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(11/01/2011 10:19:44)

Nexedi obtient l'annulation d'un marché public favorisant Oracle et BO

Nexedi, distributeur et intégrateur du PGI Open Source ERP 5, vient d'obtenir en référé du Tribunal Administratif de Lille l'annulation d'un appel d'offres de marché public publié par l'Agence de l'Eau Artois Picardie le 28 septembre 2010. Cet appel d'offres visait à l'acquisition d'un progiciel de gestion budgétaire, comptable et financière. Or les clauses du cahier des charges imposait l'usage de produits des éditeurs Business Object (groupe SAP) et Oracle, sans laisser la porte ouverte des « ou équivalent ».

Outre l'annulation du marché public, l'établissement public se voit, de plus, condamné à rembourser ses frais judiciaires à Nexedi à hauteur de 1200 euros. L'argumentaire présenté par l'Agence de l'Eau Artois Picardie tel que retranscrit dans le texte du jugement est classique : les solutions imposées permettaient la concurrence entre intégrateurs et correspondaient aux habitudes de l'établissement public. Celui-ci a tenté d'obtenir l'annulation de la procédure en prétextant que Nexedi n'était pas en mesure de répondre à ses attentes et, par conséquent, n'avait pas d'intérêt à agir. Le tribunal ne l'a suivi sur aucun de ses arguments. La juridiction a en effet admis l'intérêt à agir de Nexedi, capable de répondre aux exigences réglementaires. Et en se basant sur l'article 6 du Code des Marchés Publics, il a conclu au caractère anti-concurrentiel et donc illégal des exigences de l'établissement public. L'appel d'offres aurait dû préciser expressément les caractéristiques techniques attendues sans faire référence à des produits précis ou une marque donnée. Si faire référence à des produits précis permettait de simplifier la description, une mention de type « ou équivalent » est obligatoire.

Des leçons amères


Des marchés publics faisant référence à des produits précis ou à des marques sont très fréquents en informatique. Le cas le plus habituel est celui de la suite bureautique Microsoft Office alors même qu'elle est très simple à remplacer par un produit concurrent, Corel Office, Symphony, OpenOffice ou LibreOffice par exemple. Le cas se présente également, comme ici, pour des logiciels plus au coeur des métiers ou d'infrastructure. Jean-Paul Smets, PDG de Nexedi, admet volontiers : « il y a bien sûr un risque à intenter un procès à un client potentiel. » Ce risque limite singulièrement les recours malgré les très nombreuses infractions au Code des Marchés Publics que l'on constate à la lecture du Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics.

Mais cette condamnation n'arrêtera pas toutes les mauvaises pratiques. « Il arrive ainsi que l'installation et l'exploitation-maintenance soient distingués dans deux marchés, qu'un éditeur de logiciel propriétaire casse les prix sur le premier marché et soit le seul fournisseur possible sur le second » dénonce Jean-Paul Smets. De telles mauvaises pratiques peuvent ainsi aboutir à des coûts supérieurs pour les acteurs publics. Or la bonne gestion des deniers publics, surtout en période d'austérité, exige de combattre ce type de comportement.

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(11/01/2011 11:07:43)

Salesforce.com rachète Dimdim pour communiquer en temps réel

Pour ajouter des fonctions de communication en temps réel à  son outil de collaboration Chatter, lancé en juin et très vite adopté par de nombreux clients, l'éditeur californien Salesforce.com vient de s'offrir la société Dimdim pour 31 millions de dollars. Créée en 2007 par DD Ganguly et Prakash Khot, la start-up a développé des applications de conférence web, de présentation, de notification de présence et de partage d'écran et de messagerie, le tout accessible en mode hébergé à partir d'un navigateur. Elle est installée aux Etats-Unis, dans le Massachussetts, ainsi qu'à Hyderabad, en Inde.

Le succès rencontré par Chatter, aujourd'hui déployé par 60 000 clients selon Salesforce.com, incite ce dernier à renforcer cette solution avec laquelle il affiche l'objectif d'importer dans les entreprises le modèle popularisé par Facebook. En décembre, sur sa conférence Dreamforce, le spécialiste de la gestion de la relation client dans le cloud a annoncé la possibilité d'accéder gratuitement à son logiciel de collaboration sur l'invitation d'un utilisateur payant. Une option qui ouvre Chatter aux utilisateurs qui ne sont pas clients de l'application de CRM Salesforce.

