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(13/12/2010 16:50:38)

Les prévisions du cloud pour 2011 (1ère partie)

L'année prochaine sera marquée par une importante accélération dans la mise en oeuvre des solutions clouds.  2011 verra donc l'arrivée à maturité d'un certain nombre de tendances et d'initiatives.

Prévision  1 : Les affaires des fournisseurs de services cloud vont exploser ... et puis imploser.


Ces prestataires vont continuer à investir dans la construction d'offres de cloud computing. Les grandes entreprises du secteur dépenseront des milliards de dollars pour construire des datacenters, acquérir des équipements, intégrer des plates-formes logicielles, ainsi que commercialiser des services de cloud computing. Les acteurs régionaux et locaux suivront cette tendance, mais sur une plus petite échelle.

Cette frénésie d'activité va concurrencer les entreprises d'hébergement ou celles qui ne proposaient que des services managés, car le cloud est plus agile à un moindre coût. Toutefois, d'ici la fin de l'année, fournir un service cloud est gourmand en capital d'investissement  et la prestation va devenir hautement concurrentielle à travers la transparence des prix  demandée par les clients.

Beaucoup de nouveaux entrants vont s'apercevoir que la bataille est difficile. Et ne croyez pas que celles qui auront des difficultés sont les plus petites sociétés. Parfois, les grandes sociétés devront s'expliquer auprès des actionnaires sur les dépenses engendrées par rapport à des profits décalés dans le temps. Fin 2011 ou début de 2012, les fonds d'investissements vont certainement animés le marché des fournisseurs de service cloud, car certaines initiatives vont échouer.

Prévision  2 : Une segmentation du marché en fonction du client final.


Beaucoup de fournisseurs et d'analystes estiment que le marché des PME est idéal pour le IaaS (Infrastructure as a Services) en raison de leur manque de personnels qualifiés en matière IT. Néanmoins, chacun verra l'année prochaine que ce modèle peut poser quelques problèmes  nouveaux. Avec l'expérience, les professionnels constateront que les  PME adopteront naturellement le SaaS et que les grandes entreprises pencheront plutôt vers le modèle IaaS. Toutefois, le SaaS ne doit en aucun cas rester cantonné à un phénomène propre au PME - loin de là. Il va devenir le choix par défaut des entreprises de toutes tailles qui souhaitent réduire les coûts sur les applications non essentielles.

Prévision 3 : OpenStack entre en piste
.

L'attrait d'une pile de logiciels Open Source dédiée au cloud computing  deviendra incontournable. L'adoption d'OpenStack dans le monde devrait s'étendre au cours de la prochaine année. Rackspace a réussi avec OpenStack à fédérer une communauté pour fournir une plate-forme cloud libre et évolutif. Pour développer des fournisseurs de cloud  dans les économies émergentes, cette solution peu coûteuse peut s'avérer essentielle. Dans les économies développées, OpenStack  fournira une plate-forme idéale pour le développement d'applications.

Prévision  4: L'essor du cloud dans les pays émergents.

Dans la majorité de ces pays-là, l'intérêt pour le cloud computing va vite devenir important. Il suffit de faire une analogie avec ce qui s'est passé dans la téléphonie.  La plupart de ces pays sont passés de la téléphonie fixe à la téléphonie mobile, plus commode, plus flexible et à moindre coût. Ce phénomène devrait se reproduire pour le cloud, car il ne nécessite pas d'importants investissements pour l'utilisateur final. Il ne faudra donc pas s'étonner si le taux de croissance du cloud dans ces pays dépasse largement celui des pays développés.

Prévision  5: L'innovation portée par les fournisseurs de cloud et les éditeurs SaaS.


Beaucoup de gens s'étonnent de la rapidité avec laquelle AWS (Amazon Web Services) continue de déployer de nouvelles fonctionnalités. Le lancement dernièrement de Route53, un service robuste et peu coûteuse de  serveur virtuel de DNS, n'est qu'un exemple de la créativité continue de la société. Toutefois, AWS n'est pas le seul en matière d'innovation. En 2011, d'autres sociétés profiteront des capacités du cloud pour fournir des services innovants. C'est le cas par exemple de Qik, qui donne la possibilité de diffuser de la vidéo depuis un téléphone mobile, mais comprend aussi des fonctionnalités supplémentaires comme les alertes twitter en temps réel. Les questions et les observations s'affichent en incrustation pendant la diffusion.

