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(17/02/2012 15:54:37)
Twitter s'associe à AmEx pour lancer une plateforme publicitaire
Twitter a noué un partenariat avec American Express pour proposer aux utilisateurs de la carte de paiement - membres et commerçants affiliés- un pré-accès à la plateforme publicitaire en ligne et en self-service qu'il lancera fin mars. L'offre s'adresse aux petites entreprises qui utilisent le site de microblogging pour diffuser des informations à ceux qui les suivent et qui y sont actifs via des mentions, retweets et réponses. Les 10 000 premières entreprises qui s'enregistreront au programme proposé par Twitter et AmEx recevront un crédit de 100 dollars qu'ils pourront utiliser en annonces publicitaires sur la plateforme. Pour être éligible à cette offre, il faut disposer d'une adresse de facturation américaine et n'avoir pas encore fait de publicité sur Twitter.
Une version bêta du service est actuellement testée avec quelques annonceurs utilisant certains programmes de Twitter comme les tweets sponsorisés (promoted tweets). Ceux-ci sont facturés uniquement lorsqu'un utilisateur retweete un message sponsorisé, y répond, le met en favori ou clique sur l'information. Les comptes sponsorisés figurent dans les recherches de Twitter et dans les recommandations « Qui suivre ? »
Le mois dernier, Twitter a acquis la société Dasient, spécialisée dans les solutions de sécurité sur Internet. Celle-ci a lancé en 2010 un service pour protéger les réseaux publicitaires des malwares. Ce rachat cadrait avec la volonté de Twitter d'étendre ses revenus provenant de la publicité.
Canalyze : un service performant dédié à la surveillance des prix en ligne
Les sites d'e-commerce se sont multipliés et la course aux meilleurs prix est devenue un sport national dans beaucoup de pays. Mais les consommateurs ne sont pas les seuls à scruter les évolutions des prix au moyen d'un comparateur en ligne. Les professionnels de la vente en ligne comme les constructeurs suivent de très près les variations de tarifs pour débusquer les promotions sauvages, détecter les écarts ou tout simplement suivre les prix en Europe. Si plusieurs plates-formes en ligne - comme WorkIT ou NetVeille - proposent des solutions de veille tarifaire, elles se limitent à des familles ou à des panels de produits : le stockage ou la télévision par exemple. La société Canalyze, fondée en 2005 par François Fourrier, propose une autre approche avec une sélection précise des produits selon la marque et la référence commerciale : un smartphone, un réfrigérateur, un PC portable ou une imprimante XYZ. Une fois la fiche produit créée, on peut sélectionner les sites marchands à surveiller.
L'agent robot de Canalyze va ensuite scanner toutes les 24 heures, par défaut, les bases des enseignes web, mais les prix peuvent être rafraichis en temps réel si besoin. « Pour échapper aux tentatives de blocage, nous changeons d'adresses IP plusieurs milliers de fois par jour », nous a expliqué François Fourrier, et « en cas de difficultés particulières avec une enseigne, nous pouvons réaliser des développements spécifiques pour contourner les barrières ». Le forfait de base démarre à 250 € HT avec 5000 connexions par jour pour une enseigne, auxquels il faut ajouter de 40 à 80 € pour écarter les blocages.
Parades et contre-parades
Certains sites web, qui ont renoncé à tenter de bloquer le bot, de filtrer les adresses IP ou de présenter des pages bidons (cloaking), tentent d'afficher certains prix promotionnels sur des images en Flash. Une solution particulièrement lourde qui ralentit les sites et rebute bon nombre de clients. En Flash, car Canalyze utilise un système d'OCR pour lire les prix des produits sur les images. D'autres cherchent encore à indiquer de fausses valeurs au bot ou de faire croire que les produits ne sont plus référencés sur le site. Le combat se joue ici entre les fournisseurs qui tentent d'imposer un prix de vente, même si c'est illégal, et les sites marchands qui sont à la recherche d'opérations promotionnelles sauvages limitées dans le temps.
