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9034 documents trouvés, affichage des résultats 2001 à 2010.

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(11/02/2011 10:53:41)

Spamina, spécialiste de la sécurité de messagerie, arrive en France

Créée en 2005, la société est spécialisée sur le filtrage de mails en mode cloud (hybride ou privé) et le DLP quel que soit le support utilisé (PC fixes ou portables, smartphones).  Les solutions sont vendues par abonnement, au nombre d'utilisateurs. 4 offres vont être proposées aux revendeurs et aux ISP, la première est l'email firewall, la fonctionnalité archivage de mail sera effectif avant la fin du mois de février. Le chiffrement des messages et l'outil de perte de données seront disponibles respectivement en avril et mai prochain. Pour la solution de filtrage l'objectif est selon Jim Tyer, responsable vente à l'international « de réduire fortement le spam, car près de 93% des messages reçus quotidiennement sont du spam ». Spamina propose ses services en mode logiciel, mais offre aussi des appliances physiques si les clients le souhaitent.

Le bureau français de Spamina est dirigé par Sébastien de la Tullaye, un ancien de iPass et Atheos. La société est entièrement en indirect et recrute des revendeurs en France. Un grossiste ITway s'en occupe, c'est déjà le grossiste de Spamina en Espagne. ITway a pour mission de recruter, former et certifier les partenaires avec un programme nommé SAPP (Spamina action partner program). Le partenaire réalise le support 1er niveau.

Spamina se développe à l'international : Italie, Grande-Bretagne, France, Amérique latine. Par ailleurs, deux nodes supplémentaires devraient être installés aux Etats-Unis au cours de l'année 2011. Ses produits sont disponibles en six langues : allemand, anglais, catalan, espagnol, français, portugais-brésilien. Les rapports d'activités et les listes d'e-mails bloqués sont disponibles dans ces six langues.

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(11/02/2011 10:33:01)

Annuels 2010 : Alcatel-Lucent sur la voie de la reprise

Deux ans après l'arrivée d'une nouvelle direction et le début de la crise économique mondiale, Alcatel-Lucent publie ses résultats annuels 2010. Des résultats très attendus. Le chiffre d'affaires (CA) s'élève à 15,9 milliards d'euros en hausse de 5,5% par rapport à l'exercice précédent. Le directeur général, Ben Verwaayen ne peut que se féliciter de chiffres qui valident sa politique.

La rentabilité semble également au rendez-vous. Le résultat d'exploitation ajusté (avant coûts de restructuration, perte de valeur sur actifs, résultats de cession de sociétés consolidées, litiges et amendements) se monte à 288 millions d'euros (soit 1,8% du CA). La marge brute ajustée (elle ne prend pas en compte l'impact des écritures d'allocation du prix d'acquisition de Lucent) se monte à 5,57 milliards d'euros (soit 34,8% du CA).

Le 4ème trimestre s'est révélé très performant avec un CA de 4,86 milliards d'euros, en hausse de 22,6% par rapport au même trimestre de l'année précédente, de 19,3% par rapport au 3ème trimestre 2010.

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(11/02/2011 10:20:22)

Concertation difficile sur les commandes publiques et les PME

La fronde initiée depuis un an par la FEB (Fédération de l'équipement du bureau et de la papeterie) contre la politique de massification des achats de l'État est loin de s'être calmée. Dans son combat qui vise à éviter que les PME soient évincées des marchés publics, le syndicat patronal a trouvé l'oreille attentive d'Yves Censi, député de l'Aveyron et spécialiste des questions économiques liées aux PME. Le 3 février, ce dernier présidait une rencontre parlementaire à l'Assemblée nationale sur le thème « les PME et la commande publique, bilan et perspectives ». Elle s'est achevée par un discours de Frédéric Lefebvre (voir la vidéo), le secrétaire d'État chargé des PME. Au-delà de son sujet, l'intérêt de cette réunion résidait également dans la participation à la même table ronde des différentes parties prenantes à la discorde : d'un côté, André Vidal et Silvano Trotta, les président de la FEB et de la FICOME (Fédération interprofessionnelle de la communication d'entreprise), de l'autre Jacques Barailler, le directeur du SAE (Service des Achats de l'État) et Gilles Denisty le directeur de l'UGAP (Union des Groupements d'Achat Publics). Sans compter la présence de Jean-Pierre Schosteck, député des Hauts-de-Seine et Président de l'Association des Maires de France qui sont, comme d'autres collectivités locales, à la fois soucieux de réaliser des économies sur leurs achats et de faire vivre les PME de leurs communes.

