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(21/01/2011 17:33:34)

Wipro remplace ses deux co-CEO par T. K. Kurien

Wipro va remplacer les deux CEO de ses activités IT par un seul et même dirigeant. La SSII indienne a pris cette décision après la présentation de résultats jugés médiocres. Au cours du quatrième trimestre 2010, clos le 31 décembre, les revenus générés par les services informatiques avaient apparemment  augmenté de près de 19,3%.  Cette hausse à 1,34 milliards de dollars reflète une relance générale de l'activité des grands donneurs d'ordre Indiens. Des résultats conformes au normes IFRS (International Financial Reporting Standard). Toutefois, ceux-ci restent inférieurs à ceux enregistrés par les deux autres principales SSII Indiennes, Tata Consultancy Services et  Infosys Technologies. « La  croissance enregistrée par Wipro au cours des dernières années est la résultante d'une croissance organique et d'une politique marquée par des acquisitions », a déclaré Jimit Arora, analyste chez Everest. Reste qu'en 2010, la société n'a pas fait d'importantes acquisitions, a t-il ajouté. Wipro a indiqué que ses marges d'exploitation étaient restées stables, car il y avait moins de jours de travail, et une plus faible utilisation du personnel au cours du trimestre.

Une structure qui avait permis de résister à la crise

La firme, qui possède d'autres activités, (éclairage et produits de consommation grand public), n'a donc pas été en mesure de dégager un  bénéfice net sur ses  activités de services IT. Girish Paranjpe et Suresh Vaswani, les directeurs généraux actuels de la branche informatique de Wipro, seront remplacés à partir du 1 février par un seul PDG, T. K. Kurien qui était auparavant la tête du la division Green IT de l'entreprise.  Pourtant, la création d'une structure commune avait permis à Wipro de résister à la pire crise économique de son  temps, Mais d'après la firme, au vu du changement environnemental actuel, il était nécessaire que l'entreprise dispose d'une organisation simplifiée  Les sous-traitants indiens ont constaté une amélioration de leurs affaires grâce à une demande provenant des États-Unis et également de l'Europe, mais il subsiste encore des incertitudes. « Il est encore trop tôt pour dire que l'industrie de l'externalisation a renoué avec une croissance sur le long terme », a déclaré Siddharth Pai,  consultant chez TPI. En outre, l'augmentation des recrutements en Inde a contribué à faire augmenter les coûts. Wipro a embauché  3 591 personnes au cours du dernier trimestre. Au 31 décembre 2010, l'entreprise comptait près de 119 500  collaborateurs  La  hausse de la roupie a également contribué à réduire les fonds disponibles des donneurs d'ordre indiens destinés à gérer leurs activités dans le pays, affectant ainsi les marges. Au cours du dernier trimestre, Wipro comptait quelque 36 client supplémentaires.

Illustration: T K Kurien, CEO de Wipro, crédit photo: D.R
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(21/01/2011 16:41:35)

Orange investirait dans Dailymotion

Après la musique en ligne, via une prise de participation de 11% du site Deezer, voilà qu'Orange s'intéresserait à un investissement dans la plateforme vidéo Dailymotion. Selon l'Express, l'opérateur pourrait se porter acquéreur de 30 à 50% de l'éditeur, soit un investissement de 50 à 75 millions d'euros sur une base de valorisation de Dailymotion estimée à 150 millions d'euros. Si cette information se révélait exacte, Orange poursuivrait ainsi sa stratégie dans les contenus, cadrée par Stéphane Richard lors de son plan Conquêtes 2015. Le dirigeant avait rejeté l'idée de continuer à jouer cavalier seul dans les contenus (cession de Cinemas Séries à Canal +) et que la poursuite de cette activité se déroulerait sur la base de partenariat et de prise de participation minoritaire. L'intérêt d'Orange pour Dailymotion semble ne pas plaire aux représentants syndicaux de la CFE-CGC qui estiment que le prix éventuellement payé pour intégrer Dailymotion est particulièrement « salé ».

