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(10/12/2010 10:28:58)
L'état s'engage sur la question de l'intelligence économique
« Cette intervention solennelle officialise la stratégie, ce que l'on va faire et ce que l'on ne fera pas, en faisant intervenir le plus haut niveau de décision possible, le gouvernement » se réjouit Olivier Buquen. Celui-ci est directement rattaché à la Présidence de la République mais une communication en conseil des ministres doit être portée par un ministre.
Une note vraiment succinte...
Tout d'abord, l'intelligence économique est identifiée comme une partie intégrante de la politique économique de l'Etat. La stratégie se déploie sur trois axes : une veille informationnelle générale sur tout ce qui pourrait défier les intérêts de la France ; le soutien à la recherche et aux intérêts commerciaux français à travers le monde ; et enfin un soutien aux entreprises. Mais, clairement, l'Etat délimite de cette façon ce qu'il fera et, par conséquent, ce qu'il ne fera pas. Ainsi, il ne faut attendre d'une officine publique quelconque qu'elle fasse le travail que chaque entreprise doit opérer pour son propre compte. Enfin, la place de la délégation interministérielle à l'intelligence économique se voit renforcée par l'affirmation de la nécessité pour toutes les administrations, les préfets et, à l'étranger, les ambassadeurs, de collaborer avec elle.
Fibre optique : les crédits de l'ex-grand emprunt à la rescousse
Le 1er Ministre, qui fut ministre des Télécoms puis de l'Industrie de 1993 à 1997 a annoncé ces projets lors d'un déplacement à Mortain, lundi 6 décembre, au siège de la société Acome, fabricant de câbles en fibre optique. Il était accompagné de Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique et de René Ricol, Commissaire général à l'investissement. François Fillon en a profité pour préciser François Fillon en a profité pour préciser à la fois les orientations de l'ex grand emprunt et le rôle des collectivités locales dans le haut débit.
800 projets ont été déposés depuis le mois de juin
L'ex grand emprunt a été revu, sa dénomination paraissant curieuse en période de réduction drastique des dépenses publiques. Le 1er Ministre a donc tenu à redire qu'il n'y avait aucune incompatibilité entre cette réduction des dépenses et les investissements d'avenir. Depuis le mois de juin, et la refonte du grand emprunt, 800 projets ont été déposés. D'ici fin 2011, entre 15 et 20 milliards d'euros seront engagés (sur les 35 prévus).
Concernant le haut débit, François Fillon a d'abord redit que 2 milliards d'euros iraient aux infrastructures et 2,5 milliards aux usages. Pour les infrastructures, l'objectif est de couvrir tout le territoire d'ici 2025 en infrastructure à très haut débit. Le 1er ministre a salué le rôle des collectivités locales, des réseaux d'initiative publique, des schémas directeurs haut débit que nombre d'entre elles ont, ou vont, élaborer. Il a également déclaré : « nous allons devoir imaginer des mécanismes de péréquation ou de solidarité qui soient adaptés pour assurer le déploiement dans les zones les moins denses du territoire ». C'était le chapitre « zones blanches ». Tout cela ne doit pas faire oublier de moderniser les réseaux filaires existants. Dans ce cadre, il s'agit "d'assurer sans attendre un véritable haut débit pour tout le monde", a précisé le Premier ministre. Outre la fibre optique, il faudra "tirer parti des différentes technologies" telles que les réseaux filaires ADSL, le hertzien (réseaux haut débit mobiles) ou le satellite.
Enfin, le 1er Ministre a souligné le lancement de nouveaux appels à projet sur : les logiciels embarqués, la sécurité des systèmes d'information, la numérisation et la valorisation des contenus numériques, les technologies liées à la dépendance.
Photo : François Fillon, premier ministre lors de son déplacement à Mortain, le lundi 6 décembre (D.R.)
