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(26/11/2010 15:52:08)

Le Cigref monte au créneau pour défendre la neutralité du Net

Les opérateurs télécoms et autres FAI font payer à leurs clients le service d'accès à des serveurs distants via le réseau Internet. Mais, depuis peu, ces fournisseurs se demandent comment faire aussi payer les propriétaires de ces serveurs distants fournissant parfois des services forts lucratifs, tels que Google par exemple. Gagner des deux côtés au lieu d'un seul suppose de différencier les flux accédant aux services qui payent et ceux qui refusent de se plier à de telles exigences. Or cette différenciation des flux se ferait au détriment des clients qui désirent accéder librement aux services de leurs choix et qui, déjà, payent cet accès.

Si les petites associations militantes (notamment dans le logiciel libre) se sont largement élevées contre ce projet, c'est désormais aussi le cas du Cigref, le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises.

Les adhérents du Cigref (dont Accor, Arcelor Mittal, Areva, Bouygues, SNCF, Société Générale, Total...) sont, de fait, autant clients des opérateurs que le particulier lambda mais disposent peut-être d'un peu plus d'arguments, eu égard à leur poids économique. Microsoft fut le premier fournisseur à devoir céder devant leur pression à l'époque de la mise en place de la Software Assurance. Depuis, les plus grands fournisseurs transnationaux ont dû apprendre l'humilité face à ces très grands clients. Cette entrée du Cigref dans la bataille de la neutralité du Net est donc tout sauf anodine. Notons, pour l'anecdote, que France Telecom, Bouygues Telecom et SFR SI sont adhérents du Cigref.

Une position de principe très forte


Le plus souvent, le Cigref lui-même est très diplomate dans son expression publique, veillant à ne pas trop fâcher ses fournisseurs avec qui il faut bien composer au quotidien. Cette fois, la force de sa position réside aussi dans le ton extrêmement impératif de sa communication, ton absolument inédit jusque là.

En sept points (cf illustration ci-dessous), l'association fusille les prétentions des opérateurs. Comme l'indique l'association, le « développement [d'Internet] doit s'effectuer dans des conditions qui garantissent la pérennité, l'homogénéité et l'universalité du réseau mondial. Un réseau doit traiter tous les contenus, sites et plateformes de la même manière. Tous les acteurs économiques doivent donc pouvoir accéder aux offres de services et Internet doit garantir le libre partage des connaissances, des savoirs et de l'information. C'est la garantie de l'attractivité et de la compétitivité de nos économies et de nos entreprises. »

C'est une prise de position de principe qui indique clairement, dans sa forme comme dans son fond, que la négociation n'est pas envisageable. Le deuxième point en appelle même aux mânes des origines du Capitalisme : « [Le Cigref] rappelle que, historiquement, le capitalisme marchand s'est développé par l'encouragement à la libre circulation des marchandises. La remise en cause de la neutralité du Net constituerait une entrave sérieuse à l'exercice des métiers des entreprises. »

Fort d'un poids politique certain, le Cigref en appelle même au gouvernement pour qu'il réagisse face aux prétentions déraisonnables des opérateurs.


Position du Cigref sur la neutralité du Net
Lire le texte sur le site du Cigref

Illustration : Bruno Menard, président du Cigref
(crédit photo : vidéo IT News Info)

(...)

(26/11/2010 13:06:18)

HP pourrait lâcher Oracle pour Salesforce sur 35 000 postes

Décidément, les relations ne sont pas au beau fixe entre Oracle et HP. La zizanie pourrait s'intensifier avec l'abandon, par le second, de l'application de CRM (gestion de la relation client) du premier au profit de Salesforce.com. Depuis l'été, plusieurs accrocs ont successivement altéré les contacts au sommet entre les deux groupes. Ce fut d'abord la démission forcée de Mark Hurd, PDG de HP, qui conduisit le PDG d'Oracle, Larry Ellison, à apostropher le conseil d'administration du numéro 1 mondial de l'informatique, puis à embaucher à la présidence de son propre groupe le dirigeant en rupture de ban. Ce furent ensuite les accusations dirigées vers le nouveau PDG de HP, Léo Apotheker, avec la volonté d'amener cet ex-dirigeant de SAP à témoigner dans le cadre du procès TomorrowNow portant sur le vol de logiciels à Oracle (procès à l'issue duquel SAP vient d'être condamné à verser 1,3 milliard de dommages et intérêts).