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(21/01/2011 15:28:34)

Changement organisationnel dans la R & D de France Télécom

France Télécom souhaite retrouver le chemin de l'innovation. C'est en ces termes que son directeur général Stéphane Richard a exposé la stratégie de recherche et développement prochainement mise en place par l'opérateur, lors des traditionnels voeux de bonne année. Si  l'amélioration  de l'efficacité du groupe en matière de R & D est considérée comme une priorité, c'est en partie dans le but de rompre avec la politique menée par l'ancien PDG Didier Lombard.  «La vision de Stéphane Richard en matière d'innovation est plus dynamique comparée à celle de son prédécesseur, expose Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC/UNSA chez France Télécom .Sa stratégie sera  axée selon une logique d'usage technique et marketing, logique qui faisait défaut sous le mandat de Didier Lombard ».
Durant l'exercice de ce dernier, la recherche fondamentale avait été abandonnée pour se substituer à une R & D orientée vers le développement, dans le cadre d'une politique axée sur la réduction des coûts.

Faiblesse de la R & D sur le numérique

L'opérateur avait concentré son innovation au sein d'une multiplicité de structures hétéroclites :  un  « Technocentre »,  inspiré de celui mis en place par Renault à Guyancourt, pour la R&D et le marketing, un « Explocentre »  dédié aux usages et créé en 2006 pour être finalement dissous en 2009. Sans compter la création des « Orange Labs » répartis dans une dizaine de pays et continents et de « l'Orange Vallée », une structure fonctionnant sur le mode start-up  faisant référence à la SiIicon Valley. Cinq ans plus tard,  la nouvelle direction de France Télécom a constaté que le bilan n'était pas à la hauteur de ses ambitions. «Stéphane Richard entend redonner un second souffle à l'aventure France Télécom, précise Sébastien Crozier. Actuellement, les activités de recherche du groupe sont insuffisantes, surtout celles qui sont liées aux projets   numériques. Pour développer des services innovants comme ont su le faire des géants tels que Google ou Apple, la direction a décidé de réorienter sa recherche et son développement vers une logique d'usage et de marketing qui ira au delà de la simple innovation technologique. » Contactée par la rédaction, la direction de la communication de France Télécom n'a pas été en mesure de commenter ces informations.

Illustration : Stéphane Richard, directeur général de France Télécom. Crédit photo : D.R

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(21/01/2011 15:28:28)

HP remanie le conseil d'administration qui fut fatal à Mark Hurd

Après la fermeture des marchés financiers hier soir, Hewlett-Packard a indiqué le prochain remplacement de quatre membres de son conseil d'administration. Les noms de Joel Hyatt, John Joyce, Robert Ryan et Lucille Salhany ne seront pas proposés pour une réélection lors de la prochaine réunion des actionnaires du numéro mondial de la IT, en mars prochain. Tous les quatre ont joué un rôle central au moment des discussions précédant l'éviction, cet été, du PDG du groupe, Mark Hurd. Depuis, pour le remplacer, HP a nommé en octobre Léo Apotheker, ancien PDG de SAP. Le groupe a également recruté Ray Lane, ancien président d'Oracle (au poste de président non-exécutif).

Parmi les noms proposés, celui de Patricia Russo

Cinq nouveaux directeurs ont été nommés au Conseil d'Administration. Parmi eux figurent Patricia Russo (en photo, à gauche) qui fut PDG d'Alcatel-Lucent (sous sa présidence, l'équipementier français vécut des relations houleuses avec ses petits actionnaires). Les autres pressentis sont la Conservatrice Meg Whitman (en photo, à droite), ancienne présidente d'eBay, qui a été largement battue lors de sa campagne pour le poste de Gouverneur en Californie ; Dominic Senequier, PDG d'Axa Private Equity ; Shumeet Banerji, CEO de Booz & Company et Gary Reiner ; ancien DSI de Général Electric, et conseiller spécial de la société de capital-investissement General Atlantic. Leur entrée au Conseil d'Administration sera soumise aux votes en mars.

HP n'a pas fourni d'explications autour de ce remaniement. Mais si l'on en croit le Wall Street Journal, qui cite des personnes proches du dossier, Joel Hyatt et John Joyce, auraient notamment figuré parmi les partisans de Mark Hurd, à qui l'on reprochait notamment des notes de frais indument remboursées. Tandis que Robert Ryan et Lucille Salhany ont au contraire mené l'enquête contre le PDG, également soupçonné alors de harcèlement à l'encontre d'une personne ayant travaillé pour HP sous contrat.

