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(01/12/2010 11:04:35)

Trimestriels Team Partners : le contexte économique affecte les résultats

La SSII Team Partners Group publie les résultats de son troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'année cumulés. Des chiffres qui interviennent quinze jours après la mise en redressement judiciaire de neuf filiales. Celles qui ne font pas de l'informatique, mais de la prestation pour la presse écrite et les associations. Elle représentent 40% du CA et emploient 750 des 1 600 salariés de Team Partners Group.

Sur le troisième trimestre, le chiffre d'affaires se monte à 22,2 millions d'euros, en baisse de 6,9%. La partie « presse et associations » représente 8,4 M€, soit une baisse de 13,6%. Le reste (expertise informatique, conseil en technologie, CRM) ne baisse que faiblement passant de 14 à 13,8 M€. En dehors de son activité de conseil en technologie, dont le chiffre d'affaires a progressé à 1 M€ sur le trimestre (contre 400 000 au 3e trimestre 2009), la SSII indique que ses autres activités ont « souffert de l'effet de saisonnalité » et « du contexte économique toujours difficile ».

Pour les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires a baissé de 8,5% à 72,5 M€. La partie « presse et association » régresse de 13,4%, le reste est passé de 45,8 M€ à 43,5 M€, soit une baisse de 2,3%. (...)

(01/12/2010 11:03:30)

Les ventes mondiales de serveurs ont augmenté de 15,3% au 3e trimestre

Selon Gartner, le marché mondial des serveurs a connu un quasi équilibre entre hausse du chiffre d'affaires et croissance des livraisons au troisième trimestre 2010. Au cours de cette période, le nombre d'unités livrées a progressé de 14,2%, comparé au troisième trimestre 2009, pour atteindre les 2,12 millions de serveurs. Dans le même temps, les revenus du secteur ont crû de 15,3% pour se situer à 12,3 milliards de dollars. Certes, la croissance en volume du marché fut plus bien importante lors des premier et second trimestres de l'année (23% puis 27%). Mais en dépit de cet écart avec le premier semestre, la hausse des revenus au troisième trimestre est la plus forte depuis le début 2010.

Explication de Jeffrey Hewitt, vice-président responsable de la recherche chez Gartner : « Le prix moyen des serveurs, principalement celui des serveurs X86, a connu une hausse qui a entraîné une croissance des revenus plus importante que la progression sur les livraisons ». Cette hausse du prix moyen tient au fait que les entreprises assignent de plus en plus de tâches à ces serveurs, souvent en utilisant des technologies de virtualisation qui demandent plus de capacités de calcul, et choisissent en conséquence des matériels plus onéreux. Principal moteur du marché, le segment des serveurs X86 a ainsi vu ses recettes croître de 29,5% et ses livraisons de « seulement » 14,9%. Les ventes de serveurs embarquant des processeurs différents, principalement les mainframes, ont enregistré, quant à elles, une croissance en valeur de 9,9%. Seul le marché des serveurs Risc/Itanium a souffert, touché par une baisse de 9,5% en valeur et de 10,1% en volume.

L'Europe de l'Ouest fait pâle figure...


Comparé au marché mondial, celui d'Europe de l'Ouest est loin d'avoir connu les mêmes envolées lors du troisième trimestre 2010. Sa croissance en volume s'est limitée à 8,8% et sa hausse en valeur à 5,7%. C'est moins bien que les Etats-Unis (+17% en volume ; + 16,3% en valeur), que l'Europe de l'Est (+33,3% en valeur) et que l'Amérique Latine (+28,3% en volume). C'est en revanche mieux que  l'ensemble de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) sur laquelle le chiffre d'affaires du marché des serveurs a baissé de 2,9% en dépit de livraisons en hausse de 4,2%.

Au niveau mondial, tous les fabricants de serveurs, sauf un, ont vu leur chiffre d'affaires progresser au troisième trimestre. Toujours numéro un, HP dispose d'une part de marché en valeur de 32,1% grâce à des revenus en hausse de 22%. Il n'y a guère que Dell qui ait fait mieux avec un chiffre d'affaires en croissance de 25,6% pour une part de marché en valeur de 14,6%. Le Texan se situe ainsi à la troisième place des fabricants dans le monde en termes de revenus. De son côté, IBM reste le numéro 2 mais perd deux points de parts de marché en valeur à 30,2%. Il pâtit de revenus en croissance de seulement 9,9%. Quant à Oracle, il est passé à la cinquième place derrière Fujitsu avec 6,2% de parts de marché et un chiffre d'affaires en baisse de 2,6%. Le repreneur de Sun ne figure même pas dans le Top 5 mondial des fabricants de Gartner en termes d'unités vendues. Egalement numéro un de ce classement, HP est suivi, dans l'ordre, par Dell, IBM, Fujitsu et Nec. Ce dernier est le seul à avoir vu ses livraisons reculer durant le trimestre, en l'occurrence de 2%.