« Pour le grand public, la perception du gaspillage de l'État est intolérable. C'est pourquoi la fonction publique doit avoir un vrai rôle d'acheteur et non plus se cantonner à une gestion administrative des commandes de l'État, expliquait Jacques Barailler, le directeur du SAE. Mais nous souhaitons également faciliter l'accès des PME aux marchés publics en simplifiant les démarches » (Voir la vidéo). Sur le fond, c'est à peu près le même discours qu'a tenu Gilles Denisty, le DG Adjoint de l'UGAP : « On attend de l'UGAP une participation à l'efficacité économique des achats. Dans cette mission nous ne pratiquons pas le « hard selling » auprès des entités publiques. En outre, l'un de nos autres objectifs est également de favoriser l'accès des PME aux commandes publiques et l'emploi en région. »

« La FEB et la FICOME ne sont pas les seules menacées
»

Silvano Trotta, le président de la FICOME n'a pas été convaincu par ces discours et s'en est pris directement à l'action de l'UGAP et du SAE. Selon lui, laisser faire ces deux structures revient à favoriser les gros fournisseurs au détriment des PME qui jouent leur survie. En outre indique-t-il, « il y a un problème de compétences dans les collectivités locales qui trouvent plus facile de se tourner vers l'UGAP pour éviter d'avoir à mettre en place des appels d'offres. D'autant que l'UGAP organise des réunions publiques où elle prend le soin d'expliquer l'intérêt de ses services ». Pour les deux dirigeants des syndicats des PME, le fait que l'UGAP démente faire du « hard selling » ne passe apparemment pas. « Les gens du SAE et de l'UGAP sont de bons communicants, a ironisé André Vidal. Mais ni l'un ni l'autre ne nous laisse réellement concourir. C'est pourquoi nous demandons aujourd'hui une concertation. Elle est d'autant plus importante que nous ne sommes pas les seuls PME à courir des risques. Dans la salle, il y a par exemple des représentants de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs » (voir la vidéo).

Avant l'arrivée de Frédéric Lefebvre dans la salle, Jean-Pierre Schosteck, le président des Maires de France, était le dernier à s'exprimer. Plus consensuel, ce dernier a estimé qu'il ne fallait pas opposer les deux systèmes. Selon lui, une centrale d'achats peut tout à fait rassembler les offres de petites PME. Et pour rendre moins compliquée la mise en place d'un appel d'offres, ce qui profite à l'UGAP, celui-ci précise que l'AMF a lancé un appel aux services de l'État pour que les procédures soient simplifiées.

Au final, on peut regretter que cette réunion parlementaire n'ait pas été l'occasion d'un vrai débat entre l'ensemble des acteurs. Ceux-ci se sont en effet cantonné à exposer leurs missions et points de vue sans véritables échanges. Elle a toutefois permis de mieux faire connaître la problématique de la massification des achats de l'état pour les PME auprès d'un large auditoire notamment composé de syndicats patronaux et de salariés (qui soutiennent le patronat dans ce cas précis), de parlementaires, de réseaux consulaires et de la presse.

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(10/02/2011 17:33:08)

TechDays 2011 : Microsoft visite les interactions de demain

Sur les TechDays, ce matin, Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité de Microsoft France, a projeté son auditoire dans un monde peuplée d'interfaces se fondant dans le décor ou devenant invisibles. Un monde où tout a l'air facilité et qui semblera familier aux amateurs de romans d'anticipation et de jeux vidéos [mais qui, à bien des égards, peut apparaître aussi terriblement désincarné et angoissant].