François Fournier se montre confiant quant aux tentatives de tromper son robot. Casio, Siemens Gigaset ou encore Roland utilisent déjà ses services pour surveiller les prix de leurs produits. Avec le service Canalyze qui peut fournir un état précis des variations de prix sur un jour, une semaine ou un mois, les fournisseurs sont bien armés pour surveiller leurs distributeurs en ligne. Les tarifs des produits et des sites marchands sélectionnés s'affichent sur un tableau de bord avec un bandeau qui peut défiler pour présenter les écarts de prix sur le marché. On peut bien sûr récupérer des rapports ou afficher des camemberts pour étudier les évolutions de manière plus graphique. Alors plutôt que de chercher à camoufler leurs prix, certains sites marchands seraient bien avisés de travailler avec leurs fournisseurs pour réaliser des promotions ponctuelles.
(...)(17/02/2012 15:20:42)Les critiques contre Free Mobile se multiplient
Le petit nouveau se doutait bien que la partie n'allait pas être facile, mais la réaction a été brutale. A peine lancé, Free Mobile a été la cible de rumeurs concernant la couverture de son réseau et surtout de l'allumage de ses antennes. Certains opérateurs concurrents comme SFR ont mandaté des huissiers pour faire des vérifications. Un syndicat, le CFE-CGC & UNSA Télécoms, a saisi le régulateur sur la couverture réseau. Afin de calmer le jeu, l'ARCEP a proposé avec l'accord du ministre de l'Industrie et de l'Economie Numérique de réaliser de nouveaux tests de couverture de Free Mobile. Le régulateur a décidé d'auditionner Bouygues, SFR et Orange sur ce sujet et tiendra une conférence de presse début mars sur la téléphonie mobile et l'impact de l'arrivée de Free Mobile. Par contre, on notera qu'aucun des concurrents n'a pour l'instant porter plainte directement contre Free Mobile sur cette question de couverture.
L'opérateur historique sera également entendu par le régulateur sur son accord d'itinérance. En effet dans une lettre adressée à Maxime Lombardini, DG de Free, Orange souligne un grave incident lié à un trop grand nombre de communications de Free Mobile sur le réseau Orange. Une discussion entre les deux partenaires a levé les ambiguïtés et Stéphane Richard a calmé le jeu dans un entretien accordé au Point « si chacune des deux parties respecte ses engagements, il n'y aura pas de problème ». Il s'est même laissé aller à la confidence que Free Mobile disposerait de 1,5 millions d'abonnés.
MVNO en colère et petits soucis au démarrage
Autre contestation, celle des MVNO qui jugent trop cher les offres de gros proposée par Free Mobile. Dans la licence de ce dernier, il était indiqué qu'il pourrait accueillir sur son réseau des opérateurs mobiles privés virtuels. L'association Alternative Mobile regroupant plusieurs MVNO a indiqué « que les tarifs proposés sont un camouflet infligé à l'ARCEP ». Ils demandent au régulateur et à l'Autorité de la concurrence de se saisir de la question.
Du côté de Free Mobile, les critiques des abonnés s'estompent. Les problèmes de retard dans la livraison de cartes SIM ou dans la portabilité du numéro sont en train d'être résolus. Le GIE en charge de la portabilité du numéro a augmenté le volume des traitements des demandes (80 000 numéros par jour). Pendant ce temps-là, les autres opérateurs et MVNO ont modifié les tarifs de leur forfait pour tenter de s'aligner sur ceux de Free Mobile. Qui a dit que la concurrence n'existait pas ?