(...)

(13/12/2010 15:44:24)

Brevets : La société de Paul Allen doit reformuler ses plaintes

La plainte déposée par Interval Licensing n'est pas assez précise sur les produits et les services concernés par la violation de ses brevets, a estimé la juge Marsha Pechman. L'un des investisseurs de cette société n'est autre que Paul Allen, co-fondateur de Microsoft. Celui-ci avait assigné AOL, Apple, eBay, Facebook, Google, Netflix, Office Depot, OfficeMax, Staples, Yahoo et YouTube pour non-respect de 4 brevets. Interval Licensing a hérité des brevets d'Interval Research, société aujourd'hui disparue, fondée par Paul Allen et David Liddle en 1992 et travaillant sur la recherche dans les systèmes d'information, les communications et l'informatique. Les droits de propriété intellectuelle concernés par la plainte couvrent des technologies importantes pour le Web et se décomposent comme suit :

- U.S. Patent No. 6,263,507, relatif à " Browser for Use in Navigating a Body of Information, With Particular Application to Browsing Information Represented By Audiovisual Data."

- U.S. Patent No. 6,034,652 et  No. 6,788,314 relatif "Attention Manager for Occupying the Peripheral Attention of a Person in the Vicinity of a Display Device."

- U.S. Patent No. 6,757,682, relatif "Alerting Users to Items of Current Interest."

La société a jusqu'au 28 décembre pour reformuler sa plainte de manière plus précise.

(...)

(13/12/2010 15:16:04)

Dell acquiert Compellent

Les deux groupes ont annoncé la signature d'un accord pour l'acquisition de Compellent par Dell. Après, des discussions exclusives, ce dernier paiera 27,75 dollars par action, soit une valorisation estimée à 960 millions de dollars. Le montant total de l'acquisition est néanmoins minoré à 820 millions de dollars, la différence étant issue de la trésorerie de Compellent.

Cette opération intervient dans un marché du stockage en pleine consolidation. Dell a été le candidat malheureux au rachat de 3Par finalement acquis par HP et dernièrement EMC a repris Isilon. Avec Compellent, Dell va étoffer son portefeuille stockage notamment à destination des grandes entreprises, marché sur lequel un partenariat avec EMC avait été noué. Dans un communiqué, le constructeur indique que les produits de la société d'Eden Prairie, s'intégreront dans son catalogue comprenant déjà les solutions PowerVault, EqualLogic et EMC.

(...)

(13/12/2010 11:19:52)

Quand Microsoft voulait racheter Facebook pour 15 milliards de dollars

Selon Fritz Lanman, directeur en charge de la stratégie et des acquisitions chez Microsoft, « Mark Zuckerberg, CEO de Facebook, a refusé l'offre de 15 milliards de dollars que lui a fait en 2007 Steve Ballmer, le CEO de Microsoft. » Interviewé après sa prestation, celui-ci a donné quelques détails sur la transaction et son échec : « Oui, nous avons essayé d'acquérir Facebook, » comme le rapporte TechCrunch. « À l'époque, Facebook présentait beaucoup de similitudes avec Microsoft. » Après le refus de Facebook, l'éditeur a pris une participation à hauteur de 240 millions de dollars dans l'entreprise de Mark Zuckerberg. Les deux sociétés ont depuis continué à travailler ensemble. En octobre, elles ont annoncé une association pour rendre la recherche du moteur Internet Bing plus sociale. Dans le cadre de ce partenariat, le moteur de recherche de Facebook, alimenté par celui de Microsoft, facilite la recherche de personnes sur le site de réseautage social.

Un rachat qui n'était pas une garantie de succès

Pour Fritz Lanman, Facebook pourrait valoir un jour autant que Microsoft. «On peut dire que Microsoft a raté une énorme occasion d'acheter Facebook lorsque Steve Ballmer a rencontré Mark Zuckerberg, » renchérit Dan Olds, analyste au Gabriel Consulting Group. «Plusieurs fois, Microsoft a offert une énorme quantité d'argent, mais sa proposition a toujours été refusée. Comme Facebook est une entreprise privée, la meilleure chose à faire pour Microsoft était de prendre une petite participation (240 millions de dollars). » La décision de Mark Zuckerberg pour sa startup naissante a peut-être été la bonne. « Qui peut dire si Facebook aurait eu autant de succès si elle avait été rachetée et dirigée par Microsoft ? »  se demande Dan Olds. « De ce que nous connaissons de Microsoft, on peut se dire que l'éditeur aurait pu tout gâcher ! »

Illustration :  Fritz Lanman, directeur en charge de la stratégie et des acquisitions chez Microsoft, crédit D.R.