Lors de la première démonstration, Na-Young Kwon, la jeune femme (ingénieur commercial sur les outils de développement chez Microsoft France) qui donne la réplique à Bernard Ourghanlian, est identifiée par le miroir de sa salle de bain qui lui renvoie d'abord son poids, avant d'afficher le résultat d'une analyse médicale transmise par le biais d'une brosse à dent très spéciale. S'ensuit une courte vidéoconférence, toujours via le miroir, avec un médecin qui fait expédier les médicaments propres à traiter le taux de glycémie trop élevé décelé lors de l'analyse. « Si l'on est surveillé en temps réel, on va pouvoir agir avant le problème », promet Bernard Ourghanlian. Les données sur la personne, rendues anonymes [pour le bon déroulement de la démonstration, on va essayer de le croire], sont récoltées dans le cloud. « Voilà ce que pourrait être la médecine dans quelques années », avance le directeur technique.

Nao, petit compagnon de nos vieux jours

Nous vivons de plus en plus vieux, avec malheureusement une évolution vers une plus grande dépendance. Cela nous pend au nez, nous le savons. Heureusement, pour compenser cette perte d'autonomie, nous pourrons nous adjoindre un petit auxiliaire robotisé, comme le petit Nao, déjà bien connu des amateurs de robots. Il pourra lire les journaux, comprendra la voix, percevra les sentiments, répondra au téléphone et pourra joindre nos proches. C'est le projet Romeo, d'Aldebaran Robotics. Au passage, les développeurs intéressés sont informés qu'ils peuvent recourir aux outils Visual Studio et Robotics Developer Studio pour donner vie au robot Nao.

Invité sur scène, Stéphane Nègre, PDG d'Intel France, se projette lui aussi un peu plus loin en évoquant des capteurs à dimension sensorielle et contextuelle qui permettent à un système de percevoir la personne qui se trouve face à lui et de calculer, notamment, le temps d'attention qu'elle peut lui accorder pour interagir avec elle. Des technologies qui, dans quelques années, pourront être mises à l'oeuvre dans des lieux de vente, par exemple, pour combiner la présence en magasin et l'expérience virtuelle, cette dernière permettant de découvrir d'autres gammes de produits que ceux exposés sur place. « Aujourd'hui, on sait faire cela sur de très gros systèmes », assure Stéphane Nègre, mais peut-être dans quelques années pourra-t-on parvenir à des expériences similaires sur des systèmes peu coûteux.

Page suivante : Projets Skinput et LightSpace

(*) Plus de 300 sessions en trois jours, de l'OS Windows Embedded Compact 7 pour les systèmes embarqués, à la présentation de ASP.NET MVC 3 en passant par le développement de jeu vidéo pour Azure, le Web ou Windows Phone 7 avec Silverlight.[[page]]Imaginons un monde où « l'on anticipe les besoins et les désirs », dans lequel l'utilisateur, bardé de capteurs et de dispositifs de tout type (accéléromètre, GPS, micro, vidéo, agenda...) renseigne sur ses mouvements, sa localisation, son humeur, son appartenance à un réseau social... On saura dans l'instant s'il marche, s'il est seul ou au milieu d'une foule et s'il a envie qu'on lui transmette ses appels téléphoniques ou pas tout de suite... Qui dit capteurs dit aussi intrusion dans la vie privée, reconnaît tout de même Bernard Ourghanlian. 

On peut jouer sérieusement avec la Kinect

Mais essayons de voir le bon côté des choses. Prenons la Kinect, cet équipement qui transforme l'utilisateur en manette pour jouer avec la console Xbox 360 (gros succès de Microsoft ce Noël). La société belge Fishing Cactus, créateur de jeux, travaille à des serious games qui pourraient servir d'outils aux thérapeutes, la Kinect permettant aux patients, en l'occurrence des personnes âgées, d'interagir avec la machine sans intermédiaire. « C'est une aide au diagnostic pour l'instant, explique Laurent Grumiaux, son directeur commercial, mais nous pouvons imaginer d'aller plus loin », en ajoutant que ce projet est financé par Microsoft Innovation Center en Belgique et par l'Université de Mons.

« Les technologies qui réussissent deviennent invisibles »

« Cette réalité augmentée est de plus en plus présente dans notre vie », souligne Bernard Ourghanlian. Les présentations du directeur technique grimpent alors d'un cran dans la dématérialisation. Il aborde le projet Skinput qui porte sur l'utilisation d'applications sans intermédiaire. Une vidéo montre comment, à l'aide de capteurs placés sur le bras, par exemple, on pourra utiliser des applications sans le truchement d'une interface matérielle, mais en passant par son corps (illustration ci-dessus). On téléphonera en tapant sur ses doigts, on visualisera son écran sur la paume de sa main.

