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(23/11/2010 13:17:55)

Annuels HP : Première prise de parole pour Léo Apotheker

Prenant la parole publiquement pour la première fois depuis l'annonce de sa nomination à la tête de HP, fin septembre, Léo Apotheker a indiqué hier que le groupe qu'il dirigeait désormais allait se concentrer davantage sur le logiciel. Il a ajouté qu'il avait encore à apprendre sur la société. Le PDG est intervenu à l'occasion d'une brève conférence téléphonique avec des journalistes pour commenter les résultats financiers trimestriels de l'entreprise. HP a réalisé un chiffre d'affaires de 33,3 milliards de dollars sur son quatrième trimestre fiscal, en hausse de 8% par rapport à l'an dernier. Le bénéfice net s'établit à 2,5 milliards pour la période (+5%).

Les résultats trimestriels de HP ont été bien reçus par la bourse en dépit de l'atonie de l'activité services et de la baisse sur les ventes de portables bon marché. Le titre HP avait progressé de 1,30 dollar, à 44,55 dollars, après la clôture des marchés hier soir.

HP a justifié le silence de Léo Apotheker au cours des derniers mois en expliquant que le nouveau PDG effectuait une tournée de visite aux employés et aux clients du groupe. Un déplacement qui l'a opportunément tenu éloigné de l'Etat de Californie où il aurait pu, sinon, être cité à comparaître par Oracle dans le cadre du procès TomorrowNow qui l'oppose à SAP, société d'édition de logiciels dont Léo Apotheker était encore PDG en février dernier. Oracle accuse SAP de lui avoir volé des logiciels par téléchargement illicite. Le procès s'est ouvert il y a quelques semaines et le jury vient tout juste d'entrer en délibération pour décider du montant des dommages et intérêts que SAP doit verser à Oracle.

L'activité logicielle ne pèse que 3% chez HP


Pendant la conférence téléphonique, Léo Apotheker a expliqué qu'il avait rencontré des employés et des clients à travers le monde, « de la Californie au Massachussetts et de l'Allemagne à Singapour, avec de nombreux arrêts dans l'intervalle ». Lorsqu'un journaliste lui demanda où il était [en ce moment], le dirigeant a répondu qu'il jugeait la question plutôt étrange. Il a néanmoins répondu qu'il se trouvait à Palo Alto (Californie), au siège social de HP. « Voulez-vous une photo ? », a-t-il raillé.

Enthousiasmé par les prospects de HP, le nouveau patron a rappelé qu'il avait encore beaucoup de travail pour apprendre à connaître la société. « Ma priorité est de m'immerger en profondeur dans l'activité », a-t-il indiqué.

Le logiciel est l'un des domaines de croissance qu'il a déjà identifié pour HP. Celui-ci ne représente que 3% du chiffre d'affaires du groupe, a rappelé le dirigeant. « Je pense que nous pouvons faire bien mieux. Nous pensons qu'avec le logiciel, nous pouvons apporter beaucoup de valeur et de force à ce que nous pouvons réaliser pour nos clients. » HP aimerait doubler ou même tripler la part des logiciels qu'il fournit, a-t-il précisé. Il existe plusieurs options pour faire croître l'activité logicielle, incluant des investissements internes et des acquisitions.
Au quatrième trimestre, les ventes de logiciels ont progressé de 1% par rapport à l'an passé, à 974 millions de dollars (Md$).

En dépit de l'emphase mise sur ce sujet, les dirigeants de HP ont pris peu de temps pour aborder la question de WebOS, le système d'exploitation mobile acquis avec le rachat de Palm. HP continue à investir dans WebOS, a simplement indiqué la directrice financière Cathie Lesjak.

Progression atone sur les services au 4e trimestre


HP continue aussi à investir pour faire croître ses revenus sur les services, mais sans véritable retour pour l'instant. Le chiffre d'affaires sur les services n'a progressé que de 0,4% sur le quatrième trimestre. L'activité a progressé sensiblement au rythme du marché lui-même. Mais, à long terme, le groupe espère qu'il augmentera davantage que le marché, grâce à ses investissements et à de nouvelles offres.

