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(12/01/2011 10:08:29)
D'ici deux ans, un tiers des fonctions de BI seront exploitées sur mobiles
« D'ici 2014, le modèle actuel de la BI gérée par les départements informatiques, basé sur la publication de rapports, sera en voie de disparition dans un grand nombre d'entreprises, considère Neil Chandler (en photo), directeur de recherche chez Gartner. Celles-ci vont changer les outils de BI et décisionnels qu'elles utilisent ainsi que la manière dont elle se les procurent et les exploitent ». Pour aider les entreprises à évoluer vers ce nouveau type d'usage, Gartner donne quatre grandes prévisions.
En 2013, 33% des fonctionnalités de la Business Intelligence seront accessibles depuis des terminaux portables. Dans un premier temps, la BI mobile va essentiellement consister à porter des rapports et des tableaux de bord préexistants sur des appareils mobiles. Mais d'ici 2012, Gartner prévoit que les entreprises et les éditeurs développent des applications décisionnelles mobiles pour des tâches ou des domaines spécifiques. Cette évolution devrait considérablement élargir la population des utilisateurs de BI et attirer ainsi des investissements importants sur le marché.
Des environnements décisionnels collaboratifs
En 2013 également, 15% des déploiements de projets de Business Intelligence combineront des outils de collaboration, des applications de BI et des logiciels de réseaux sociaux pour créer des environnements décisionnels collaboratifs. D'ailleurs, les entreprises commencent déjà à évoluer vers cette approche. Au cours des 12 à 18 prochains mois, ces efforts vont se poursuivre à mesure que les entreprises commencent à gérer leurs activités de manière plus proactive, à capturer et à optimiser les processus de décision. Les environnements collaboratifs stimuleront les investissements dans la nouvelle BI et les applications décisionnelles, en particulier dans celles liées aux fonctions collaboratives et aux réseaux sociaux. Gartner a déjà noté qu'un certain nombre d'éditeurs de logiciels ont commencé à relever ce défi.
En 2014, 30% des applications d'analyse utiliseront les fonctions « In memory » pour améliorer la vitesse de calcul. Elles utiliseront également des capacités proactives, prévisionnelles et prédictives. La même année, 40% des dépenses consacrées aux outils d'analyse de l'activité seront orientées vers les intégrateurs de systèmes, et non pas vers les éditeurs de logiciels.Traditionnellement, les entreprises achetaient les produits presque exclusivement chez les fournisseurs de logiciels. De leur côté, les intégrateurs de système aidaient les acquéreurs à les mettre en place. Cependant, l'augmentation du nombre de projets tournés vers les utilisateurs, les sources d'information externes et l'intégration de contenu non structuré rendent cette approche traditionnelle de plus en plus risquée et potentiellement non compétitive. Les acheteurs peuvent désormais évaluer les solutions - pour l'efficacité des campagnes marketing dans les services financiers par exemple - comme des packages complets, et sélectionner un fournisseur de contacts commerciaux, souvent prestataire de services, pour les mettre en place.
Illustration : Neil Chandler, directeur de recherche chez Gartner (crédit : Gartner) (...)
Les utilisateurs de Mercury d'HP protestent contre la hausse de la maintenance
La maintenance des logiciels serait-elle destinée à devenir le grand terrain de lutte entre les éditeurs de logiciels et leurs clients ? Après la longue guerre entre SAP et l'USF (club des utilisateurs de SAP francophones) qui s'est terminée par une victoire quasi-totale des clients, l'eCUME, l'Association des utilisateurs des outils Mercury (rachetés par HP), s'inspire du précédent et hausse le ton contre l'éditeur. Encore une fois, c'est la maintenance qui est en jeu.
La solution Quality Center (QC), qui appartient aujourd'hui à HP, dispose depuis sa version 10 d'une maintenance en deux niveaux : « enterprise » et « premier ». Cette dernière est évidemment plus chère mais l'éditeur y a intégré des fonctionnalités relevant, selon les utilisateurs, de la maintenance évolutive jadis intégrée au contrat de base. Pour HP, bien sûr, la version Premier est un nouveau service mais semble en peine de le démontrer ou, en tous cas, de convaincre ses clients. La distinction entre deux niveaux de maintenance ressemble donc furieusement à une augmentation de tarifs déguisée.
