Flux RSS

Business

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

9034 documents trouvés, affichage des résultats 2261 à 2270.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(16/12/2010 10:23:12)

Gartner : le marché des semi-conducteurs marquera le pas en 2011

En 2010, elles vont progresser de 131,2% pour atteindre 38,4 milliards de dollars (contre 16,6 milliards en 2009). Mais en 2011, elles vont baisser de 1% pour passer à 38 milliards de dollars.

Rien d'étonnant, remarque Klaus Rinnen, vice-président directeur chez Gartner,  « 2010 sera l'année de la plus forte croissance jamais atteinte pour l'industrie des équipements semi-conducteurs, un rebond par rapport à la pire année : 2009. Deux grandes tendances se forment pour l'avenir. La première de ces tendances est l'apparition de la mémoire Flash NAND en tant que segment de mémoire leader. NAND est alimentée par le succès phénoménal des tablettes, et exigera le maintien de niveaux élevés d'investissement pour répondre à la demande croissante. La deuxième tendance est la vigueur des dépenses de fonderie, poussé par la concurrence entre TSMC, Global  Foundries et Samsung. »

(...)

(15/12/2010 10:57:58)

Gartner estime à 9,2 milliards de dollars le marché du SaaS en 2010

Le marché du SaaS, en entreprises, serait en hausse de 15,7% en 2010, avec un chiffre d'affaires mondial de 9,2 milliards de dollars. En 2011, selon Gartner, ce marché devrait passer à 10,7 milliards de dollars, en progression de 16,2%. La gestion des contenus et le collaboratif arrivent en tête, avec un CA de 2,9 milliards de dollars en 2010, suivi du CRM avec 2,6 milliards de dollars. Ces croissances à deux chiffres s'expliquent, selon le cabinet d'études : «les préoccupations initiales concernant la sécurité, les temps de réponse et la disponibilité du service ont diminué pour de nombreuses entreprises», a déclaré Sharon Mertz, directeur de recherche chez Gartner. Selon elle, les usages et les écosystèmes revendeurs ont également évolué. 

Gartner note une recomposition du paysage avec des progressions organiques ou des acquisitions, des offres plus étendues. « Au cours des 12 derniers mois à 18 mois, Gartner a observé des changements dans la façon dont le SaaS est vendu, consommé et perçu par les vendeurs et les acheteurs. » Selon le cabinet, de plus en plus de responsables en entreprises participent aux décisions relatives au Saas, la DSI est de plus en plus impliquée, le Saas de mieux en mieux intégré en aval.

Le Gartner relève également trois phénomènes additionnels :

- Le fait qu'un nombre croissant d'entreprises utilisent des applications SaaS de plusieurs fournisseurs, achetées et déployées sans la participation de la DSI, créant des problèmes de gestion;

- Les déploiements en SaaS sont de plus en plus larges, avec des offres apparaissant plus fréquemment, concernant des dizaines de milliers d'utilisateurs;

- Les médias sociaux sont de plus en plus intégrés dans les solutions SaaS.

(...)

(15/12/2010 10:51:26)

Logiciels et services : la région PACA résiste à la crise

La région PACA occupe une bonne place en France sur le marché de l'emploi dans la filière logiciels et services, la troisième en l'occurrence. Tel est l'un des enseignements tirés d'une étude co-réalisée par la Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence (CCIMP) et le réseau méditerranéen des éditeurs de logiciels Medinsoft sur 2008 et 2009. Lors de cette dernière année, l'effectif salarié du secteur dans la région atteignait 19 256 personnes, soit 5,4% du nombre d'emplois du secteur des logiciels et les services dans l'Hexagone. Cela reste, certes, loin du nombre de salariés recensés en Rhône-Alpes (33 500) et en Île-de-France (199 016) qui sont respectivement les seconds et premiers bassins d'emploi de la filière. Toutefois, alors que ces deux régions affichaient des baisses d'effectifs en 2009 (-3,4 pour l'IDF et -1,4% pour Rhône-Alpes), PACA était l'une des seules régions françaises à enregistrer une hausse du nombre de salariés (+0,2%), à l'instar de la Bretagne (+1,2%). 