C'est la division stockage et serveurs qui a réalisé la meilleure performance sur le trimestre avec une hausse de 25% du chiffre d'affaires, à 5,3 milliards de dollars. Par comparaison, les revenus de la division Systèmes personnels n'ont augmenté que de 4% à 10,3 Md$. Quant à la division Image et Impression, elle affiche un chiffre d'affaires en hausse de 8%, à 7 Md$,

Comme les autres fabricants de PC, HP a pu être affecté par la popularité de l'iPad, la tablette numérique d'Apple. Ainsi, les revenus de l'activité ordinateur portable a baissé de 3%. Sur ce point, Cathie Lesjak, met en cause la faiblesse de la demande, en particulier pour les portables d'entrée de gamme.[[page]] Les ventes de netbooks à bas prix ont baissé dans l'ensemble et quelques analystes considèrent qu'il y a eu un transfert des netbooks vers l'iPad et le segment des tablettes. La directrice financière a également précisé que les problèmes rencontrés en Chine, où HP a eu des soucis de qualité cette année, avaient affecté les ventes de portables d'entrée de gamme.

HP a récemment commencé lui aussi à vendre des tablettes sous Windows et il a annoncé son intention d'en lancer une sous WebOS au début de l'année prochaine.

Révision à la hausse des prévisions pour 2011


Le groupe a l'intention de continuer à augmenter ses dépenses de R&D et prévoit de renforcer ses équipes commerciales pour soutenir sa croissance. Il compte aussi améliorer sa politique salariale en rétablissant les augmentations de salaires en 2011, dans le cadre du processus d'évaluation annuel, a précisé Léo Apotheker.

La société a relevé ses prévisions pour l'année prochaine, considérant la bonne tenue de son activité, a indiqué Cathie Lesjak. Pour l'exercice 2011, HP prévoit un chiffre d'affaires situé entre 132 et 133,5 milliards de dollars et un bénéfice par action oscillant entre 5,16 et 5,22 dollars. Ses précédentes prévisions tablaient sur un CA situé entre 131,5 et 133,5 milliards de dollars et un bénéfice de 5,05 à 5,15 dollars par action.

Léo Apotheker semble prêt à faire avancer la société après ces quelques derniers mois un peu agités. Il a pris la tête du groupe après que le précédent PDG, Mark Hurd, se soit trouvé contraint de démissionner à la suite d'une nébuleuse histoire présentée comme un cas de harcèlement. Très critique sur le comportement du conseil d'administration de HP dans cette affaire, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a très vite recruté Mark Hurd au poste de président de son groupe. Peu de temps après, il a lancé une attaque en règle à l'encontre souhaitant le voir comparaître dans le procès Oracle/SAP.

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(23/11/2010 10:57:24)

Les DSI souffrent de l'anarchie applicative

Pour 97% des répondants à une enquête de Coleman Parkes Research, la gestion effective du portefeuille applicatif est une condition nécessaire à la réussite économique de leur entreprise. Les ressources dispersées dans l'entretien d'un parc applicatif anarchique seraient perdues pour l'innovation. Cette multiplication anarchique des applications entraine de la complexité et des risques de dysfonctionnement. Pour 74% des répondants, cette évolution est un problème majeur au sein de leur entreprise. Il y a une forte différence entre les pays : ainsi, c'est un problème majeur pour 83% des Français mais seulement 58% des britanniques.

15% des applicatifs métiers seraient peu ou sous-utilisés. Pour un tiers des répondants, ce taux grimpe même à 20%. Générant peu de valeur, ces applicatifs entrainent cependant des coûts considérables en maintenance, de fait inutiles. Selon cette étude, la part de budget ainsi gâchée atteindrait en moyenne 5,8%.
(...)