Annuels Sopra Group : croissance de 9%, cap sur les logiciels bancaires
Il y a quelques mois, le PDG de la SSII Sopra Group, Pierre Pasquier, manifestait l'ambition de sa société d'évoluer vers un modèle éditeur avec son offre logicielle Evolan spécialisée dans le domaine bancaire. Après un premier rachat dans ce domaine, réalisé en septembre avec Delta Informatique et son offre Delta-Bank, Sopra Group vient d'annoncer son intention de prendre une participation majoritaire dans Callataÿ & Wouters (C&W), l'éditeur belge de Thaler, une suite intégrée de gestion bancaire. Le projet porte sur le regroupement des activités liées aux produits Evolan (environ 66 M€ en 2011) et Thaler (environ 80 M€ en 2011 avec 600 personnes). L'ensemble ainsi constitué sera détenu à 90% par la société française.
Sur l'année 2011, Sopra Group a réalisé un chiffre d'affaires de 1,05 milliard d'euros (contre 961,5 M€ l'an dernier pour son activité conseil et intégration de systèmes et solutions), en croissance organique de 8% et de 9,2% au total. L'activité en France a pesé plus de 82% du total (865,8 M€, en croissance totale de 10,1% et organique de 8,6%). L'exercice 2011 a été ponctué par la séparation de sa filiale Axway (éditeur spécialisé dans la gestion des flux d'information entre entreprises), désormais indépendante, et avec laquelle son chiffre d'affaires total s'élevait à 1,169 Md€ en 2010.
Pas de prévisions chiffrées pour 2012
Sopra Group a réalisé en 2011 un résultat opérationnel de 92,5 M€, ce qui correspond à une marge de 8,8%, et un résultat net de 62,9 M€, en hausse de 6%. La crise économique du mois d'août a légèrement affecté la performance du 4ème trimestre. Dans ce contexte, eu égard aux conditions de marché, le groupe ne s'engage pas sur des prévisions chiffrées pour 2012, mais il dit rester confiant dans ses choix stratégiques et son positionnement métier. La société va se concentrer sur trois métiers : le conseil, les services et l'édition, ce qui la conduit notamment à enrichir son portefeuille de solutions bancaires. Elle comptait 12 610 personnes au 31 décembre 2011, soit une progression de 960 personnes en un an, dont 280 collaborateurs de Delta Informatique.
La transaction avec l'éditeur du logiciel Thaler pourrait se faire au cours de ce trimestre, sous réserve de l'approbation des autorités de tutelle. En début de semaine, Sopra Group avait déjà annoncé le rachat, au Royaume-Uni, d'une activité de la société Tieto consacrée aux services financiers.
Selon l'étude PME/PMI de la banque Palatine, les patrons restent optimistes
La nouvelle édition de l'Observatoire banque Palatine des PME/PMI (entreprises entre 15 à 500 ME de CA) peut surprendre. Menée auprès de 300 dirigeants d'entreprises, elle n'en confirme pas moins leur optimisme. Ils sont 7% de plus à manifester ce sentiment, 77% du total des dirigeants interrogés sont ainsi optimistes sur leur propre activité. Ils sont d'ailleurs 11% de plus à faire des investissements, 5% de plus à se développer à l'international.
Des chiffres qui contrastent avec ceux de l'été 2011 où le pessimisme de cette catégorie de chefs d'entreprise atteignait son maximum. La confiance reste encore fragile, remarque l'Observatoire, 30% seulement anticipent une croissance de leur activité dans les six prochains mois, alors que 49% prévoient de la stabilité.
La situation de l'emploi semble stabilisée, alors que 6% des chefs d'entreprise veulent réduire le nombre de leurs salariés, ils sont 10% à souhaiter l'augmenter. Il y a un mois, ils étaient 16% à vouloir réduire l'emploi et 16% à l'augmenter. Il s'agit d'une légère amélioration, après une baisse continue depuis le mois de septembre dernier. Sur les cadres, 8% des dirigeants interrogés veulent augmenter leur nombre, 2% le diminuer.