Poussons le curseur un peu plus loin avec le projet LightSpace où il est question de « spatial computing », c'est-à-dire d'interaction avec des objets dans une pièce. En équipant une salle de caméras tridimensionnelles, une simple table en bois acquiert des capacités interactives. Une image ou un objet informatique, affichée sur la table, peut passer d'une main à l'autre avant d'être envoyée sur le mur. « On peut transformer n'importe quelle surface d'une pièce en un support interactif », nous explique-t-on.

Projet LightSpace de Microsoft
Projet LightSpace - Cliquer pour agrandir l'image

Et Bernard Ourghanlian de citer en conclusion le scientifique américain Mark Weiser, qui oeuvra longtemps au Xerox PARC (Palo Alto Research Center) et que l'on tient pour le père de l' « ubiquitous computing » dans lequel les traitements informatiques s'intègrent dans les objets et les activités quotidiennes : « Les technologies qui réussissent deviennent invisibles ».

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(10/02/2011 17:32:25)

Rackspace acquiert Anso Lab

Rackspace, basée au Texas, a co-fondé OpenStack avec la NASA en tant que projet Open Source de cloud. Cette initiative comprend plus de 50 membres, dont Dell et Citrix Systems. Il s'est intéressé  à Anso Labs, car le fournisseur de logiciel pour les infrastructures de cloud privé basé à San Francisco a également contribué à OpenStack.

Rackspace souhaite créer un environnement donnant aux clients les moyens de déplacer des  charges de travail d'un prestataire de services cloud à l'autre sans être verrouillé. Les besoins d'expertises et de contributions externes sont cruciales pour le développement et la reconnaissance d'OpenStack face à des logiciels comme vCloud de VMware et Eucalyptus, qui sont compatibles avec Amazon Web Services.

« Anso Labs est un contributeur essentiel pour OpenStack », a déclaré Lew Moorman, CTO et PDG de Rackspace Cloud. « Grâce à cette acquisition stratégique de talents, nous allons accélérer le développement  de notre projet Open Source ».  La semaine dernière a vu le lancement de la version « Bexar » d'OpenStack, qui améliore le stockage et ajoute des fonctionnalités de sauvegarde des images.

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(10/02/2011 15:52:48)

Satya Nadella remplace Bob Muglia à la division Serveurs et Outils de Microsoft

Satya Nadella, âgé de  43 ans, prend la présidence de cette division, un poste que Bob Muglia a laissé vacant depuis l'annonce de son éviction en janvier dernier. En publiant cette nomination, Microsoft a souligné l'expertise de Satya Nadella dans le cloud computing, une compétence de l'entreprise considère comme essentielle pour trouver sa place dans le marché émergent des services de l'informatique en nuage. Steve Ballmer a souligné que le promu «  a une expérience profonde sur le marché des serveurs et des services en ligne de Microsoft qui nous permettra d'accélérer le rythme de sortie de nos solutions et de travailler dans le même temps sur les offres cloud à venir ».

Satya Nadella était depuis 2007 en charge de l'ingénierie de la division des services en ligne de l'éditeur. Il a dirigé les travaux de lancement du moteur de recherche Bing, ainsi que les mises à jour du portail grand public Microsoft MSN et l'intégration des services publicitaires entre Yahoo et Bing. Avant cela, il était en charge des solutions Business de la firme de Redmond, en s'occupant notamment de la gamme Dynamics, qui comprend des ERP et des logiciels et services de CRM. Il est chez Microsoft depuis 19 ans.

L'activité Serveurs et Outils supervise notamment le système d'exploitation Windows Server, ainsi que le développement des outils d'administration. La division s'occupera également des offres de l'entreprise en matière de cloud computing, y compris la plateforme Windows Azure. Dans son nouveau rôle, Satya Nadella devra élaborer un plan technologique et une vision stratégique pour les serveurs et des outils logiciels dans un environnement cloud, précise Microsoft. Bob Muglia qui quittera la société à la mi-2011, va accompagner et aider son successeur dans son nouvel emploi.

