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(05/11/2010 16:44:02)
La crise a changé les cycles d'achat des logiciels, pointe l'Afdel
Le marché du logiciel a repris des couleurs en France en 2010, après le recul de 3,9% enregistré entre 2008 et 2009. La première édition du Baromètre Cockpit publié par l'Afdel, avec PAC et le CXP, évalue son volume à 9,295 milliards d'euros pour l'année en cours, soit une progression de 1,9% par rapport à 2009 (9,123 Md€). La hausse s'est faite surtout sur les solutions d'infrastructure (systèmes et outils) et dans une moindre mesure, sur les applications (respectivement 2,8% environ et +1%).
Au sein de l'Europe de l'Ouest, la France fait un peu mieux que la moyenne globale qui affiche une remontée de 1,2%, mais avait également davantage reculé entre 2008 et 2009 (-4,3%). Des chiffres de toutes façons situés au-dessous des croissances moyennes de cette industrie au cours de la décennie, fait remarquer PAC.
« Dans un contexte économique et social un peu déprimé, la situation des éditeurs en France est plutôt positive, ce qui montre que l'investissement informatique est toujours considéré par les entreprises comme un outil majeur de compétitivité, note Eric Menard, directeur d'études chez PAC. Et cela, quelle que soit la façon dont les logiciels sont utilisés, sous forme de services [mode SaaS] ou de licences. Les éditeurs soulignent que leur carnet de commandes est en hausse. Ces signes sont positifs car ce n'était pas forcément évident. »
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Hausse des commandes sur le prochain semestre
Ainsi, 64% des éditeurs de logiciels ont constaté une croissance de leur activité par rapport au second trimestre 2009 et 55% par rapport au 1er trimestre 2010. Parmi les clients, les grandes entreprises, toujours moins exposées que les autres, conservent certaines capacités d'investissement et elles ont été les premières à relancer leurs dépenses. Sur le prochain semestre, 57% des éditeurs observent une hausse des commandes du côté de ces grands comptes et 61% prévoient une reprise des investissements de la part des entreprises de taille moyenne. Mais ils ne sont que 44% à avoir enregistré, dans leur carnet de commandes, une hausse venant des TPE.
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Par secteur d'activité, sur 2010, les investissements ont augmenté sur les secteurs de la banque/assurance, des télécommunications, de la distribution d'énergie et des services. Ils sont restés stables dans l'industrie, la distribution, le transport et le service public. « La modernisation du secteur public est bien engagée, cela a permis d'avoir un matelas en temps de crise », rappelle Eric Menard.
Certains cycles d'achat s'allongent encore
En toile de fond de cette reprise, « certaines tendances restent difficiles, rappelle le directeur d'études de PAC. Les éditeurs confirment l'apparition de nouveaux comportements d'achat dans les entreprises [induits par le climat de crise]. Les cycles de décision restent longs, les projets sont plus courts, séparés en modules, etc. ». Le Baromètre Cockpit montre que seuls 10% des éditeurs interrogés constatent une réduction des cycles. 38% estiment au contraire qu'ils se sont encore allongés. Pour PAC, il s'agit d'une tendance lourde qui a débuté en 2000 et a « profondément changé les comportements d'achat ». Une situation qui a en partie profité au modèle Sofware-as-a-service (SaaS) qui propose un mode d'exploitation du logiciel en ligne, assorti d'un paiement par abonnement. 67% des éditeurs prévoient une augmentation des achats par abonnement, tandis que 42% s'attendent à une hausse de l'activité licences.
PAC constate par ailleurs que, face à l'augmentation considérable des données traitées (structurées et non structurées), la préoccupation majeure des entreprises reste le traitement de l'information. Dans ce contexte, les achats de solutions de sécurité sont en hausse (protection, contrôle d'accès aux données, etc.). En augmentation aussi les outils décisionnels (Business Intelligence), les applications de gestion de contenus, les plateformes d'intégration et, enfin, les solutions s'appliquant à la responsabilité sociétale des entreprises. Du côté des applications, le CRM, la gestion commerciale et la paie/RH tirent leur épingle du jeu. Les applications métiers en revanche sont en retrait. La compatibilité/finance, le PLM (product lifecycle management) et la gestion logistique se maintiennent.