BMC et Cisco s'allient sur le cloud computing
Cisco continue de structurer ses partenariats dans le cloud computing. Après une implication importante auprès d'EMC et VMware, via l'alliance VCE et leur structure de distribution Acadia, l'équipementier américain vient de se rapprocher de BMC Software. Le fruit de cette collaboration est déjà connue, la solution se dénomme Integrated Cloud Delivery Platform. Selon les deux protagonistes, ce service intègre à la fois Cloud LifeCycle Management (CLM) de BMC, une solution complète d'orchestration et de gestion du cloud, ainsi que la solution Unified Service Delivery de Cisco pour assurer la connectivité des datacenters. L'objectif de cette approche est d'éliminer plusieurs des étapes manuelles complexes requises pour mettre en place et fournir un service cloud. La plateforme concerne aussi bien les clouds privés, publics ou hybrides.
(...)(09/12/2010 16:41:34)Dell en pourparlers pour racheter le spécialiste du stockage Compellent
La société Dell a annoncé ce jeudi qu'elle est en pourparlers avancés avec le fournisseur de solution de stockage Compellent Technologies. Le Texan propose 27,50 dollars par action, ce qui valorise l'entreprise à 876 millions de dollars. Les deux compagnies n'ont pour l'instant donné aucune assurance quant à la signature d'un accord et elles ont clairement indiqué qu'elles n'ont pas l'intention de faire de commentaires supplémentaires « jusqu'à ce qu'un accord soit atteint ou les discussions terminées. »
L'offre de Dell est nettement en dessous du prix de l'action Compellent à la clôture du marché mercredi soir, soit 33,65 $. Le marché du stockage est aujourd'hui en pleine ébullition. Un peu plus tôt cette année, en septembre exactement, Dell a perdu la bataille d'enchères pour 3Par tombée dans le giron de Hewlett-Packard pour un total de 2,3 milliards de dollars, et en novembre EMC a annoncé qu'il paierait 2,25 milliards de dollars pour Isilon Systems.
Juniper se renforce dans la sécurisation de la virtualisation avec Altor
Il y a quelques semaines, Juniper avait racheté Trapeze Networks, aujourd'hui le spécialiste réseaux et sécurité a déboursé 95 millions de dollars en cash, pour acquérir Altor. Cette dernière a développé un pare-feu basé au niveau de l'hyperviseur, une détection des intrusions (IDS), des outils de visibilité et de surveillance du réseau, ainsi qu'un reporting pour la mise en conformité.
La solution d'Altor vise à vérifier et contrôler la sécurité à travers l'infrastructure de machines virtuelles. L'objectif est de comprendre comment s'effectue l'échange d'applications, de services et de trafic entre les VM. Altor Networks avait été fondée en 2007 par des spécialistes de la sécurité et des réseaux venus de Check Point Software, Cisco, et Oracle. Au début de 2010, Juniper Networks avait investi via son fonds d'investissement, Junos Innovation Found. (...)
La Commission européenne en route pour un tarif mobile unique
(Source EuroTMT) Le règlement actuel se termine en juin 2012 et la commission européenne doit proposer un nouveau texte d'ici à la fin du premier semestre 2011. Mais l'objectif de la commissaire européenne est déjà largement connu. Elle entend faire disparaître la différence entre les tarifs domestiques et les tarifs d'itinérance intra-européenne en 2015.
Neelie Kroes l'a d'ailleurs rappelé, mercredi, en jugeant que « l'existence de disparités excessives entre les tarifs nationaux et les tarifs d'itinérance n'est pas acceptable dans un véritable marché unique européen ». Un point de vue justifié par le rapport réalisé sur le roaming par le BEREC, le club des régulateurs télécoms européens, rendu public lui-aussi mercredi.
Pour rappel, le plafond tarifaire pour les appels émis en roaming est de 0,39 € par minute depuis le 1er juillet dernier. Or, le prix d'une communication mobile domestique varie entre 0,032 € (en Lituanie) et 0,174 € (aux Pays-Bas). Et la moyenne européenne est de 0,097 €. Une différence que les seuls coûts attribuables au roaming ne peuvent pas expliquer. En revanche, la situation semble meilleure pour le tarif du SMS en roaming, dont le plafond a été fixé à 0,11 €, proche du tarif domestique européen le plus élevé.
Le discours et la méthode
Reste le plus dur à faire : savoir comment s'y prendre pour réduire l'écart entre les tarifs domestiques et les tarifs en itinérance. Car, à lire le rapport du BEREC, il existe différentes solutions pour réduire l'écart, sans qu'aucune ne paraisse totalement satisfaisante. Une chose semble sûre : la politique d'imposer un plafond tarifaire aux tarifs de détail a eu pour seul effet de baisser effectivement les tarifs du roaming, mais n'a pas permis de créer de concurrence sur ce marché.