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(10/02/2011 11:15:12)

Le Club des utilisateurs de Business Objects se fond dans l'USF

(Mise à jour le 15/02/2011) Depuis le rachat de Business Objects par SAP, et surtout l'intégration d'une offre décisionnelle globale par l'éditeur allemand, l'avenir du club des utilisateurs de Business Objects était pour le moins en suspens. Le souhait de l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones) de constituer son propre pôle de commissions sur le décisionnel (consacré à l'ensemble des modules décisionnels de SAP, dont BO) allait aussi dans ce sens. Dernier coup du sort, la société assurant la délégation générale du Club BO a souhaité cesser ce service. Créé en 1993, le Club Business Objects France a donc réuni une assemblée générale pour se dissoudre le 10 février 2011.

Au fil du temps, 2000 personnes sont passées par cette association qui réunissait des représentants de 150 à 200 entreprises. Les membres seront invités à rejoindre l'USF. Le club BO a négocié avec cette dernière association son ralliement pour lui apporter non seulement ses membres mais aussi son expérience et ses savoirs. Claude Molly-Miton, président de l'USF, a spécifié : « L'idée était que les membres du Club BO ne perdent rien de leurs méthodes et expériences mais gagnent les apports propres de l'USF, notamment en termes d'influence sur l'éditeur et en compétence sur les autres modules ».

Une intégration des dirigeants du club BO dans l'USF

Deux nouveaux administrateurs issus du Club BO vont ainsi rejoindre la direction de l'USF (Damien Poulard, du CEA, et Anthony Girard, du Musée du Louvre). De plus, la direction de la commission BO de l'USF va revenir aux anciens du Club BO. La nouvelle commission va ainsi calquer son fonctionnement sur celui du Club BO, avec réunions plénières et ateliers restreints selon un calendrier défini par sa direction propre. La commission BO de l'USF va prendre place dans un « pôle décisionnel » aux côtés des autres commissions consacrées à des modules de ce type.

Olivier Le Moing, président du Club BO, indique : « plusieurs personnes de SAP nous avaient contacté plusieurs fois pour nous inciter à nous rallier à l'USF. Un tel rapprochement avait du sens mais pas d'urgence, donc nous avons pris notre temps pour discuter avec l'USF qui souhaitait aussi cette union. Cependant, il n'y a jamais eu de prise de position officielle de l'éditeur. » Une telle prise de position aurait été pour le moins malvenue.

Cotisations moins chères mais plus aucun prestataire adhérent


Ce ralliement se fait au prix de la perte d'une dizaine de membres, des prestataires. Seuls les utilisateurs peuvent en effet adhérer à l'USF. « Mais chaque commission peut inviter des prestataires à ses travaux, nos anciens membres ayant toujours joué le jeu en apportant une vraie valeur ajoutée » souligne Olivier Le Moing, président du Club BO. Salarié de Sopra Group, il est concerné au premier chef par la question. Mais, pour son cas personnel, une solution a été trouvée : « je vais devenir membre honoraire à titre personnel et non plus au nom de mon employeur ». Les prestataires pourront donc continuer d'apporter leur propre expérience au sein de la nouvelle commission de l'USF. « La réflexion sur l'adhésion des prestataires a été faite avant l'idée d'un rapprochement avec le Club BO et nous ne les acceptons qu'en tant qu'utilisateurs de SAP pour eux-mêmes et donc sous réserve de n'être représentés que par ceux qui gèrent SAP en interne chez eux » ajoute Claude Molly-Mitton.
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Beaucoup d'utilisateurs de BO ne sont pas utilisateurs d'autres produits de SAP voire utilisent un autre PGI. A l'inverse, de nombreux clients du PGI de SAP utilisent d'autres outils que BO pour leur décisionnel. Les membres qui utilisent les deux produits et adhéraient déjà aux deux associations vont donc économiser une cotisation. Les adhérents du Club BO bénéficiaient d'une cotisation individuelle de 560 euros/an et sont donc, s'ils souhaitent conserver le même mode de fonctionnement, invités à choisir la cotisation de l'USF pour un individu participant à une seule commission d'un montant de 400 euros/an. Pour 200 euros de plus, un individu donné peut adhérer à une deuxième commission.

Pas de fusion juridique mais de grands projets

Sur le plan juridique, il s'agit bien d'une dissolution avec incitation des membres à adhérer chacun individuellement à l'USF et pas d'une fusion. « Recourir à une fusion aurait été très compliqué pour pas grand chose » plaide Olivier Le Moing.