Les actionnaires de HP déplorent un gaspillage

Ces changements interviennent alors que HP parle de diligenter une enquête externe portant sur la mise à l'écart de Mark Hurd. Les actionnaires ont en effet attaqué le groupe, taxant de gaspillage les indemnités de licenciement accordées à l'ancien PDG. Une enquête interne avait révélé que ce dernier n'avait pas enfreint la politique conduite par la société sur les questions de harcèlement, mais avait mis en évidence le remboursement abusif de frais professionnels censés dissimuler des relations personnelles avec une collaboratrice. Mark Hurd a démissionné le 6 août 2010. Un mois plus tard, il a été recruté par Larry Ellison, pour occuper les fonctions de co-président d'Oracle.

Illustrations : à gauche, Patricia Russo, anciennement PDG d'Alcatel-Lucent (crédit : D.R.) ; à droite, Meg Whitman, ancienne PDG d'eBay (crédit : Computerworld)

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(21/01/2011 14:58:28)

Changement de tête chez Google : Larry Page est-il un choix risqué ?

Jeudi dernier, l'entreprise faisait savoir qu'Éric Schmidt, recruté comme CEO en 2001, passerait la main début avril à un des deux co-fondateur,Larry Page, lequel, en plus de diriger les opérations du groupe au jour le jour, continuera à s'occuper de la stratégie « technologies et développements de produits. » En tant que président exécutif, Éric Schmidt se concentrera sur des initiatives extérieures, comme les contacts avec les gros clients, les questions règlementaires et les négociations avec les partenaires. Quant à Sergey Brin, l'autre co-fondateur, il se consacrera aux « projets stratégiques, » et essentiellement aux nouveaux produits. Lors d'une conférence téléphonique, le trio a déclaré que l'objectif était de rationaliser le processus décisionnel. Ceux-ci ont également souligné que Larry Page était prêt à prendre le poste de CEO. Chacun s'est dit satisfait de cette nouvelle répartition, laquelle permettra, selon les intéressés, d'améliorer les performances financières déjà très solides de Google, l'innovation technique et la croissance. On espère qu'ils ont pris la bonne décision, ou ce changement pourrait faire date et marquer une erreur d'orientation historique.

Une petite entreprise prometteuse, hissée au niveau mondial

Quand Éric Schmidt a pris la direction de Google, il y a presque dix ans de cela, l'entreprise fondée en 1998, était prometteuse, mais de petite taille. C'était une société privée, dirigée par deux brillants étudiants en informatique de Stanford, Larry Page et Sergey Brin, mais ayant peu d'expérience, exclusivement axée sur la recherche Internet, et sans vraiment de business model à faire valoir à proprement parler. Au fil des années, Éric Schmidt a aidé à transformer Google en l'une des plus grandes, des plus brillantes et des plus influentes sociétés cotées en bourse au niveau mondial. Son rôle a souvent été décrit comme celui de l'adulte « supervisant » l'entreprise de deux jeunes fondateurs aimant agir de manière non conventionnelle. « Éric Schmidt a beaucoup d'expérience, et c'est lui qui a vraiment piloté Google pour la hisser là où elle est aujourd'hui, » a déclaré Ray Valdes, analyste chez Gartner. L'ancien PDG de Novell et CTO de Sun, a aussi a apporté à l'entreprise son visage calme, son attitude décontractée, tout en dirigeant la société en « triumvirat » avec Larry Page et Sergey Brin. « Le fait qu'Éric Schmidt ait été en première ligne a représenté un avantage formidable pour Google, et il ne fait aucun doute que son action a été déterminante dans les prises de décisions qui ont contribué à l'ascension de l'entreprise, » a déclaré Al Hilwa, analyste chez IDC.