Quant aux stratégies d'investissement des éditeurs, elles se concentrent sur leur coeur de métier, montre le baromètre. Près de 70% d'entre eux renforcent la R&D sur leurs produits. Estimant néanmoins que le marché français ne suffira pas à leur croissance, 45% d'entre eux souhaitent se développer à l'international.
(*) Ce Baromètre Cockpit semestriel s'appuie sur des données PAC issues de ses différentes enquêtes auprès des éditeurs et des utilisateurs, ainsi que des analyses du CSP sur les recherches de progicielles faites sur son site et sur l'enquête de conjoncture de l'Afdel réalisée en octobre auprès de 150 entreprises éditrices de logiciels.
La croissance du marché des semi-conducteurs ralentira en 2011
Le marché des semi-conducteurs devrait amorcer un ralentissement en 2011, après une année 2010 record, selon l'association SIA qui représente les fabricants de puces outre-Atlantique. L'organisme professionnel a estimé que les ventes de composants électroniques augmenteront de 32,8% cette année pour atteindre 300,5 milliards de dollars, dépassant pour la première fois le cap des 300 milliards de dollars. « Nous avons fait des ventes sans précédent en raison d'une forte demande au niveau global émanant d'un large éventail de marchés », a déclaré Brian Toohey, président de la SIA, dans un communiqué. Ce dernier a toutefois ajouté qu'il s'attendait à une croissance plus modérée d'ici à 2012, à mesure que l'économie repartira et que les consommateurs reprendront confiance.
6% de croissance en 2011 estime la SIA
La demande en PC, téléphones mobiles et terminaux nomades, iPad inclus, ont dynamisé le marché des processeurs en 2010. La reprise globale, après la chute brutale de 2009, a également contribué à relancer les ventes, les fabricants produisant davantage de processeurs de manière à réapprovisionner les stocks. Toutefois, l'année prochaine, les fabricants de processeurs enregistreront une croissance moins importante. La SIA estime qu'en 2011, les ventes de semi-conducteurs n'augmenteront que de 6% pour s'établir à 318,7 milliards de dollars. Les prévisions de la SIA sont proches de celles émises par Morris Chang, président de Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC), l'un des plus gros fabricants de puces à l'échelle mondiale. La semaine dernière, ce dernier a estimé, lors d'une conférence d'investisseurs, que les ventes de semi-conducteurs allaient progresser de 5% en 2011.
De son côté, IDC s'est voulu un peu plus optimiste concernant l'année prochaine en raison de l'augmentation des achats en matériel high-tech réalisés par les entreprises, qu'il s'agisse de PC sous Windows 7 ou d'équipements de stockage, de sécurité et réseau. Le cabinet d'études a ainsi indiqué, à la mi-octobre que la hausse des ventes de semi-conducteurs pourrait osciller entre 8 à 9% en 2011.
Illustration : site de Taiwan Semiconductor Manufacturing (crédit photo : TSMC)
(...)(05/11/2010 12:11:03)Fibre optique, quel modèle pour la France ?
(Source EuroTMT) « Il ne faut pas se l'interdire si [la séparation fonctionnelle entre réseau et services] s'avère être le seul instrument à même de garantir une concurrence effective». Ce propos a été tenu par Bruno Lasserre, le président de l'Autorité de la Concurrence, devant le Club Parlementaire du Numérique, à la mi octobre. Si cette sortie a été passée sous silence, cela en dit long sur l'évolution du débat en cours dans les télécoms sur la question du cadre réglementaire. C'est l'avis de tous ceux qui connaissent Bruno Lasserre, ce haut fonctionnaire, ancien directeur général des télécoms et cheville ouvrière de l'ouverture à la concurrence des télécoms en France.
