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(15/02/2012 09:24:58)
Forte croissance des ventes européennes de smartphones en 2011 selon GFK
Les ventes de smartphones ont augmenté de 67% en Europe en 2011, sur un marché global du mobile en hausse de 3,2% (soit 258 millions d'appareils vendus) selon une étude GfK. En un an, la part de marché des smartphones est passée de 22% à 36%. Ce chiffre atteint même 45% au mois de décembre 2011.
Toujours selon cette étude, fondée sur les statistiques en provenance de 25 pays européens, dont la France, le prix moyen d'un téléphone portable a été de 200€ en 2011 (+8%).
Free Mobile lance le paiement à crédit des mobiles
Free Mobile vient enfin de mettre en place l'achat à crédit des terminaux mobiles. Les abonnés ont le choix entre 24 et 36 mensualités, pour un coût total sans intérêt comparé à un paiement comptant. Actuellement, six modèles bénéficient de cette facilité de paiement.
Les appareils concernés sont les ZTE F160 et Blade S, le Huawei U8350, le BlackBerry Curve 3G et les Samsung Galaxy Y et Galaxy Ace. Seul le Samsung Galaxy S2 demeure payable uniquement au comptant. Pour le moment, l'iPhone 4S est toujours annoncé sur le site de Free Mobile, mais pas encore disponible à la commande.
A l'origine, cette solution de paiement devait être proposée dès la fin du mois de janvier. Elle a donc connu quelques jours de retard dans son lancement.
HP GPC 2012 : Mieux accompagner les partenaires vers le cloud
Aujourd'hui la feuille de route de HP est devenue très claire : les logiciels et les services sont appelés à prendre du poids dans la compagnie mais la brique de base reste l'infrastructure. Dave Donatelli, responsable de l'activité infrastructure de HP au niveau monde, a rapidement dressé lors de la conférence plénière de la GPC 2012 un bilan de l'activité 2011 et annoncé la sortie des serveurs Proliant Gen8 (voir article précédent). « 60% de nos revenus proviennent du channel, grâce à ses partenaires HP est numéro 1 ou numéro 2 pour chaque produit de chaque catégorie [réseau, stockage et serveurs]. » Une matrice avec à la base l'infrastructure ("The core"), puis sur la strate supérieure la partie logicielle ("Expand the core"), ensuite les services ("Add value to the core") et enfin les solutions ("Make it work"). « C'est le pouvoir de la convergence, notre but, notre ambition, est de transformer l'industrie avec nos solutions serveurs, stockage et réseau pour aller vers le cloud. »
Pour accompagner ses partenaires, HP a son ServiceOne avec des règles d'engagement publiques et un accès à tous les services proposés par la compagnie pour accompagner les ventes. Dave Donatelli promet également 9% de marges supplémentaires à ses partenaires les plus performants.
100 jours pour relancer la machine
Le dirigeant a poursuivi sa présentation avec une ventilation des trois activités. Pour le réseau, 90% des revenus sont réalisés avec le channel. Pour pousser le développement du business, M. Donatelli entend doubler les marges et monter à 40% pour les meilleurs. Cela passera par l'acquisition de nouvelles certifications. Sur le stockage, HP annonce une croissance de 90% en 2011 avec ses baies 3Par. Il fonde de grandes ambitions sur son offre StoreOnce pour le backup avec notamment la baie B6200 qui marie judicieusement SSD et disques durs à plateaux. Sur le stockage toujours, le dirigeant annonce PartnerOne pour attaquer le marché des PME avec des spécialisations.
Pour les serveurs, Dave Donatelli annonce arriver à la fin de son programme : 3 projets pour changer en 100 jours l'industrie. A savoir, les projets Moonshot pour réduire l'empreinte énergétique des prototypes de serveurs reposant sur des puces ARM et Intel Atom, Odyssey pour gérer comme un seul système les applications critiques déployées dans les environnements Windows, Linux et Unix, et enfin Voyager pour renforcer l'automatisation de l'administration des serveurs.