Éric Schmidt, « figure rassurante » de Google

Certains se demandent déjà si Larry Page sera à la hauteur de la gigantesque tâche qui lui revient pour diriger une entreprise aussi grande, aussi puissante et de plus en plus diversifiée. « La question est de savoir si on peut commencer sa formation de dirigeant en étant à la tête d'une entreprise comme Google. De mon point de vue, je pense que si Larry Page était allé postuler pour un poste de CEO quelque part, il n'aurait pas été retenu, » a déclaré Allen Weiner, un autre analyste de Gartner. Ray Valdes se demande quant à lui si le scénario qui s'est tramé en coulisse implique qu'Éric Schmidt quittera volontairement la barre, fatigué après une décennie de travail intense, et si Larry Page prendra l'intérim jusqu'à ce qu'un nouveau leader permanent soit trouvé. Danny Sullivan, analyste et éditeur chez SearchEngineLand.com est assez d'accord avec lui. « Les deux co-fondateurs sont connus pour être difficiles à cerner, y compris pour faire des interviews pour les grands groupes de presse ou participer à des conférences. L'une des fonctions d'Éric Schmidt a été d'être la « figure rassurante» de Google pour ces choses là. Mais devenir cette figure peut être couteux, » écrit-il.

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La confidentialité et le droit d'auteur malmenés

Selon Danny Sullivan, Google a aussi pris du retard pour effectuer un changement de direction. « Une décade, c'est peut-être l'équivalent de 100 ans, en temps Internet ! » De son côté Steve Arnold, l'analyste qui dirige le cabinet ArnoldIT, reproche à Éric Schmidt d'avoir rendu Google trop dépendant d'une publicité reposant sur le moteur de recherche.  « Il n'a pas diversifié les sources de revenus de façon significative,» estime-t-il. « Le succès financier de Google vient en grande partie des ventes de publicité, et ce choix a probablement été peu influencé par son PDG », ajoute-t-il. Steve Arnold  a aussi des critiques à faire sur les prises de parole publiques d'Éric Schmidt, lesquelles ont parfois alimenté la controverse. Il note que Google a eu des difficultés à retenir des employés talentueux, partis, pour certains, vers Facebook et vers des startups plus prometteuses. Quant à Consumer Watchdog, l'association qui a souvent critiqué la politique de confidentialité de Google et ses écarts, elle se félicite du changement de direction à la tête du géant de l'Internet. « Éric Schmidt a nié et balayé des questions clés concernant la vie privée, et il s'est lui-même mis à la porte de la direction de Google, » a déclaré John Simpson, directeur du Inside Google Project au sein du Consumer Watchdog, dans un communiqué. Éric Schmidt a également été à la barre dans les situations embarrassantes rencontrées par Google au cours des dix dernières années, dont un certain nombre de fiascos liés à la confidentialité, plus de nombreuses affaires liées à la propriété intellectuelle, accompagnées de procès intentés par des éditeurs de livres, des groupes médiatiques et de grandes entreprises.

Une certaine diversification

Mais, si Google continue à générer la plupart de ses revenus de la publicité affichée sur ses pages de résultats et celles de sites partenaires, l'entreprise a toutefois élargi ses activités pendant le mandat d'Éric Schmidt. Par exemple, celle-ci a commencé à enrichir son service de recherche avec d'autres services en ligne pour les consommateurs, souvent à contre-courant de marchés installés, comme cela a été le cas avec son webmail Gmail lancé en 2004. Google est également devenu un acteur clé du secteur mobile avec sa plate-forme Android et des versions mobiles de divers services et applications. L'entreprise a aussi pénétré le marché des logiciels d'entreprise avec les Google Apps, et son navigateur et système d'exploitation Chrome pourrait lui permettre de devenir le fournisseur d'une nouvelle plate-forme informatique personnelle.

Du sang neuf pour relever le défi des réseaux sociaux

L'un des grands des défis qui attendent Larry Page sera de lutter contre l'influence des médias sociaux et des sites de réseautage social, comme Facebook et Twitter, deux géants qui ont empiété sur le territoire de Google à la fois dans le domaine de la publicité et celui de la distribution de contenu en ligne. « Ce qui a manqué dans la stratégie de Google c'est la composante sociale, » estime Allen Weiner, l'analyste de Gartner. « Un jeune dirigeant aura sans doute plus facilement la capacité à initier une grande stratégie prenant en compte le réseautage social, » déclare-t-il.  Selon lui, « il est possible que la positon de Google face aux réseaux sociaux sur le web ait joué un rôle dans le changement de direction. »