Un chiffre d'affaires en hausse dans la région

Cette résistance à la crise de 2009, le bassin d'emploi méditerranéen la doit notamment à l'augmentation du nombre d'établissements de sociétés du secteur logiciels et services sur son sol. Entre 2008 et 2009, il est passé de 1439 à 1524 points de présence. Ce qui traduit une augmentation de 7,9% en un an contre une hausse de 6,6% sur l'ensemble du territoire national. L'an dernier, les éditeurs et prestataires de services basés en PACA ont réalisé un chiffre d'affaires de 2,5 Md€, soit une hausse de 31,5% par rapport à 2008. Analysés département par département, l'étude de la CCIMP et de Medinsoft montre que les Bouches-du-Rhône représentent le plus gros pôle de fixation d'établissements en PACA avec 749 établissements en 2009. Viennent ensuite les Alpes-Maritimes puis le Var avec, respectivement, 502 et 164 points de présence.

Crédit photo : D.R.
(...)

(15/12/2010 10:13:07)

Atos Origin et Siemens nouent un partenariat stratégique

Pour un montant total de 850 millions d'euros, la SSII Atos Origin reprend IT Solutions and Services (SIS), l'entité de services informatiques de Siemens. Avec cette transaction, Atos devient une société de services informatiques ayant un chiffre d'affaires 2010 proforma de 8,7 milliards d'euros et un effectif de 78 500 salariés dans le monde, avec une présence dans 42 pays. Dans le détail, en échange de sa division informatique, Siemens recevra une participation de 15% dans Atos Origin, - devenant ainsi le deuxième actionnaire du groupe derrière PAI Partners (25%) -  ainsi qu'une obligation convertible en actions à échéance de 5 ans pour 250 millions d'euros et un montant en numéraire de 186 millions d'euros. Dans le même temps, la SSII française fournira des services d'infogérance et d'intégration de systèmes à Siemens pour une durée de 7 ans. Un contrat d'un montant de 5,5 milliards d'euros. « Pour les sept prochaines années, la nouvelle société sera responsable de fournir et d'opérer l'informatique de Siemens » a confirmé Peter Löscher, PDG de Siemens.

Le nouvel ensemble Atos/SIS devrait connaître en 2011 une croissance du chiffre d'affaires en ligne avec celle du secteur avec une marge opérationnelle de l'ordre de 6%. A horizon 2013, le groupe prévoit de réaliser un chiffre d'affaires compris en 9 et 10 milliards d'euros pour une marge opérationnelle entre 7% et 8%. Aujourd'hui nettement devancé par Cap gemini, Atos ambitionne de devenir la première société de services informatiques en Europe et la septième dans le monde.

Une filiale déficitaire pour le groupe allemand

Depuis mars 2010, Siemens IT Solutions and Services a fait l'objet d'une réorganisation et d'une restructuration profondes. Déficitaire, la filiale a entamé sa mue avant la transaction pour générer de fortes synergies dans un futur proche. Les effectifs de SIS vont être progressivement réduits de 1 750 personnes, dont 650 en Allemagne principalement sur les fonctions supports. Siemens contribuera pour 250 millions d'euros aux coûts d'intégration et de formation.Aujourd'hui, SIS est un spécialiste en infogérance avec une présence internationale. Il dispose de positions en Allemagne, en Europe du Nord, du centre et de l'Est. En 2010, SIS a généré un chiffre d'affaires proforma de 3,7 milliards d'euros pour le périmètre de la transaction. L'effectif de SIS (en équivalent temps pleins) sera de 28 000 employés à la date de la signature finale. 

[[page]]

La signature finale de la transaction est fixée début juillet 2011 après consultation des organisations représentatives des salariés d'Atos, l'accord des autorités de la concurrence, et l'approbation des actionnaires réunis en Assemblée Générale Extraordinaire fin juin 2011.

Des synergies sur le transactionnel

Atos et Siemens développeront conjointement des nouveaux produits et des solutions et se sont engagés, dans ce cadre, à investir 50 millions d'euros chacun dans l'Innovation. Cet accord permettra de renforcer les opportunités de développement d'Atos sur les Services Transactionnels de Haute Technologie (HTTS) et dans des secteurs à forte croissance tels que la santé, l'énergie, le transport et l'industrie. 

PAI Partners, principal actionnaire d'Atos Origin, soutient l'opération engagée avec Siemens lors du Conseil d'administration approuvant l'opération, et la soutiendra à nouveau devant l'Assemblée Générale. Cette opération devrait transformer profondément Atos. Selon PAI Partners elle permet à Atos d'atteindre la taille critique sur le marché allemand et en Europe du Nord et de se structurer autour de deux métiers majeurs (HTTS et IT Services) et d'ouvrir des perspectives de développement dans tous ses métiers.