Un réseau social pour les partenaires
Reste à savoir ce que les partenaires vont penser de ces annonces. Interrogé sur les perspectives 2012, Florian Reithmeier, responsable de l'activité serveurs x86 pour HP Europe, est resté prudent. « La période est calme. Nous allons introduire progressivement notre gamme serveurs Proliant Gen 8. Nos clients early-adopter peuvent déjà les commander. Nous allons accompagner les revendeurs qui peuvent vendre les services HP en même temps que nos serveurs. » Une offre qui s'adresse aux partenaires n'ayant pas les ressources internes pour aller sur certains comptes. HP leur garantit toutefois un pourcentage sur les services vendus.
Pour promouvoir le cloud chez ses partenaires, le constructeur a lancé en décembre dernier un programme spécial qu'il entend encore promouvoir tout au long de l'année. 100 Cloud Centers ont ainsi été installés dans le monde (2 fois plus qu'il y a un an) et en novembre prochain, Dave Donatelli a annoncé un programme Cloud Builder Specialist pour accompagner les partenaires sur leurs ventes. Le dirigeant en a profité pour inciter les revendeurs présents sur la GPC 2012 à s'inscrire sur HP Interchange, un réseau social qui leur est spécialement dédié.
Google/Motorola Mobility : UE et Etats-Unis valident le rachat
Les autorités de régulation européennes ont donné à Google le feu vert pour le rachat de Motorola Mobility. Le ministère américain de la justice (DOJ) vient également d'approuver cette acquisition. Google attend encore l'accord de la Chine, d'Israël et de Taïwan avant que le rachat puisse définitivement s'effectuer. Une enquête du Canada est également en cours.
En août 2011, Google a proposé de racheter Motorola Mobility pour un montant de 12,5 milliards de dollars. Une transaction par laquelle il se retrouverait à la tête de près de 17 000 brevets relatifs aux smartphones. L'enquête de la Commission européenne a conclu que cela ne changerait pas la situation du marché de façon significative en ce qui concerne les systèmes d'exploitation et les brevets pour ces terminaux mobiles.
Le DOJ estime lui aussi que l'acquisition de Motorola Mobility par Google ne devrait pas provoquer de changements majeurs dans l'industrie mobile. L'historique de Motorola Mobility montre que la société a cherché à capitaliser sur sa propriété intellectuelle et s'est engagé dans des querelles prolongées avec Apple, Microsoft et d'autres et que son rapprochement avec Google ne devrait pas modifier sensiblement cette politique. La dynamique actuelle des marchés ne devrait donc pas en être affectée.
Donner accès aux brevets standards essentiels
Certains brevets essentiels, portant sur la 3G ou le GSM (Global System for Mobile Communications), sont requis pour que les smartphones fonctionnent selon les standards industriels. Parce qu'ils sont cruciaux pour tous les acteurs du marché, les organismes de mise en place des standards demandent à ceux qui les possèdent d'en accorder la licence à tout tiers sur la base de conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires (FRAND : fair, reasonable and non-discriminatory).
En approuvant la fusion entre les deux acteurs, Joaquin Almunia, le commissaire européen chargé de la concurrence, a prévenu que la Commission continuerait à regarder de près le comportement de tous les acteurs du marché dans le secteur, particulièrement l'utilisation de plus en plus stratégique des brevets. Intervenant à Paris vendredi dernier, il a aussi indiqué qu'il était prêt à recourir à toutes les mesures disponibles, telles que des amendes allant jusqu'à 10% du chiffre d'affaires d'une société, pour appliquer les règles. La Commission est déjà engagée dans une enquête officielle sur Samsung Electronics pour abus de brevets essentiels dans sa bataille contre Apple.
Le DOJ accepte le rachat de brevets par Apple, Microsoft et RIM
Les processus de standardisation doivent être justes et transparents, de façon à ce qu'ils ne soient pas entre les mains de sociétés établies qui entendraient imposer leurs technologies, a rappelé Joaquin Almunia. « Mais cela ne suffit pas. Nous devons aussi nous assurer que, lorsqu'elles détiennent des brevets standards essentiels, les entreprises y donnent accès de façon équitable, raisonnables et non discriminatoires ». Google s'est bien engagé à concéder en ces termes des licences des brevets qu'il a acquis. Toutefois, dans une lettre à quinze organismes de standardisation, il a également énuméré des cas d'exception.
L'expert en brevets Florian Mueller estime que cette lettre ne change rien. Pour lui, Google dit en fait qu'il fera exactement ce que Motorola fait déjà. L'annonce de l'approbation intervient alors que les tenants du marché mobile que sont Apple, Google et Samsung luttent pour sa domination multipliant les procès pour violation de brevets. L'OS Android de Google domine le marché mobile avec une part de marché de 38% contre 27% pour Apple.