SSII, intégrateurs, revendeurs : panorama des résultats 2011
| Société | Activité | CA 2010 | CA 2011 | variation | Hausse/Baisse |
|---|---|---|---|---|---|
| Capgemini | SSII | 8,7 Md€ | 9,7 Md€ | 11,4% | ![]() |
| Econocom | SSDI | 1,02 Md€ | 1,6 Md€ | 4,6% | ![]() |
| Bull | Intégrateur | 1,24 Md€ | 1,3 Md€ | 54,75% | ![]() |
| Sopra | SSII | (retraité) 964 M€ | 1,05 Md€ | 8,0% | ![]() |
| SCC (France) | SSDI | 805 M€ | 805 M€ | 0% | |
| GFI | SSII | 657,9 M€ | 683,8 M€ | 3,9% | ![]() |
| Computacenter (France) | SSDI | 371 M€ | 562 M€ | 34% | ![]() |
| Devoteam | SSII | 494 M€ | (Prév.)525 M€ | (Prév.)6% | ![]() |
| Spie Communications | Intégrateur télécoms | 294 M€ | 326 M€ | 10,8% | ![]() |
| Ausy | Conseil et ingénierie |
197,7 M€ | 293,8 M€ | 48,6% | ![]() |
| Neurones | Conseil et ingénierie |
239,6 M€ | 283,3 M€ | 18,3% | ![]() |
| Osiatis | SSII | 243,6 M€ | 280,1 M€ | 15% | ![]() |
| Open (Groupe) | SSII | 260,4 M€ | 255,4 M€ | -1,9% | ![]() |
| SII | SSII | 221 M€ | (Prév.)250 M€ | (Prév.) 12,6% | ![]() |
| Overlap Groupe | Intégration | 180,7 M€ | 190,1 M€ | 5,2% | ![]() |
| Keyrus | Conseil et intégration |
119,7 M€ | 138 M€ | 15,30% | ![]() |
| Infotel | Services et édition | 107,6 M€ | 123,5 M€ | 14,8% | ![]() |
| Micropole | Conseil ét ingénierie |
99 M€ | 120,8 M€ | 17,9% | ![]() |
| Prodware | Éditeur/Intégrateur | 82,5 M€ | 105,2 M€ | 27,6% | ![]() |
| ITS Group | Intégration et Infogérance | 84,5 M€ | 90,7 M€ | 7,3% | ![]() |
| Ebizcuss | revendeur | 63,2 M€ | 78,5 M€ | 24% | ![]() |
| Sodifrance | SSII | 62,6 M€ | 68,2 M€ | 8,20% | ![]() |
| Groupe ESR | Conseil et intégration |
62,1 M€ | 64,4 M€ | 3,8% | ![]() |
| Solutions 30 | Services | 54,6 M€ | 63,6 M€ | 16,50% | ![]() |
| C'Pro | Services | 45,3 M€ | 51,9 M€ | 14,6% | ![]() |
| Adian | Conseil et ingénierie | 40,4 M€ | 40,4 M€ | 0% | |
| RDI (Groupe) | Intégrateur | 22 M€ | 34 M€ | 54,5% | ![]() |
| Celad | SSII | 26 M€ | 32 M€ | 23% | ![]() |
| ASI | Conseil et ingénierie | 29 M€ | 31 M€ | 6,8% | ![]() |
| CIS Valley | SSII | 33 M€ | 29,6 M€ | -11,5% | ![]() |
| UTI Group | Conseil et intégration | 28,58 M€ | 28,46 M€ | -0,42% | ![]() |
| Interdata | Intégrateur réseaux | 25 M€ | 27,6 M€ | 10,4% | ![]() |
| Scriba | VAR/Intégrateur | 23,4 M€ | 26 M€ | 11,1% | ![]() |
| Interway | SSII | 14,5 M€ | 24,7 M€ | 70,3% | ![]() |
| Evea Group | Intégrateur |
12,6 M€ | 16,5 M€ | 31% | ![]() |
| Dynamips | Intégrateur |
9 M€ | 9,7 M€ | 7,2% | ![]() |
| S'PRINT | Bureauticien | 3,1 M€ | 2,9 M€ | -6,9% | ![]() |
| All-IT Services | VAR | 0,4 M€ | 0,6 M€ | 50% | ![]() |
| Techform | SSII | 0,36 M€ | 0,6 M€ | 67,7% | ![]() |
Vous êtes revendeurs, intégrateurs, SSII, bureauticiens... Si vous souhaitez voir votre société apparaître dans ce classement (qui restera visible pendant plusieurs mois), envoyez-nous vos CA 2010 et 2011, en précisant le nom et l'activité de votre entreprise, à redac_webdistri@it-news-info.com ou redac_lmi@it-news-info.com (...)(16/02/2012 17:30:38)