Illustration principale : Thierry Breton, PDG de Atos Origin, crédit photo D.R.

(...)

(14/12/2010 16:04:09)

Freebox V6 : de la révolution à la réévaluation

La démonstration a été bien rôdée et Xavier Niel, un peu nerveux au début de sa présentation, a su capter l'attention des centaines de journalistes présents. Cette réunion a été l'occasion pour le fondateur d'Iliad de présenter la Freebox V6, qu'il qualifie de révolutionnaire. Intervenant quelques semaines après la présentation de  celle de SFR-Neuf. Xavier Niel n'hésite pas à tacler ses concurrents et à comparer les deux box. « Après trois ans de réflexion et de travail, nous proposons un équipement utile pour les 5 à 10 prochaines années » souligne le dirigeant. L'objectif est aussi de donner un nouvel élan au recrutement d'abonnés, qui marque le pas depuis quelques trimestres. Le premier changement réside dans le design de la box pour laquelle Iliad a fait appel au designer Philippe Starck. Combinant des matériaux durs pour protéger les composants et une matière molle sur la surface, la box comprend des phrases dont « les mots inscrits font appel aux mathématiques, à la physique quantique, etc... » aux utilisateurs de découvrir leur signification.

présentation Freebox V6

Comme précédemment, la Freebox se dédouble en une dédiée à l'accès à Internet et comprenant des fonctions NAS avec un disque dur de 250 Go. L'intégration d'une prise ADSL et fibre donnera aux abonnés la possibilité de choisir et de basculer sur l'une ou l'autre des options du haut débit. Les puristes de l'informatique seront heureux de trouver 4 ports Gigabit Ethernet. Une autre box est dédiée au monde du multimédia intégrant une rénovation de l'interface utilisateur, des services jeux (via une gamepad), un lecteur blu-ray . Si on ajoute à cela l'intégration des appels vers les mobiles tous opérateurs confondus à partir du mois de janvier 2011, vous obtenez une offre unique sur le marché et très séduisantes. L'opération séduction a donc atteint son but.

Une opération de réévaluation tarifaire qui frise les 40 euros


La « boîte de Pandore », comme le précise Philippe Starck a un coût et Xavier Niel était attendu sur la répercussion de la hausse de la TVA. La réponse est intervenue en deux temps. La première est de dire, on ne change rien, le forfait est toujours de 29,99 euros par mois. Un petit astérisque rappelle néanmoins que ce prix ne prend pas en compte la modification du mix de TVA (5,5% et 19,6%). Il faudra donc compter sur deux ou trois euros de plus quand la modification de l'assiette de la fiscalité sera effective. Deuxième couche de la réévaluation tarifaire, une option de mise à disposition de la boucle locale dédiée à 5,99 euros par mois. Autrement dit, Free n'entend plus financer seul le dégroupage total et choisit donc la voie de la participation financière de l'abonné.

[[page]]

Xavier Niel anticipe les critiques en disant « chez France Telecom, une ligne téléphonique coûte 16 euros par mois ». En sachant que la base d'abonnés Free est constitué à près de 90% en dégroupage total, l'optionnel va vite se transformer en obligation pour ceux séduits par la Freebox V6 à moins d'être les heureux bénéficiaires de l'offre fibre optique de l'opérateur. Au total, pour les nouveaux abonnés, le prix sera de 29,99 euros + 5,99 euros pour le dégroupage total par mois. Pour les anciens abonnés, la migration coûtera 29,99 euros. Le prix de la Freebox est initialement de 120 euros, avec une décôte de 30 euros par année d'ancienneté. Les 5,99 euros pour le dégroupage total sont aussi à inclure dans le forfait, soit 35,98 euros. Un moyen également d'augmenter mécaniquement l'ARPU.

migration Freebox V6

Une cannibalisation des usages


A bien y regarder, la Freebox V6 entend se mêler de beaucoup de chose dans la maison. Avec la Freebox player, par exemple, Xavier Niel souhaite « se débarrasser des multiples équipements qui se trouvent sous la télévision ». Un moyen à la fois d'écarter les constructeurs de lecteurs Blu-ray en phase de maturité, mais également cela apporte une réponse à la télévision connectée sur Internet, version Cube de Canal +, mais aussi Google et Apple TV. Free entend garder la main sur le contenu et rester le hub de facturation. Autre concurrence affichée, le jeu, la télécommande de Free intègre des fonctionnalités gyroscopique et un accéléromètre. On peut légitimement penser à des capacités similaires à une Wiimote dans un proche avenir, même si la présence d'une gamepad est fournie de série.

