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(29/10/2010 11:32:35)

L'Europe toujours à la traine pour la fibre optique

(Source EuroTMT) La cause de la fibre optique n'avance pas ou peu en Europe. Le FTTH Council Europe réalise pourtant un intense lobbying. Il multiplie les interventions pour plaider la cause de la fibre optique et vanter ses nombreux avantages supposés. Il liste ainsi : le soutien de la croissance économique, les économies d'énergie, une meilleure expérience pour les abonnés,  le développement de nouveaux services. Or, le constat ne change toujours pas. Avec ses 4,5 millions d'abonnés FTTH/B, le continent européen (Russie comprise) fait pâle figure face aux 43 millions d'abonnés en Asie ou aux 8,6 millions de clients en Amérique du Nord. 

Profitant de la tenue à Paris du Broad-band World Forum, le FTTH Council Europe, en partenariat avec l'institut Idate, a présenté ses dernières statistiques à la fin juin 2010. Et la conclusion s'impose d'elle-même : il ne se passe pas grand-chose de nouveau. On relève cependant la volonté des pays de l'Est de l'Europe de sauter l'étape du DSL. Sur cette technologie, la plupart d'entre eux sont assez en retard. Ils développent donc directement les accès à très haut débit. Résultat, sur les dix premiers marchés européens pour le FTTH/B, les pays de l'Est trustent cinq places, dont la première soufflée à la Suède par la petite Lituanie, qui enregistre un taux de pénétration du très haut débit de 21%. 

L'Allemagne et la Grande-Bretagne toujours en dessous de 1%

Si les trois pays suivants (Suède, Norvège, Slovénie) affichent aussi des taux de pénétration supérieurs à 10 %, ce taux s'effondre rapidement. Sur les 36 pays que compte l'Europe, le classement, fondé sur les pays affichant un taux de pénétration supérieur à 1 %, n'en retient que 17. Si l'Italie et la France arrivent à être classées (respectivement à la 14ème et à la 15ème place), d'autres grands pays européens manquent à l'appel : la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Espagne n'ont toujours pas atteint ce niveau symbolique de 1% ! 

Le FTTH Council Europe veut cependant trouver dans cette étude des raisons d'espérer un avenir radieux. Il est vrai que si le marché côté consommateurs ne décolle pas véritablement, l'équipement des immeubles en accès FTTH/B progresse réellement. On dénombre plus de 26 millions de foyers qui sont maintenant connectés aux réseaux en fibre optique. Logiquement, cette croissance du nombre de logements équipés devrait finir par se traduire par une accélération significative de la croissance du nombre d'abonnés. Les opérateurs alternatifs qui, dans de nombreux pays, se montrent très actifs, y ont tout intérêt pour rentabiliser leurs investissements et prendre des parts de marché aux opérateurs historiques. 

La concurrence tire toujours le marché

Pour le FTTH Council Europe et l'Idate, c'est d'ailleurs le renforcement de la concurrence qui va contraindre les opérateurs historiques à sortir de leur attentisme afin de réagir aux opérateurs  alternatifs ou aux câblo-opérateurs. Ce qui se confirme dans quelques rares pays. Au Portugal, Portugal Telecom doit réagir à la rude concurrence de son ancienne filiale Zon Multimedia. En France, France Telecom, depuis le changement de directeur général, tient un discours bien plus offensif sur la fibre optique. Les prochaines études semestrielles permettront de savoir si l'éternel optimisme du FTTH Council était fondé.

Crédit photo : D.R.

(...)

(28/10/2010 17:54:31)

Apple veut zapper les opérateurs avec sa propre carte SIM

Selon le site GigaOM , Apple s'est associé avec le fabricant de carte SIM Gemalto pour travailler sur un projet, qui pourrait voir les clients acheter et activer l'abonnement de leur iPhone directement auprès des magasins Apple ou plus probablement en se connectant à iTunes. Le rapport cité par le site indique que les deux protagonistes ont créé une carte SIM « laquelle comporte habituellement des informations d'identification des abonnés pour les opérateurs, elles seront intégrés maintenant dans l'iPhone lui-même » et d'ajouter « les clients seront alors en mesure de choisir leur opérateur au moment de l'achat sur le site web d'Apple ou dans un magasin, ou acheter le téléphone et d'activer leur appareil grâce à un téléchargement sur l'App Store au lieu de se rendre dans un magasin d'opérateurs ou d'appeler ce dernier » note Stacey Higginbotham de GigaOM.