Illustration : serveur HP Integrity série BL860c (crédit photo : HP)
(...)

(30/11/2010 15:02:48)

La presse française s'allie pour contrer Google

En juillet dernier, les éditeurs français de journaux avaient déjà exprimé leur volonté de créer un moteur de recherche d'actualités, afin de proposer aux internautes français et francophones une alternative à l'agrégateur d'articles de Google. Les journaux reprochaient notamment à Google News (ou "Google Actualités" en France) d'utiliser leurs contenus sans contrepartie financière.

Lundi, huit grands titres (Les Echos, L'Equipe, Le Figaro, Libération, Le Parisien, L'Express, Le Nouvel Observateur et Le Point) sont passés en l'acte en lançant le groupement d'intérêt économique E-Press Premium. Objectif fixé : lancer, début 2011, un kiosque numérique où ces éditeurs pourront commercialiser leurs contenus, sous des formes variées (achat d'un article, d'un numéro, ou via un abonnement).

Un opérateur pour diffuser

Pour se lancer dans l'aventure, E-Press Premium a noué un partenariat avec Orange. Il s'agira d'intégrer les articles gratuits des sites des journaux sur le portail d'actualités de l'opérateur, mais aussi d'intégrer Read and Go, le kiosque numérique payant d'Orange. Les trois magazines sont déjà présents sur ce site, et les cinq quotidiens le rejoindront d'ici la fin de l'année. Enfin, le moteur de recherche d'Orange sera intégré sur les sites de ces huit journaux afin de référencer leurs contenus et optimiser leur présence en ligne. En quittant Google Actualités, les grands titres de la presse française courent le risque de perdre une partie du trafic Web que leur assure Google, moteur de recherche le plus consulté de France.

Lancé en 2002, Google News est un agrégateur d'articles d'information provenant de différentes sources sur Internet, notamment les versions en ligne des grands quotidiens. Pour chaque article trouvé, ce service renvoie à chaque fois l'internaute vers le site source.

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(30/11/2010 14:47:12)

La Commission européenne lance une enquête sur Google

Au mois de février dernier, Foundem.co.uk, un comparateur de prix sur internet basé au Royaume-Uni, ejustice.fr, site français spécialisé dans le droit et de Ciao.de, un moteur de recherche allemand acquis par Microsoft, avaient déposé plainte pour abus de position dominante de Google auprès de la Commission européenne. Cette dernière avait alors envoyé un questionnaire à la firme de Mountain View pour répondre de ces différentes accusations. L'exécutif européen, non content des réponses, a décidé de monter en gamme en lançant officiellement une enquête sur le comportement de Google.

Elle portera sur le fait que les services de recherche en ligne de Google pénaliseraient les services concurrents aussi bien dans les résultats de recherches gratuits, que dans les liens sponsorisés en privilégiant ses propres services. Une récente étude tendrait à démontrer que l'éditeur américain favoriserait effectivement ses propres sites dans les résultats.

Les exclusivités aussi scrutées


L'enquête devra aussi déterminer si Google impose des clauses d'exclusivité à des partenaires publicitaires en leur interdisant de disposer certains types de publicités fournies par des concurrents sur leur site web, ainsi qu'aux fournisseurs d'ordinateurs et de logiciels, ce dans le but d'exclure des outils de recherche concurrents.

En réponse à cette ouverture d'enquête, l'éditeur a répondu « depuis la création de Google, nous avons travaillé dur dans l'intérêt de nos utilisateurs et de notre secteur, en nous assurant de toujours indiquer clairement les publicités, en permettant aux utilisateurs d¹exporter facilement leurs données quand ils changent de services et en investissant largement dans les projets open source. Bien sûr, nous sommes conscients qu¹il existe toujours une marge de progression, c¹est pourquoi nous collaborerons avec la Commission pour répondre à toute préoccupation. » De son côté, l'institution bruxelloise a indiqué qu'il n'y avait pas de délai pour clore les enquêtes concernant les pratiques anticoncurrentielles.