Des comptes Dimdim encore ouverts quelques semaines

A l'attention des utilisateurs de son service, Dimdim explique sur son site que les comptes mensuels seront ouverts jusqu'au 15 mars et les comptes annuels jusqu'à la fin de la date d'abonnement prévu. Les documents chargés sur la plateforme ne seront plus accessibles après l'expiration de cette date. Quant au code Open Source proposé par Dimdim, il sera toujours disponible sur SourceForge.net, mais la société ne contribuera plus au projet.

Lors de sa précédente opération de rachat, en décembre, la société de Marc Benioff avait choisi d'acquérir Heroku, plateforme PaaS destinée au développement d'applications en Ruby. Sur Dreamforce, Salesforce.com a également dévoilé Database.com qui doit fournir à ses clients une infrastructure de base de données.

Illustration : capture d'écran de Dimdim (crédit : SourceForge.net)

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(10/01/2011 16:03:28)

Oracle sort un logiciel de BI pour les clients de SAP

Sur le terrain des solutions décisionnelles, Oracle empiète sur les plates-bandes de son principal concurrent avec la dernière née d'une série d'applications analytiques, conçue cette fois pour explorer les données financières gérées dans l'ERP de SAP. La solution Financial Analytics for SAP inclut un adaptateur compatible avec le langage Abap, plus de 200 rapports, et la possibilité de fournir des informations ciblées en fonction du profil de l'utilisateur.

Pour extraire les données financières de l'ERP, le produit peut recourir à l'outil d'ETL Data Integrator d'Oracle. Bien entendu, SAP propose déjà ce type d'applications analytiques au sein d'un catalogue décisionnel principalement issu du rachat de Business Objects. Cela ne freine pas la société de Larry Ellison qui vise des incursions parmi les plus grands clients de l'éditeur allemand qui recourent déjà à des produits vendus par Oracle : logiciels de Business Intelligence (BI) ou de gestion de la performance (EPM) comme Hyperion, ainsi que le souligne Paul Rodwick, vice-président, responsable produit. Ce dernier reconnaît néanmoins que les entreprises les plus intéressées seront celles qui ne disposent pas déjà d'une solution de BI entièrement intégrée au-dessus de SAP. Ou encore, les clients qui utilisent la partie gestion financière de l'ERP mais se sont tournés vers des éditeurs différents pour les autres modules.

En fait, il semble qu'Oracle cible surtout sa propre base installée BI avec cette application analytique, puisque des outils comme Data Integrator, ou encore BI Foundation Suite sont pré-requis.

Les entreprises qui n'exploitent pas de bases Oracle ne pourront pas retenir cette application dans l'immédiat, seul le support d'Oracle étant fourni avec la première édition. Généralement, les applications BI de l'éditeur californien disposent du support pour les bases Oracle, Teradata, SQL Server et DB/2, rappelle par ailleurs Paul Rodwick.

Illustration : Paul Rodwick, vice-président, responsable produit Business Intelligence d'Oracle lors d'une conférence de presse (crédit photo : Oracle)

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(10/01/2011 16:24:16)

L'iPad 2 attendu en février selon Kevin Rose, fondateur de Digg

Ce pionnier dans le domaine de la navigation sociale (ou social bookmarking), qui dit tenir son information « d'une source sûre», indique que la deuxième édition de la tablette d'Apple devrait sortir dans les 3 ou 4 semaines et probablement le 1er février prochain. Elle sera dotée de deux caméras, une frontale et une à l'arrière, et bénéficiera aussi d'un meilleur affichage. Dans un post précédent, celui-ci avait fait état d'un écran Retina pour l'iPad 2, pour finalement se raviser : se référant à une autre source, il déclare que l'écran aurait simplement une plus grande résolution, mais ne serait pas techniquement de type Retina. Quoiqu'il en soit, cette prévision lui fait dire à « ceux qui envisageaient d'acheter un iPad, de patienter un peu. »