Le Club BO n'acceptait plus de nouveaux adhérents depuis six mois, dans l'attente d'une décision finale sur son devenir, et ne disposait pas d'actifs non-financiers ayant une valeur économique. Sa trésorerie a été asséchée par un apéritif final d'assemblée générale. Il n'est donc même pas nécessaire de recourir à une dévolution des actifs au profit de l'USF.

Profiter de la proximité géographique

Ce rapprochement « pour être plus forts ensemble », selon le mot de Claude Molly-Mitton, va cependant permettre de ressortir du placard un vieux projet prenant en compte la situation propre de la France. En effet, les équipes de développement de SAP consacrées aux différents outils décisionnels de l'éditeur se situent pour l'essentiel en France. Claude Molly-Mitton espère pouvoir profiter de la proximité géographique et culturelle entre les membres de l'USF et ces développeurs.

« L'idée serait de faire se rencontrer ou discuter les chefs de projets produits chez SAP et les responsables des commissions consacrées à ces produits pour faire converger le plus en amont possible les attentes des utilisateurs et la feuille de route de l'éditeur, même si l'on attend toujours de l'éditeur qu'il innove et nous surprenne » explique Claude Molly-Mitton.

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(10/02/2011 12:53:50)

Les fusions-acquisitions dans l'IT ont redémarré en 2010

Selon le baromètre IT du cabinet AP Management, le marché français des fusions-acquisitions est reparti à la hausse en 2010 après deux années de baisse consécutives. Ce n'est pas tant le nombre d'opérations réalisées sur des sociétés de l'Hexagone, passé de 107 en 2009 à 119 l'an dernier, qui illustre le mieux cette conclusion. La donnée la plus probante réside plutôt dans le montant des chiffres d'affaires cumulés des entreprises rachetées qui s'est apprécié de 26% à 924 M€. Ce qui porte, pour 2010, le montant moyen des fusions et acquisitions à 7,7 M€ contre 7 M€ environ un an plus tôt.

Dans 82% des cas, les entreprises se font racheter par des sociétés de même nationalité. Leurs homologues européennes (britanniques et allemandes principalement) et d'Amérique du Nord ne représentent respectivement que 11% et 5% des acquéreurs. Autre constat, les sociétés rachetées sont en majorité des SSII (58% des cas), les éditeurs ne représentant donc que 42% des 119 fusions et acquisitions recensées par le baromètre IT d'AP Management. Cependant, le poids des éditeurs s'est renforcé puisque ils ne furent les cibles que de 40 transactions en 2009 contre 50 en 2010. C'est d'ailleurs en très grande partie grâce à eux que le nombre total des rachats de sociétés IT françaises a progressé en 2010. Reste que sur les 924 M€ de revenus cumulés que généraient les entreprises françaises acquises l'an dernier, 69% (638 M€) étaient réalisés par des SSII contre 31% (286 M€) par des éditeurs.

75% des rachats ciblent de sociétés  de moins de 7,5 M€ de CA


Preuve en est que ces derniers font l'objet de transactions d'un montant moindre (5,8 M€ en moyenne) que les SSII (9,3 M€). Mais qu'elles soient SSII ou éditeur, les entreprises rachetées sont en général de petites cibles. De fait, 75% des transactions réalisées en 2010 portaient sur des sociétés réalisant un chiffre d'affaires inférieur à 7,5 M€. En comparaison, 7% d'entre elles affichaient des revenus compris entre 7,5 et 15 M€, contre 15% pour celles ayant dégagé un volume d'activité compris entre 15 et 75 M€. Aucune société réalisant plus de 75 M€ de chiffre d'affaires n'a en revanche été acquise l'an dernier, tout comme ce fut le cas en 2008.

« L'an dernier restera comme un millésime de reprise pour les fusions-acquisitions. 2011 s'amorce sur une note d'optimisme avec un premier trimestre qui voit le retour des fonds de private equity sur le marché. L'appétit retrouvé des industriels, le rebond attendu des dépenses IT des grands comptes et, surtout, un regain de confiance et de visibilité », conclut Pierre-Yves Dargaud, le président d'AP Management.