Au final, Free a réussi à étonner dans un domaine où le marché atteint une certaine maturité. La séduction est là, il n'en demeure pas moins que l'offre est nettement plus chère que la version initiale, mais au bout de 10 ans, il est peut-être aussi temps de financer aussi une partie de l'innovation.

(...)

(15/12/2010 09:59:46)

L'Allemagne s'aligne sur l'Europe pour le coût des terminaison d'appel mobile

(Source EuroTMT) La commission européenne ayant décidé de lancer une procédure contre l'Allemagne pour contraindre l'autorité de régulation à appliquer la directive, le régulateur allemand des télécommunications a fini par adopter la recommandation européenne concernant le tarif de la terminaison d'appel (TA). Si les analystes s'attendaient donc à une annonce de baisse de la TA Mobile pour la période commençant à partir du 1er décembre, l'ampleur a toutefois surpris. 

Les nouveaux tarifs sont en effet divisés par deux par rapport aux anciens prix ! Et pour certains des quatre opérateurs allemands, la décision va, certainement, provoquer des dégâts significatifs. Lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley fin novembre à Barcelone, l'opérateur KPN avait en effet expliqué que chaque diminution d'un centime d'euro de la TA Mobile induisait une réduction de 30 millions d'euros de l'Ebitda de sa filiale allemande. 

Un tarif divisé par deux !

Le calcul devient facile à faire. Etant donné que pour E-Plus, le tarif passe de 0,0714 € à 0,0333 € par minute à partir du 1er décembre 2010, l'impact sur l'Ebitda sera de près de 60 millions d'euros en année pleine. Seul gagnant potentiel de cette baisse : l'opérateur historique Deutsche Telekom. Comme la plupart des opérateurs historiques européens, l'opérateur allemand peut en effet compenser la baisse de sa terminaison d'appel mobile par des coûts moindres pour les appels fixe vers mobile. Encore faut-il que les tarifs proposés par le régulateur allemand soient définitivement entérinés (ils sont soumis à consultation en Allemagne et au niveau européen), ce qui n'est pas forcément évident. 

Si le gendarme des télécoms a mis quasiment fin à l'asymétrie tarifaire, comme le demande la Commission européenne, sa proposition tarifaire demeure néanmoins assez incompréhensible. T-Mobile et Vodafone, les deux opérateurs les plus gros du marché, se voient ainsi appliquer un tarif différent : 0,0336 € pour le premier et 0,033 € pour le second (contre 0,0659 € auparavant). 

Même différence de traitement entre E-Plus et O2 qui bénéficiaient avant du même tarif (0,0714 €) : 0,033 € pour la filiale de KPN et 0,0337 € pour la filiale de Telefonica. Ces différences de traitements devront être justifiées par le régulateur allemand, notamment auprès de la commission européenne. 

[[page]]

Deuxième sujet de discussion à venir avec les pouvoirs publics européens : la volonté de l'autorité de régulation allemande d'appliquer ces tarifs pour une période de deux ans, jusqu'en novembre 2012. Si, comme l'ont remarqué la plupart des analystes, cette baisse surprise de 50 % permet à l'Allemagne de revenir dans la moyenne des tarifs européens pour 2011, leur maintien en 2012 va de nouveau éloigner Berlin du « benchmark » européen puisque le taux moyen de la TA Mobile est estimé autour de 1,8 centimes d'euro pour 2012.

Si la décision du régulateur allemand peut être contestable, elle confirme néanmoins que, de gré ou de force, les autorités de régulations européennes finissent par appliquer la recommandation de Bruxelles, comme le montrait la décision prise au printemps par l'Ofcom, autorité de régulation britannique, de s'y conformer alors qu'elle y était farouchement opposée. 

Et dans cet environnement, le dernier grand pays à faire encore bande à part est l'Italie. La dernière décision en date table sur une terminaison d'appel mobile autour de 6 centimes d'euro en 2012 en Italie. Un niveau que le régulateur national va maintenant devoir corriger à la baisse.

(...)

(14/12/2010 10:10:29)

Interview : Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique

Didier Barathon : Vous le rappelez souvent, le Syntec Numérique est un syndicat professionnel et pas une association, ce qui vous donne un rôle dans les négociations sociales, quel est votre 1er bilan sur ce sujet ?