(23/11/2010 10:50:11)

Opérateurs télécoms nord-africains : un marché en pleine recomposition

(Source EuroTMT) Décidément, Naguib Sawiris est bien difficile à suivre. Le 4 octobre dernier, il annonçait la vente de ses activités télécoms (Weather Investments et Orascom Telecom) à l'opérateur mobile russe Vimpelcom. Dans les jours qui suivaient, il promettait même qu'une fois cette opération finalisée, il n'aurait plus aucune responsabilité opérationnelle dans le nouveau groupe. Mais quelques semaines plus tard, il relançait lui-même les rumeurs sur un possible échec de cette fusion en estimant à « 50 % » les chances qu'elle se réalise. Et il vient d'en apporter une preuve concrète en annonçant la vente de la participation d'Orascom dans l'opérateur mobile tunisien Tunisiana à son coactionnaire, le consortium constitué par l'opérateur qatari Qatar Telecom et le groupe tunisien Princesse Holding.

Si Vimpelcom annonçait son soutien à l'opération, cette cession soulève bien des questions. Pour de nombreux analystes, la vente de l'opérateur tunisien pourrait en effet constituer une option de rechange pour Naguib Sawiris dans la perspective d'un abandon de la fusion avec l'opérateur russe, en raison de l'opposition à cette opération de certains actionnaires de Vimpelcom (notamment de Telenor). Cette cession intervient d'ailleurs alors que le conseil d'administration de Vimpelcom doit se prononcer (définitivement ?) sur le rachat des activités de Naguib Sawiris dans les jours qui viennent. Mais, selon la presse algérienne, une autre explication peut être trouvée à la cession de Tunisiana. Dès la mi-octobre, certains journaux algériens indiquaient ainsi que le gouvernement tunisien était très réticent à voir son opérateur mobile passer sous le contrôle d'intérêt russe et aurait demandé à Qatar Telecom de racheter la participation d'Orascom. Si l'information avait été démentie à l'époque, c'est ce qui vient de se produire. Et la presse algérienne de souligner maintenant que la Tunisie a su mieux s'y prendre avec Naguib Sawiris que l'Algérie. Car le dossier Djezzy, la filiale algérienne d'Orascom, semble aujourd'hui dans l'impasse. Si le gouvernement algérien réaffirme régulièrement sa volonté de nationaliser l'opérateur mobile, Naguib Sawiris menace lui de saisir une cour d'arbitrage pour obtenir gain de cause. Le blocage vient essentiellement du prix : l'Algérie souhaiterait payer le moins cher possible, certains évoquant une évaluation de Djezzy autour de 2 milliards de dollars. Une somme très inférieure à ce que réclament Orascom et Vimpelcom, pour qui le principal opérateur mobile algérien vaut au moins 7 milliards. Et la cession de Tunisiana pourrait les aider : Orascom a vendu les 50 % qu'il détient dans l'opérateur tunisien pour 1,2 milliard de dollars. Soit une valorisation de l'opérateur représentant 6,7 fois son Ebitda 2009.

Si ce même ratio était appliqué à Djezzy, l'opérateur algérien vaudrait au moins 6,5 milliards de dollars. Sans compter le fait que le marché algérien est plus important que le marché tunisien. Reste que la cession de Tunisiana intervient au meilleur moment pour Naguib Sawiris : si jamais l'accord conclu avec Vimpelcom est abandonné, il a néanmoins réussi à valoriser dans de bonnes conditions l'une de ses participations, ce qui devrait permettre de commencer à rembourser ses créanciers. Une opération qui pourrait alors lui laisser le temps, toujours dans le cas d'un échec avec Vimpelcom, de vendre son empire télécoms par appartements en valorisant au mieux ses différentes participations en Afrique et en Asie.
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(23/11/2010 10:43:23)

2011 s'annonce sombre pour les SSII

La banque Morgan Stanley organisait en fin de semaine dernière une conférence européenne sur les valeurs TMT (technologies, médias, télécoms). La partie consacrée aux SSII n'a pas brillé par son optimisme. Les coupes sombres opérées par tous les gouvernements dans leurs dépenses publiques ont douché le regain d'enthousiasme naissant des SSII. Les entreprises privées n'étant pas décidées à accroître leur externalisation, le sort des SSII semble scéllé : 2011 ne sera guère meilleur que 2010.