Annuels Capgemini : Paul Hermelin prudent, mais confiant pour 2012
« La bonne fin d'année 2011 a permis au groupe d'afficher des résultats 2011 meilleurs qu'attendu », a indiqué le directeur général de Capgemini, Paul Hermelin, lors d'une conférence de presse au siège du groupe. « Nous avions annoncé une croissance du chiffre d'affaires comprise entre 9 et 10% et nous sommes à 11,4% ». Soit 9,693 milliards d'euros en 2011 contre 8,697 en 2010. Le résultat net s'élève à 404 millions en 2011 contre 280 en 2010 (+44,3%). L'activité a été tirée par l'Amérique du Nord (1,805 milliard en 2011 contre 1,665 en 2010) alors que le Benelux a rabaissé les revenus du groupe (1,266 milliard contre 1,314 en 2010). « Nous avons perdu 40 millions de profits au Benelux qu'il a fallu trouver ailleurs. (...) Les USA ont explosé les critères de profitabilité », a indiqué le dirigeant. La croissance en Amérique du Nord a été de 11,5% d'une année sur l'autre contre 4,5 % en France et 2% au Royaume-Uni et en Irlande. L'accord avec le gouvernement britannique, qui porte jusqu'en 2017 pour un partenariat sur les services avec un transfert des fonctionnaires vers une société privée, a représenté 900 millions d'euros sur une seule année. Mais le contrat de sous-traitance avec le gouvernement britannique vient juste d'être renégocié et devrait nettement diminuer avec un pipeline d'affaires ramené à 400 millions d'euros.
Pour les perspectives 2012, M. Hermelin se montre prudent, mais confiant. Malgré les incertitudes macroéconomiques qui touchent l'Europe avec une menace de récession, et la réduction des dépenses publiques, le dirigeant note que la demande a été bonne fin 2011 et les premières semaines de 2012 confirment la tendance. « La visibilité est solide au premier trimestre, moins sur le deuxième ». Depuis janvier, Paul Hermelin dit noter une bonne dynamique, notamment dans le BPO (Business Process Outsourcing), même si les clients sont nerveux à l'idée de signer. « Tout le monde a peur, mais les recrutements se poursuivront en 2012. Je ne veux pas refaire l'erreur de 2008 où j'avais eu peur et gelé les embauches. C'était une bêtise. Si l'économie européenne se dégrade, nous réduirons les embauches, mais en conservant un quota élevé parmi les jeunes », a expliqué le dirigeant.
Interrogé sur le cloud souverain Andromède, M. Hermelin n'a pas éludé la question en indiquant que Capgemini avait travaillé sur le projet avant de se voir signifier son congé. « Nous étions associés au montage Andromède en 2009/2010, mais en 2011 on nous a indiqué que, dans un souci de transparence, il ne fallait pas de SSII dans le projet. (...) Dans le monde du service, nous sommes plus sur du PaaS que sur du IaaS, trop lourd en investissement. On avait ce projet pour Andromède, mais l'État ne veut pas aller où nous voulons aller. Nous irons sur Andromède si on nous invite, mais sur du PaaS et non pas sur du IaaS ».