La carte SIM Gemalto, selon des sources citées par Stacey Higginbotham, intègre dans une puce qui comporte un composant flash et une zone de Rom. « Cette dernière contient des données fournies par Gemalto sur les informations techniques sur le réseau et la sécurité, à l'exception des renseignements sur les opérateurs. La partie flash recevra les données opérateurs et sera activable par l'intermédiaire d'une connexion locale qui pourrait être le PC ou un appareil dédié. Gemalto fournira l'infrastructure back-end qui apporte des services et la fourniture des numéros pour les réseaux opérateurs » conclut Stacey Higginbotham.

(...)

(28/10/2010 17:37:47)

Trimestriels SAP : Licences et maintenance progressent de 9% en France

Si SAP peut se targuer d'une progression de presque 20% sur le chiffre d'affaires de son troisième trimestre fiscal, à 3 milliards d'euros, il le doit en partie à l'intégration de Sybase. Si l'on retranche les ventes de l'éditeur américain (définitivement acquis le 26 juillet dernier), le groupe allemand, fournisseur de solutions de gestion et de BI, se contente d'une croissance de 15%, à taux de change constant par rapport à l'an dernier. A taux de change courant, l'augmentation se limite à 7%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires licences et maintenance a progressé de 16% à 6,52 milliards de dollars, et les ventes de licences seules ont augmenté de 18% à 1,76 Md$. Sur l'année, SAP maintient ses prévisions de croissance globale : entre +6 et +8% par rapport à 2009, hors Sybase.

Troisième trimestre fiscal 2010 de l'éditeur SAP
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Entre juillet et septembre 2010, les ventes de licences de SAP se sont élevées à 656 millions d'euros, soit une hausse de 25% par rapport au troisième trimestre 2009, mais là aussi, en incluant les ventes de Sybase. En ajoutant à ces revenus ceux de la maintenance, SAP atteint 2,31 milliards d'euros (+20%, à taux de change constant). Les meilleurs résultats ont été obtenus sur les pays qui connaissent un développement rapide, sur lesquels le chiffre d'affaires a grimpé de 41% sur les revenus issus des licences et de la maintenance. Les produits traditionnels (installés sur site) y sont prisés, les offres décisionnelles aussi. Aux Etats-Unis, les résultats sont également satisfaisants : +27%. En Europe, la progression se borne à 13%.

SAP France poursuit le recrutement de partenaires

Sur l'Hexagone, la croissance a atteint 9% sur les revenus de licences et de maintenance, avec des résultats disparates en fonction des segments de marché propres à SAP. Sur ses grands comptes IBS (Industry Business Solutions), la filiale française affiche +33% sur les ventes de licences trimestrielles, sur tous les secteurs d'activité. Sur ses quatorze plus gros clients en revanche (Primary Channel Network), calme plat. « Le secteur public est celui qui a le mieux fonctionné », a précisé ce matin à Paris Nicolas Sekkaki, directeur de la filiale française, lors d'un point presse. Il a évoqué le projet Chorus qui, en dépit des problèmes rencontrés, va passer de 14 000 utilisateurs à 25 000 d'ici janvier.

Illustration : Nicolas Sekkaki, PDG de SAP France (crédit photo : D.R.)
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Sur les PME (moins de 500 M€ de CA), la filiale française enregistre une légère décroissance sur le trimestre avec, là aussi, des disparités. Les ventes du progiciel BusinessOne, qui vise les plus petites entreprises, ont déjà bouclé leur plan de croissance annuel. Elles ont crû de 40% sur le trimestre. En revanche, sur les structures de 300 à 500 M€, SAP subit toujours un déficit d'image. Pour faire croître son marché PME, où le succès tarde toujours contrairement aux autres pays, la filiale française poursuit activement son recrutement de partenaires. Elle veut étoffer son réseau, à la fois par segments industriels et par zones géographiques. D'ici à 2012, SAP France aimerait réaliser 75% de ventes en indirect vers les PME. Depuis janvier, elle a déjà progressé de 12% pour atteindre 50%. « Nous devons avoir un écosystème de partenaires plus dense. Déjà, nous disposons d'un meilleur maillage », estime Nicolas Sekkaki.