Hier, le ministère américain de la justice a également approuvé les offres faites par Apple, Microsoft et Research in Motion (RIM) pour acquérir certains brevets de Nortel Networks, de même que l'acquisition par Apple de certains brevets de Novell.
Les iPad d'Apple confisqués en Chine pour contrefaçon
En Chine, des officiels du régime ont commencé à retirer des iPad des rayons des magasins. En effet, la firme américaine est actuellement en litige avec la société Proview (originaire de Taïwan), qui avait fait enregistrer la marque «IPAD» en 2001. Apple a depuis racheté les droits sur ce nom de marque, mais l'entreprise taïawanaise estime que l'accord signé exclut le marché chinois, ce que conteste Apple.
Un premier tribunal a donné raison à Proview en décembre 2011, et Apple attend désormais le verdict de la procédure d'appel. Dans l'attente d'un verdict, l'iPad n'est pas censé être vendu, un phénomène qui pourrait coûter des parts de marché à Apple s'il se prolonge. En outre, si la firme américaine venait à perdre cet appel, racheter les droits du nom de la marque pour la Chine pourrait lui coûter cher.
ICTjournal.ch
Apple va procéder à l'audit de ses usines chinoises
Apple a annoncé aujourd'hui avoir mandaté un organisme externe afin de procéder à un examen des conditions de travail imposées aux employés de certains de ses fournisseurs. Les experts se rendront notamment dans les fabriques de Foxconn à Shenzhen et Chengdu, en Chine.
Pour rappel, Apple avait été fortement critiquée après le suicide de plusieurs employés dans les usines de Foxconn, qui serait dus aux mauvaises conditions de travail qui leur étaient imposées. « Nous estimons que tous les travailleurs ont droit à un environnement de travail sûr et équitable, raison pour laquelle nous avons demandé à la Fair Labor Association d'auditer nos principaux fournisseurs», a indiqué le nouveau CEO d'Apple, Tim Cook, dans un communiqué. « Ces inspections sont une première dans le monde de l'électronique, en termes d'envergure et de portée, et nous sommes reconnaissants à FLA d'avoir accepté d'identifier les usines auditées dans son rapport ».
Dans le cadre de cet audit, la FLA sera amenée à interviewer des milliers d'employés au sujet de leurs conditions de travail et de vie. Les fournisseurs d'Apple se sont engagés à coopérer pleinement avec la FLA, qui publiera ses premières observations et recommandations sur le site www.fairlabor.org au mois de mars.
Le groupe des utilisateurs de Chronos veut se relancer
La plupart des grands progiciels du marché sont dotés de clubs d'utilisateurs. Le rôle de ceux-ci est de permettre les échanges de bonnes pratiques comme de trucs et astuces mais aussi de renforcer le poids des clients dans le dialogue avec l'éditeur.
Dans le cas de Chronos, la solution de gestion des temps jadis développée par Arès et reprise par Asys, le club des utilisateurs ne regroupe plus que sept membres : La Banque de France, le Centre Medical G. Coulon, Le Centre Hospitalier de Dax, ETDE (Pôle Energies et Services de Bouygues Construction), Point P, Saint Gobain Pam et SITA.
Sous la houlette de son président, William Robaye, Chef de Projet à la Direction « Organisation & Projets Systèmes d'Informations » du groupe ETDE, ce club cherche à se relancer. L'éditeur lui apporte d'ailleurs son soutien. « Notre objectif : échanger, mutualiser et faire évoluer le standard de l'outil dans l'intérêt des utilisateurs » indique le président.
Asys revendique pour ses deux solutions de gestion des temps et des activités, à savoir Chronos (grands comptes) et Horsys (PME), 900 entreprises utilisatrices en France et en Europe.
Les prochaines offres clouds de Nerim ouvertes aux partenaires
Les ventes en indirect représentent actuellement un peu plus de 50% des ventes de l'opérateur télécoms Nerim. Elles concernent plusieurs offres : l'ensemble des connexions Internet, les offres d'hébergement, la ToIP en mode courtage, une partie des offres de sécurité réseau. Ne sont pas concernées, les offres en téléphonie. En revanche, l'opérateur qui prépare des offres de cloud computing va les rendre accessibles à ses partenaires.