(...)(16/02/2012 17:31:16)
Annuels Bull : productivité améliorée en 2011, bon départ sur 2012
Pour la 2e année consécutive, Bull affiche une croissance de son chiffre d'affaires (+3,7% en organique, 4,6% au total) et de son résultat avant impôt et intérêts financiers (+23%). Un enchaînement qui ne s'était pas produit depuis une quinzaine d'années et que Philippe Vannier, PDG du groupe, voit comme un inversement de tendance. Les ventes de Bull ont dépassé 1,3 milliard d'euros en 2011 et le ratio prises de commande sur chiffre d'affaires s'établit à 1,01, ce qui atteste « d'une dynamique de croissance ». La marge brute est stable à 22,3% du chiffre d'affaires (22,4% en 2010). En revanche, le résultat net de la société est négatif cette année (-16,5 M€), « exceptionnellement impacté par une dépréciation partielle de goodwill d'Amesys [acquis il y a deux ans] et d'immobilisations incorporelles ».
L'année précédente, la progression du chiffre d'affaires avait bénéficié du rachat d'Amesys, société présidée par Philippe Vannier qui a pris la tête de Bull en mai 2010. Le dirigeant considère que cette acquisition a conféré à Bull un positionnement plus clair, mieux perçu par les clients. « Cela nous permet de gagner des parts de marché dans à peu près toutes les business line, en nous présentant à chaque fois comme le spécialiste de la puissance et de la sécurité numérique au service des systèmes critiques », expliquait-il ce matin en commentant les résultats annuels du groupe. Au nombre des réussites notables de Bull en 2011 figure en particulier les deux supercalculateurs livrés en décembre : l'Helios, fourni au Japon dans le cadre du projet ITER, et le Curie de Genci, installé au centre TGCC (très grand centre de calcul) en France, à Bruyères-le-Chatel. Deux contrats de quelques dizaines de millions d'euros dont une pré-recette seulement s'est faite en 2011. « Nous sommes le premier constructeur au monde dans ce domaine à avoir livré trois machines de plus d'un petaflop sur deux continents en 2011 » [la 3e au CEA]. Des machines de production, insiste Philippe Vannier qui rappelle que les projets sont aussi gagnés sur les coûts de possession, véritable facteur de compétitivité pour le constructeur français qui travaille énormément sur l'efficience énergétique de ses systèmes (« Le Curie représente la consommation d'une ville de 20 000 habitants », pointe le PDG). Chez Bull, l'activité HPC, inexistante il y a cinq ans, pèse désormais 200 M€.
Andromède, un projet à l'étude chez Bull
Interrogé pour savoir si Bull pourrait rejoindre Andromède, le projet français de cloud souverain avec Orange et Thalès, duquel Dassault Systèmes s'est retiré pour lancer sa propre initiative avec Vivendi/SFR, Philippe Vannier concède prudemment : « Si l'investissement fait sens, on le fera ». Le PDG ajoute qu'on ne réalise pas un investissement pour aller capter une aide de l'Etat si le projet ne fait pas sens. Il reconnaît qu'en l'occurrence l'association évoquée aurait une logique, puisque le projet Andromède a besoin d'infrastructures. « On peut intervenir comme fournisseur de matériel, c'est sûr, et comme actionnaire derrière si le retour est satisfaisant. » En résumé, pour l'instant, Bull étudie le projet. « Nous discutons ensemble. Nous regardons, obligatoirement, puisque France Télécom est aussi notre actionnaire au sein de Bull ». Très vite, Philippe Vannier ajoute que Bull a déjà un projet dans ce domaine, « un cloud HPC qui s'appelle NumInnov », en phase de finalisation et qui devrait voir le jour très prochainement. « C'est une industrialisation plus poussée de l'activité Extreme Factory que l'on a déjà développée et qui est une mise à disposition de moyens de calcul intensif ». Un projet fait avec un tour de table de quatre investisseurs (au nombre desquels l'Etat dans le cadre du Grand Emprunt). Il est destiné à la fois à de grandes entreprises qui ont des pics de charge à assurer dans le domaine du calcul intensif et aux PME qui ne peuvent pas acquérir de machines. Entre ces deux extrêmes, cela touchera tout un panel de secteurs, « l'industrie, le domaine de l'image, le monde médical avec la modélisation de molécules et l'imagerie », énumère Philippe Vannier.