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(29/11/2010 12:51:01)

Selon Gartner, le marché des PC va progresser de 14,3% en 2010

Les ventes mondiales de micro-ordinateurs devraient connaître une augmentation de 14,3% en 2010 comparé à 2009, selon une estimation publiée lundi 29 novembre par le cabinet spécialisé Gartner. Ce dernier a revu à la baisse la croissance du marché en raison de l'intérêt pour les nouvelles tablettes tactiles.

En septembre dernier, Gartner prévoyait une croissance annuelle de près de 18% des ventes de PC. Désormais, la hausse pour 2010 est estimée à 14,3% par le cabinet, qui table sur 352,4 millions d'unités livrées cette année.

Les achats se reportent vers les tablettes

Selon Ranjit Atwal, directeur de recherches chez Gartner, cette révision à la baisse est liée à une demande plus faible de la part des consommateurs, et à l'intérêt que portent ces derniers aux tablettes tactiles. "Sur le long terme, on s'attend à ce que les tablettes multimédias grignotent environ 10% des parts des PC à l'horizon 2014" explique-t-il.

Pour 2011, Gartner estime que 409 millions de PC seront vendus dans le monde, soit une augmentation de 15,9% par rapport à 2010, contre une hausse de 18,1%  prévue initialement par le cabinet.

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(29/11/2010 11:11:37)

Réseaux 4G, que veut exactement Eric Besson ?

(Source EuroTMT)

Dans son discours le 25 novembre à Paris, Eric Besson a indiqué, à propos de l'attribution des fréquences dans la bande des 800 MHz et 2,6 GHz destinées aux futurs réseaux 4G, qu'il « lancerait l'appel à candidatures pour l'utilisation de ces fréquences début 2011.» Cet appel à candidature devra répondre « à trois objectifs essentiels : la couverture des territoires, l'accroissement de la concurrence, et la valorisation du patrimoine immatériel de l'Etat ». 

Pour mémoire, le débat fait rage au sein du gouvernement entre les tenants d'une ligne purement budgétaire et ceux qui souhaitent fixer des obligations. Les premiers veulent maximiser les revenus tirés de la vente des fréquences tandis que les seconds veulent établir des obligations en matière de concurrence ou de couverture des zones mal desservies par les réseaux à haut débit. Entre les deux, le ministre n'a donc pas pris position.

Des objectifs contradictoires

Car les trois objectifs qu'il a énoncés sont contradictoires. Si on veut imposer des contraintes, cela suppose de diminuer le prix de réserve des licences, et dès lors, d'être prêt à accepter de moindres rentrées pour le budget de l'Etat. En fait, la feuille de route proposée par le ministre correspond largement aux propositions faites par l'Arcep. Ainsi, si Eric Besson se prononce en faveur d'un découpage en quatre lots de la bande de fréquences 800 MHz, il s'agissait de l'une des deux propositions de découpage présentées par l'autorité de régulation des télécoms. 

Sur le soutien à apporter aux MVNO, l'Arcep a aussi maintenu un indice multiplicateur des offres en fonction du degré d'ouverture des réseaux mobiles aux opérateurs virtuels. Seul problème, ce système a déjà été mis en oeuvre pour l'attribution des deux derniers lots de fréquences 3G récemment et il n'a pas incité les opérateurs mobiles à se montrer plus accueillants. D'où la crainte exprimée par Alternative Mobile, l'association des MVNO, de voir les opérateurs de réseaux continuer à leur refuser la possibilité d'évoluer vers un modèle de « full MVNO », qui leur permettrait une plus grande autonomie.

Opérateur seul ou consortium avec TDF

Concernant la couverture du territoire, l'Arcep a aussi proposé, pour les fréquences du dividende numérique, des contraintes fortes en matière de couverture des zones blanches. Il est donc impossible, à partir du discours du ministre, de savoir dans quel sens tranchera finalement Matignon. A moins que le débat sur le prix de réserve des licences ne soit un faux débat. « Quel que soit le prix retenu, les opérateurs mobiles se porteront acquéreurs, car le portefeuille de fréquences détenu par chaque opérateur va devenir un véritable élément différenciant » explique ainsi un acteur, les équipements permettant maintenant de gérer plusieurs technologies sur la même fréquence. 

Cela favoriserait les principaux opérateurs, à commencer par France Télécom. Les autres, comme Iliad, auront, peut-être, eux, intérêt à constituer un consortium (avec TDF par exemple) pour avoir accès à ces fréquences, tout en limitant leurs risques financiers.

Photo : Eric Besson, le nouveau ministre de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique  (D.R.)