Alors que beaucoup attendent deux caméras dans l'iPad 2 afin de profiter du chat video avec Facetime d'Apple, Joe White, qui suit les produits d'Apple sur le site AppAdvice, pense qu'il va être difficile à la firme d'augmenter la résolution déjà excellente de l'iPad sans accroître la taille de son écran, actuellement un 9,7 pouces. Yoni Heisler, blogueur sur Network World, a été quant à lui très attentif aux rumeurs circulant autour de l'iPad 2 et de ses fonctionnalités, relevant les moindres spéculations à propos de la future tablette, notant par exemple que l'iPad 2 intégrerait un processeur dual-core. Le CES 2011, qui s'est tenu la semaine dernière à Las Vegas, a également entretenu ce buzz autour du lancement imminent d'une nouvelle tablette par Apple, puisque certains ont rapporté avoir vu ce qu'ils ont identifié comme la coque d'un iPad 2, remarquant même la présence d'un orifice, sans doute l'emplacement de l'objectif de la caméra arrière.

Après Macworld Expo

Si l'estimation faite par Kevin Rose s'avère exacte, à savoir une sortie de l'iPad 2 au 1er février, ce lancement interviendrait exactement la semaine suivant le Macworld Expo de San Francisco, manifestation à laquelle Apple ne participe plus depuis deux ans.

La première version de l'iPad avait été lancée en avril 2010. En un mois, la tablette avait été vendue à plus d'un million d'unités. Pour les observateurs, la domination de la firme de Cupertino sur ce marché ne risque pas de s'atténuer de sitôt, y compris dans le secteur professionnel. Ted Schadler, analyste chez Forrester, fait remarquer qu'Apple s'est introduit dans l'entreprise grâce aux utilisateurs enthousiastes qui ont emporté leurs appareils au travail et ont fait passer le message. Selon certaines estimations, Apple devrait vendre jusqu'à 28 millions d'iPad d'ici la fin de cette année.

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(10/01/2011 10:19:46)

Le Green IT vu par les PME du Rhône

Premier constat, seules 13% d'entre elles ont entendu parler de Green IT. Toutefois, précise l'étude, « ce chiffre recouvre une réalité très différente d'une entreprise à l'autre ». Leur taille est, en effet, l'un des principaux critères qui créent des comportements différents.

On le vérifie notamment par l'attention qu'elles portent à la consommation énergétique d'un produit avant de procéder à son achat. Globalement, seulement 18% des 400 entreprises de moins de 200 salariés interrogées déclarent étudier ces critères. Dans le cas des sociétés de 0 à 4 salariés, ce taux atteint 16%. Il est de 15% pour les organisations de 10 à 49 collaborateurs. Il s'élève en revanche à 41% pour les entreprises de 50 à 200 personnes. Ce qui semble logique puisque « l'économie [énergétique] réalisée sur un volume important de matériel est nettement plus significatif que dans une petite structure », indique l'étude.  On retrouve en revanche plus d'homogénéité entre toutes les tailles d'entreprises lorsqu'il s'agit de réduire la consommation d'énergie par l'extinction des PC le soir. Les salariés les éteignent en effet dans 81% d'entre elles ou les mettent en veille dans 16% des sociétés. La moitié des entreprises où les ordinateurs ne sont pas arrêtés jugent qu'elles évitent ainsi de perdre du temps à les arrêter et les redémarrer.

40% des PME du Rhône ignorent ce qu'est la virtualisation


Comptant aussi parmi les sources d'économie et de protection de l'environnement liées aux systèmes informatiques, la virtualisation n'a été adoptée que par 30% des PME du Rhône ayant répondu à l'étude de l'ENE. La même proportion a déclaré ne pas faire usage de cette technologie. 40% déclarent même n'avoir jamais entendu parler de la virtualisation. L'ensemble des entreprises ayant été  interrogées sur ce thème (20% de l'échantillon) disposait d'au moins deux serveurs, la virtualisation n'ayant pas d'intérêt pour celles n'exploitant qu'une machine.

Le recyclage des matériels informatiques et des consommables est également l'un des thèmes forts liés au Green-IT. L'étude de l'ENE montre que dans le cas des premiers, les entreprises du Rhône privilégient une mise à la déchetterie ou une reprise par une entreprise de recyclage. 31% d'entre elles en font don et 27% d'entre elles les font reprendre par le revendeur d'un nouveau matériel. Dans le cas des consommables, 69% des PME du département recyclent les toners et autres cartouches d'encre. 22% d'entre elles continuent toutefois de les jeter avec les autres déchets malgré les risques environnementaux.