Cette analyse vaut essentiellement pour les grandes SSII cotées en bourse. Elle concerne les SSII européennes, leurs consoeurs américaine ou indienne étant d'une opinion différente. Tata anticipe une croissance de ses ventes comprise entre 20 et 25% en Europe en 2011. Accenture prévoit entre 7 et 10% de croissance dans le monde, toujours pour l'année prochaine.

Seul le secteur public s'annonce prometteur

Les SSII française sont plus en retrait. « Il y a des signes de retour de commandes, mais dans un environnement difficile, car les prix ne reviennent pas à leur niveau antérieur » commente par exemple Gilles Grapinet, le dga d'Atos Origin. Le directeur financier de Stéria, Laurent Lemaire,  expliquait pour sa part ne pas tabler sur une « quelconque marge de manoeuvre sur les prix » avant la mi 2010.

« Il s'agira d'une reprise terne, légère » analysait de son côté Nicolas Dufourcq, directeur financier de capgemini. Cette SSII est à la recherche d'acquisition, mais en Chine et aux Etats-Unis. « Trouver la bonne cible n'est pas facile, car les prix sont élevés », notait Nicolas Dufourcq. « L'Europe souffre de la crise du secteur public en Hollande, en Suède et au Royaume-Uni » devait-il encore souligner. Avis partagé par de nombreux participants, comme Hannu Syrjala, « dg » de la SSII scandinave Tieto, pour qui « je m'attends à ce que le secteur public dans différents pays connaisse de 'importantes restructurations, et des réductions de coûts importantes en 2011 ».

Un avis légèrement contre carré par Andy Green, le « dg » de Logica, qui reste « très optimiste pour le marché du secteur public, mais à moyen terme ».

(...)

(23/11/2010 10:35:52)

Politiques numériques : La France ne rattrape pas son retard

Renaissance Numérique veut contribuer au développement d'un numérique citoyen. Pas de chantage aux délocalisations donc, mais une salubre revue statistique des données numériques, nécessaire pour dresser un tableau du développement français sur ce sujet. L'Association a balayé six thèmes principaux : l'équipement au foyer, celui des entreprises, le développement des start-up, du commerce en ligne, celui de l'e-education , et enfin, de la e-santé.

Premier point et premier regret, l'équipement des foyers français se traîne. Il est de 68%, contre 40% en 2007 (source Médiamétrie). En progression, mais loin derrière les autres pays développés. La France occupe le 20ème rang des pays de l'OCDE. Pas fameux. Loin derrière la Corée (96% de foyers équipés), les Pays-Bas, 90%, l'Allemagne 80%, le Royaume Uni, 77.Nous sommes même en dessous de la moyenne européenne, située à 65%.

« Ce qui a deux conséquences, souligne Guillaume Buffet, le co-président de Renaissance Numérique, d'une part l'éloignement des seniors, 18% seulement de connectés chez les 70 ans et plus, et la correspondance entre bas revenus et non connection : 38% des revenus inférieurs à 900 euros par mois ne sont pas connectés ». Même sentiment du côté des entreprises. 48% des entreprises françaises entre 10 et 19 salariés ont un site Internet (source Eurostat 2010). La Finlande est à 85%, les Pays-Bas à 84, l'Allemagne à 79, le Royaume-Uni à 75, la moyenne de l'Union européenne à 54. Une PME française est difficile à trouver sur Internet.

2,1% des entreprises créées en France sont des start-up

Quant aux start-up, leur développement est très retardé dans l'hexagone. 2,1% des entreprises créées en France sont des start-up. Soit 24 000 sociétés. Encore sont-elles concentrées en Ile-de-France à 39%. « Conséquence, commente Christine Balagué, co-présidente de Renaissance Numérique, les entreprises étrangères viennent s'installer en France et nos entreprises ont tendance à se créer à l'étranger ».

Plus inattendu encore, l'analyse de Renaissance Numérique sur le e-commerce. L'Association, loin de l'autosatisfaction entendue en France, resitue le commerce en ligne français par rapport aux cas étrangers. La France compte 70 000 sites de e-commerce, mais la Grande-Bretagne 300 0000, la France devrait atteindre (source Fevad) 31 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans ce e-commerce en 2010, mais outre-Manche on est à 56 milliards d'euros.