« Google est également confronté à des défis au niveau international, en particulier dans les zones à forte croissance comme la Chine, l'Inde et la Russie, où l'entreprise a obtenu des résultats mitigés, » estime Ray Valdes. « Les challenges auxquels Google devra faire face sont déjà visibles, et il est probable que, pour les affronter, il faille du sang neuf, et une nouvelle perspective, » ajoute-t-il. Quoi qu'il arrive, Al Hilwa d'IDC espère que le futur ex-PDG de Google continuera à participer aux grandes décisions de l'entreprise. « Éric, Larry et Sergey ont toujours fonctionné comme des co-dirigeants, » dit-il. « Le fait d'avoir pu mettre leurs intelligences en commun pour prendre les décisions importantes leur a été bénéfique dans le passé. On peut espérer qu'ils conserveront ce mode de gestion consultatif. »

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(21/01/2011 11:39:41)

Annuels AMD : Petit rebond pour l'ex-fondeur en 2010

Pour son quatrième trimestre, le bénéfice net du fondeur de Sunnyvale s'élevait à 375 millions de dollars, ou 0,50 $ par action, ce qui est bien mieux que les estimations qui tournaient autour de 0,11 $ par action, selon les analystes interrogés par Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires d'AMD était de 1,65 milliard de dollars, soit une petite progression par rapport à l'année dernière (1,63 milliard de dollars). Au quatrième trimestre 2009, la firme avait réalisé un bénéfice net de

1,2 milliard de dollars, ou 1,52 $ par action, principalement grâce au règlement du contentieux juridique qui l'opposait à Intel. Ce dernier avait fini par verser la somme 1,25 milliard de dollars à son concurrent. AMD reste le plus grand rival d'Intel sur le marché des microprocesseurs pour PC et serveurs.

Ce bilan  financier arrive après une semaine tumultueuse qui a vu le départ du PDG de la compagnie, Dirk Meyer, qui a empoché un chèque de 12 millions de dollars pour solde de tout compte. On lui reproché notamment d'avoir loupé le virage de la mobilité, smartphones et tablettes, alors que son rival de toujours, Intel, a dévoilé une roadmap ambitieuse. Au dernier trimestre, AMD a commencé à livrer ses puces Fusion pour netbook et PC portables, qui combinent dans une seule puce CPU et GPU pour améliorer les performances graphiques et réduire, légèrement, la consommation d'énergie.

Les résultats de l'année 2010 sont également les premiers d'AMD sans l'activité fabrication de puces qui a été détaché en 2009 dans la société GlobalFoundries. Pour se recapitaliser, AMD avait transféré son outil de production à The Foundry Company détenu à 55% par Atic (Advanced Technology Investment Company ), elle-même contrôlée par le gouvernement d'Abu Dhabi. AMD gardant le reste du capital.


Pour l'exercice fiscal terminé le 25 décembre 2010, AMD affiche un chiffre d'affaires de 6,49 milliards de dollars pour un bénéfice net de 471 millions de dollars, selon un communiqué. En 2009, les recettes d'AMD ont été de 5,40 milliards de dollars pour un bénéfice net 304 millions de dollars. «Nous assistons à une meilleure demande saisonnière », a déclaré Thomas Seifert, 
CEO par intérim de la compagnie lors d'une conférence téléphonique. « AMD commence l'année 2011 avec un élan significatif, amplifié par le succès du lancement de notre 
première puce Fusion. »  Les dirigeants d'AMD soulignent que les  revenus de la société au premier trimestre seront stables ou en légère baisse par rapport au quatrième trimestre, 
ce qui est mieux que la normale. 


De son côté, Intel a terminé l'année en fanfare avec un bénéfice net de 11,7 milliards de dollars et chiffre d'affaires de 43,6 milliards de dollars. Une année marquée par la forte croissance de ses ventes de puces pour serveurs, notamment au quatrième trimestre.



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(21/01/2011 10:59:13)

Lenovo investirait significativement dans Nec PC

Un accord entre la compagnie chinoise et Nec Personal Products est entré dans sa phase finale, souligne le journal Nikkei. « Nec n'a fait aucune annonce à ce sujet et aucune décision n'a été prise », a déclaré Chris Shimizu, un porte-parole de Nec.