SAP vise 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2015


Si l'éditeur allemand a globalement vu ses ventes progresser sur son troisième trimestre, en revanche, sa marge opérationnelle IFRS s'est rétractée (le cours de son action a baissé à l'annonce de ses résultats). Sur la période, la marge a représenté 23,8% du chiffre d'affaires contre 24,7% l'an dernier à même époque. Les perspectives semblent meilleures pour le quatrième trimestre puisque SAP prévoit une marge opérationnelle située entre 30 et 31% (à taux de change constant) sur l'ensemble de l'exercice.

Et d'ici à 2015, l'éditeur ne craint pas d'afficher d'ambitieux objectifs : 35% de marge opérationnelle, un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros (contre quelque 11 Md€ actuellement) et un milliard d'utilisateurs (excusez du peu), contre 35 millions aujourd'hui. Des chiffres relayés par le directeur général de SAP France. « Derrière cette ambition, il y a une philosophie, a-t-il expliqué. Il s'agit d'abord d'apporter de l'innovation et de la valeur ajoutée plus vite et sans rupture pour l'entreprise. SAP dépense 14,5% de son chiffre d'affaires en R&D et pourtant, nous ne figurons pas dans le palmarès des entreprises les plus innovantes », déplore le dirigeant français. Il faut être capable de déployer un projet de CRM en trois mois, sans devoir tout modifier, donne-t-il en exemple. Sur ce terrain, SAP va notamment proposer ses applications « On-Demand », la première ayant été livrée cet été. D'ici cinq ans, 10% du chiffre d'affaires de l'éditeur devrait se faire sur les applications en ligne (l'offre Business ByDesign* et les solutions On-Demand).

Des AppStores pour accéder à l'innovation simplement


« Nous voulons également transformer l'interface utilisateur en expérience client », a ajouté le dirigeant français en explicitant : « il faut que les utilisateurs reconnaissent l'univers SAP et qu'ils aient envie d'y revenir. Nous devons donc définir ce qu'ils attendent et le développer. » Sur ce sujet, SAP aurait beaucoup appris de Sybase. Nicolas Sekkaki rappelle aussi le passage aux méthodes de développement agile (Scrum en particulier), qui se généralise depuis l'intégration des équipes de Business Objects qui les exploitent de longue date. « Nous voulons que les nouvelles applications puissent s'intégrer facilement dans l'univers du client », poursuit le dirigeant en faisant référence à la version 7.3 de la plateforme d'intégration Netweaver, actuellement en bêta.

Pas plus qu'à Ray Ozzie, ex-Microsoft, il n'a échappé à SAP que le marché des utilisateurs était désormais en avance sur celui des entreprises. « Nous avons appris que la consommation des applications et des données était plus importante [que les applications elles-mêmes], a admis ce matin Nicolas Sekkaki en évoquant la mise en place d'« AppStores » pour accéder à l'innovation très simplement. « Il faut penser d'abord à  l'usage ». Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il aussi s'employer à changer l'image de SAP dans l'esprit des utilisateurs potentiels. Le groupe travaille sur le positionnement de sa marque. Dans la campagne de publicité qui va démarrer sur quatre pays (Chine, Allemagne, Etats-Unis, Brésil), il a mis ses clients à contribution pour convaincre le marché de la facilité d'accès à ses logiciels.

(*) En France, pour l'instant, la filiale compte 21 clients sur le progiciel de gestion dans le cloud, Business ByDesign. Aucun n'est encore passé en version 2.5. (...)

(28/10/2010 16:35:43)

Trimestriels France Telecom: les premiers fruits des conquêtes

Les premiers résultats trimestriels depuis l'annonce du plan Conquêtes 2015 sont en phase avec la stratégie indiquée par Stéphane Richard, le PDG de France Telecom. Si le chiffre d'affaires affiche une progression faible +1,1% à 11,6 milliards d'euros. Le plus important est ailleurs. Le dirigeant a souligné que « les résultats que nous présentons aujourd'hui sont solides et marquent une première étape dans la réalisation des priorités de Conquêtes 2015. Le groupe passe ainsi, pour la première fois, la barre des 200 millions de clients dans le monde. » Sur ce dernier point, l'opérateur tire bénéfice en France de son offre quadruple play, Open, qui a attiré près de 100 000 abonnés et du repositionnement tarifaire de ses offres triple play. Le groupe annonce une part de conquête de 32,8% soit plus du double par rapport au trimestre précédent. Sur la partie mobile, Orange stabilise sa part de marché à 46,9% et le chiffre d'affaires progresse de 2,1% à 2,7 milliards d'euros.