Une situation qui peut certainement s'expliquer par le fait que les abonnés « grand public » voyagent assez peu et ne considèrent pas ce sujet comme une priorité, alors que les professionnels « gros consommateurs » de roaming ont eux la capacité de négocier des tarifs bien plus favorables avec leur opérateur.
Comme le rappelle la commission, les tarifs effectifs demeurent en effet très proches des plafonds. Si les revenus tirés du roaming constituent une faible partie des revenus des opérateurs mobiles européens (en moyenne 4,2 % en 2009 selon le rapport du BEREC), ils dégagent des marges élevées que les opérateurs ne sont certainement pas prêts de sacrifier, alors que leur rentabilité est déjà sous pression en raison de la baisse d'autres tarifs réglementés tels que la terminaison d'appel mobile.
Un ancien CTO de Microsoft attaque Symantec, McAfee, Hynix pour violation de brevets
Intellectual Ventures a déposé trois plaintes en contrefaçon de brevet mercredi auprès du tribunal de l'Etat du Delaware. La première saisine concerne des éditeurs de logiciels de sécurité Symantec, McAfee, Trend Micro et Check Point. La deuxième s'adresse au monde de la DRAM (mémoire vive dynamique) et les fournisseurs de mémoire Flash, tel que Hynix et Elpida Memory. Enfin le troisième stigmatise les pratiques sur les circuits logiques programmables ou FPGA des acteurs Altera, Lattice Semiconductor, et Microsemi, qui a récemment acquis Actel FPGA.
« Au fil des ans, Intellectual Ventures a réussi à négocier des accords de licence avec certaines des entreprises disposant de technologies à valeur ajoutée » explique Melissa Finocchio, chef du contentieux pour la société de gestion des droits. « Toutefois, certaines entreprises ont choisi d'ignorer nos demandes de négociations et de discussions. La protection de nos droits à travers ces actions est le bon choix pour nos investisseurs, les inventeurs et les titulaires de brevets actuels. »
Description et rémunération
L'entreprise, fondée en 2000, a acheté plus de 30 000 brevets, en plus de déposer ses propres inventions, selon des documents judiciaires. Intellectual Ventures a gagné près de 2 milliards de dollars par l'acquisition de ces droits de propriétés, a précisé la société dans une des plaintes. Des représentants de Symantec, McAfee, Check Point et Trend Micro a refusé de commenter ces actions. Un représentant d'Hynix n'était pas immédiatement disponible pour commenter.
Sur les logiciels de sécurité, Intellectual Ventures allègue que les quatre accusés ont violé un brevet pour des méthodes de dépistage du virus informatiques, publié en novembre 1999, ainsi que d'un brevet pour l'analyse automatisé du poste de travail fondé sur des règles de messages e-mail et d'autres types de données dans un environnement réseau distribué, validé en juin 2000. Les accusés auraient également violé un brevet pour un système d'identification du contenu accepté en octobre 2002, et l'autre pour un système et une méthode de protection des e-mails contre les virus, accordé en mars 2009. Intellectual Ventures allègue qu'Hynix et Elpida ont violé sept brevets, et que les fournisseurs de FPGA sont en infraction sur cinq brevets.
Illustration : Myhrvold Nathan, fondateur d'Intellectual Ventures
(...)(09/12/2010 10:41:07)Logiciels de stockage : le marché a progressé de 8,7% en Q3 selon IDC
La croissance du marché du stockage au 3ème trimestre 2010 provient de trois segments : la protection des données et leur récupération, en hausse de 10,7% par rapport au Q3 2009, l'archivage, en progression de 12%, les infrastructures de stockage en hausse de 37,3%. « Les clients continuent de « réarchitecturer » leurs données, analyse Laura DuBois d'IDC, avec la consolidation et la croissance continue de leurs données et des changements d'infrastructures. Concernant l'archivage, les déploiements sont alimentés par une combinaison de règlementations juridiques ou informatiques et par l'exigence d'efficacité. « Nous constatons une augmentation des dépenses en infrastructure avec la prise en compte de la hiérarchisation du stockage automatisé ».
