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(26/10/2010 17:46:43)

Avant son départ, Ray Ozzie offre un plan sur 5 ans à Microsoft

Alors que Ray Ozzie se prépare à quitter Microsoft, il offre un plan sur cinq ans à l'entreprise pour l'inciter à s'ouvrir sur un monde moins centré sur le PC. Il y a cinq ans, celui-ci avait déjà invité Microsoft à prendre de nouvelles orientations, pour aller vers un monde logiciel plus axé sur le cloud computing que sur l'ordinateur personnel. Dans une note à paraître, Ray Ozzie donne à Microsoft la mission d'aller vers un avenir qui l'éloigne du PC pour le rapprocher des multiples « appareils périphériques » connectés à des services continus « hébergés dans un cloud. »

Principal architecte de l'évolution logicielle de l'entreprise depuis le départ du fondateur Bill Gates qui est parti pour consacrer son temps aux activités caritatives de sa fondation, il s'était déjà fait remarquer en 2005 par une note de service, écrite peu après son arrivée et restée dans les annales. Dans celle-ci, il conseillait à Microsoft de déplacer ses activités vers un nouveau modèle de services et de logiciels financés par la publicité, à un moment où le reste de l'industrie avait déjà entamé son virage vers le cloud. A l'époque, la note était audacieuse, car elle encourageait Microsoft à adopter un nouveau modèle économique qui pouvait menacer la principale activité de l'entreprise, à savoir la vente de logiciels. De la même façon, son mémo de départ arrive à un moment où l'industrie a déjà mis sur le marché de nombreux appareils de type smartphones, tablettes tactiles et lecteurs électroniques. Cette note est une nouvelle fois plutôt audacieuse puisqu'elle reconnaît que l'industrie du PC - dominée par Microsoft - ne sera plus au coeur de l'informatique.

La complexité restreint la capacité de progresser

Ray Ozzie estime qu'au cours des 25 dernières années, le monde du PC, centré sur l'informatique, est devenu trop complexe. « Même quand on déploie des talents fabuleux en matière de design et d'ingénierie, il reste une complexité inhérente dont on ne peut s'affranchir. Cette complexité est mortelle, parce qu'elle use la vie des utilisateurs, des développeurs et des informaticiens. Elle rend la planification, la construction, les essais et l'utilisation des produits difficile. Elle pose des défis de sécurité. Enfin, elle met les administrateurs en difficulté », écrit-il. Sa note laisse aussi entendre que l'informatique a atteint une complexité qui restreint la capacité de progresser. « Cela signifie qu'il est temps d'imaginer un monde de l'après PC », a t-il encore écrit. « Les pionniers ont déjà abandonné le modèle du PC, des ordinateurs de bureau, des dossiers et des fichiers pour se tourner vers des appareils connectés qui interagissent avec des services cloud », écrit-il.

« Au-delà de ce monde du PC, nous serons étonnés de voir surgir de plus en plus d'appareils de forme et de taille différentes, prêts à fonctionner avec des systèmes de communication différents, aussi bien pour effectuer des tâches créatives que pour consommer », écrit-il. « Et même si ces dispositifs seront d'abord des « appareils utiles », il sera toujours possible de stocker leurs données - dans le cloud. « S'il semble qu'un certain nombre de choses font déjà partie de la réalité, il y aura bien davantage que ce que nous pouvons en voir aujourd'hui », poursuit-il.

« Ceux qui construisent, déploient et gèrent des sites Web savent parfaitement à quel point il est difficile de mettre en place un véritable service continu sur le terrain et que cette exigence n'est atteinte que par les sites Internet les plus sophistiqués. Et ceux qui travaillent à la création et au déploiement d'applications pour les périphériques connectés savent à quel point la synchronisation ou le streaming peuvent-être simples à mettre en oeuvre et fiable. Mais pour atteindre ces objectifs, simples en apparence, il faudra faire évoluer l'interface homme-machine, les matériels, les logiciels et les services de manière spectaculaire », souligne encore Ray Ozzie.