De plus, l'association des utilisateurs se plaint de la surdité de HP face à ses demandes d'explications. Les relations entre l'éditeur et les utilisateurs se dégradent donc rapidement. Encore une fois, ce n'est pas sans rappeler le démarrage de la guerre de la maintenance SAP-USF. (...)
Des ventes de fins d'années contrastées pour les PC en Europe
Selon le cabinet Context, qui analyse les résultats des ventes de différents grossistes européens, la croissance des revenus du secteur est avant tout liée à la fin de la progression des ventes de PC à bas prix. Les bonnes performances des segments des stations de travail (+24,8% en valeur) et des serveurs (+7,8% en valeur) ont, dans une moindre mesure, également contribué à tirer le marché vers le haut.
Tout porterait donc à se féliciter pour l'industrie du PC si le quatrième trimestre 2010 avait reflété les résultats de l'ensemble de l'année. Or, les trois derniers mois de l'an passé se sont soldés par une hausse de seulement 3,2% des ventes en volume. Le mois de décembre fut le plus mauvais de tous avec un recul de 6,7% des unités livrées et de 3,8% du chiffre d'affaires. Il le doit notamment au segment des PC grand public touché par une baisse de 16,2%. « Le commerce a beaucoup souffert des mauvaises conditions météo avant Noël, explique Jeremy Davies, le directeur général de Context. Cependant, les difficultés financières des consommateurs sont l'explication principale des mauvais résultats des ventes. »
Les PC pro ont bien résisté à la morosité de fin d'année
Toutefois, toutes les familles de produits du marché des PC n'ont pas connu la même fin d'année 2010. Les ventes de tablettes, par exemple, ont explosé. Au détriment, peut-être, des netbook dont les ventes ont cessé de progresser lors du quatrième trimestre alors qu'elles avaient suivi un rythme de progression de 20% en volume jusqu'au mois de septembre. Les ventes de PC professionnels ont également bien tiré leur épingle du jeux avec une croissance de 9,9% en volume et de 12,8% en valeur en fin d'année.
A l'image des différentes gammes de produits, les pays européens ont également enregistré des résultats contrasté en 2010. La Suède, avec 22,2% de croissance pour ses ventes de PC, et les autres pays scandinaves ont connu des progressions à deux chiffres. De leur côté, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie n'ont respectivement enregistré que 5,9, 5,5 et 3,2% de progression. Quant au marché français, il est passé dans le rouge avec des ventes de PC en baisse de 2,2% en volume (...)
L'éviction de B.Muglia révèle le retard de Microsoft dans le cloud
Steve Ballmer (en photo) a décidé de remplacer Bob Muglia à la tête de sa division Serveurs et Outils. Dans ce domaine, la stratégie de Microsoft a évolué rapidement ces dernières années avec le lancement de Windows Server 2008, les solutions de virtualisation Hyper-V et les services de la plateforme Azure qui permettent aux développeurs de bâtir des applications dans le cloud de Microsoft.
Si le système d'exploitation Windows Server 2008 est généralement bien perçu par les clients, en revanche, Microsoft doit encore faire ses preuves sur les marchés de la virtualisation et du cloud. Ce dernier est au premier rang des priorités de Steve Ballmer dans le mémo où il annonce le départ de Bob Muglia.
La plateforme cloud Windows Azure a été lancée il y a presque un an. Or, même si les développeurs présents à la conférence PDC 2010 en octobre ont manifesté leur intérêt pour cet environnement PaaS (platform-as-a-service), Microsoft lutte toujours pour progresser sur un marché conduit par l'offre IaaS (infrastructure-as-a-service) d'Amazon. Et sur le terrain de la virtualisation, l'éditeur d'Hyper-V ne parvient pas à inquiéter VMware, le leader du secteur, rappelle l'analyste Charles King, du cabinet Punt-IT, interrogé par nos confrères de Network World. « A l'avenir, les activités informatiques s'appuieront de plus en plus sur le cloud et la virtualisation. Je ne vois aucune preuve des progrès que Microsoft espérait ou disait réaliser sur VMware lorsqu'il a sorti Hyper-V il y a deux ans. »
Le symptôme d'un problème plus large
L'annonce du remplacement de Bob Muglia fait suite à d'autres départs : celui de Ray Ozzie, architecte logiciel en chef, Robbie Bach, le président du groupe Loisirs et Terminaux, et Stephen Elop, le responsable de la division logiciels professionnels. Steve Ballmer lui-même a fait l'objet de quelques spéculations en octobre dernier. Pourrait-il être remercié après avoir occupé pendant dix ans le poste de PDG ?