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(10/01/2011 10:59:48)

Dassault Systèmes pointe à la 22e place des acteurs mondiaux du logiciel

L'industrie du logiciel représente un marché mondial de 250 milliards de dollars, dans lequel le continent américain représente 44%, l'Europe 36% et l'Asie, 20%. Sur l'échiquier des acteurs qui l'alimentent, la prépondérance des Etats-Unis est toujours écrasante. C'est ce que montre le Global Software Leaders, établi par PricewaterhouseCoopers, avec PAC et le soutien d'associations d'éditeurs comme l'Afdel et l'ESA. Outre un classement global, PwC liste les cent premiers éditeurs mondiaux aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France, mais aussi en Chine et en Inde, soulignant ainsi l'ascension des fournisseurs asiatiques sur ce secteur.

Il apparaît vite que les cent premiers éditeurs originaires des Etats-Unis pèsent près de 60% des éditeurs mondiaux, bien loin devant tous les autres. Pour calculer ces estimations, PAC a pris en compte les revenus 2009 issus des ventes de licences logicielles et de contrats de maintenance et de support associés (exprimés en euros). Derrière les Américains, seul le Top100 allemand parvient à réunir 6% du total grâce au poids de SAP et de Software AG. Le Top100 anglais atteint 3%, avec Sage en tête,  et le Top100 français arrache 2%, tiré par Dassault Systèmes. Quant aux Top100 chinois et indien, ils représentent chacun 1%.

Un logiciel chinois local, contrairement à l'Inde

Sur le podium des éditeurs chinois figurent les sociétés Neusoft Corporation, Ufida Software et Shanghai Baosight, avec des chiffres d'affaires sur le logiciel allant de 222 millions d'euros à 102 millions d'euros (M€), mais pour des ventes essentiellement locales. En Inde, à l'inverse, l'activité internationale des acteurs est importante. Sans surprise, on retrouve des noms déjà bien connus au niveau global : Tata Consultancy Services, Infosys et 3i Infotech, avec des revenus logiciels respectifs autour de 140, 137 et 117 millions d'euros. Les revenus logiciels des autres pays rassemblés représentent 28% du tout, parmi lesquels figurent des acteurs japonais comme les géants Fujitsu, Nec et Hitachi (12e, 17e et 18e du classement mondial des fournisseurs de logiciels).

Classement Global Software Leaders de PwC et PAC
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Au classement général, les Etats-Unis, champions toutes catégories, réunissent dix sociétés parmi les onze premiers générateurs de chiffre d'affaires sur le marché du logiciel. En 2009, Microsoft, IBM et Oracle ont réuni à eux seuls 61 milliards d'euros (Md€) sur leurs revenus de licences, de maintenance et de support, à comparer aux 89 milliards d'euros réalisés par le Top11 mondial. Selon les critères retenus par PAC, les revenus logiciels de Microsoft se sont élevés à 32,7 Md€, soit 77% de son chiffre d'affaires (CA), ceux d'IBM à 14,4 Md€ (21% de son CA) et ceux d'Oracle à 13,8 Md€ (83% de son CA).

Le revenu logiciel d'Apple le hisse à la 11e place

Après l'éditeur allemand de solutions de gestion SAP, à la quatrième place, EMC est le cinquième générateur de revenus logiciels au niveau mondial, avec 4,24 Md€ en 2009, soit 42% de son chiffre d'affaires total, selon les estimations de PAC. N'oublions pas que le spécialiste du stockage a successivement absorbé les éditeurs Documentum (solutions de gestion de contenus et de documents), VMware (virtualisation), Data Domain (déduplication de données) et RSA (sécurité). Il a récidivé cette année avec Greenplum (datawarehouse). L'éditeur d'antivirus Symantec arrive juste derrière lui, avec près de 4 Md€ de revenus logiciels (94% de son CA total). On trouve ensuite le numéro 1 mondial de l'informatique, le constructeur et fournisseur de services HP. Situé en septième position, il ne génère que 4% de son chiffre d'affaires avec le logiciel, soit 3 Md€, mais il compte bien augmenter cette proportion, ainsi que l'a annoncé son nouveau PDG, Léo Apotheker, l'ancien dirigeant de SAP.

Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international
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En huitième position figure Computer Associates (2,8 Md€, 92% de son revenu total), puis Intuit (logiciels de gestion pour TPE et particuliers) et Adobe (logiciels multimédias et de création numérique). A la 11e place, on trouve encore un constructeur, Apple. Le fabricant du Mac, de l'iPhone et de l'iPad n'a pourtant généré que 6% de son chiffre d'affaires en logiciels, mais cette part atteint 1,5 Md€. Le Japonais Fujitsu est 12e. Son revenu logiciel ne représente, là aussi, que 4% des 35,6 Md€ qu'il a engrangé en 2009.

Viennent ensuite le Britannique Sage (logiciels de gestion, 13e), puis les Américains SAS (décisionnel), BMC Software (administration de systèmes) et Cisco Systems (réseaux et visioconférence). Suivent deux autres Japonais, les constructeurs NEC et Hitachi, tandis que la 19e et la 20e place sont occupées par Autodesk et McAfee. Ce dernier fait actuellement l'objet d'une procédure de rachat de la part du fabricant de processeurs Intel, ce qui prouve, s'il en était encore besoin, l'importance prise par le logiciel dans l'industrie IT. 

Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international

Dans ce classement mondial, le premier éditeur français, Dassault Systèmes, arrive à la 22e place, derrière l'éditeur d'ERP Infor Global Solutions présidé depuis novembre par Charles Phillips, ex-président d'Oracle. Dassault Systèmes, spécialisé sur les solutions de conception et de gestion du cycle de vie des produits (CAO, PLM, usine numérique) présente une particularité, saluée de longue date : il réalise près de 90% de son chiffre d'affaires logiciel 1,1 Md€ (sur 1,25 Md€) à l'international. Ses ventes de logiciels en France ont avoisiné les 110 M€ en 2009. La semaine dernière, à Paris, Bernard Charlès, PDG du groupe français et membre de l'Afdel, réaffirmait avec force, lors d'une conférence de l'association française des éditeurs de logiciels, que « le logiciel est un élément majeur de transformation de l'économie et des processus d'innovation ».

Entre la 23e et la 25e place, signalons encore des éditeurs comme Citrix (virtualisation), Salesforce.com (plateforme cloud de CRM), mais aussi Synopsys qui développe des logiciels pour l'industrie des semiconducteurs et qui génère 780 M€ de revenus logiciels (78% de son CA). Sur la base des chiffres 2009, Sun Microsystems (acquis depuis par Oracle) figure encore à la 26e position dans le classement. Les places suivantes sont occupées par des acteurs des solutions de sécurité : TrendMicro (dont le siège social est installé au Japon depuis 1992), SunGuard et Check Point Software (31e). NetApp est 32e et le quatrième éditeur européen de ce classement mondial n'arrive qu'à la 33e place. Il s'agit de l'Allemand Software AG qui a racheté l'Américain webMethods en 2007.

PwC souligne trois tendances sur ce marché, qui vont amener les éditeurs à repenser leur modèle économique et à collaborer plus étroitement encore qu'ils ne le faisaient, entre eux et avec les fournisseurs de matériel, de services et de télécommunications. Ces trois tendances sont déjà bien identifiées puisqu'il s'agit du cloud computing, des terminaux mobiles et de la généralisation des technologies IT dans le grand public. Les utilisateurs réclament une synergie entre les outils qu'ils exploitent chez eux et ceux dont ils disposent au bureau. Cette évolution contraint les éditeurs à en tenir compte dans leurs produits, rappelle PwC en soulignant combien la R&D, l'innovation, le développement durable et la protection de la propriété intellectuelle vont devenir plus que jamais des domaines cruciaux.

Un classement séparé pour les acteurs des jeux

Dans son classement, PricewaterhouseCoopers réserve une place à part aux jeux vidéos, une industrie qui repose aussi sur le logiciel. « En fait, si le Global Software 100 incluait les fournisseurs de jeux, trois d'entre eux figureraient dans le Top10 mondial et 21 entreraient dans le Top100 », fait remarquer PwC. Ainsi le Japonais Nintendo a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 4,35 Md€, le Français Activision Blizzard a engrangé 3,06 Md€ et l'Américain Electronics Arts, 3,02 Md€. A noter qu'un deuxième français, Ubisoft, se trouve parmi les dix premiers acteurs du jeu dans le monde.

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