Guy Mamou-Mani : Nous sommes membre de la Fédération Syntec, ce qui nous donne effectivement un rôle dans les négociations. Syntec Numérique représente d'ailleurs la moitié des effectifs de la Fédération Syntec. Ce sujet me tient à coeur et nous allons passer à un dialogue social plus actif que dans le passé. J'ai rencontré la majorité des syndicats. Un accord sur les minima sociaux a été signé au mois de juin dernier, ça n'avait plus été le cas depuis deux ans.

Au-delà de la négociation, j'ai souvent dit aux représentants syndicaux, que l'enjeu dépasse  leur entreprise. Il n'y aura pas de développement social dans nos métiers sans croissance et pas de croissance si nos entreprises ne sont pas mieux reconnues. Nous pensons qu'une augmentation des salaires est légitime, mais pour l'obtenir, il faut augmenter les prix qui nous sont imposés, et pour cela  revoir l'image de notre profession, nous devons avoir nos salariés à nos cotés.

Une organisation, le Munci, menace de dresser la liste noire des SSII qui auraient les plus mauvais comportements, comment allez-vous réagir?

Je suis dans ce métier depuis 25 ans, j'en connais toutes les facettes. L'image de la SSII agence d'intérim a vingt ans de retard. C'est dépassé ! Et le Munci doit vraiment changer sa vision de la profession. Mais comme nous ne nous connaissons pas, j'ai invité Régis Granarolo son président a nous rencontrer, il vient cette semaine.

J'ai eu affaire à une autre intervention, sur mon blog (guymamoumani.fr), avec une personne dont le « pseudo » est « viande à louer » qui vient m'expliquer que nous sommes « des marchands de viande ». C'est tout le contraire. Les SSII font partie des entreprises qui se sont le plus renouvelées, le plus remises en cause, nous nous battons depuis des années, loin des visions inacceptables qui sont encore véhiculées sur nos entreprises et nos métiers.  Je lui ai d'ailleurs demandé de changer son « pseudo ».

Pour lire la suite de cette interview, rendez-vous dans notre rubrique Entretien.

Crédit photo : D.R. (...)

(14/12/2010 09:42:02)

La « taxe Google » indigne 67 chefs d'entreprise IT

L'amendement Marini, du nom du sénateur du même nom, n'en finit pas de provoquer la colère des chefs d'entreprise IT. 67 d'entre eux publient ce mardi une pétition dans la presse économique. Leur raisonnement ? La taxe est triplement injuste. Au lieu d'atteindre des sociétés puissantes, on s'en prend à des sociétés plus petites, au lieu de géants mondiaux on vise des acteurs français, au lieu de taxer les activités de ces sociétés on vise les activités d'autres sociétés. C'est évidemment pénaliser les entreprises françaises de l'Internet.

Ne pouvant taxer les revenus des grands acteurs comme Apple, Google, eBay etc..., la taxe va frapper les annonceurs du web. En somme, une taxe par défaut, ne pouvant atteindre les uns on frappe les autres. Les autres ce sont les vendeurs d'espace fiscalement basés en France, donc plutôt des PME.

(...)

(14/12/2010 11:00:50)

SAP gagnerait un client Business ByDesign chaque jour ouvrable

L'application de gestion Business ByDesign, hébergée par SAP, compterait un nouveau client chaque jour ouvrable, a affirmé la semaine dernière Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de cette offre, à l'occasion de la conférence Influencer Summit organisée par l'éditeur allemand à Santa Clara, Californie (*). L'été dernier, en passant à la version 2.5 de cette suite logicielle en ligne conçue pour les PME, SAP avait en partie levé ses restrictions sur le nombre de clients susceptibles d'y accéder. De fait, depuis le lancement de l'offre en 2007, l'accès en était plus ou moins limité à une centaine de clients sur six pays (dont la France), principalement pour des raisons de rentabilité liées à l'architecture technique de la plateforme d'hébergement. Avec le passage au multitenant, l'éditeur espère compter plusieurs centaines de clients d'ici mai prochain et la tenue de sa conférence Sapphire 2011.

Pour étayer ces prévisions modérément optimismes, Rainer Zinow a précisé qu'en janvier, trois autres pays s'ajouteront à la liste toujours restreinte des clients pouvant accéder à Business ByDesign : l'Autriche, le Canada et la Suisse. Et que, six mois plus tard, l'Australie et le Mexique s'y joindront. Soit, au total, onze pays (**). Le vice-président responsable de l'offre hébergée pour PME a également indiqué qu'une trentaine de revendeurs, principalement aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, avaient rejoint le programme partenaires lancé en août. Une quarantaine de sociétés travaillent aussi sur des solutions complémentaires (cette fois, essentiellement outre-Atlantique et outre-Rhin).