Ceux-ci sont au nombre de 350 actifs, donc ayant réalisé au moins une vente dans le mois. Nerim en recrute de nouveaux pour compléter sa couverture régionale, essentiellement dans le grand Ouest, le Nord et l'Est. « On veut des partenaires qui souhaitent travailler dans la durée, nous les formons, via Nerim Université » note Cyril de Metz, directeur général, « nous leur proposons les services d'un opérateur reconnu pour sa qualité de service et ses compétences en sécurité ».
L'opérateur prépare ses offres de cloud computing, avec des capacités d'hébergement dans deux datacenters : Equinix à Saint Denis et NetCenter à Courbevoie ; deux centres redondants, reliés en fibre noire par Nerim. L'opérateur va proposer en vente directe ou en vente indirecte des capacités d'hébergement et des formules de datacenter virtuel. « Les partenaires pourront présenter des services d'infrastructure ou bien intégrer leurs différents soft et se présenter des offres en SaaS », commente Cyril de Metz.
Par ailleurs, Nerim a réalisé un chiffre d'affaires (CA) de 24 millions d'euros (ME) en 2011.
UptimeCloud analyse les coûts d'AWS en temps réel
Destiné aux utilisateurs d'AWS, le service de surveillance des coûts UptimeCloud aide à prévoir et gérer sa dépense dans le cloud public d'Amazon. Il devrait intéresser à la fois les nouveaux venus et les habitués d'AWS, estime Nick Johnson, directeur marketing d'Uptime, car la plupart d'entre eux ont, selon lui, du mal à contrôler leurs coûts. Pour illustrer son propos, il cite un utilisateur de la bêta version d'UptimeCloud qui décrit le processus de mise en oeuvre des services cloud par une formule lapidaire : « déployez, priez et payez ».
UptimeCloud présente un tableau de bord où l'on peut voir en temps réel le coût d'utilisation d'AWS et consulter des prévisions de facturation pour l'heure, la journée, la semaine, le mois ou l'année. Le tout s'accompagnant de recommandations sur les moyens de réduire ces coûts. La partie prévisionnelle permet de constituer un budget mensuel et de recevoir une alerte lorsque les coûts vont le dépasser. Lorsque les utilisateurs modifient leur exploitation du cloud, UptimeCloud leur indique l'impact que cela aura sur leurs coûts.
Un service intégré via l'API d'Amazon
Le service permet aussi d'obtenir le détail de l'utilisation du cloud dans l'entreprise. Les clients peuvent voir les coûts par application, par projet, par utilisateur, par localisation, par compte, par instance, etc. Ils peuvent aussi accéder à des prévisions basées sur ces critères. Uptime dit pouvoir offrir des indicateurs plus détaillés que certains concurrents parce qu'il s'intègre avec AWS en utilisant l'interface de programmation d'Amazon. La plupart des services de suivi de coûts rassemblent les données sur les prix en se connectant via les identifiants du client. Mais, outre que cela présente des risques sur le plan de la sécurité, cela ne donne pas au fournisseur de service la profondeur de détail offerte par UptimeCloud, considère Alex Bewley, directeur technique d'Uptime. Par exemple, UptimeCloud peut analyser les variations quotidiennes de consommation et les coûts associés, ce qui peut être utile aux gros consommateurs d'instances ponctuelles d'AWS, tandis que les autres services ne peuvent pas suivre les tendances journalières, d'après le fournisseur.
Il est aussi possible de suivre les utilisateurs d'AWS individuellement et de voir la façon dont ils consomment les ressources, avec un outil de gestion des identités et des accès proposé par Amazon. Les conseils procurés par UptimeCloud sur la réduction des coûts sont surtout basés pour l'instant sur les façons de tirer avantage des options tarifaires d'AWS. Cela n'aidera pas à identifier les ressources sous-utilisées qui pourraient être regroupées pour faire des économies.
Les utilisateurs du service dans sa version bêta auraient estimé qu'ils n'avaient pas besoin de ce niveau de détail pour l'instant, a indiqué Alex Bewley. Uptime prévoit à l'avenir d'ajouter des recommandations sur les instances sous-utilisées, a précisé le directeur technique.