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(29/11/2010 11:11:53)

Le prix de la DDR 3 est au plus bas

Les acheteurs de modules mémoire peuvent se frotter les mains. C'est en tous cas ce qu'indique la société DRAMeXchange au vu du ralentissement de la demande ces dernières semaines. Dans son dernier rapport, elle indique que le prix d'un module DDR3 de 2 Go a reculé de 46% par rapport au premier semestre 2010 où il avait atteint un pic de 46,5 $. Aujourd'hui, le tarif n'est plus que de 25 $. Et encore, DRAMeXchange anticipe son passage à 20 $ d'ici la fin de l'année 2010. 

Cette baisse de la demande a coïncidé avec une amélioration de la capacité de production mondiale qui a provoqué une augmentation de l'offre et, en conséquence, une nouvelle baisse de prix. D'après DRAMeXchange, le prix de la DRAM devrait toutefois repartir à la hausse à partir du premier ou du second trimestre 2011. Le cabinet d'études mise en effet sur la hausse de 19% attendue pour le marché du PC en 2011 (Source : Gartner) et l'essor du marché des tablettes qui devrait entraîner une croissance de 80% du marché de la DRAM mobile.

Crédit photo D.R.
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(26/11/2010 16:49:53)

La SSII française Arès dépose son bilan

La société de services informatiques Arès a donc finalement déposé le bilan. C'est ce qui a été annoncé hier, jeudi 25 novembre au Comité d'entreprise. Juste avant, l'entreprise avait annoncé une énième cession d'actifs : l'activité Innovation & Design a été revendue in extremis à Prodware, qui génère cette année un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros.

« Notre première préoccupation, c'est logiquement la situation des 549 salariés que compte toujours l'entreprise, explique Mina Chibchib, déléguée syndicale CFDT d'Arès. Ils ne recevront pas leur salaire ce mois-ci. Les événements se sont précipités ces derniers jours alors que la direction continuait d'affirmer qu'elle privilégiait la poursuite de l'activité. En l'état, nous avons été pris de cours et tout laisse à penser que ce dépôt de bilan va conduire très rapidement à une déclaration de cessation de paiement, suivie d'une liquidation judiciaire ».

Et après ? « La direction nous a fait comprendre que GFI reprendrait l'activité après ces procédures. Dans l'absolu, nous n'y sommes pas opposés, mais nous avons pris un avocat car la procédure doit être respectée et il est normal que plusieurs repreneurs puissent poser leur candidature et fassent des propositions sur le nombre d'emplois sauvegardés ».

De 549 à une centaine ?

C'est notamment ce point qui choque la déléguée syndicale : les négociations avec GFI semblent tellement avancées que la cession semble avoir été préparée depuis des mois, en dehors du processus réglementaire. « Une information, notamment, nous conduit à nous interroger sur le respect de la procédure : l'ancien PDG d'Ares, Michel Berjamin, a reconnu qu'il allait intégrer la direction de GFI, dont les dirigeants seront présents dans nos locaux dès le 6 décembre. On peut légitimement se poser des questions. »
Concrètement, cette issue n'est pas une réelle surprise, dans la mesure où l'entreprise n'a pas cessé de vendre des activités depuis qu'elle avait été placée en redressement judiciaire en 2008. L'entreprise ne représente plus qu'un dixième de ce qu'elle pesait alors. Par contre, le CE se demande s'il est bien normal qu'une entreprise qui sait qu'elle va déposer son bilan et s'apprête à faire sa déclaration de cessation de paiement (DCP) puisse encore céder des actifs.

La procédure va s'accélérer à partir de la semaine prochaine. Conclusion de Michel Berjamin : « Nous étions à deux doigts de réussir notre retournement! Nos taux d'activité sont bons, nos collaborateurs compétents, nos clients fidèles et satisfaits (nous recevons déjà beaucoup de témoignages  de soutien de nos clients). Malgré cela la dette est très lourde (23 M€), les capitaux propres négatifs (- 18 M€) et le résultat de cette année encore négatif (...). Malheureusement, la fin de l'histoire est funeste pour Ares, pourtant je
n'ai aucun doute sur le fait que notre activité intéresse un grand nombre d'acteurs de la place et trouvera facilement repreneur ;  tous tournent  déjà autour de nous depuis un moment : les actifs oui ! les passifs non ! C'est la loi du genre et c'est la vie des écosystèmes. »
Le constat est fataliste, mais édifiant.

Illustration : Michel Berjamin, PDG d'Arès (crédit photo : D.R.) (...)

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