Il semble maintenant que HP s'apprête à lâcher Oracle Siebel pour le logiciel Salesforce, proposé en mode SaaS, dans le cloud. Un contrat qui concernerait au bas mot 35 000 à 40 000 postes. Si cette décision de migrer est avérée, voilà qui constituerait un sacré pied de nez à Mark Hurd. Pourtant, il ne serait pas ici question de règlement de comptes. Selon un analyste, cité par le site International Business Times, passer à Salesforce permettrait à HP d'économiser beaucoup d'argent. Avec cette migration, HP pourrait  réduire sa facture de 40 à 50% par rapport à Oracle Siebel, selon ce qui aurait été rapporté à Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research. C'est la note qu'il a rédigée à partir de ces informations qui a lancé les rumeurs. Il y précise que Salesforce.com espère annoncer le contrat à l'occasion de son événement annuel Dreamforce qui se tiendra à San Francisco du 6 au 9 décembre prochain.

Pour l'instant, ni HP ni Salesforce.com n'ont souhaité commenté ces informations. En revanche, la société de Mark Benioff est plutôt optimiste sur ces prévisions de résultats. Elle vient encore de relever ses estimations pour son exercice 2011 sur lequel elle prévoit un chiffre d'affaires situé entre 1,647 et 1,649 milliard de dollars. Et elle a indiqué être sur les rails pour atteindre les deux milliards de chiffre d'affaires en 2012.

Illustrations : capture d'écran des applications Siebel et Salesforce (crédit photo : D.R.) (...)

(26/11/2010 12:21:23)

Oracle vs. SAP : une sanction excessive dans l'affaire TomorrowNow ?

Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, s'est dit surpris par le verdict fédéral prononcé mardi dans l'affaire de violation de propriété intellectuelle opposant SAP à Oracle, et qui exige le versement de 1,3 milliard de dollars de dommages et intérêts à Oracle. La décision du jury prononcée devant le tribunal fédéral d'Oakland, en Californie, est intervenue un jour à peine après les délibérations finales. Commentant le montant qui lui a été accordé, Oracle a indiqué que c'était la plus grande peine jamais prononcée contre une entreprise dans une affaire de piratage de logiciels. Même si ces dommages sont très inférieurs aux 4 milliards de dollars réclamés par Oracle, ils sont beaucoup plus élevés que les 40 millions de dollars que SAP se disait prêt à payer en reconnaissance de son délit. Après le verdict, SAP a fait part de sa déception quant au montant des dommages infligés et a déclaré qu'elle utiliserait « toutes les possibilités » pouvant déboucher sur leur réduction. Il faut donc s'attendre à ce que l'entreprise fasse appel de la décision.

Des aveux lourds de conséquences

La plainte d'Oracle contre SAP est liée aux actions de TomorrowNow, une ancienne filiale de SAP aujourd'hui fermée, qui a vendu des services de support technique tiers à des clients d'Oracle, à un tarif 50% moins cher que ceux habituellement facturés par le vendeur. En août dernier, SAP a reconnu sa responsabilité dans le vol de licence à l'origine de la plainte d'Oracle. Le mois dernier, SAP a même admis que certains de ses dirigeants avaient pu être au courant de cette activité illégale. Avec de tels aveux, le verdict était connu d'avance. « Même en considérant ces éléments, le montant du trophée est surprenant, étant donné l'ampleur limitée des opérations menées par TomorrowNow, » a estimé Paul Hamerman. « L'activité de TomorrowNow consistait à faire des mises à jour de conformité et à corriger des bugs dans les logiciels,» a déclaré l'analyste. « Elle ne cherchait pas à revendre des logiciels téléchargés illégalement, » a-t-il ajouté.

Un condamnation pour l'exemple

Selon lui, le jury aurait dû fonder sa décision sur la quantité de contrats de maintenance détenus par TomorrowNow pour évaluer le montant des dommages. « TomorrowNow avait un portefeuille de 300 à 400 clients, et faisait payer environ 50% de moins que ce qu'Oracle aurait facturé en frais de maintenance, » a-t-il indiqué. Ce qui rend le calcul des revenus potentiellement soustraits à Oracle relativement simples à établir, d'après Paul Hamerman. « Les pertes de revenus se limitent aux contrats de maintenance vendus par TomorrowNow, » a-t-il ajouté. « Le système de tarification était simple. Peu importe, que ce qu'Oracle facturait, TomorrowNow le faisait à moitié prix. » Au final, selon l'analyste, le verdict met surtout SAP dans une situation délicate. « Même si le premier souci de l'entreprise était d'éviter d'autres désagréments et de se libérer de cette affaire, le montant de l'amende décidé par le jury va la forcer à aller en appel et à étaler le procès dans le temps, » a-t-il estimé. La décision prise par le tribunal californien devrait également servir d'avertissement à d'autres entreprises tierces qui vendent de la maintenance et les inciter « à respecter plus scrupuleusement la propriété intellectuelle, » a-t-il conclu.