Si Microsoft a bien besoin de doper ses activités virtualisation et cloud computing, à l'inverse, les livraisons de Windows Server sont solides. Selon IDC, les serveurs sous Windows représentent 47,7% du chiffre d'affaires trimestriel sortie d'usine (17,5% pour les serveurs sous Linux, 21,5% sous Unix et 8,6% pour les mainframes IBM).
Ce qui arrive à Bob Muglia est symptomatique d'un problème plus large. Microsoft est à la croisée des chemins, doublé par Apple sur la capitalisation boursière et fortement défié par Google, ainsi que le souligne Laura Didio, analyste chez Information Technology Intelligence Corp (ITIC). « Ballmer n'est pas le genre de PDG à rester sans bouger », rappelle-t-elle. Je pense donc qu'il va réorganiser. Et, si ça ne plaît pas, eh bien, au revoir ».
D'autres départs en vue ?
Bob Muglia a réalisé un travail tout à fait honorable à la tête de la division Serveurs, estime Laura Didio, interrogée par Network World. Mais « Steve Ballmer veut conduire cette activité au niveau suivant où Microsoft sera vu comme un véritable acteur dans le cloud. Il se passe beaucoup de choses en ce moment chez eux. Je ne serai pas surprise de voir d'autres personnes s'en aller ».
Dans le mémo qu'il a diffusé sur le remplacement de Bob Muglia, Steve Ballmer n'a pas précisé s'il avait donné au président de la division Serveurs la possibilité d'occuper une autre fonction au sein de Microsoft. Il y était depuis 23 ans. Une fois prise la décision du PDG de lui trouver un remplaçant, Bob Muglia n'a sans doute pas vu l'intérêt de rester dans le coin, estiment pour leur part les analystes interrogés. « Il n'y avait peut-être tout simplement aucune autre place pour lui », avance Charles King. Pour ce dernier, quand on dirige la division d'un groupe comme Microsoft, l'étape suivante, logiquement, c'est d'entrer dans la sphère de direction située juste au-dessus, c'est-à-dire le groupe restreint des dirigeants portant le titre de Cxx (Chief x Officer) : CEO, COO, CTO, CFO...
Illustration : Steve Ballmer, PDG de Microsoft (source : CIO US) (...)
Intel signe un chèque de 1,5 milliard de dollars à Nvidia
Intel et Nvidia ont signé un accord croisé sur des brevets pour mettre fin à un différend juridique de longue date entre les deux sociétés, a annoncé Intel. Suite à cet arrangement, Intel va verser 1,5 milliard de dollars à Nvidia. « Cet accord préserve la paix [...] des brevets et offre des protections qui vont apporter de la liberté pour la conception de produits » a ainsi indiqué dans un communiqué de presse, Doug Melamed, vice-président et conseiller juridique d'Intel. « Il permettra également aux entreprises de concentrer leurs efforts sur l'innovation et le développement de nouveaux produits innovants. «
En vertu de l'accord, les deux sociétés obtiennent un accès aux brevets de l'autre. Nvidia, qui conçoit des jeux de composants pour cartes mères pour assurer le lien entre les processeurs et les contrôleurs réseau et stockage, avait accusé Intel de pratiques commerciales déloyales et s'était engagé dans une longue bataille juridique. Les deux entreprises s'étaient mutuellement accusées d'avoir violé un accord de licence sur les puces signé en 2004.