Or, pendant de longues années, et encore très récemment, Bruno Lasserre était un partisan convaincu de la concurrence par les infrastructures, chaque opérateur bâtissant son propre réseau à grands frais. Il était un opposant tout aussi convaincu de la séparation fonctionnelle des opérateurs historiques. Cette position était alors globalement en ligne avec les directives européennes sur la libéralisation des télécommunications qui se voulaient favorables à une concurrence par les infrastructures, contrairement à ce qui s'est passé depuis pour d'autres activités de réseaux.
Une facture de 25 milliards pour la fibre optique
Mais voilà, l'arrivée de la fibre optique est en train de faire exploser ce schéma, déjà mal en point depuis de nombreuses années. Pour une simple raison que tous les acteurs, quelle que soit leur position respective, partagent. La raison est qu'il n'est pas rentable de construire plusieurs infrastructures concurrentes. Qui plus est, personne, même pas les opérateurs historiques, n'en a les moyens. En France, si l'on veut équiper 100 % des foyers en FTTH (Fibre optique jusque dans l'appartement) coûterait environ 25 milliards d'euros, selon la dernière étude réalisée par l'Arcep.
Partant de ce constat, les autorités nationales et européennes auraient donc pu se demander comment financer de la manière la plus efficace qui soit cet investissement, jugé essentiel pour la compétitivité des économies européennes, en évitant la gabegie des moyens financiers, tout en permettant à la concurrence d'exister. Il s'agit d'une question manifestement trop complexe, puisque la recommandation NGA européenne a mis deux bonnes années pour être entérinée, tout en répondant imparfaitement à la question. Elle propose notamment une mutualisation des investissements et ouvre aux concurrents l'accès aux fourreaux des opérateurs historiques. Mais elle laisse en fait les autorités nationales de régulation régler la question dans le détail.
Un cadre impropre à la concurrence ?
Dès lors, on peut craindre que l'avance pris par les opérateurs historiques dans le déploiement des réseaux à très haut débit (VDSL, FTTC, FTTH) n'aboutisse au bout du compte qu'à un écrasement de la concurrence. Ainsi en Grande-Bretagne, si l'Ofcom a demandé à BT d'ouvrir son réseau FTTC à ses concurrents, le régulateur n'a pas fixé de tarifs, laissant ainsi le champ libre à l'opérateur. En France, malgré un cadre bien plus avantageux pour la concurrence, les opérateurs alternatifs critiquent aussi assez durement le processus.
Les propos les plus sévères proviennent de Bouygues Telecom. Colloque après colloque, l'opérateur, souvent représenté par son directeur général délégué, Emmanuel Forest, affirme que le cadre mis en place par l'Arcep ne permet pas de préserver ni de développer la concurrence dans de bonnes conditions. Au coeur de son propos : « la concurrence par les infrastructures favorise l'opérateur le plus gros ». Et d'affirmer que si pour les zones moins denses, le système de délégation de service public (DSP) peut favoriser le déploiement de la fibre optique, il estime néanmoins que ce mécanisme sera mis à mal si l'opérateur historique déploie son propre réseau en face des DSP.
Sa conclusion est donc logique. Il faut, à l'image de ce que tentent de réaliser les opérateurs alternatifs italiens, imposer la création d'un réseau national unique, en point à point, ouvert à tous les opérateurs. Une plaidoirie qui a semblé longtemps vaine, d'autant que SFR et Iliad ont bien tenté de constituer une agence commune pour déployer la fibre dans les zones moins denses, mais ce projet a capoté en raison de l'opposition de France Télécom.