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(26/11/2010 12:18:49)

PAC livre un premier Radar sur la Tierce Maintenance Applicative

La première étude Radar de PAC vient de paraître en France et concerne la TMA (tierce maintenance applicative). Le cabinet d'études a interrogé les huit premiers acteurs du marché français. A chaque fois, cinquante questions sont posées. Par exemple, sur les ressources mobilisées, les technologies couvertes, le nombre de contrats signés, leur valeur moyenne, le mode de contractualisation choisi. Ces questionnaires ont nécessité de longues investigations avec des SSII qui n'étaient pas habituées à ce type de travail. « Le Radar est un tout, il ne s'agit pas uniquement du chiffre d'affaires, mais de sa progression, et surtout de la qualité des prestations décortiquée sous tous les angles », souligne Simon Philibert, auteur de l'étude.

Innovation de ce Radar, les clients sont également interrogés  sur leur manière de positionner les SSII qui travaillent avec eux. DSI et direction achats doivent qualifier les prestations effectuées et la démarche des SSII. « On évalue toute la chaîne de services, la performance réelle de la SSII et la satisfaction client » note Simon Philibert, « c'est une démarche totalement nouvelle pour les SSII, on leur demande d'être transparentes, de fournir des informations stratégiques au marché, de se positionner les unes par rapport aux autres ».

Un club fermé, dont le trio de tête est connu

L'étude aboutit à un graphique sous forme de radar avec des cercles concentriques. Plus le prestataire se rapproche du centre, plus il réunit de critères positifs. Verticalement, on trouve en haut la spécialisation Application Management (AM), en bas les prestations plus généralistes. Horizontalement figure d'un côté le prestataire plutôt focalisé sur la France, de l'autre celui qui évolue à l'international. Les huit SSII interrogées sont positionnées sur cet écran radar. Un club fermé, dont le trio de tête est connu : Logica, Cap, Sopra, mais  avec des surprises dans l'étude Radar, sur le contenu de contrats, l'abondance de petits contrats sur ce marché, le fait que la taille n'est pas forcément corrélée à la qualité.

Créé en 1976, le cabinet Pierre audoin consultants inaugure ainsi une nouvelle série d'études basée sur une nouvelle méthodologie. Elle n'est pas sans rappeler le Quadrant du Gartner. A la différence de son confrère américain, dont l'approche est mondiale et concerne d'abord les éditeurs informatiques, Pierre Audoin Consultants « localise » ce type d'études. Le cabinet compte en réaliser en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, ses trois grands fiefs actuels. La méthodologie sera la même, chaque filiale locale jugeant, suivant les besoins de son marché, des sujets à traiter. L'Allemagne a par exemple déjà traité les services SAP et les tests logiciels.

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(26/11/2010 11:49:09)

L'Arcep interpelle Free sur ses pratiques d'exclusions de numéros

L'Arcep a annoncé jeudi soir la mise en demeure de l'opérateur Free pour ses pratiques d'exclusions de certains numéros de ses offres d'abondance (appels en illimité). Le gendarme français des télécoms reproche à la société d'avoir exclu une liste de près de 500 numéros géographiques (01 à 05) et non géographiques (09) de ses offres d'appels gratuits, et de pratiquer une facturation hors forfait sur cette liste. Ces numéros sont généralement des services de chats téléphoniques ou des services spéciaux.

Free indique avoir mis en place un système d'annonce précisant au client l'existence d'un traitement tarifaire spécifique - mais non le tarif appliqué - et qu'elle publie la liste de ces numéros exclus sur son site Internet. Toutefois, l'Arcep juge ces efforts insuffisants et donne à Free jusqu'au 7 janvier 2011 pour cesser ces pratiques.