« C'est du à un manque de culture numérique, l'ADN du e-commerce fait défaut », note Catherine Barba, la Présidente du cabinet MaLinea. En Grande-Bretagne par exemple, plus de 40% des contrats d'assurance se nouent en ligne, en France c'est 3%. Les compagnies, dans l'hexagone, ne veulent pas toucher à leurs réseaux de distributeurs, et freinent la contractualisation en ligne. Voilà pour les quatre point marchés (foyers, entreprises, start-up, e-commerce), reste deux focus sur deux grands usages, l'éducation et la santé. La tonalité est sensiblement la même.

Illustration: Tablette Motion Computing, crédit D.R.


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En matière d'éducation, la France dénombre un ordinateur pour 25 élèves en maternelle, 1 pour 12 dans l'école élémentaire. Le rapport Fourgous, remis en début d'année, est resté lettre morte. « Il n'y a aucune ambition dans ce domaine » ne craint pas de souligner  Christine Balagué. Au Portugal, par exemple, chaque année une génération d'élèves est équipé grâce à un fonds, nommé Magellan, issu de la vente d'une licence télécoms par l'Etat. La e-santé est également dans les limbes, là encore malgré les rapports officiels, par exemple celui sur « technologies et services pour l'autonomie «.

Renaissance Numérique livre par ailleurs un tableau du développement en région, distinct de celui de l'Oten. Selon Renaissance Numérique, cinq régions se distinguent :   Aquitaine, Auvergne, Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes). Globalement les régions avancent, créent des agences régionales pour le IT, prennent des initiatives en matière d'éducation, parfois de e-santé ou de culture.

Un immense gâchis

Au total, le rapport dresse le portrait d'un immense chantier inachevé, d'un gâchis. En 2007, Renaissance Numérique élaborait un Livre Blanc, le présentait aux candidats aux présidentielles, qui en intégraient une bonne partie dans leurs programmes de candidature. Huit mesures sur les quinze proposées ont été adoptées. La plus connue permet aux entreprises de donner leurs vieux ordinateurs pour qu'ils soient recyclés.

Renaissance Numérique a également lancé les initiative Banlieue2.0, et  Rentrée 2.0, toujours dans le but de reconditionner des ordinateurs, d'aider les populations les plus démunies, de répondre à sa vocation citoyenne. Il en faudra beaucoup plus pour franchir un palier supplémentaire et enrayer le retard pris, surtout face aux puissants lobbies des grandes entreprises IT  historiques, dévoreuses de fonds publics.

 

(...)

(23/11/2010 10:28:46)

HP mise sur l'impression cloud

« Non, le marché de l'impression n'est pas en déclin. La croissance est de retour sur ce segment avec une croissance de plus de 10% en volume et il est acquis que les ventes retrouveront en 2011 le niveau qu'elles avaient en 2008 », affirme d'emblée Nicolas Aubert, Directeur Commercial pour l'Impression Professionnelle chez HP.

Quelle que soit la réalité de ce regain commercial, l'industrie des imprimantes souffrait ces derniers trimestres d'un déficit d'innovations. De fait, la distribution comme les clients finaux n'attendaient plus de progrès technologiques majeurs dans ce domaine.

« Il est vrai que l'impression semblait peu concernée par les évolutions majeures du marché IT, liées à la production de contenus, à la virtualisation ou à la mobilité, reconnaît Nicolas Aubert. Le principal progrès retenu concerne la possibilité d'imprimer en WiFi, mais le lancement de l'offre « e-print » par HP, c'est-à -dire du « cloud printing », change la donne. 85% des utilisateurs de smartphones sont frustrés de ne pas pouvoir imprimer : cette nouvelle solution leur permet d'envoyer un simple courriel à une imprimante, chacune étant désormais dotée d'une adresse Internet. »