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(10/12/2010 17:11:21)

BullWay 2013 : Sur le HPC, Bull devra compter avec la Chine

A partir de son offre historique, le groupe français va créer quatre lignes de produits au niveau mondial. Sous le nom d'Innovative Products, le constructeur rassemble d'abord ses solutions matérielles. « Cela va des super PC boostés jusqu'à l'ordinateur que nous avons livré au CEA [le Tera 100]», a rappelé Philippe Vannier. Ces « systèmes critiques à haute valeur ajoutée » réunissent des technologies HPC (high performance computer) avec bullx, des serveurs d'entreprise, avec bullion, et des mainframes sous Gcos. Avec ces gammes, le groupe évolue sur un marché évalué à 9 milliards de dollars, souligne le dirigeant. C'est une offre qui s'adresse au secteur de la Défense, bien sûr, mais également, parmi d'autres, à celui de la santé. « Nous allons développer des appliances, dans le domaine de la sécurité, du décisionnel et des applications temps réel », a annoncé celui qui était encore il y a quelques mois le président d'Amesys (racheté par Bull fin 2009).

La Chine, prochain concurrent sur les HPC


Interrogé hier sur l'arrivée de la Chine sur le marché des HPC, avec le Tianhe-1A désormais à la tête du Top100 mondial des supercalculateurs, Philippe Vannier a reconnu la capacité de mise en oeuvre des Chinois dans ce domaine. Il fait néanmoins remarquer que l'ordinateur en question n'est pas « une machine de production comme l'est le Tera 100 du CEA. Elle a tourné 34 minutes pour les tests ». Il ne doute pas pourtant que le gouvernement chinois va engager les moyens nécessaires pour faire émerger une nouvelle catégorie de concurrents. « Mais c'est la loi du genre. C'est à nous de montrer ce que nous pouvons faire. » Il rappelle en particulier que la machine chinoise n'est pas très bien placée sur le plan de l'efficacité énergétique, contrairement au supercalculateur de Bull. Selon lui, en sept ans, la dépense énergétique de la machine équivaudrait à son prix. A l'inverse, revenant sur l'offre HPC de Bull : « Nous sommes une Ferrari, mais une Ferrari qui consomme peu. Le CEA nous commanderait une machine [NDLR : aussi puisssante], nous saurions le faire, mais la performance énergétique est importante ».

La deuxième ligne de produits définie dans le plan BullWay 2013 porte le nom de Computing Solutions. Elle va fédérer les activités du groupe dans le domaine des datacenters. Philippe Vannier évoque à ce sujet l'implication de Bull ces dernières années dans l'énorme projet Chorus, mené par le Ministère des finances, avec Accenture et SAP. Sur le terrain des datacenters, l'objectif visé par Bull consistera à « monter dans la chaîne de valeur, en passant d'une approche centrée produit à une approche centrée services. » Le groupe prévoit ainsi de bâtir et d'exploiter des centres informatiques sur mesure.

Placer Bull dans les leaders européens de la sécurité


La troisième ligne de produits, Business Integration, couvre les services. Elle s'appuiera sur une organisation internationale de centres de services. L'ancien président d'Amesys entend industrialiser ces prestations. Il évoque une « réplicabilité » des offres qui permettra d'augmenter la rentabilité des projets. Le groupe compte mettre à profit les expertises qu'il a acquises dans le décisionnel, l'Open Source et la dématérialisation. Il poursuivra également son développement sur les quatre secteurs (secteur public, finance, défense et télécommunications) qui représentent plus de 85% de son savoir-faire. Philippe Vannier souligne aussi la volonté de développer des politiques de partenariats avec de gros éditeurs.