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(25/11/2010 16:39:45)

L'issue du procès SAP/Oracle va-t-il faire grimper le coût du support

Si le jugement rendu contre SAP en faveur d'Oracle est confirmé, cela pourrait créer quelques turbulences sur le marché des fournisseurs de services de support et conduire à hausser le coût des applicatifs sur l'ensemble de leur durée d'utilisation. C'est ce que pense David Bradshaw, analyste pour le cabinet d'études IDC, interrogé par nos confrères de Computerworld UK. Les DSI vont peut-être y réfléchir à deux fois avant de choisir un prestataire indépendant pour les aider à maintenir leurs applications.

SAP a été condamné cette semaine à verser 1,3 milliard d'euros pour le vol de fichiers utilisés pour la maintenance de logiciels inscrits au catalogue d'Oracle. Le téléchargement illégal de ces outils a été commis par son ancienne filiale TomorrowNow, désormais fermée. L'activité de cette société consistait à fournir des services de support aux clients, notamment pour les versions d'applications qui n'étaient plus couvertes par les contrats de maintenance standard. Des services facturés à un tarif très inférieur à celui d'Oracle (la moitié du prix, généralement).

David Bradshaw souligne que si SAP peut se permettre de payer l'énorme dédommagement qui lui est réclamé à la suite du jugement (1,3 milliard de dollars), cette condamnation lui fait néanmoins sérieusement « perdre la face » et elle porte tort, par ricochet, aux fournisseurs de services de support. Il pense en effet que les éditeurs vont se sentir soutenus dans leur décision de facturer cher le coût du support aux entreprises, notamment celles qui continuent à exploiter des applications au-delà du délai prévu dans le contrat de maintenance initial. Pour David Bradshaw, il paraît évident que « cela va réduire le choix des clients ». De nombreuses entreprises sont pourtant mécontentes de la facture et du service fourni, rappelle le consultant. SAP lui-même a essuyé de vives critiques de la part de ses utilisateurs, entre juillet 2008 et janvier 2010, lorsqu'il a augmenté sensiblement le coût d'accès à son contrat de maintenance, en affirmant (à juste titre pourtant) en avoir augmenté le niveau de service. L'éditeur allemand a d'ailleurs dû faire marche arrière dix-huit mois plus tard.

Reconsidérer sa politique de support


Pour le consultant d'IDC, le jugement qui vient d'être rendu risque de réduire la marge de négociation des utilisateurs de logiciels. Les départements IT vont se sentir obligés de continuer à payer la maintenance au prix fort, même s'ils estiment que le service rendu ne correspond pas à ce qu'ils paient. « Les DSI vont devoir reconsidérer les systèmes qu'elles utilisent et le support qu'elles achètent », estime-t-il. Les utilisateurs de services proposés par des mainteneurs tiers doivent envisager des plans de secours. « Si vous ne voulez pas payer la redevance élevée que demande l'éditeur, il faut vous demander si vous pouvez vous en sortir sans maintenance, ou bien si vous devez migrer et vous extraire des systèmes existants coûteux à maintenir ».

Le procès TomorrowNow remet sous les projecteurs une autre plainte déposée par Oracle à l'encontre, cette fois, de Rimini Street, l'un des principaux fournisseurs indépendants de support IT aux Etats-Unis, selon IDC. Cette société, créée par le fondateur même de TomorrowNow (Seth Ravin), quelques temps après qu'il ait vendu sa structure à SAP, a été elle aussi assignée en justice par Oracle pour vol de propriété intellectuelle.

Les actionnaires de SAP plus touchés que les clients


Dans un blog, Paul Hamerman, vice-président de Forrester, fait remarquer que SAP reste dans une position délicate vis-à-vis de cette catégorie de fournisseurs qui représente tout autant pour lui que pour Oracle, un risque de pertes de revenus. SAP ne pouvait pas défendre de façon convaincante son entrée sur le marché du support indépendant (avec TomorrowNow) par crainte de légitimer une activité présentant de tels risques. Pour Paul Hamerman, choisir un fournisseur de services de support reste une décision importante. Et, à l'instar d'IDC, il pense que l'affaire Rimini Street va réduire l'intérêt, pour les entreprises, de faire appel à un support non propriétaire.

Un autre analyste de Forrester, Duncan Jones, avance d'autres arguments. D'une part, il souligne que le procès Rimini Street peut avoir une autre issue que l'affaire TomorrowNow. D'autre part, il note que, pour SAP, les effets négatifs ont davantage pesé sur les actionnaires que sur les clients. Duncan Jones considère que la concurrence se maintient sur le marché croissant des services de support indépendants des éditeurs. « Il faut que les principaux acteurs IT continuent à se concurrencer autant que possible, à la fois en termes d'innovation technologique et sur un plan commercial ».