Un seul réseau pour plusieurs services concurrents
Mais, au cours du colloque organisé par l'Avicca le 18 et 19 octobre, Jérémie Manigne, le directeur général innovation services et contenus de SFR, a surpris l'auditoire en relayant l'analyse de Bouygues. « L'ensemble des conditions réglementaires de la zone dense ont été posées a posteriori en raison du déploiement [déjà en cours] d'un réseau (celui de France Télécom, ndlr). Elles ne sont certainement pas optimum » a ainsi d'abord reconnu Jérémie Manigne. Il a ajouté : « si un acteur unique continue à investir dans les zones moins denses et si [sa] juste rémunération c'est de retrouver la rente du DSL, les autres opérateurs ne pourront pas venir dans les zones moins denses. » Et lui aussi de demander « une concurrence par les services ».
A entendre ces opérateurs, le risque, si le cadre réglementaire n'est pas modifié, est donc triple : une insuffisance d'investissements privés, des investissements publics à risque et, au final, un renforcement de l'opérateur historique au détriment d'une concurrence fragilisée. Si, pour le moment, les pouvoirs publics paraissent peu perturbés par ces critiques, la publication par les opérateurs, vers la fin du mois de janvier prochain, de leurs plans d'investissements dans la fibre donnera la réponse finale au débat.
Photo : Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la Concurrence (D.R.)
(...)
Affaire TomorrowNow : Charles Phillips aurait réclamé 3 à 4 milliards de dollars à SAP
Oracle a appelé Charles Phillips comme témoin au troisième jour du procès du procès contre SAP. Par ailleurs, Shai Agassi, un ancien membre du conseil SAP, a également déposé en vidéo, mais les avocats d'Oracle se sont plaints de ne pas pouvoir citer à comparaître l'ancien CEO de SAP,Leo Apotheker, aujourd'hui en charge de Hewlett-Packard, apparemment parce qu'il est hors du pays. « Nous n'avons pas pu le trouver, mais dès que nous l'aurons, nous le ferons savoir » s'est exprimé un avocat de la firme de Redwood auprès du juge Phyllis Hamilton, en charge de l'affaire à la Cour d'Oakland, en Californie. SAP indique que l'audition de Leo Apotheker n'est pas pertinente en l'espèce et qu'il est « harcelé » par Oracle. L'éditeur allemand a reconnu le vol de logiciels et le procès doit estimer combien il doit payer en dommages et intérêts. Oracle estime son préjudice à au moins 2 milliards de dollars. SAP indique qu'il devrait payer seulement des dizaines de millions de dollars. Phillips a été entendu à la barre pendant environ 90 minutes. Son témoignage avait pour but de montrer comment Oracle aurait été menacé si SAP avait eu accès au pack logiciel, et donc combien il aurait facturé SAP pour les licences. Le pack logiciel comprend des applications que l'éditeur de base de données à acquis avec PeopleSoft pour un montant de 11 milliards de dollars.
« En quoi vous affectent ces ventes de licence ? » a demandé Donn Pickett, un avocat d'Oracle à Charles Phillips. « J'aurais été horrifié si mon concurrent le plus important avait exactement le même produit à son catalogue. Cela aurait été impensable,» répondit l'ancien responsable d'Oracle. A la question du paiement pour une telle licence, ce dernier a répondu « si je devais payer 11 milliards de dollars [pour le logiciel PeopleSoft], je serais en droit d'attendre à ce qu'ils payent des milliards aussi » et d'ajouter qu'Oracle aurait pu demander «au moins 3 ou 4 milliards. »
Un témoignage orienté et une preuve contestée
Charles Phillips est maintenant chef de la direction d'Infor, fournisseur d'ERP. Greg Lanier, avocat de SAP a commencé son contre-interrogatoire en suggérant qu'Infor pourrait être une cible d'acquisition pour Oracle - impliquant ainsi que son CEO a un motif pour témoigner en faveur d'Oracle. Le juriste a montré au tribunal des e-mails entre Charles Phillips et d'autres cadres d'Oracle où il indique qu'il ne voyait pas TomorrowNow comme une grande menace. Il estimait que la fuite des clients n'était pas liés à TomorrowNow, mais parce qu'ils ont été impressionnés par la feuille de route logiciels d'Oracle. « Nous avons raté une démo la semaine dernière et elle a bien fonctionné pour SAP», a écrit Charles Phillips dans un e-mail à Larry Ellison, se référant à un gros client d'Oracle à l'époque, Amgen.