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(10/02/2011 11:17:29)

Les éditeurs de logiciel créent un site dédié au grand emprunt

L'Afdel a poussé à la roue pour que le grand emprunt intègre une dimension IT en particulier dans le domaine du cloud. Elle passe aujourd'hui à la vitesse supérieure pour faciliter aux éditeurs l'accès à ce grand emprunt, en créant un site dédié :    http://www.investirdanslenumerique.fr/

« Le site est avant tout ergonomique et pédagogique », note Loïc Riviere délégué général de l'Association, « nous n'avons pas fait du simple copier-coller » de textes existants, mais pensé le site en fonction des demandes et des démarches des éditeurs ». Outre cette accessibilité, le site est collaboratif. C'est une exigence de l'Etat qui va privilégier les projets portés à la fois par des entreprises et par des laboratoires de recherche. Le site permet donc aux éditeurs de s'associer et de trouver un partenaire public ou parapublic. « Dans la démarche du grand emprunt, l'éditeur doit démontrer sa capacité à évoluer dans un écosystème. L'Etat est également attentif à l'impact économique du projet, en particulier en matière de création d'emplois ».  Prochaine étape, le site proposera de liens vers des financements : JEI, CIR, Oséo, fonds européens.

L'Afdel se lance dans un nouveau rôle de catalyseur, autour de la démarche du grand emprunt, en intégrant la logique donnant/donnant de l'Etat : des subventions en échange de retombées économiques.

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(10/02/2011 12:52:42)

Gartner : Ventes de mobiles vers une redistribution des parts de marché

Selon le cabinet Gartner, 1,596 milliard de téléphones portables ont été vendus dans le monde en 2010, soit 385 millions d'unités de plus par rapport à 2009. Les smartphones ont quant à eux représenté 19% des ventes globales de mobiles, soit près de 300 millions d'unités (contre 172 millions en 2009).

Cette forte croissance est liée à un contexte économique plus favorable que les années précédentes, ainsi qu'à une reprise de la consommation au quatrième trimestre. Sur les trois derniers mois de l'année, l'achat de mobiles a augmenté de 32,7%. Selon Gartner, la demande a été telle fin 2010 que les fabricants vont être confrontés à une pénurie de modules de caméras et d'écrans. « Cette situation devrait durer, au moins jusqu'au second semestre 2011 » prévient Carolina Milanesi, analyste pour le cabinet d'études.

Un leader fragile et des outsiders ambitieux

Sur le marché mondial, Nokia reste la marque la plus populaire. La marque finlandaise a vendu à elle seule 461 millions d'appareils, soit plus d'un exemplaire sur quatre (28,9%). Mais le géant du mobile, qui a tardé à prendre le virage des téléphones multimédia, est en chute libre. Il y a à peine deux ans, Nokia pesait pour 40% du marché mondial. Numéro deux, Samsung a vu ses ventes progresser (281 millions d'unités en 2010, contre 235 millions en 2009), mais ses parts de marché ont diminué face à la concurrence (17,6% en 2010 contre 19,5% en 2009). Son compatriote LG complète le podium, malgré des chiffres en berne. Le groupe canadien Research In Motion, fabricant des BlackBerry, et Apple, profitent du succès de leurs smartphones pour s'inviter dans le top 5 des ventes au détriment de Sony Ericsson et Motorola. Au total, RIM a écoulé 47,4 millions de BlackBerry en 2010, contre 46,6 millions d'iPhone. A noter également, les bonnes performances des fabricants asiatiques, notamment le fabricant taïwanais HTC, dont les ventes ont plus que doublé en un an.

Sur le segment des smartphones, les terminaux fonctionnant sous la plateforme Android sont les grands gagnants de l'année. 67 millions de Google Phone ont été achetés en 2010, contre moins de 7 millions l'année précédente. Android a progressé de 888,8% en 2010 et devient le numéro 2 du marché. Les ventes de smartphones Android au quatrième trimestre ont été portées par la multiplication de modèles haut de gamme de HTC (gamme Desire, Incredible et EVO), Samsung (Galaxy S) et Motorola (Droid X, Droid 2).

Symbian, la plateforme de Nokia, reste le fragile leader du marché des smartphones. Les BlackBerry complètent le podium, et devancent l'iPhone d'Apple. Microsoft, qui n'a lancé ses Windows Phone 7 qu'à l'automne, est en forte baisse.

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