Illustration : de gauche à droite, David Bradshaw, analyste chez IDC, Paul Hamerman et Duncan Jones, respectivement vice-président et analyste chez Forrester. (...)

(25/11/2010 16:17:15)

HP en quête d'acquisitions dans la BI

La stratégie d'HP en matière d'acquisition portera particulièrement sur la business intelligence (BI), actuellement l'un des secteurs parmi les plus actifs de l'industrie, selon les analystes. Pour l'instant, HP ressemble à un « sandwich BI sans la tranche qui va au milieu », a déclaré James Kobielus, analyste chez Forrester Research. « Ils ont le matériel, ils ont les services, mais ils n'ont pas le logiciel », a-t-il ajouté. Mais, selon lui, cela va sans doute changer. « De toute évidence, HP va acquérir une grande marque déjà établie en pure player BI. »

Le nouveau patron de HP, auparavant CEO de SAP, où il a également occupé d'autres fonctions de direction (notamment la tête de la filiale française) , fait montre d'une certaine expérience en matière d'acquisitions dans le secteur de la business intelligence. Comme le rappelle James Kobielus, SAP avait dépensé près de 6,8 milliards de dollars pour racheter Business Objects en 2007. Selon lui, il existe certainement « une forte probabilité » que HP s'intéresse à MicroStrategy, « une bonne entreprise mondiale, qui offre de bons produits. » Mais, toujours selon l'analyste, « MicroStrategy s'est beaucoup focalisée sur des fonctionnalités essentielles de la BI, comme le reporting, devenues assez répandues, » a-t-il expliqué. De ce fait, il voit bien HP investir dans des niches de croissance comme le data mining et l'analyse prédictive, secteurs dans lesquels des vendeurs comme KXEN ou Angoss peuvent représenter des proies potentielles. Selon l'analyste, HP pourrait aussi être tenté par des vendeurs de technologies dont les produits seraient complémentaires de l'offre de BI, comme Informatica, spécialisée dans l'intégration de données. Teradata, leader mondial en matière d'entreposage de données et de développement de solutions analytiques, est une autre cible possible, d'autant que HP, propriétaire de la plateforme Neoview, a du mal à réaliser des percées majeures sur ce marché.

Jouer sur l'intégration verticale

Mais, pour James Kobielus, « HP doit faire plus que simplement acheter une série de fournisseurs de logiciels ». Pour lui, l'entreprise tirera plus de valeur de ses acquisitions si elle regroupe produits et intégration avec d'autres éléments, en particulier avec sa propre technologie de gestion systèmes et serveurs. « C'est là son véritable atout, si elle décide de cette stratégie, » a-t-il commenté. D'après les observateurs, il semble peu probable que HP s'oriente vers des applications du genre ERP (enterprise resource planning). Presque immédiatement après la nomination de Léo Apotheker, nombre de spéculations ont laissé entendre que HP pourrait racheter ou fusionner avec SAP. « L'hypothèse selon laquelle HP pouvait entrer à court terme dans le secteur du logiciel suppose vraiment un grand saut par rapport à son coeur de métier actuel,» a estimé Paul Hamerman, analyste chez Forrester, qui suit de près le marché des ERP. Cela dit, « il existe de belles possibilités d'acquisition dans de grands marchés verticaux », comme le secteur de la santé en particulier. Oracle semble prendre la même direction, comme en témoignent les 685 millions de dollars dépensés plus tôt cette année pour acquérir Phase Forward, un vendeur de logiciels de tests utilisés dans les essais cliniques. « En réaction, HP pourrait bien choisir de faire quelques achats préemptifs dans le secteur de la santé », a souligné l'analyste.

Optimiser les processus intra-entreprise

Dans les prochains mois, la stratégie de HP pourrait aussi s'orienter vers la collaboration entre « réseaux d'entreprises agiles », que Léo Apotheker avait lui-même qualifié de « prochaine grande étape » dans une interview accordée à IDG News Service plus tôt cette année, avant sa prise de fonction à la tête de HP. « La prochaine grande étape, ce n'est pas tant l'optimisation des processus au sein d'une entreprise, que l'optimisation des processus intra-entreprise, et cela ne peut se faire que sur des plateformes collaboratives », avait-il alors déclaré. L'entretien coïncidait avec son entrée au conseil d'administration de GT Nexus, le concepteur d'un portail Cloud où les utilisateurs pouvaient partager des informations avec les clients et les partenaires de leur chaîne d'approvisionnement. Le CEO de HP est toujours répertorié comme membre du conseil d'administration de GT Nexus.