Imaginer des « killer apps » et des « killer devices »

À court terme, pour aller vers de tels objectifs, il faudra imaginer des « killer apps », des « killer services » et des « killer devices » [en anglais, dans le texte], insiste-t-il. « Afin d'offrir ce qui semble nécessaire - un niveau de cohérence exceptionnel entre les applications, les services et les appareils -, il faudra innover dans l'expérience utilisateur, le mode d'interaction, les systèmes d'authentification, la gestion des données privées et des données utilisateurs, la politique et la gestion, la programmation et les applications, et ainsi de suite », prédit Ray Ozzie. « Les PC, les smartphones et les tablettes actuelles n'en sont que les prémices. Dans les dix ans à venir, nous verrons surgir toutes sortes de « compagnons connectés », fruits d'une incroyable innovation technologique, que nous transporterons partout, que nous utiliserons au bureau et sur nos murs. Ils seront présents partout autour de nous ».

Cinq ans après sa première note à Microsoft, Ray Ozzie reconnaît que la société qui l'employait a réalisé « une partie de son programme », mais pas tout. « Windows Live, Office 365, Xbox Live et Azure sont en bonne voie », commente t-il. « Cependant, malgré ces progrès notables, certaines des opportunités dont j'ai fait mention il y a cinq ans restent impalpables et n'ont pas encore été saisies », peut-on lire dans son mémo. « Certains produits concurrents, leur progression rapide et les nouveaux scénarios apparus pour leur utilisation ont été assez remarquables. Malgré l'acuité et la clarté de nos objectifs, ces produits nous ont dépassés dans l'expérience mobile, dans l'adéquation parfaite qui a été trouvée entre le matériel, les logiciels et les services, dans les réseaux sociaux, sans parler de la quantité impressionnante de nouvelles formes d'interaction sociale centrées sur l'Internet », écrit-il.

Ray Ozzie quittant Microsoft, il n'est pas certain que ceux qui restent pourront voir ses objectifs se réaliser. En annonçant son départ, Steve Ballmer a seulement dit qu'il avait été dans les parages « depuis un certain temps, » et qu'il avait pu transmettre ses dossiers à d'autres. Il a aussi annoncé qu'il n'avait pas l'intention de nommer quelqu'un à son poste une fois qu'il serait parti.

Illustration : Ray Ozzie, architecte de la stratégie cloud de Microsoft, sur le départ, donne sur son blog sa vision pour les cinq années à venir (crédit photo : D.R.) (...)

(26/10/2010 11:02:07)

Selon IDC, Les ventes de PC marquent le pas en EMEA

La croissance du marché des PC en EMEA continue sa progression à deux chiffres au troisième trimestre 2010, un trimestre marqué par la rentrée scolaire (le « back to school »). Ce marché atteint 27,8 millions de PC vendus sur la région et sur ce trimestre. Une croissance de 10,5% par rapport au même « quarter » de 2009. Toutefois, cette croissance était beaucoup plus forte sur les deux trimestres précédents de 2010, elle atteignait par exemple 21% au deuxième trimestre. 

Principale cause de baisse (par rapport au 2ème trimestre 2010) : le marché des notebooks qui chute de 25% au Q3. Il subit l'effet de l'arrivée des  tablettes PC, déjà observée sur les mois précédents.  « Le bruit fait autour de ces nouveaux terminaux et les annonces commerciales ont contribué à accélérer la tendance, souligne Eszter Morvay, directeur de recherche chez IDC EMEA PC Tracker, ce qui a  touché les intentions de renouvellement de PC portables. Certains utilisateurs ont acheté un iPad, beaucoup attendent Noël pour se décider ». 

Les portables progressent toujours

Le marché grand public a quand même continué à progresser, les PC portables ont par exemple grimpé de 10,1%. Mais, si de nombreuses promotions ont stimulé les ventes au cours des deux premiers trimestres, leur effacement et des prix plus élevés ont changé la donne au 3ème trimestre.  Du côté des entreprises, remarque IDC, la rénovation des parcs à contribué à soutenir une demande positive. Toutefois, l'essentiel de l'effort de renouvellement est attendu pour 2011. Beaucoup de PME restant prudentes.