Un litige portant sur les processeurs avec contrôleur mémoire intégré
En février 2009, Intel avait déposé une plainte contre Nvidia auprès de la cour de justice du Delaware et demandé au juge de statuer que Nvidia n'est pas autorisé à produire des chipsets compatibles avec les processeurs Intel avec contrôleur mémoire intégré comme sur les processeurs Nehalem. L'accord de licence à long terme signé le lundi 10 janvier met fin à ce litige précise dans son communiqué Intel. Après le recours d'Intel de février 2009, Nvidia avait également déposé un recours reconventionnel, en expliquant que les accords passés avec Intel couvraient également ce type de processeurs.
Pour solder cette affaire, Intel va commencer à verser tous les mois à Nvidia la somme de 300 000 $ et, ce, jusqu'en janvier 2016. Rappelons pour mémoire qu'en aout 2010, suite à une décision de la FTC, Intel avait été obligé de verser à AMD de 1,25 milliard de dollars suite à des accusations de pratiques anticoncurrentielles.
Illustration principale : Jeu de composants Nvidia, crédit D.R.
Microsoft va remplacer Bob Muglia à la tête de sa division Serveurs
Bob Muglia (en photo), président de l'activité Serveurs et Outils de Microsoft, et cadre exécutif de longue date de l'éditeur de Redmond, va quitter son poste cette année. C'est ce qu'annonce un mémo adressé hier par Steve Ballmer à l'ensemble des collaborateurs, mémo également publié sur le site de la société. C'est le troisième dirigeant d'importance à quitter la société depuis l'été dernier. En septembre, le patron de sa division Business, Stephen Elop, a pris la tête du constructeur finlandais Nokia. Et en octobre, c'est l'artisan de sa stratégie cloud, le visionnaire Ray Ozzie, qui annonçait son départ « en retraite ». En mars déjà, Robbie Bach, président du groupe Loisirs et terminaux (Entertainment & devices), était parti.
Le titre du message de Steve Ballmer annonce la couleur. Des changements vont s'opérer au sein de l'activité dirigée par Bob Muglia : STB (Servers and Tools Business). En préambule, le patron de Microsoft rappelle que cette division ne pèse pas moins de 15 milliards de dollars et que, de fait, il y en a très peu de cette ampleur dans l'industrie logicielle (cf le classement publié la semaine dernière par PricewaterhouseCoopers). « Nous avons posé les fondations pour une génération entière d'applications métiers (...), estime Steve Ballmer. Nous sommes prêts à aller de l'avant dans l'ère du cloud computing », poursuit-il en évoquant la conférence PDC d'octobre dernier où l'avancement de la plateforme Windows Azure fut largement présenté.
Le bon moment pour changer de direction
Mais le patron de Microsoft explique aussi que « le meilleur moment pour penser au changement, c'est lorsque l'on se trouve dans une position de force. Or, c'est là où nous en sommes avec STB. Bob Muglia et moi avons parlé de l'activité en général et de ce qu'il était nécessaire de faire pour accélérer notre croissance. Dans ce contexte, nous avons décidé qu'il était temps, maintenant, de mettre en place une nouvelle direction pour STB. C'est simplement la reconnaissance que toutes les activités traversent des cycles et requièrent des talents nouveaux et différents pour les gérer à travers ces cycles. Bob a été un partenaire remarquable tout au long de ce processus et lui et son équipe de direction ont mis en place la bonne stratégie. ». En pointillé du mémo, on devine que Bob Muglia ne semble plus être la bonne personne, désormais, pour poursuivre le développement de l'activité.
Bob Muglia accueillera son remplaçant
« Dans la foulée de ce changement de direction, Bob a décidé de quitter Microsoft cet été, poursuit Steve Ballmer. Il continuera à gérer activement l'activité Serveurs et Outils pendant que je mène une recherche interne et externe pour le remplacer. Bob accueillera le nouveau responsable et sera chargé de projets supplémentaires pour moi. » Le patron de Microsoft rappelle également que Bob Muglia a fondé et dirigé l'activité Serveurs de l'éditeur depuis l'origine. « Il a conduit nos divisions Développeurs, Office et terminaux mobiles, ainsi que des pans importants de nos activités Windows NT et Online Services. »
Comme président de l'activité Serveurs et Outils, il a supervisé le développement de produits, parmi lesquels Windows Server, SQL Server, Visual Studio et System Center, notamment. Plus récemment, il a guidé l'entrée de la société dans le cloud computing et le lancement de la plateforme Azure.