L'autre facteur de croissance réside dans le développement de l'opérateur dans la zone Afrique et Moyen-Orient. Stéphane Richard en a fait une de ses priorités et les résultats du 3ème trimestre sur cette zone montre une augmentation du chiffre d'affaires de 9,8%.

Ces bons résultats encouragent France Telecom à maintenir ses prévisions en matière de chiffre d'affaires. Il s'attend à une érosion d'un point de la marge d'EBITDA. Les investissements seront par contre en hausse, notamment en faveur du déploiement de la fibre optique.

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(28/10/2010 15:02:30)

Didier Lamouche devient directeur général de ST Microelectronics

Didier Lamouche vient d'être nommé directeur général de ST Microelectronics. Il succède à Alain Dutheil qui a décidé de prendre sa retraite, après 27 ans passés à la tête de l'entreprise.  Depuis avril 2006, Didier Lamouche était membre du conseil de surveillance de ST Micro, poste qu'il a quitté le 26 octobre pour prendre la tête de la société. De 2004 à mi 2010, il a été PDG du groupe Bull, ce qui avait permis à l'entreprise française de traverser la crise sans rencontrer de difficulté majeure.

Plus de 20 ans d'expertise dans les semi-conducteurs

Didier Lamouche rejoindra ST Microelectronics le 1er novembre prochain. Après une période de transition, il remplacera officiellement Alain Dutheil aux postes de directeur général et de vice-président du comité stratégique le 26 janvier 2011, immédiatement après la publication des résultats de la société pour le quatrième trimestre et l'exercice 2010.
Agé de 51 ans, Didier Lamouche est diplômé de l'Ecole centrale de Lyon et titulaire d'un doctorat en technologie des semi-conducteurs. Il possède une expérience de plus de 20 ans dans l'industrie des semi-conducteurs, à des postes de direction opérationnelle et générale. Il a démarré sa carrière en 1984 au sein du département R & D de Philips, avant de rejoindre IBM Microelectronics, où il a occupé différentes fonctions en France et aux Etats-Unis.
Chez Big Blue, il a dirigé l'un des plus grands sites européens de semi-conducteurs situés à Corbeil, en vue de créer Altis Semiconductor, co-entreprise d'IBM et d'Infineo, entité qu'il a pilotée durant quatre ans.

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(28/10/2010 11:12:30)

Oracle accuse Google de "copier-coller" du code Java dans Android

Oracle a déposé en août dernier,  à la surprise générale, une plainte contre Google, affirmant que plusieurs éléments de l'OS mobile Android  violent les droits d'auteur relatifs à Java, que l'éditeur de Redwood a acquis lors du rachat de Sun Microsystems.
Le dépôt initial de la plainte avait fourni peu de détails sur l'infraction présumée, mais dans un complément déposé mercredi  le plaignant est plus précis, en donnant des exemples de lignes de code comme preuves. La plainte dit  qu'Android porte atteinte à des classes de librairies et de la documentation, et qu' «environ un tiers des packages d'API de l'OS mobile " sont "dérivés des paquets d'API Java sous copyright d'Oracle" ainsi que des documents connexes.

Un code copié in extenso


"Les éléments qui violent les oeuvres protégées d'Oracle en Amérique comprennent la méthode Java et les noms de classes, des définitions, les paramètres de la structure, l'organisation et le contenu des bibliothèques de classes Java, et idem pour la documentation de Java" précise Oracle et d'ajouter " Dans bien des cas au moins plusieurs éléments du code de programmation d'Android ont été directement copiés du code d'Oracle protégé par un droit de propriété intellectuelle ".