Illustration : Pour porter ses quatre lignes de produits (parmi lesquels ses HPC - ci-dessus bullx), Bull entend aussi mobiliser ses équipes et se hisser dans le palmarès des entreprises où il fait bon vivre (crédit photo : Bull).
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Enfin, la quatrième, Security Solutions, repose sur un catalogue de produits diversifiés qui réunit à la fois des solutions électroniques et informatiques. On y retrouve les gammes MetaPKI, CryptoPay, Amesys, Evidian et TrustWay qui couvrent la sécurité militaire et le renseignement ou, encore, utilisées pour la mise en place de réseaux privés virtuels, pour la gestion des identités, pour des applications de e-signature ou de monétique, etc.  Philippe Vannier veut fédérer ces offres en solutions et développer des synergies. « Nous avons une suprématie technologique sur ce secteur, affirme le dirigeant qui entend imposer Bull comme un leader européen sur les produits de sécurité. Dans ce domaine, une première appliance de sécurité est prévue. Sous le nom de DLP (data leakage prevention), elle servira à analyser en temps réel toutes les données issues des flux gérés par un système d'information, afin d'en vérifier le contenu et de bloquer celles qui ne respectent pas les règles de la politique de sécurité fixée par l'entreprise.

Premiers résultats de BullWay 2013 attendus au 2e semestre

En parallèle, Bull dit vouloir créer une transversabilité en soutien à ces quatre lignes de produits avec, là encore, une approche sectorielle. « Cette transformation est profonde pour l'entreprise, insiste Philippe Vannier. Le plan BullWay 2013 ouvre un nouveau chapitre dans l'histoire du groupe et nous donne un cap ambitieux. Je rappelle que Bull n'a pas eu de croissance de son chiffre d'affaires depuis quinze ans. A nous de montrer que l'entreprise est en ordre pour atteindre ces objectifs. » Ce plan sera mis en place au premier semestre 2011, promet le dirigeant qui prévoit que les résultats commenceront à se faire sentir au deuxième semestre puis l'année suivante.

Les prévisions de chiffre d'affaires pour 2013 sont fixées entre 1,35 et 1,45 milliard d'euros. Un point de départ pour une dynamique de croissance au-delà de 2013, assure l'équipe dirigeante de Bull. Un plan de recrutement a été annoncé il y a quinze jours. (...)

(10/12/2010 11:11:02)

Bouygues Telecom et SFR vont co-investir dans la fibre optique

La mutualisation des réseaux leur permettra à chacun d'ouvrir de nouveaux services FTTH (Fiber To The Home) courant 2011. SFR dispose déjà de service fibre, alors que Bouygues Telecom  annonce une ouverture commerciale au second semestre 2011. L'accord porte aussi sur le choix technologique du GPON, technologie concurrente de celle déployée par Free, le point à point. Cette signature intervient quelques mois après celle de SFR et Orange sur le déploiement de la fibre optique dans les zones moyennement dense.

Si l'initiative est à saluer, il n'en demeure pas moins que la France a pris du retard dans le déploiement du très haut débit. En effet, selon les derniers chiffres publiés par l'ARCEP, le nombre d'abonnés au très haut débit est de 420 000, dont 220 000 sont à mettre au crédit de Numericable, qui couple fibre et câble coaxial.

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(10/12/2010 11:10:49)

Le marché des semi-conducteurs s'envole : +31,5% en 2010

Selon Gartner, la crise de 2009 ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir pour l'industrie des semi-conducteurs. Après avoir souffert cette année là d'une baisse de revenus de 10%, les acteurs du secteur devraient enregistrer un chiffre d'affaire en hausse de 31,5% à 300,3 Md$ dans le monde en 2010. Un résultat historique puisque, jusqu'ici, leurs ventes en valeur n'avaient atteint que par trois fois une hausse annuelle de plus de 30% (1988, 1995 et 2000). 