De son côté, China Martens, du cabinet d'études Groupe 451, ne se prononce pas sur l'éventualité de voir HP s'engouffrer dans le domaine du logiciel. Selon elle, l'entreprise pourrait décider d'aller plus loin dans l'automatisation de services, en récupérant «soit un ancien acteur, soit un pure player SaaS comme RightNow », a-t-elle déclaré. « Il reste aussi la question, plus ancienne, de savoir si HP pourrait accueillir Salesforce.com, ce qui lui offrirait une base solide dans le monde des applications et à Salesforce.com un accès à la puissance et à la force de vente, qui, comme elle l'a souvent dit, lui fait défaut. »

Illustration : MicroStrategy, crédit D.R.

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(25/11/2010 15:41:52)

IBM détaille sa vision du cloud

Si la notion de cloud computing est entrée dans les esprits des responsables informatiques, certains détails doivent être soulignés et mieux appréhender. C'est un peu le message implicite qu'a transmis Big Blue, lors d'un séminaire sur le cloud réalisé à Montpellier dans son centre de recherche. Pour Philippe Jarre, General Manager Global Technology Services « les entreprises perçoivent les avantages du cloud, qui devrait représenter 11% des investissements informatiques d'ici 2015 » et d'ajouter « il est nécessaire d'avoir une approche pragmatique et un changement de mentalité ». Il donne ainsi l'exemple du paradigme temps, qui évolue avec des technologies comme la virtualisation où le provisionning de VM passe de la semaine à la minute. Allant plus loin dans cette démarche, Philippe Jarre a indiqué aussi qu'il était nécessaire de spécialiser le cloud et non plus de le cantonner à une masse informe et polyvalente. Il a ainsi annoncé l'inauguration au centre de recherche de La Gaude (à côté de Nice) d'une salle de démonstration de cloud métier (finances, assurance, télécom, etc.)

Une « cloudisation » à la carte, mais sécurisée


S'il n'existe pas une réponse unique à ce qu'apporte le cloud dans une entreprise, IBM a vite compris qu'en matière de test et de développement, les responsables informatiques s'interrogeaient sur prendre de la puissance de calcul chez Amazon pour certains projets. Pour Fady El Kaddoum, responsable cloud, pour GTS France « nos clients veulent un accord contractuel et non pas donner leur numéro de carte bleue » et d'ajouter « nous proposons donc des offres sans engagement, mais aussi des services sur abonnement bénéficiant de réduction sur le prix final ». Cette contractualisation s'accompagne de SLA comme une disponibilité de 99,5%, la possibilité de personnaliser les instances choisies à partir d'un catalogue de services, de priorisation avec un classement Bronze, Argent, Or, mais aussi Platinium voir Iridium pour des demandes particulières.

Si cet exemple est parlant, la stratégie cloud pour une entreprise nécessite néanmoins une méthodologie pour fixer ses besoins et ses capacités de migration vers tel ou tel type de déploiement.  Pour se faire, IBM a concocté un  Cloud Adoption Framework, capable de visualiser et prendre en compte l'ensemble des éléments nécessaires à la proposition de solutions. « Cet accompagnement est essentiel pour comprendre l'intérêt du cloud et s'adapter aussi à l'orientation des DSI, certains sont plus sensibles à la technologie, d'autres à la réduction des coûts » souligne Dominique Dagois, consultant exécutif chez GTS France. La mise en place d'une méthode s'applique également  sur la sécurité. Il s'agit là d'une inquiétude récurrente de la part des DSI. IBM utilise donc un framework securité basé sur le recensement de 5 pôles sensibles (l'identification, la protection des données, sécuriser les applications et les infrastructures virtualisées, mais aussi les infras physiques). La sécurisation doit également se comprendre depuis le cloud et Big Blue propose ses solutions Securities Services, capable de gérer les failles de sécurité (pour exemple IBM qui est partenaire de Rolland Garros a recensé 8 millions d'attaques sur le site officiel du tournoi), protéger les mails et l'accès web, avoir une veille sur les vulnérabilités et un outil de log pour tracer aussi les attaques. Loïc Guezo, spécialiste sécurité chez GTS, a présenté une solution de sécurisation au niveau de l'hyperviseur (pour l'instant disponible avec VMware) qui comprend un IPS, la détection de Rootkit, etc... « l'hyperviseur contient des vulnérabilités qui pourraient être exploitées » souligne-t-il.