EMC toujours numéro 1
Les cinq grands acteurs du marché ont tous contribué à cette croissance trimestrielle. Toutefois, deux des cinq, le 1er EMC et le troisième NetApp s'offrent des croissances à deux chiffres. Avec respectivement, 13,9% et 19,8%. EMC reste donc n°1 avec 768 millions de dollars de chiffre d'affaires (CA) au troisième trimestre. Il détient 24,4% de parts de marché en croissance de 13,9% par rapport au même trimestre de l'année précédente. En deuxième position, on trouve Symantec, avec 518 millions de dollars de CA trimestriel, 16,5% des parts, et une très faible progression de 2 ,3%. Le troisième IBM, réalise un CA de 421 millions de dollars, avec 13,4% des parts et une progression de 6%. Quatrième, NetApp avec 263 millions de dollars de CA, 8,4% du marché et surtout, une progression de 19,8%. Enfin, CA se contente de 104 millions de dollars de CA, 3,3% des parts et 2 petits pourcents de progression.
Crédit photo : EMC Disk Library
(...)(09/12/2010 10:14:09)Une place de marché spéciale cloud computing
La montée en puissance du cloud computing est fulgurante depuis quelques semaines et ne peut que rappeler l'avènement lui aussi extrêmement rapide d'Internet voilà 10 ans. Qu'est-ce que cela va changer pour les revendeurs et les prestataires IT ? Notre confrère Distributique.com publiera un important dossier sur le sujet dans les jours qui viennent, mais avant, il faut noter la création d'une place de marché unique en France, dont la vocation est de mettre en relation les fournisseurs de solutions en mode cloud computing et les acteurs de la vente indirecte.
Baptisé revendreducloud.com, le site vient d'être lancé par Pierre-José Billotte, par ailleurs Président de l'association EuroCloud. « Le jour du lancement, le 8 décembre 2010, nous mettions en avant les services de 18 fournisseurs, avec pour but de les mettre en relation avec plus de 10 000 partenaires potentiels, explique Pierre-José Billotte. Il faut noter que notre campagne d'information vers les revendeurs débutera le 17 décembre et que le nombre de fournisseurs sera plus important dès cette date. Notre objectif est d'en rassembler plus de 100 avant fin 2012. »
Quel modèle économique ?
La première question que l'on peut légitimement se poser est celle du modèle économique de cette place de marché. « Le point essentiel est que le service est absolument gratuit pour les revendeurs, affirme Pierre-José Billotte. Et en ce qui concerne les fournisseurs que nous référençons, ils ne paient pas « à l'entrée », mais en fonction de ce que les revendeurs avec lesquels nous les aurons mis en relation généreront comme ventes. Ce n'est donc pas la mise en relation qui est facturée, mais le chiffre d'affaires, à hauteur de 5%. »
Une fois en contact, le fournisseur et le revendeur contractualisent librement leur relation commerciale. N'y a-t-il pas un risque que la place de marché ne perçoive pas les 5% attendus ? « Nous avons mesuré ce risque et nous estimons qu'il est très faible. Certains fournisseurs seront sans doute tentés de le faire, mais ils ne le feront qu'une fois, car la réputation est le capital le plus précieux sur une place de marché et les intervenants indélicats seront logiquement déréférencés de façon immédiate », conclut Pierre-José Billotte.
La TVA sur les livres numériques passe à 5,5%
Le Sénat avait adopté dans le cadre du débat sur le projet de loi de finances 2011, l'amendement portant le taux de TVA sur le livre numérique à 5,5% au lieu de 19,6%, allant ainsi contre l'avis du gouvernement. Selon le communiqué, "appliquer le même taux réduit de 5,5% dans les deux cas (livre numérique et papier, ndlr) éviterait une distorsion de concurrence".
D'autre part, le ministre du Budget François Baroin a aussi indiqué que le gouvernement avait confié une mission à l'ancien ministre Jacques Toubon. Ce dernier, en tant qu'"ambassadeur itinérant" devra "mener les concertations au niveau européen afin d'aboutir à une uniformisation" concernant le livre numérique.
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