Premier des 10 principaux fabricants de semi-conducteur dans le monde, Intel jouit d'une part de marché (PDM) de 13,8% en baisse de 0,4 points . Cette l'année, Le fondeur a vu ses ventes progresser de 24,6%, soit moins que ses concurrents (excepté Qualcomm et STMicroelectronics). Second du Top 10 de Gartner avec 9,4% de PDM, Samsung Electronics a enregistré des revenus en hausse de 59,8%. Le Coréen a profité de son positionnement sur les marchés en explosion des mémoires DRAM et NAND flash. Egalement présent sur ce segment, Toshiba (n°3) et Texas Instruments (n°4) ont enregistré des ventes en hausse respectivement de 28,9 et 35,2%. Ce qui reste loin de la performance de Reneas Electronics qui a réalisé des ventes annuelles en progression de 128,3%. Il doit ce résultat en bonne partie à sa fusion avec Nec Electronics au printemps 2010 qui lui permet de faire son entrée en cinquième position dans le Top 10 de Gartner.

Crédit photo : Intel
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(10/12/2010 10:58:40)

Après Antemeta, Virtue devient également distributeur des solutions 3Par

Créé en novembre 2008, Virtue est un intégrateur spécialisé dans les solutions de virtualisation de stockage. Un positionnement intéressant à l'heure où le marché du stockage est en pleine recomposition. En quelques mois, Isilon Systems est passé entre les mains d'EMC, HP a racheté IBrX qui lui a permis de lancer sa gamme X 9 000, un an avant de disputer âprement 3Par à Dell. 3Par dont Virtue devient le second distributeur en France après Antemeta, tout en étant distributeur (avec un master service agreement) des solutions de stockage de Dell

Malgré son jeune âge, la société cherche donc à offrir une palette complète de produits et de services de virtualisation. Elle procède à du consulting (avant-vente, architecture, déploiement), et vend des solutions de deux manières, comme distributeur et intégrateurs de celles des grands acteurs du marché, ou bien, sous sa propre marque : HyperIO.

Bibliothèque sur bande virtuelle

Sur le premier point, outre HP et Dell, on retrouve FalconStor, VMWare et XenApp.  Virtue diffuse notamment, pour la partie stockage,  les appliances CDP, Continuous data protection, de FalconStore et, pour la partie serveurs, les offres de virtualisation de serveurs de VMware. Deuxième point, Virtue diffuse son offre intégrée HyberIO qui propose des appliances de virtualisation de stockage, de continuité d'activité, ou de déduplication (VTL : Virtual tape library). « Nous sommes avant tout des experts en virtualisation du stockage », nous explique Jean-Marie Nana, directeur technique et associé fondateur. La société souhaite néanmoins proposer rapidement quatre types de solutions de virtualisation : stockage, sauvegarde, serveurs, applications. Pour cela, Virtue vendra de plus en plus en direct.

Crédit photo : D.R. (...)

(10/12/2010 10:40:42)

Afone rachète la filiale française de Primus et revend ses parts dans Tutor

Tutor est un opérateur de réseaux d'infrastructures en fibre optique pour les collectivités locales. Cet opérateur, basé à Amiens, est intervenu dans les DSP de la Somme, du Grand Nancy, du Cher et auprès du Sipperec (région parisienne nord et est). « Nous avions investi dans cette société en pensant détenir un avantage concurrentiel, nous avons révisé notre jugement », nous explique Philippe Fournier, le PDG d'Afone.

Très clairement, il pointe trois sujets : la lenteur du déploiement des réseaux fibre optique en France, la réticence du consommateur à payer plus que son offre adsl, le modèle financier très consommateur en fonds propres pour les opérateurs. « La conjonction de ces trois paramètres nous a conduit à arbitrer notre participation ». C'est la société de venture capital, Clean Energies qui reprend les parts de Afone dans Tutor, Clean étant un spécialiste des infrastructures électriques.

Primus revend ses filiales européennes

La reprise de Primus France s'inscrit dans un autre contexte. Primus Telecommunications, opérateur américain, spécialiste des backbone d'opérateurs se retire de l'Europe. La filiale française est rachetée en partie par Afone, qui va l'intégrer totalement dans ses propres structures, et reprendre 22 salariés. L'autre partie, est reprise en direct par Primus uk et us. Dans les deux cas, il s'agit de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Afone trouve un intérêt direct dans ce rachat. Il lui apporte un accès moins cher aux réseaux internationaux, fixes et mobiles. Afone passait par France Télécom et SFR. Les services VoIP de Primus complèteront par ailleurs ceux de Afone. « Nous avons terminé l'intégration de Carte et Services, nous sommes dans une très bonne situation financière, Afone est donc configuré pour aller encore de l'avant » conclut Philippe Fournier.

 

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