Nouvelle mise à niveau

Selon HP, cette évolution implique que ses partenaires se remettent à niveau et acquièrent de nouvelles compétences. « L'enjeu ne concerne pas uniquement la maîtrise du « cloud printing », analyse Nicolas Aubert. Nous voulons accompagner nos partenaires tout au long de ce changement de modèle économique. Les services d'impression représentent d'ores et déjà plus de la moitié du marché et continuent à afficher des taux de progression plus élevés que les ventes traditionnelles. » En d'autres termes, HP veut aller plus loin que ce qu'il faisait traditionnellement pour la certification de ses partenaires : il crée l'IPG Academy, que l'on pourrait comparer à un cursus de formation initiale et qui sera suivi par 200 personnes en 2011, et lance des packs de « coaching » à destination des revendeurs. Il s'agit concrètement pour HP d'intervenir en aval et en amont de ses certifications.

« Un autre composant de cette stratégie est le renforcement de notre couverture commerciale : nous le faisons en renforçant notre équipe de commerciaux sédentaires dédiée à la détection de projets », conclut Nicolas Aubert.

Illustration : HP LaserJet Pro M1212

(...)

(22/11/2010 17:40:54)

Interview Bruno Vanryb : "Syntec Numérique veut représenter toute la profession"

Didier Barathon : Vous voulez rassembler l'écosystème des éditeurs, au sein du Syntec Numérique, vous recrutez, mais dans quel but ?

Bruno Vanryb :
« Les éditeurs représentent 450 des 1 100 adhérents du Syntec Numérique. Une catégorie très bien représentée, mais qui reste en majorité concentrée sur le marché BtoB et professionnel. Or, le monde des éditeurs s'adresse à un marché beaucoup plus vaste que celui des entreprises, comme le monde  des portails online ou celui des jeux vidéo, pour prendre des exemples très différents. Nous voulons donc être représentatifs de l'ensemble du monde des éditeurs et créateurs de logiciels, indépendamment du secteur d'activité.

Deuxième aspect, les éditeurs de logiciels, qu'ils s'adressent aux entreprises ou au grand public, ont en commun les mêmes caractéristiques : ils font de la R&D, créent leurs propres produits, innovent et génèrent de nouveaux emplois. Nous voulons rassembler ces entreprises qui tout simplement exercent le même métier.

D'autres associations se développent dans le monde des éditeurs, comme l'Afdel dans le BtoB, ou le SELL, votre démarche est-elle un appel à la fusion ? 

Il existe effectivement plusieurs associations. Mais un syndicat comme le Syntec Numérique et une association professionnelle ont des rôles différents. En tant que syndicat professionnel, nous sommes au coeur des négociations sur la formation professionnelle, la convention collective et les salaires. Le syndicat reste donc un lieu unique. Ce qui ne nous empêche pas d'exercer efficacement, comme les associations professionnelles, des fonctions de lobbying et d'animation de réseaux.


Pour poursuivre la lecture de cette interview, rendez-vous dans notre rubrique Entretien. (...)

(22/11/2010 16:24:42)

Novell se fait racheter par Attachmate pour 2,2 milliards de dollars

C'est finalement Attachmate qui emporte Novell. Pour s'offrir son compatriote et ses logiciels d'infrastructure (l'OS Suse, les outils de sécurité, de virtualisation et de gestion des datacenters)  l'éditeur américain débourse 6,10 dollars par action. Il met ainsi sur la table, en numéraire, la coquette somme de 2,2 milliards de dollars.

Attachmate est détenu par un groupe d'investissement mené par Francisco Partners, Golden Gate Capital et Thoma Bravo. En mars dernier, Elliott Management Corporation avait cherché à s'approprier Novell qui avait refusé sa proposition.

Attachmate, acteur historique des outils de connectivité avec les mainframes et, plus largement, d'intégration entre différents environnements, se retrouve donc à la tête d'un portefeuille de produits comptant, outre ses propres solutions, les marques NetIQ, Novell et Suse. Le PDG de la société, Jeff Hawn, a indiqué dans un communiqué qu'il comptait maintenir et renforcer les solutions Novell et Suse de façon à répondre à la demande des différents marchés. Quant à Ron Hovsepian, PDG de Novell, il estime de son côté que les quatre marques disposent de produits complémentaires et de nombreux clients en commun.