Illustration : Bob Muglia, président de l'activité Serveurs et Outils (STB). Crédit photo : Microsoft
AMD remercie son PDG, Dirk Meyer
Dirk Meyer quitte la présidence d'un commun accord avec le conseil d'administration. AMD a nommé Thomas Seifert, directeur financier, comme directeur général par intérim. Ce dernier a rejoint AMD en 2009, il était auparavant COO et CFO de Qimonda AG. Le fondeur a indiqué qu'il ouvrait la procédure de recrutement d'un nouveau PDG.
Dirk Meyer a accédé au poste de CEO en 2008 en remplacement d'Hector Ruiz, alors que la société faisait face à des difficultés financières. Entré en 1995 chez AMD, il a été le principal artisan de la réorganisation de la société avec la création d'une entité indépendante sans moyen de production, GlobalFoundries. Plus récemment, après quelques retards, le groupe a présenté des puces basées sur l'architecture Fusion, qui associent un processeur et des composants graphiques dans une seule puce. Il a aussi négocié la fin des hostilités avec Intel et reçu une somme estimée à 1,25 milliards de dollars. Malgré ces annonces, la société traverse toujours des difficultés financières. En octobre, AMD a affiché une perte nette au troisième trimestre de 118 millions de dollars.
Donner un nouveau souffle
« Le Conseil estime avoir la possibilité de créer de la valeur accrue pour les actionnaires. Il faudra pour cela que l'entreprise ait une croissance importante, s'approche du leadership sur le marché et génère des rendements financiers supérieurs. Nous croyons qu'un changement de direction à ce moment permettra d'accélérer la capacité de l'entreprise à atteindre ces objectifs », a déclaré AMD dans un communiqué.
Pour rassurer les marchés surpris du départ du dirigeant, AMD a également annoncé qu'il s'attendait à un chiffre d'affaires d'environ 1,65 milliards de dollars pour le quatrième trimestre fiscal de 2010. Ce serait légèrement plus élevé que l'estimation des analystes interrogés par Thomson Reuters. La société annoncera ses résultats du quatrième trimestre le 20 janvier prochain.
Crédit Photo: D.R
(...)(11/01/2011 10:44:02)Une reprise des investissements pour le e-achat
L'étude porte sur les investissements en cours et à venir, pour les dix-huit prochains mois. Elle jette néanmoins un regard dans le rétroviseur. Ce qui n'est pas inutile, plus les solutions installées sont anciennes, plus leur changement devrait se rapprocher. Nombre de solutions datent effectivement de plus de trois ans, l'étude épingle : le décisionnel achats, les solutions spécifiques (gestions des voyages ou des notes de frais par exemple), le e-procurement, le référentiel fournisseur. D'autres sont installées plus récemment, moins de trois ans, l'étude relève ici : la gestion de la relation fournisseurs, celle du e-sourcing, les enchères inversées, la dématérialisation fiscale. Des investissements réalisés en période de crise.
Le développement des outils de e-achat table donc sur un existant, mais remâche quelques déceptions. La partie intégration a laissé des regrets. L'étude recense d'ailleurs tous les freins au développement de ce type d'outils : les réticences des utilisateurs, les coûts d'acquisition, la complexité même de ces outils. Autant de difficultés pour des solutions qui devraient s'intégrer facilement au SI global.
Des arguments en faveur de nouveaux investissements
A contrario, le panel interrogé remonte plusieurs bénéfices liés aux solutions de e-achats : la productivité, le partage d'information, les gains financiers, la conformité, la gestion décisionnelle. Des arguments en faveur de nouveaux investissements. L'étude fait d'ailleurs le tour des solutions non installées. Le panel interrogé mentionne (à plus de 50%): la gestion de la relation fournisseurs, la gestion des plans d'action, les enchères inversées, le contrat management, la dématérialisation fiscale des factures de e-payment.