Tout accord entre les deux acteurs renforcerait la position de Lenovo sur le marché du PC domestique japonais NEC et lui donnait un coup de pouce  sur le marché mondial. Les fabricants de PC japonais dominent le marché intérieur dont Nec est l'acteur majeur. Dans la première moitié de 2010, la société livré 1,9 millions de PC soit une part de marché de 20% au Japon, selon les données d'IDC. Lenovo représentaient 6% du marché, derrière Dell, Hewlett-Packard et Sony.

Sur la scène mondiale, la situation est inversée où Lenovo bat facilement NEC. Le constructeur chinois a livré 9,2 millions PC au troisième trimestre de cette année pour une part de marché de 10%, selon IDC.

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(21/01/2011 10:03:32)

Composants : Un marché tiré par les OEM informatiques

Le monde des  fabricants de semiconducteurs compte une forte proportion d'OEM, et parmi eux des grandes marques de l'informatique ou de l'électronique. Les 10 plus grands fabricants en OEM représentent le tiers du marché mondial soit 104,3 milliards de dollars (sur un marché total OEM de 300,31 milliards de dollars). En augmentation de 33 ,7% par rapport à 2009. Les principaux moteurs de croissance se trouvent dans les ordinateurs portables (avec HP, Apple, Delle et Lenovo), les smartphones (Samsung, Nokia) et les téléviseurs LCD (Samsung, Sony, Toshiba, Panasonic).

Ce top 10 du Gartner enregistre quelques changements, même si les deux leaders restent aux mêmes places. HP domine avec 17 milliards de dollars de chiffre d'affaires, en hausse de 32%. Samsung le suit avec  15,3 milliards de dollars, en hausse de 31,1%. Troisième, en progression d'une place, Apple réalise 12,4 milliards de dollars de CA, en hausse de 65,4%. Le quatrième, et ancien troisième, c'est Nokia, traduction de sa baisse de marché, le finlandais réalise 11,7 milliards de dollars, en hausse de 4,7% seulement. Dell progresse d'une place, et devient cinquième avec 10,4 milliards de dollars, en hausse spectaculaire de 48,3%.

Sony glisse à la sixième place avec 9,3 milliards de dollars, et 28,3% de progression. Toshiba reste  septième avec 8,5 milliards de dollars, en hausse de 37,8%. LG, huitième, affiche 6,9 milliards de dollars, en hausse de 14,7%. Panasonic, neuvième avec 6,7 milliards de dollars est en hausse de 72,5%, il était onzième l'an passé. Lenovo, passe de la douzième à la onzième place, avec 5,7 milliards de dollars, en progression de 5,6%.

Illustration principale : Puce Intel Atom , crédit D.R.

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(21/01/2011 09:41:21)

HP/Mercury vs eCume : l'association d'utilisateurs conteste toujours le prix du support

Après SAP face à ses utilisateurs réunis dans l'USF, HP fait face à l'eCume, le club des utilisateurs des solutions Mercury que le constructeur a rachetées. Les clients ont peu apprécié de voir leur maintenance évolutive, déjà chère, amputée d'une série de nouvelles fonctionnalités disponibles uniquement dans une version plus onéreuse. Pour HP, cette version plus onéreuse constitue une nouvelle offre et ne remet donc pas en cause l'ampleur de la maintenance évolutive.

Le produit Test Director de Mercury est devenu Quality Center en étant racheté par HP. Ce logiciel permet de gérer les plans de tests et de piloter des outils d'exécution comme par exemple Quick Test Pro. Quality Center, en version 9, était vendu en version Entreprise avec une maintenance évolutive permettant d'obtenir toutes les évolutions du produit.

Une augmentation tarifaire déguisée

Or, en passant en version 10, Quality Center a été séparé en deux offres : Entreprise et Premier. Cette dernière est bien sûr plus chère et est destinée à s'intégrer à une suite intégrée et modulaire gérant l'ensemble du cycle de vie du logiciel, Application Lifecycle management (ALM), qui intègre notamment Quick Test Pro. « Mais la version Premier possède une série de fonctionnalités permettant de gagner beaucoup de temps dans l'administration des tests, de définir des modèles réutilisables de plans de tests, etc. », pointe Eric Riou du Cosquer, président d'eCume. Pour le club des utilisateurs, le contrat Entreprise aurait dû leur donner accès à toutes les nouvelles fonctionnalités. La séparation en deux offres est donc contestée, « même si rien n'oblige à prendre, du moins pour l'instant, la version Premier », comme le reconnaît Eric Riou du Cosquer.