Oracle accuse également Google de violer plusieurs brevets relatifs à Java. Ces accusations semblent inchangées par rapport à la plainte originale. Google n'a pas fait de commentaires sur les dernières allégations. Dans le passé, il a jugé «sans fondement» les accusations sur la firme de Moutain View et la communauté Open Source et entend bien se défendre. Oracle  cherche à obtenir une injonction pour bloquer l'utilisation de son code par Google et demande des dommages et intérêts.

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(27/10/2010 11:13:19)

1er réseau commun BT, Orange, SFR déployé par Nokia Siemens Networks

Nokia Siemens Networks (NSN) travaille actuellement avec SFR afin de préparer un réseau partagé avec Orange et Bouygues Télécom afin de couvrir les zones rurales en France. Il s'agit pour SFR de créer un réseau voix et données mobile en zones rurales et de partager ses services avec les abonnés des deux autres opérateurs possédant leur réseau, Orange et Bouygues Télécom. 

SFR a signé un contrat de trois ans avec Nokia Siemens Networks. L'équipement déployé est une station de base permettant de commercialiser des services 3G/HSPA+ dans la bande de fréquences des 900 Mhz. Cette station de base sera également utilisée afin de moderniser le réseau GSM existant de SFR. NSN mettra en oeuvre le réseau et son exploitation.

Crédit photo : D.R.

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(27/10/2010 11:13:16)

Réunion de crise à Paris entre les principaux opérateurs télécoms européens

(Source EuroTMT) Franco Bernabè, PDG de Telecom Italia, Vittorio Colao, PDG de Vodafone, René Oberman, patron de Deutsche Telekom et Cesar Alierta, PDG de Telefonica, se sont retrouvés à Paris à l'invitation de Stéphane Richard, le directeur général de France Télécom. La réunion a été montée après consultation auprès de la Commission Européenne. Elle avait pour principal objectif de réfléchir à une ligne de défense (ou d'attaque) commune des opérateurs télécoms face aux succès des majors d'internet que sont Apple, Google, ou Facebook qui menacent de tirer tous les bénéfices du déploiement coûteux pour les opérateurs des réseaux à très haut débit fixe ou mobile.

Stéphane Richard avait annoncé cette réunion dans un entretien accordé au Figaro dans son édition du 16 septembre. Il relevait que le terminal mobile, son système d'exploitation et ses applications devenaient le cheval de Troie d'Apple ou de Google permettant de nouer une relation directe avec le consommateur afin de capter ses revenus. Dès lors, il penchait pour la création d'une initiative commune aux opérateurs en matière de système d'exploitation, ou d'usine à applications. 

Il faut dire que le constat est édifiant. Les acteurs d'internet ont le vent en poupe aux dépens des opérateurs. A titre d'illustration, fin septembre, la capitalisation boursière du seul Apple atteignait 280 milliards de dollars. Elle était supérieure à celle des cinq premiers opérateurs européens réunis. De quoi inquiéter ces derniers sur leur avenir et les inciter à trouver très vite des solutions pour rebondir.

Photo : Stéphane Richard, directeur général de France Télécom - Crédit photo France Télécom

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(26/10/2010 17:48:05)

Daniel Chaffraix quitte IBM France

Daniel Chaffraix, responsable du suivi de la relation avec la SNCF chez IBM France, aurait quitté l'entreprise le 30 septembre dernier. Selon Jean-Michel Daire, délégué syndical CFDT, Big Blue a maintenu le black out sur ce départ. Aucune confirmation, aucun commentaire n'a été effectué, pas même aux instances du Comité central d'entreprise. Seule confirmation indirecte, pour le syndicaliste : le dirigeant a disparu du répertoire de la société la semaine passée.

Ce départ ne serait pas le premier au sein du management d'IBM France. Selon Jean-Michel Daire, l'hémorragie au sommet se poursuit avec des départs marquants vers HP, NextiraOne ou SAP. Quant à Daniel Chaffraix, son point de chute serait CapGemini. Pas surprenant, selon le syndicaliste, puisque la SSII est l'un des trois sous-traitants retenus par NoviaServ, co-entreprise créée en juillet 2010 dans le cadre du contrat d'IBM avec la SNCF.

Illustration : Daniel Chaffraix, ancien PDG d'IBM France et responsable du suivi de la relation avec la SNCF Crédit photo : IBM France

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