Cloudyn et Cloudability proposent des services
D'autres fournisseurs aident les entreprises à gérer leurs dépenses dans le cloud. Parmi eux, Cloudyn et Cloudability. Le premier a récemment lancé son service pour AWS. Le deuxième permet aussi de poser des alarmes lorsque les clients atteignent certains seuils. Tous deux font des suggestions pour maîtriser les coûts. Amazon lui-même compte proposer à ses utilisateurs des fonctions similaires, mais ce ne serait pas encore une priorité, selon Alex Bewley, d'Uptime. En attendant, Amazon accueille volontiers les fournisseurs tiers proposant ce genre de services. Des factures trop élevées risquent en effet de dissuader les directions des services informatiques de recourir au cloud.
Les entreprises peuvent essayer gratuitement UptimeCloud pendant trente jours. Ensuite, elles paieront le service en fonction du nombre d'instance qu'elles exploitent sur AWS. A partir de 295 dollars par mois de 101 à 250 instances. Le service revient à 1 845 dollars par mois entre 1 001 et 2 500 instances et à 5 945 dollars par mois entre 5 001 et 10 000 instances.
(...)(13/02/2012 15:58:20)
Graal : Un compilateur dynamique pour Java
Le projet Graal pour la mise en oeuvre d'un compilateur dynamique pour Java semble profiter d'une conjoncture favorable. Celui-ci pourrait produire un code d'une excellente qualité sans compromettre le temps de compilation, ni monopoliser trop de mémoire dans la machine virtuelle Java. Les participants au groupe de discussion OpenJDK - le groupe fonctionne par messagerie électronique - parmi lesquels on trouve des représentants d'Oracle, plaident en faveur du projet. Leur volonté : explorer l'utilisation d'un compilateur dynamique dans une machine virtuelle Java native comme HotSpot, ou méta-circulaire comme Maxine. Sur le site qu'Oracle réserve au projet Graal, on peut lire que la machine virtuelle Maxine est une plate-forme de prochaine génération écrite en Java, qu'elle est compatible avec des environnements de développement intégrés (IDE) Java modernes ainsi qu'avec le Java Development Kit classique, et qu'elle possède une architecture modulaire.
Le compilateur Graal, basé sur le code de Maxine, servirait de point de départ au projet de compilateur dynamique. « Ce qui est clair, c'est que Graal va profiter de la bonne capacité de compilation de Java », a déclaré Al Hilwa, analyste chez IDC. « Il existe un mouvement en faveur du mode natif, que l'on doit à bien des égards aux outils de développement iOS d'Apple, lesquels reposent sur un modèle de compilation en natif pour Objective-C. Pendant longtemps, la balance penchait plutôt du côté des langages pour machines virtuelles comme Java. Mais le succès des terminaux sous iOS a commencé à inverser la tendance. Dans ce contexte, Java doit améliorer ses performances pour les rapprocher de ce que l'on arrive à faire avec les compilateurs natifs, mais aussi évoluer en terme d'intégration avec du code natif. »
Un compilateur agnostique bytecode pour la JVM
Hari Gottipati, principal architecte Java de l'Apollo Group, une entité privée émanant de l'Université de Phoenix, a salué le compilateur Graal et les efforts accomplis par Oracle pour la JVM, ainsi que l'impact potentiel sur le codage Java. « Imaginez un codage en Java, une compilation avec un compilateur écrit en Java, enfin l'exécution par la machine virtuelle Java elle aussi écrite en Java - il y a du Java tout au long de la chaîne. C'est la voie d'une intégration parfaitement transparente entre l'application et la machine virtuelle », a déclaré Hari Gottipati, également membre du Groupe d'utilisateurs Phoenix Java. « Je suis sûr que toute la communauté Java va être très emballée par le projet. »
Lors du JVM Language Summit organisé par Oracle en juillet dernier, Graal a déjà fait l'objet d'une présentation intitulée « Graal, un Compilateur Agnostique Bytecode pour la JVM » par Thomas Wuerthinger, de Oracle Labs. En plus de réfléchir à Graal, Oracle travaille à faire converger la machine virtuelle Java JRockit avec HotSpot, tombé dans l'escarcelle d'Oracle lors du rachat de Sun début 2010. Ces travaux devraient normalement être complétés par la sortie d'un JDK 8 en 2013.
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