Bruno Buffenoir, directeur de HP Software France, conteste bien sûr cette vision : « La maintenance évolutive n'inclut pas toutes les évolutions, et notamment pas les nouveaux modules destinés à couvrir des besoins en dehors du périmètre initial du produit. Nous avons d'ailleurs développé une offre modulaire à la demande de nos clients. En effet, la logique de l'offre Premier est celle d'une automatisation, d'une centralisation et d'une industrialisation qui ne correspondent pas aux pratiques de certains clients qui n'utilisent pas les fonctions avancées et les processus induits. C'est pourquoi nous la distinguons de l'offre Entreprise. » Mais cela n'empêche pas que certaines nouvelles fonctions seront disponibles dans les deux offres, Premier et Entreprise. « HP Sprinter, qui intéresse l'exécution des tests manuels, va ainsi sortir le 18 mars 2011 et sera disponible autant pour les clients Entreprise que Premier », précise Jean-Baptiste Preziosi, solution leader application chez HP Software France.[[page]]Eric Riou du Cosquer expose la crainte qui a déclenché la grogne : « Les évolutions les plus intéressantes pourraient basculer sur la seule version Premier, ce qui correspondrait de fait à une augmentation de prix déguisée ». Ce que consteste Bruno Buffenoir : « Historiquement, HP a toujours pris en compte les évolutions demandées par les clients et les deux déclinaisons de l'offre Quality Center ont chacune leur logique, ce qui implique que les roadmaps ne vont pas s'appauvrir l'une l'autre ».

Un budget considérable

Comme pour tous les éditeurs de logiciels, la politique tarifaire de HP est assez opaque, les remises individualisées pouvant être très importantes. Selon l'eCume, des tarifs publics diffusés il y a plusieurs mois mentionnent, pour la version Entreprise, 49 000 euros pour 5 utilisateurs simultanés, puis 6 600 euros par utilisateur simultané supplémentaire. La version Premier est affichée à 61 000 euros pour 5 utilisateurs simultanés (+25%) et 8 900 euros (+35%) par utilisateur simultané supplémentaire. Dans les deux cas, la maintenance annuelle coûte 23% de la licence initiale et intègre la maintenance évolutive. Les grandes entreprises utilisent le plus souvent des centaines de licences d'accès simultanées, et cela peut atteindre le millier comme chez France Télécom. Les budgets induits sont donc rapidement considérables.

« Nous avons baissé les tarifs depuis le rachat des solutions par HP afin de mieux coller aux demandes du marché qui attend un large déploiement de ce produit au sein de chaque organisation cliente » précise Bruno Buffenoir. HP revendique 55 à 60% de part de marché en France. La part de marché se maintiendrait, avec en prime quelques beaux contrats signés récemment, même si les mises en oeuvre sont très variées selon les entreprises, en fonction des bonnes pratiques appliquées ou non.

Un litige qui explose un an après le lancement

Les offres Quality Center ont été présentées aux clients de HP en octobre 2009. Le réveil brutal des utilisateurs peut donc surprendre. « Nous avons continué de travailler avec nos clients sur les évolutions des offres, notamment autour d'ALM, et cela a réveillé l'intérêt des clients autour de ces produits, ce qui est très positif pour nous », estime Bruno Buffenoir.

Il prend la situation avec philosophie : « Si les utilisateurs ne comprennent pas , c'est que nos explications n'ont pas été assez claires. Mais, dans le monde, 200 grands clients sont passés en offre Premier, dont 15 en France, 3 faisant partie d'eCume. Suite au malentendu qui ne s'est produit qu'en France, nous allons retravailler le positionnement et la roadmap des produits, notamment avec le club eCume qui est destiné à porter les messages vers la communauté des utilisateurs. Revenir vers ses clients pour travailler ses offres ne fait jamais de mal. » (...)

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