Didier Barathon : Vous voulez rassembler l'écosystème des éditeurs, au sein du Syntec Numérique, vous recrutez, mais dans quel but ?

Bruno Vanryb :
« Les éditeurs représentent 450 des 1 100 adhérents du Syntec Numérique. Une catégorie très bien représentée, mais qui reste en majorité concentrée sur le marché BtoB et professionnel. Or, le monde des éditeurs s'adresse à un marché beaucoup plus vaste que celui des entreprises, comme le monde  des portails online ou celui des jeux vidéo, pour prendre des exemples très différents. Nous voulons donc être représentatifs de l'ensemble du monde des éditeurs et créateurs de logiciels, indépendamment du secteur d'activité.

Deuxième aspect, les éditeurs de logiciels, qu'ils s'adressent aux entreprises ou au grand public, ont en commun les mêmes caractéristiques : ils font de la R&D, créent leurs propres produits, innovent et génèrent de nouveaux emplois. Nous voulons rassembler ces entreprises qui tout simplement exercent le même métier.

D'autres associations se développent dans le monde des éditeurs, comme l'Afdel dans le BtoB, ou le SELL, votre démarche est-elle un appel à la fusion ? 

Il existe effectivement plusieurs associations. Mais un syndicat comme le Syntec Numérique et une association professionnelle ont des rôles différents. En tant que syndicat professionnel, nous sommes au coeur des négociations sur la formation professionnelle, la convention collective et les salaires. Le syndicat reste donc un lieu unique. Ce qui ne nous empêche pas d'exercer efficacement, comme les associations professionnelles, des fonctions de lobbying et d'animation de réseaux.


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