Au fil des questions, on retrouve une constante des outils de e-achats : leur nombre. Le panel les hiérarchise d'ailleurs très difficilement les uns par rapport aux autres. La réalité est toujours complexe avec ces outils, d'autant que la décision est hétérogène, se promène entre Directions achats, responsable de SI Achats et DSI. Les responsables SI achats étant, ou pas, sous la coupe du DSI qui possède, ou non, un pouvoir de décision sur ce sujet. Au vu de l'étude, le DSI semble plus en retrait, du moins la décision devient-elle plus collective (dans 55% des cas), avec une influence prépondérante des Directions achats ou de la « dg ». Curieusement, la DAF semble peu présente, alors qu'elle passe pour un dictateur vis-à-vis des achats.
Hétérogénéité des décideurs, hétérogénéité aussi dans les investissements projetés. Ils vont en priorité à la formation, soit aux métiers de l'achat, soit aux outils du e-achats. Ensuite, dans 40% des réponses, sont mentionnés les progiciels, près de 30% parlent du recrutement d'acheteurs. Le conseil et l'intégration suivent loin derrière. Visiblement, les contraintes RH pèsent sur l'utilisation des outils de e-achats et sur le développement de cette fonction.
La volonté des entreprises d'étendre le SI Achats
En termes d'investissements fonctionnels, l'étude relève une volonté des entreprises d'étendre le SI Achats. Pratiquement tous les sujets sont concernés. Sont en cours d'installation : les fonctionnalités liées à la gestion de la relation fournisseurs, celles liées au sourcing, au contract management, à la dématérialisation fiscale des factures, aux solutions spécifiques et au décisionnel achat. Dans les dix-huit mois à venir, seront mises en avant, les fonctionnalités liées au référentiel fournisseur, au contract management, au e-procurement et à la dématérialisation du « purchase to pay ».
Au-delà de dix-huit mois, l'étude souligne les investissements prévus dans : la gestion de la relation fournisseurs, le référentiel fournisseurs, le e-sourcing, le e-payment. En fait, quelle que soit la durée, en cours, dans les dix-huit mois à venir, au-delà de ces dix-huit mois, toutes les fonctionnalités sont sujettes à investissement, certaines plus que d'autres. En revanche, l'étude remarque que les entreprises qui ont déjà un existant ne prévoient pas de nouveaux investissements en solutions de e-achats. L'externalisation, elle, reste fort modeste sur ce sujet.
Solutek a déjà 5 ans
Pourtant, tout n'avait pas démarré comme les deux entrepreneurs l'avaient imaginé. Initialement, Solutek misait en effet sur le marché de l'informatique à domicile. Las, un premier bilan fait après trois mois d'activité leur montre clairement que cette orientation ne donne pas de bon résultats. La société étend alors rapidement ses activités au marché des services pour les professionnels et les entreprises. Dans cette optique, elle propose notamment des prestations d'informatique mutualisée. Elles consistent à proposer aux clients de devenir leur service informatique en assurant l'installation des matériels et des logiciels, la gestion des comptes utilisateurs, la maintenance des parcs, l'étude de projets... Résultats, la fourniture de prestations aux professionnels représente désormais 95% des revenus de Solutek contre 5% pour l'assistance informatique à domicile.
Objectif : 1 M€ de chiffre d'affaires dans cinq ans
Grâce à la hausse continue de ses revenus, Solutek a pu faire grossir ses effectifs en embauchant deux ingénieurs dont le second est arrivé en avril 2009. Depuis l'an dernier, les deux fondateurs de la société de services peuvent ainsi se concentrer sur le développement commercial de l'entreprise. « Les retours des clients qui recourent à nos services est bon. En revanche, il faut bien avouer que nous ne savons pas encore bien nous vendre auprès des prospects », explique Nicolas Melquiond. Pour les aider dans leur mission, les deux associés commenceront dans quelques jours à travailler avec un centre d'appels spécialisé dans la prise de rendez-vous en clientèle. Le recours à ce type de services est pour Solutek une étape de plus vers son objectif de réaliser 1 M€ de chiffre d'affaires d'ici 5 ans.
Illustration principale : Serveur HP, crédit D.R.
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