Gros contrats d'infogérance avec Eurocontrol et La Poste
Parmi les autres contrats remarquables gagnés par Bull en 2011 sur ses autres activités, le PDG rappelle le projet important d'infogérance remporté auprès d'Eurocontrol, « la plus grosse plateforme de trafic aérien au monde » qui a confié son informatique au groupe français face à onze concurrents dont plusieurs ayant fait alliance. Il s'agit d'un contrat sur cinq ans, avec des options pour aller plus loin, d'un montant total de 43 millions d'euros. Bull est associé à Tata CS, sous-traitant sur ce projet, mais le contrat reste en Europe. Dans le domaine des partenariats, Philippe Vannier estime par ailleurs que le groupe doit se positionner comme un intégrateur, capable de proposer avec des spécialistes des offres lui permettant de se différencier.
Autre gros marché d'infogérance remporté par Bull : La Poste, pour plus de 60 M€. Un contrat que le fournisseur s'apprête à annoncer. Le mois de janvier a été un mois record pour les prises de commande chez Bull. « Cela nous permet de bien démarrer 2012 », souligne John Selman, directeur financier de la société.
Le supercalculateur Curie de Genci (Grand équipement national de calcul intensif), conçu par Bull.
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En 2011, Bull a réalisé deux rachats (l'un en Egypte, l'autre en France, TRCom), pour des montants peu élevés. Il a recruté un millier de personnes en 2011 et prévoit un nombre d'embauches équivalent cette année, dont la moitié en France, avec un recrutement net situé entre 500 et 600 personnes. Des embauches qui s'effectueront sur des postes « facturables » chez les clients, précise John Selman. Dans le même temps, le groupe a contenu ses dépenses (SG&A, frais de vente, généraux et administratifs) en valeur absolue, en les maintenant à 220 millions d'euros, comme l'an dernier, pointe Philippe Vannier. « Cela signifie que nous améliorons notre productivité ». Le groupe a par ailleurs augmenté ses dépenses nettes de R&D à 24,4 M€ (+23,3%).
Pour 2012, Bull ne communique volontairement pas de prévisions sur le chiffre d'affaires, mais confirme les objectifs de son plan BullWay 2013 (qui prévoit un CA se situant entre 1,35 et 1,45 Md€ en 2013). Sur l'année en cours, la croissance externe ne constitue pas une priorité. « Nous sommes ouverts à des acquisitions en fonction des opportunités qui se présentent, mais nous n'en faisons pas un objectif. Notre plan de croissance est axé sur l'organique », rappelle John Selman. « La première priorité du plan stratégique BullWay 2013 a été de mettre la société en ordre de marche. Nous sommes dans un mode de petites acquisitions, de niches, de technologies, d'add-on ». Les dirigeants soulignent que la force du groupe, c'est de s'appuyer sur ses quatre piliers (Innovative Products, Computing Solutions, Busines Integration Solutions, Security Solutions) et d'être en mesure d'exercer ces quatre métiers en même temps.
La NASA éteint son dernier mainframe IBM
C'est une page qui se tourne. L'ère du mainframe à la NASA se termine, c'est le titre du message publié par la DSI de l'agence spatiale américaine sur son blog. Linda Cuerton explique que le dernier mainframe, un Z9 d'IBM, encore en activité au Marshall Space Flight Center, sera éteint à la fin du mois. Elle a vanté les bénéfices de ces systèmes, fiables, puissants, hautement disponibles et très utiles pour gérer de grands volumes de transactions.
Elle considère que les hyperviseurs, les clients légers actuels, découlent de la génération mainframe. Elle se souvient d'avoir démarré à la NASA avec un IBM 360-95 et d'avoir étudié le langage assembleur de ces systèmes. Mais la DSI estime que « toutes les choses doivent changer » et que si la NASA éteint son dernier mainframe, ces systèmes ont encore de l'avenir dans d'autres organisations.
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