Le SDK ByDesign Studio en janvier


Comme annoncé, la prochaine version de Business ByDesign (Feature Pack/FP 2.6) doit arriver en janvier prochain et, avec elle, le SDK (software development kit) ByDesign Studio reposant sur Visual Studio de Microsoft. Celui-ci permettra aux éditeurs indépendants de bâtir dans le cloud des « add-on » pour la suite intégrée. A terme, prévoit SAP, il sera possible d'ajouter à cette dernière des fonctionnalités horizontales et de constituer des applications métiers complètes. « Nous allons proposer un catalogue de tous les services web disponibles autour de ByDesign [par exemple : 'créer une commande', ou encore 'contrôler la disponibilité d'une référence'], a précisé Rainer Zinow. Nous assurerons la stabilité des interfaces pour ces services, de façon à ce qu'un partenaire développe pour la mise à jour FP 2.6 fonctionne aussi avec les versions suivantes. » En cas de modification du coeur de l'application, le partenaire disposera d'une certaine avance (environ un an) pour procéder aux changements nécessaires, a-t-il assuré.

SAP a prévu deux mises à jour de l'application par an. Ainsi, la FP 3.0 de Business ByDesign devrait être prête pour le deuxième semestre 2011 (juillet ou août), Elle viendra compléter les fonctions métiers de l'application, plus particulièrement dans deux domaines : la gestion des services professionnels et de la production. Quant à la FP 3.5, elle devrait être fournie en décembre 2011 ou au mois de janvier suivant. « En 2012, nous nous focaliserons sur des fonctionnalités verticales, par secteur d'activités », annonce déjà Rainer Zinow.

Des applications 'OnDemand' pour les grands comptes

Parallèlement, SAP prépare des applications en ligne pour les grandes entreprises qui ont déployé en interne son offre principale, la Business Suite. Voilà déjà deux ans que l'éditeur annonce l'arrivée prochaine de ces produits. Signe particulier, ces applications 'OnDemand' fonctionneront au-dessus de la suite hébergée Business ByDesign. L'objectif est de permettre aux grands comptes de mettre en place plus vite, et à moindre coût, certaines fonctions particulières. Les premières du genre seront Sales Ondemand et Travel Ondemand, citées par SAP à chacune de ses conférences depuis quelques mois, mais pas encore disponibles. Elles entreront dans un processus de validation au premier trimestre de l'an prochain et seront ensuite « prudemment » proposées aux clients. « Ce n'est pas que nous manquions de confiance, se défend Rainer Zinow, mais nous voulons récupérer les premières réactions des utilisateurs afin d'y apporter des réponses. Nous voulons être sûrs que les clients vont s'y adapter. » Un lancement plus large devrait intervenir à l'occasion de Sapphire 2011, en mai.

Un « SAP Store » pour le Cebit 2011

Enfin, au prochain Cebit de Hanovre, en mars 2011, l'éditeur allemand prévoit d'ouvrir, sous le nom de SAP Store, une boutique en ligne pour proposer des add-on à sa suite hébergée Business ByDesign. On y trouvera les siennes et celles de ses partenaires. « SAP Store comprendra aussi des contenus métiers et d'autres services, précise Rainer Zinow. De même que des capacités d'intégration à des produits tiers tels que des services de gestion de la paie, par exemple ».
Avec ses partenaires intéressés, SAP a défini un processus de certification des logiciels pouvant être proposés sur ce SAP Store. Il s'agira dans un premier temps d'une série de tests que les partenaires pourront effectuer eux-mêmes. S'ils les passent avec succès, l'éditeur vérifiera ensuite avec eux certains points supplémentaires (sur la sécurité notamment) en vue de l'approbation finale.

(*) A noter que cette même semaine, sur la côte Est des Etats-Unis, le chantre des applications SaaS (software as a service), Saleforce.com, tenait lui-même sa conférence annuelle Dreamforce à quelque 70 kilomètre de là, à San Francisco, au cours de laquelle il a annoncé la préparation de son offre Database.com.


(**) Les premiers pays ayant pu accéder à Business ByDesign sont, outre la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Chine, puis l'Inde.

Illustration : Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de l'offre Business ByDesign chez SAP (crédit photo : SAP)
(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >