des systèmes d'exploitation, Gartner a constaté une forte croissance des parts de marché d'Android qui sont passées de 30,5% au quatrième 2010 à 50% entre octobre et décembre derniers. iOS d'Apple a connu lui aussi une belle envolée avec une part de marché en progression de 8 points à 23,8% au quatrième trimestre 2011. En dehors de ces deux concurrents, les autres systèmes d'exploitation majeurs pour mobiles (Symbian et RIM) ont tous connu un recul important de leur part de marché.

Tassement attendu de la croissance en 2012

Pour 2012, Gartner table sur une croissance globale du marché mondial des mobiles de 7%. La progression des ventes de smartphones devrait également se tasser pour n'être plus que de 39%. Apple devrait de son côté continuer de réaliser de très bonnes performances lors du premier trimestre grâce, notamment, à la disponibilité de l'iPhone 4S qui s'élargit. Toutefois, le constructeur ne pourra pas compter, comme par le passé, sur des reports d'achats des consommateurs. Selon Gartner, cela devrait amener ses ventes à baisser d'un trimestre à l'autre.

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(16/02/2012 10:14:36)

Pour anticiper les tendances décisionnelles, Micropole se réorganise

« 2012 sera l'année de la convergence entre les pratiques des entreprises et les buzz-words de 2011 tels que social ou big data ainsi que celle de sept tendances pour le décisionnel » a prophétisé Renaud Finaz de Villaine, directeur marketing de Micropole.

Cette SSII, née autour du décisionnel, s'est progressivement étendue à des domaines comme le e-commerce et la GRC, surtout par voie de croissance externe. En 2011, elle a ainsi acquis la webagency Wide. Elle a récemment décidé de se réorganiser en 5 expertises : le décisionnel (son coeur de métier historique), le e-/m-business, la gestion de l'information client (GRC, MDM orienté client), les PGI (notamment SAP) et enfin une expertise transverse MDM/EIM (gestion des données d'entreprises, gestion des données de référence). Chaque expertise se décline en solutions commercialisées s'appuyant sur des solutions techniques.

Un pôle recherche et innovation

Par ailleurs, la SSII s'est dotée d'un pôle consacré à la recherche et à l'innovation dont le rôle sera double. D'une part, il s'agit de montrer à l'extérieur (clients, analystes...) les nouvelles approches. D'autre part, il s'agit de réaliser des argumentaires utilisables par les différentes divisions commerciales.

Cette réorganisation vise en particulier à donner toute sa place à des tendances identifiées comme fortes. C'est notamment le cas du e-commerce en train d'évoluer vers le m-commerce (sur smartphones, tablettes et autres terminaux mobiles) voire le s-commerce (via les réseaux sociaux) dans le cadre de la tendance SoLoMo (Social, Local, Mobile). « La scission physique/digital n'existe plus » a cependant rappelé Hortense Rufenacht, directrice associée de Wide. Un client devra donc être reconnu et traité de façon unique quelque soit le canal (Internet, boutique, réseau social...) qu'il utilise à chaque phase du processus d'achat (prise d'information, choix, achat, après-vente...).

Multiplier les sources d'encaissement

Autre soucis pour les commerçants : la multiplication des moyens de paiement. Plus les moyens de paiement acceptés (CB, Paypal, bons d'achats...) seront nombreux, plus le chiffre d'affaires montera. N'accepter que la carte bancaire ne peut pas, dans tous les cas, être suffisant.

Côté GRC, Micropole estime que l'automatisation des tâches répétitives n'est plus le problème principal des entreprises. Désormais, les solutions de GRC doivent apporter de l'intelligence, de la valeur ajoutée. (...)

(16/02/2012 10:11:25)

Les éditeurs du Syntec Numérique publient le Livre noir et blanc du logiciel

« Il y a dix ans en arrière, la R&D dans une automobile était liée à sa fabrication, maintenant, 25% de cette R&D vient des logiciels informatiques » a expliqué Bruno Vanryb, président du collège éditeurs du Syntec Numérique et PDG d'Avanquest, lors de la présentation du livre noir et blanc du logiciel. Il  replace ainsi le secteur de l'édition de logiciels dans son nouveau contexte. Un secteur qui touche désormais toutes les activités de la société, et doit être mieux reconnu.

Toutefois, ce secteur souffre de blocages. Avant tout sa dispersion entre de multiples entreprises trop faibles en taille. La France compte 3 200 éditeurs, mais 63% d'entre eux réalisent moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires. 30% se situent entre 10 et 50 ME, 4% entre 50 et 100, 3% seulement au-delà de 100 ME de CA annuel. Dès qu'ils grandissent, ils se font racheter. Passer de PME à ETI (entreprise de taille intermédiaire) est donc problématique.

L'équipe de Bruno Vanryb propose d'abord la création d'un statut de « société créatrice de logiciels ». Les éditeurs informatiques relèvent en effet, du point de vue juridique et fiscal, de différents statuts : entreprise de croissance, société industrielle, activité de R&D. Ce nouveau statut serait une transformation de celui actuel de JEI. Le Syntec Numérique travaille depuis des mois sur ce projet. Il faudrait avoir 500 salariés et 20 ans d'existence pour y accéder. Le segment visé est bien celui des PME voulant devenir ETI, donc grandir en taille.

Les entrepreneurs forment les entrepreneurs

Le Livre noir et blanc insiste ensuite sur la formation marketing des chefs d'entreprise. Un vieux problème très français, nous sommes plus techniciens que vendeurs. La solution ? Des formations packagées dispensées (il reste juste à trouver un accord avec l'Education  Nationale) aux futurs chefs d'entreprise. Elles seraient livrées par les actuels patrons des entreprises d'édition informatique.

Et comme un dialogue avec l'Education Nationale ne lui suffit pas, le Syntec Numérique en ajoute un second, pour définir une filière de formation dédiée aux métiers du logiciel. Ils sont en effet mal reconnus dans leurs nouveaux développements (le web en particulier) et peut adaptés aux applications concrètes. Des cursus ciblés, une gouvernance partagée avec l'Education nationale (mais si, mais si, le Syntec Numérique en rêve), une meilleure visibilité des éditeurs auprès des étudiants sont envisagés.

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Le Syntec Numérique veut également simplifier l'accès aux multiples aides dispensées par les différents services de l'Etat. Oseo, Régions, Caisse des dépôts « baladent » les entreprises d'un guichet à l'autre, d'un formulaire au suivant, et d'un interlocuteur à son homologue. Le  Syntec Numérique propose un guichet unique de toutes les aides et surtout, associée à ce guichet, une équipe formée pour ce type de mission.

Des pôles de compétitivité incomplets

Enfin, le syndicat aimerait développer des écosystèmes du logiciel. Les pôles de compétitivité existent bien, mais le Syntec Numérique les trouve incomplets. Il manque les organismes de financement, les universités et grandes écoles, et ils fonctionnent indépendamment les uns des autres, trop localement. Contrairement aux organismes américains, Silicon Valley, par exemple, les grands acteurs ne passent pas commande aux petits acteurs. Ils s'ignorent. Le Syntec Numérique propose donc de revoir la conception des écosystèmes pour regrouper tous les acteurs du logiciel, leur donnant une plus grande dynamique et une meilleure visibilité en France comme à l'international.

Bref, le Syntec Numérique veut expliquer aux candidats aux présidentielles : « tenez compte de nos propositions, c'est bon pour la croissance ». Après sa présentation, Bruno Vanryb dialoguait d'ailleurs avec les représentantes des deux principaux candidats (***).  Et il est allé beaucoup plus loin que ses propositions, expliquant que l'expansion de l'industrie du logiciel permettrait de mieux accueillir, dans la vie active et dans la société en général, les nouvelles générations, particulièrement la génération « Y ». A condition de dépasser ses blocages et que le futur Président l'y aide. C'est la raison d'être de ces cinq propositions (****).

(***) Laure de la Raudière pour l'équipe Sarkozy et Fleur Pellerin pour celle de Hollande.
(****) Le Syntec Numérique a par ailleurs avancé dix propositions, mais son collège éditeurs voulait souligner l'importance de son secteur (et ne pas laisser l'Afdel, qui le lui rend bien, seule en piste) avec ses propres propositions au nombre de cinq.

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(15/02/2012 17:06:27)

Avec EMC et VMware, Atos crée Canopy une société dédiée au cloud

Thierry Breton, PDG d'Atos et Joe Tucci, PDG d'EMC ont tenu conférence commune pour présenter une alliance dans le domaine du cloud. La SSII a annoncé la création d'une société baptisée Canopy pour proposer des offres et des services clouds. Pour Thierry Breton, « Canopy va adresser 4 axes, une offre de consulting, la création d'un store pour les applications d'entreprise, une offre de PaaS pour les tests et les développements et enfin une solution de cloud privé ». Sur les deux derniers points, Canopy s'appuiera sur la solution Vblock de l'alliance VCE (VMware, Cisco, EMC).

En ce qui concerne la boutique d'applications d'entreprises, elle sera disponible à partir du mois d'avril et sera étoffée jusqu'à la fin de l'année. Le magasin applicatif sera segmenté verticalement, secteur public, santé, finances, mais aussi horizontalement, ERP, CRM, big data analytics. Thierry Breton ouvre donc la porte à tous les éditeurs qui souhaitent être référencés. L'ensemble des briques formant Canopy devront être finalisées avant la fin de l'année.

Une réponse concurrente à Andromède et au projet cloud de Dassault Systèmes

Atos sera l'actionnaire majoritaire, mais EMC et VMware devraient participer financièrement à la création de la nouvelle société. Joe Tucci n'a pas voulu donner les détails de sa contribution. Quelques dizaines de millions d'euros sont prévus au démarrage de Canopy, dont le siège sera basé en Europe et elle comprendra dans un premier temps une centaine de consultants et d'ingénieurs. Le dirigeant de Canopy sera nommé par Atos.

Cette annonce intervient en plein débat sur la création d'un cloud souverain français. Le projet Andromède a perdu un de ses membres, Dassault Systèmes, qui planche sur un projet concurrent avec Vivendi/SFR. Atos, un moment pressenti pour rejoindre le projet Andromède, a finalement décidé de prendre une autre voie. A la question légitime de savoir si la présence de deux compagnies américaines dans l'accord ne risquait pas de poser des problèmes, Thierry Breton a indiqué que « Canopy utilisera les différents datacenters d'Atos à travers le monde et elle respectera les réglementations sur la protection et la localisation des données ».

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(15/02/2012 14:03:36)

Mozilla veut révoquer les certificats SSL des autorités intermédiaires

Mozilla va demander à toutes les autorités de certification de reconsidérer leur politique vis à vis des autorités intermédiaires. Sinon la Fondation envisage de révoquer les certificats, y compris ceux qui pourraient être utilisées par les entreprises pour inspecter le trafic SSL chiffré pour des noms de domaine qu'elles ne contrôlent pas. Cette menace est pour l'instant encore en phase de discussion. Mozilla veut répondre ainsi à Trustwave, qui a affirmé récemment que l'utilisation de tels certificats pour gérer le trafic SSL (Secure Sockets Layer) au niveau des réseaux d'entreprise était courante.

Depuis une semaine, les débats vont bon train pour savoir comment réagir à la position de Trustwave, et s'il faut poursuivre cette autorité pour violation de la politique de confiance. Finalement, Mozilla a décidé de demander à toutes les autorités de certification de faire leur propre ménage, et donc de supprimer et de révoquer ces certificats intermédiaires concernés. « Nous voulons faire clairement savoir que nous ne tolèrerons pas le chaînage des autorités intermédiaires aux certificats racines dans le Network Security Services (NSS) de Mozilla. Nous avertissons préalablement toutes les autorités et nous leur accordons un délai. Nous les mettons également en garde sur les conséquences éventuelles d'un tel comportement de leur part, si elles n'y remédient pas avant la fin de cette période, » a déclaré Kathleen Wilson, la responsable du module de certification de Firefox, dans un message posté sur Bugzilla.

Un délai de mise en conformité débattu


Le délai accordé aux autorités de certification pour effectuer cette inspection et révoquer les certificats litigieux actuellement utilisés pour le trafic SSL en entreprise n'a pas encore été fixé. Mais, selon Kathleen Wilson, celui-ci pourrait être de deux ou trois mois. Passée cette période, toute entreprise qui continuerait à utiliser un tel certificat verrait sa clé racine supprimée des produits Mozilla et tous leurs certificats portant des signatures antérieures entraineront une erreur lors de l'ouverture dans le navigateur. « Ce délai de grâce est nécessaire car les entreprises ayant déployé des solutions utilisant des certificats intermédiaires pour surveiller le trafic sur leurs réseaux sont probablement de très grandes entreprises qui ont besoin de temps pour mettre en oeuvre des solutions alternatives, » a déclaré Kathleen Wilson sur la liste de diffusion mozilla.dev.security.policy.

Cependant, selon Amichai Shulman, CTO de l'entreprise de sécurité Imperva, ces trois mois ne seront probablement pas suffisant pour effectuer de tels changements. « Un délai de six mois serait plus raisonnable, » a-t-il estimé. De nombreuses entreprises inspectent le trafic chiffré SSL sur leurs réseaux afin de prévenir les fuites de données ou détecter les violations des politiques de sécurité mises en place en interne. Celles-ci génèrent leur propre certificat racine et le déploient sur l'ensemble de leurs postes clients. Le temps dont elles auraient besoin pour se mettre en conformité avec la demande de Mozilla varie en fonction du nombre et du type de dispositifs qu'elles utilisent.

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Le CTO d'Imperva se dit par ailleurs surpris de la déclaration de Trustwave, selon laquelle cette pratique est courante dans l'industrie. Selon lui, l'appel à des autorités intermédiaires pour surveiller les communications au sein de l'entreprise est irresponsable, compte tenu des conséquences désastreuses au cas où un tel certificat serait dérobé. « Mozilla est en droit d'exiger la fin de cette pratique, » a-t-il ajouté.

Étendre le domaine de la lutte


Toutefois, Amichai Shulman pense que Mozilla aura besoin de l'appui des autres éditeurs de navigateur Internet pour faire appliquer cette mesure. En cas de violation de ces règles, Mozilla supprimera de ses produits le certificat émis par l'autorité de certification concernée. La conséquence, c'est que les utilisateurs ne seront plus en mesure d'accéder aux sites sécurisés par les certificats de cette autorité particulière. « Si les utilisateurs ne voient pas les mêmes messages d'erreurs qui les empêchent d'accéder à ces sites dans tous les navigateurs, ils penseront que le problème vient de Firefox et utiliseront un autre navigateur, » a déclaré le CTO d'Imperva.

D'autres intervenants sur la liste de diffusion mozilla.dev.security.policy ne sont pas d'accord avec ce délai de grâce. Parmi les motifs invoqués, ceux-ci estiment que les entreprises qui surveillent le trafic SSL pourraient tout simplement cesser de le faire jusqu'à ce qu'elles trouvent une solution alternative. D'autres pensent que Mozilla ne devrait pas prévenir les autorités de certifications pour leur demander de cesser une pratique qui viole clairement sa politique. «  Mozilla a des règles et il n'y a aucune raison d'exiger quelque chose qui répond à sa politique, » a déclaré Eddy Nigg, CTO de StartCom et de StartSSL dans un courriel posté sur la liste de diffusion. « La politique de Mozilla n'a pas changé et je conseillerais à l'éditeur de l'appliquer. C'est aussi simple que ça. »

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(15/02/2012 09:29:04)

Imprimantes : un 4ème trimestre 2011 record pour les ventes en France selon IDC

En France, les ventes d'imprimantes ont enregistré une croissance de 10,1% à 1,39 millions d'unités lors du quatrième trimestre 2011 (Source : IDC). Une progression surprenante car, en comparaison, les ventes en volume de ce type de produits n'ont progressé que de 2,6% à 8,1 millions d'unités dans l'ensemble de l'Europe de l'Ouest (-8% en Allemagne ; +1,5 en Grande-Bretagne). A y regarder de plus près, le phénomène peut s'expliquer, au moins en partie, par un rattrapage. Durant le troisième trimestre 2011, la France fut en effet le seul des trois principaux marchés européens à avoir enregistré des ventes d'imprimantes en recul (-0,8%).

Tous les segments de produits ont progressé

Il n'en reste pas moins que les résultats du quatrième trimestre 2011 sont appréciables. D'autant que la hausse des ventes en volume a concerné tous les segments du marché des imprimantes, du jet d'encre à la couleur en passant par l'impression laser monochrome. Dans le domaine du jet d'encre, les ventes aux entreprises ont décollé de 48,3% tandis qu'elles s'appréciaient de 10,1% sur le segment grand public. De leur côté, les livraisons d'imprimantes laser ont crû de 6% et concernent pour environ la moitié des modèles monochromes.

Grâce à ces performances, le marché français de l'impression a réalisé dans sa globalité une progression de 1,6% sur l'ensemble de l'année 2011. Il reste le troisième marché de l'impression en Europe de l'Ouest derrière la Grande-Bretagne où les ventes d'imprimantes ont progressé de 3,8% en 2011. Le marché Allemand, le premier de la zone Europe de l'Ouest, est resté stable quant à lui.

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(15/02/2012 09:25:38)

Hexapage optimise ses achats avec l'ERP dédié de Compufirst

Qui connaît Compufirst ne sait pas forcement que ce site marchand BtoB exploite depuis deux ans son propre ERP associé à des fonctions de BI pour piloter ses interactions avec ses clients et grossistes. Cet outil baptisé Biorim, soutenu par OSEO, vient de trouver son premier débouché commercial. Il équipe maintenant Hexapage, un groupement de 25 revendeurs bureauticiens, qui le met à la disposition de ses membres. 

« Nous voulions disposer d'un système qui fournirait à nos adhérents une interface unique pour passer leurs commandes plutôt que de devoir se connecter aux différentes plates-formes de nos fournisseurs », relate Richard Guelin, le président du groupement Hexapage. A la manière des liens EDI mis en place entre Compufirst et ses grossistes, la version de Biorim utilisée par Hexapage est d'ores et déjà connectée directement à ses fournisseurs Kyocera Minolta, Ricoh ainsi que les grossistes de Canon et de Lexmark. 

Pour Hexapage, l'usage de la technologie de Compufirst est donc source d'avantages fonctionnels mais aussi commerciaux. En effet, tous les achats de ses adhérents sont désormais estampillés Hexapage chez les fournisseurs du groupement. « De cette façon, nous massifions nos achats et sommes ainsi à même d'obtenir des conditions qui vont au-delà des avantages dont disposaient jusqu'ici nos membres », explique Richard Guelin. Ce surplus de bénéfices va être utilisé par le groupement pour créer des actions au service du collectif comme des opérations marketing. De leur côté, les adhérents continueront de profiter des conditions traditionnellement négociées entre Hexapage et ses fournisseurs.

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