L'audience avait débuté par un désaccord sur certaines preuves que le plaignant a voulu fournir. En l'espèce, il s'agissait d'une présentation préparée pour le comité exécutif de SAP sur l'étude de marché sur l'achat de TomorrowNow. Ce document montre que l'éditeur allemand tablait sur des revenus de 900 millions de dollars au cours des trois premières années, issus notamment des clients de PeopleSoft qui ont quitté Oracle pour TomorrowNow. SAP a fait savoir à Oracle via e-mail daté de mercredi minuit qu'il s'opposait à la présentation de ce document. Oracle considère qu'il s'agit d'un indicateur important pour savoir ce que SAP aurait été prêt à payer pour les logiciels. « C'est le document le plus pertinent en l'espèce pour afficher la juste valeur marchande», a protesté Donn Pickett. Le juge lui a permis de montrer cette preuve au jury.
Un risque de poursuite connue
Dans la déposition vidéo de Shai Agassi, ancien CTO de SAP, on lui a demandé si Oracle et SAP sont des partenaires ainsi que des concurrents.
« Oui », répondit-il.
« Comment cela fonctionne? » a demandé à l'avocat d'Oracle
«Douloureusement», a déclaré Agassi.
Invité à s'expliquer, il a indiqué qu'« un état de coopétition est toujours pénible. »
Interrogé, Shai Agassi a déclaré que SAP avait acheté TomorrowNow dans l'espoir d'enlever les revenus de maintenance et des clients à Oracle. Il a été demandé s'il avait prévu que ce dernier poursuive l'éditeur allemand sur l'acquisition. « Il y a toujours un risque qu'Oracle nous poursuivre », a déclaré Shai Agassi et de conclure avec une certaine ironie « Oracle poursuit systématiquement même quand des miettes tombent sur la moquette.»
Le procès se poursuit vendredi. L'audition de Larry Ellison est maintenant prévue pour lundi.
(...)(05/11/2010 11:25:41)Patrick Trajkovic prend la direction de l'activité stockage chez HP France
Avant de rallier HP, Patrick Trajkovic était vice-président des ventes européennes de Copan Systems, un fabricant de solutions de stockage haute performance racheté par SGI en février dernier. Ses expérience professionnelles passées l'ont également amené à intégrer des sociétés telles que NCR / ATT, Dell France (directeur des ventes), EMC et Alten consulting (DG d'Alten Technologies).
La version 7 du CMS Open Source Drupal bientôt finalisée
Evolution majeure du système de gestion de contenus web Drupal, la version 7 du logiciel pourrait atteindre le statut de « release candidate » cette semaine. C'est la dernière étape avant la disponibilité générale du produit. Apparemment, il reste encore quatre bugs critiques à corriger, concernant l'accès du logiciel aux utilisateurs ayant une déficience visuelle, l'interface, ainsi qu'un risque potentiel de sécurité. « Nous cherchons à livrer la release candidate la semaine prochaine, peut-être même dès ce vendredi [5 novembre] », a déclaré Dries Buytaert, créateur du produit et directeur technique d'Acquia, dans une interview donnée sur la conférence PHP ZendCon 2010, à Santa Clara.
Comparée à Drupal 6, la version 7 est plus facile à utiliser et s'adapte mieux aux grands sites qui atteignent 30 à 40 millions de pages vues par mois. En revanche, la mise à jour pourrait s'exécuter plus lentement qu'avec la v.6 si elle est déployée sur un seul serveur. Parmi ses utilisateurs, le système Drupal compte une chaîne de magasins spécialisés comme Best Buy, mais aussi la Maison Blanche, donne en exemple Dries Buytaert.