La transaction, soumise aux procédures habituelles (accord des actionnaires, vérification des dispositions anticoncurrentielles) devrait être effective au premier trimestre 2011.  Le rachat est aussi conditionné à la réalisation d'une cession déjà engagée de certains actifs de propriété intellectuelle à CPTN Holdings LLC, un consortium technologique conduit par Microsoft.

(...)

(22/11/2010 12:08:26)

Un projet européen pour la sécurisation du cloud

Le cloud est une expression à la mode souvent invoquée par les entreprises offrant des services informatiques dans leurs propres centres de données. Des sociétés comme Google, Microsoft et IBM ont été agressive sur cette technologie. Cependant, ce concept entraîne certaines questions sur la vie privée et la sécurité qui n'ont pas fait l'objet d'études approfondies. Les sujets sont pourtant variés, cadre réglementaire et juridique, mais aussi des questions techniques sur la sécurisation des données stockées à distance.

Le projet européen, appelé « Trustworthy Clouds » ou TClouds, « se penchera sur ces questions d'ordre juridique », a déclaré Christian Cachin, un informaticien spécialisé de sécurité et de cryptographie de recherche IBM de Zurich. Big Blue pilotera le projet, qui comprend également plus une douzaine d'autres entreprises et organismes de recherche. L'U.E débloque 7,5 millions d'euros pour TClouds, dont 3 millions en provenance des entreprises et des organisations. Sur le plan technique, TClouds travaillera sur l'élaboration de meilleurs outils de confidentialité via des protocoles de partage de données entre deux sociétés fournissant un service de cloud. Il concerne aussi la mise en place de standard en matière de sécurité et la création d'API ouvertes.

Une recherche fondamentale, mais variée

Les différents résultats de ces recherches seront publiés et les normes proposées pourront éventuellement être utilisées dans des logiciels. Pour autant, Christian Cachin a déclaré « il faudra attendre au moins une décennie pour que ce projet trouve sa traduction dans un produit, car les travaux réalisés s'apparentent à de la recherche fondamentale ».

Les chercheurs travailleront sur deux scénarios pour voir s'il est possible d'offrir un niveau de sécurité et de fiabilité pour le cloud computing. Un de ces projets impliquera Energias, un fournisseur d'énergie portugais et EFACEC, une société qui fournit l'infrastructure du réseau électrique, également basé au Portugal. TClouds étudiera comment un système conçu pour contrôler efficacement un réseau d'éclairage public peut être migré vers le cloud.

Le deuxième pilote se concentrera sur les soins de santé et impliquera l'hôpital San Raffaele de Milan. Les chercheurs chercheront à savoir s'il est possible de surveiller à distance et de diagnostiquer les patients chez eux, avec des données stockées dans le cloud et consultées par les patients, les médecins et les pharmaciens. L'objectif est de voir si cela entraîne une réduction des coûts des soins de santé, tout en préservant la confidentialité des patients.

(...)

(22/11/2010 10:42:47)

Encore une taxe sur les entreprises numériques

Philippe Marini, sénateur UMP de l'Oise et rapporteur général de la Commission des finances à la Haute Assemblée veut créer une taxe de 0,5% sur les échanges commerciaux BtoB sur le web, créer une taxe de 1% sur tout achat de publicité sur internet, étendre la redevance audiovisuelle aux objets communicants (téléphones mobiles ou tablettes).

Sept associations du numérique s'élèvent contre ces trois propositions dans un communiqué commun. On retrouve : l'Acsel (le commerce en ligne), l'Afdel (éditeurs informatiques), l'ASIC  (les acteurs du Web communautaire), le Geste (éditeurs de services en ligne), l'IAB (les acteurs de la publicité interactive), le think tank Renaissance Numérique, le SRI (les régies internet).

Les sept ont beau jeu de dénoncer  une exception française. En cas d'adoption, la France serait le seul pays à supporter de telles mesures, pénalisantes pour un secteur en pleine croissance.  Ces « propositions » arrivent dans un climat difficile pour les entreprises du numérique avec la remise en cause du statut fiscal de jeune entreprise innovante et du crédit impôt recherche.

Crédit photo : D.R.

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