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(25/11/2010 12:35:12)

Attachmate conserve les droits d'auteur sur Unix de Novell

« Novell continuera à détenir les droits de propriété intellectuelle d'Unix de Novell après l'achèvement de la fusion en tant que filiale d'Attachmate, » explique le message. En début de semaine, Novell avait annoncé son accord pour être acquise par Attachmate, pour un montant de 2,2 milliards de dollars. Par contre, 882 brevets ont été acquis par un consortium, CPTN, détenu par Microsoft. Cette annonce pas suffisamment précise sur la nature des brevets a engendré la naissance de rumeurs sur le fait que la firme de Redmond aurait pu acquérir les droits sur Unix. Pour mémoire, en mars dernier, un tribunal de l'Utah avait confirmé que les droits d'auteur autour d'Unix appartenait à Novell, mettant fin à une bataille vieille de sept ans entre SCO et Novell. A l'heure de la virtualisation et du cloud computing, les OS sont devenus un enjeu important.
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(25/11/2010 11:26:15)

Un millésime peu IT pour le Salon des Maires

Les maires et responsables de collectivités locales s'intéressent-ils vraiment aux TIC ? Le marché est normalement en pleine explosion, avec la dématérialisation mais aussi le développement de l'e-administration participative, l'obligation de rendre les territoires séduisants pour les personnes les plus qualifiées comme pour les entreprises... Mais, au Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL), qui s'est tenu du 23 au 25 novembre 2010 Porte de Versailles à Paris, les TIC ont joué des bien petits rôles.

Le hall 5 de l'immense parc des expositions était entièrement consacré aux équipements sportifs tandis que les TIC ne disposaient pas même d'un village identifié. Les principaux acteurs étaient relégués, plus ou moins groupés, au fond du hall 2.1.

Des acteurs peu présents

Certes, Orange / France Telecom disposait d'un immense stand et SFR était bien présent, mais ni Bouygues Telecom ni d'autres opérateurs alternatifs n'ont daigné honorer le salon de leur présence. Le développement des réseaux est pourtant au coeur de l'attractivité des territoires.

Les opérateurs de services en ligne comme les plates-formes SaaS de gestion de marchés publics Achatpublic.com/marchesonline.com demeuraient discrets. Dolist, présent, cherche visiblement à initier les villes aux joies du mail-marketing et du sms-marketing, qui tourne pourtant bien souvent au spam. La bataille des portails fédérateurs en ligne semble également relancée : e-Citiz était bien là mais pas Service Public Local en tant que tel.

Le seul distributeur à valeur ajouté présent était GS2I. Aucune SSII et aucun « grand » éditeur généraliste, même SAP qui se targue de s'implanter dans le secteur local, n'avait fait le déplacement. Sage était, quant à lui, hébergé sur le stand de l'Ordre des Experts Comptables, d'où son absence du catalogue officiel. Les éditeurs et petites SSII sectoriels étaient cependant présents : Arpege, Ciril, Berger-Levrault, JVS-Mairistem, Astech Solutions...

Hors de la dématérialisation, à quoi sert l'informatique ?

Le discours ambiant semblait se résumer à la bonne vieille dématérialisation. Mercredi 24, de 11h15 à 12h45, se tenait d'ailleurs le seul atelier-conférence sur les TIC, en l'occurrence sur le thème « Dématérialisation et communication, comment gérer les flux internes et externes d'une collectivité ». Pourtant, il n'existe aucun salon spécialisé qui pourrait justifier un tel désintérêt. D'autant que ce n'est pas la première année que l'on peut le constater.

A l'inverse, si les SSII étaient absentes, les sociétés spécialisées dans l'externalisation de la fonction RH (Adecco, Randstad...), notamment via l'Intérim, étaient bien là. Maintenant que le recours à l'intérim est légal dans le secteur public, les restrictions budgétaires vont peut-être pousser les DSI de collectivités à se tourner vers cette solution plutôt que d'embaucher des agents contractuels ou de recourir à des SSII.

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