Version définitive dans deux mois
Il y a eu pas moins de sept versions alpha de Drupal 7 et deux bêtas, la première d'entre elles livrée le 7 octobre dernier. On espère que la version définitive arrivera d'ici deux mois. Il pourrait toutefois y avoir plusieurs releases candidates.
Drupal a été écrit en PHP, même si l'expérience de Dries Buytaert repose plutôt sur le développement Java. « J'ai eu recours à PHP car, à ce moment-là, je voulais apprendre ce langage, mais aussi parce que je pense que Drupal a du succès en raison de PHP qui est tellement accessible. » La barrière à l'entrée pour les développeurs n'est pas trop élevée par rapport à Java, selon lui.
En juillet, Dries Buytaert a accordé une interview à nos confrères d'Infoworld à l'occasion de laquelle il a détaillé les avancées prévues dans Drupal 7.
Construire une communauté prend du temps
Le fondateur du CMS Open Source a par ailleurs énuméré les secrets de l'innovation apportée par une communauté. Il n'existe pas de formule rapide : construire une communauté prend du temps. Il faut s'attendre à des problèmes de croissance, comme lorsque le site web de Drupal a subi une interruption de serveur en 2005. Il convient de bâtir une architecture capable d'évoluer et autoriser les gens à collaborer. Il est nécessaire de fournir les bons outils, tels que forums, mailing lists et wikis. Indispensable, aussi, de construire un écosystème commercial au-delà de celui du réseau des développeurs. Enfin, le « leadership » est plus important que la gestion : il faut laisser ceux qui participent libres de faire ce qu'ils veulent.
8,5 millions de dollars de plus pour Acquia
Sur son site, Dries Buytaert vient par ailleurs d'annoncer que la société Acquia a réalisé ces jours-ci un troisième tour de table qui lui a permis de lever 8,5 millions. Sur trois tours, la start-up aura ainsi levé 23,5 millions de dollars. L'an dernier, son activité a crû de 300%, explique le directeur technique, et son effectif est passé de 30 à 70 personnes à temps plein. La plateforme en ligne Drupal Gardens, sur laquelle le logiciel est accessible sous la forme d'un service, comptabilise déjà 25 000 sites. Pour Dries Buytaert, le logiciel Drupal animerait à ce jour plus de 1% du web.
Illustration : Dries Buytaert, créateur de Drupal et co-fondateur d'Acquia (crédit photo : http://buytaert.net/) (...)
Dell s'offre Boomi, un spécialiste du cloud
En mettant la main, mardi dernier, sur Boomi, une entreprise spécialisée dans l'intégration de SaaS, Dell entend se renforcer dans le domaine du cloud computing. Les termes de la transaction restent encore inconnus. Boomi fournit des services qui simplifient le déploiement et la gestion des applications dans le cloud, parallèlement aux solutions développées en interne dans l'entreprise.
Des tentatives pour racheter 3Par
La plate-forme d'intégration à la demande conçue par Boomi et baptisée Atomsphere permet de transférer rapidement des données entre des applications exploitées sur site et des services hébergés comme le CRM Salesforce.com. Ce rachat constitue l'une de premières étape dans la construction d'un portefeuiille de produits plus important, au moment où de plus en plus d'entreprises se tournent vers une informatique basée sur le web, a commenté Dell dans un communiqué. Il y a quelques mois, la firme texane avait tenté d'acquérir 3Par, un moyen pour l'entreprise de mettre un pied dans la mouvance cloud. Mais au final, ce fût HP qui remporta la bataille.
L'été dernier, le texan s'offrait Ocarina Networks, une start-up spécialisée dans la déduplication de donnée et Exanet, un autre éditeur de solutions de stockage.
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