Par sous-régions l'étude est également très significative. L'Europe centrale et orientale progresse de 43%, le Moyen-Orient de 12,4%. Ces deux sous-régions et l'Afrique progressent de 29,4%. La Turquie, les Emirats et l'Afrique du sud se distinguent particulièrement avec des croissances à deux chiffres. 

Acer redevient n°1

Par constructeur, l'étude trimestrielle recèle plusieurs surprises. Acer redevient n°1 mais affiche la plus faible progression, à +3,4%, il détient désormais 23,1% de parts de marché. Acer a progressé de 60% en Europe centrale et orientale mais baisse en Europe occidentale, où il compte des stocks dans le channel. Son suivant direct, HP est à 20,1%, mais 5,6% de progression (avec une « approche efficace et ciblée » commente IDC). Acer avait perdu son leadership il y a un an au même trimestre.

Loin derrière, on trouve Dell avec 9% des parts, mais 12,2% de progression, puis Asus 7,4% du marché et 26,8% de hausse. Lénovo affiche la plus forte progression, à +61,1%, mais 4,1% de parts de marché.

Illustration : Acer TravelMate Timeline 8571

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(25/10/2010 16:37:04)

BT dévoile son offre cloud Virtual DataCenter

Les annonces des opérateurs télécoms se suivent, mais ne se ressemblent pas toutes. BT vient en effet d'annoncer son offre de cloud computing, nommée Virtual DataCenter (VDC). Bruno Fleisch, responsable du pôle IT et Services de BT France revient sur l'historique de ce produit  « VDC est une offre globale qui existe depuis des années pour une utilisation interne à BT. Le 1er avril 2010, BT a décidé de commercialiser ce service, puis le 1er juillet dernier, il a été lancé en France, mais reposait sur une datacenter en Angleterre ».  La nouveauté de la récente annonce est que VDC est maintenant disponible sur une plate-forme en France. BT dispose de 4 datacenters dont 2 en propre et 2 en location chez Interxion, VDC repose sur une de ces derniers. Ce choix d'un emplacement local répond à deux problématiques souligne Bruno Fleisch « des questions techniques, car la proximité apporte des améliorations en termes de bande passante et des impératifs législatifs pour la localisation des données ».

Une puissance de calcul dédiée

La plate-forme VDC repose techniquement sur les solutions VMware, Cisco et NetApp pour la partie stockage. Elle est complétée par HP pour la partie calcul. Bruno Fleisch a souhaité que l'offre soit lisible et s'établisse en fonction de la demande. Les prix débutent à partir de 180 euros par mois et par machine virtuelle, sur des contrats de 3 mois, 1 an ou 3 ans. Pour se différencier des autres opérateurs qui se lancent dans l'aventure cloud, le responsable précise que « BT propose de la puissance CPU dédiée pour chaque client et non du calcul mutualisé, afin de se prémunir contre certaines perturbations et de paramétrer le niveau de contention ». Le modèle de distribution de l'offre VDC qui sera disponible à la fin du mois de novembre se fera via un portail web, mais également dans un package comprenant un service d'infogérance. Traditionnellement orienté vers les sociétés du CAC40, BT entend bien également toucher le mid market et va travailler avec des éditeurs de logiciels pour proposer sa solution en mode SaaS. Bruno Fleisch ne rend pas public les objectifs souhaités sur VDC, mais pense moins gagner des clients qu'accompagner ses clients existants vers la transformation de leurs usages informatiques.

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(25/10/2010 13:48:57)

Air France KLM optimise ses impressions et sa gestion documentaire

« Il y a cinq ans, notre parc d'imprimantes était hétérogène, il y avait des scanners qui trainaient ici ou là... » se souvient Jean-Claude Cathelineau, directeur aux achats de systèmes d'information chez Air France KLM. Face à cette situation, OptiPrint 1 et 2 avaient pour buts d'atteindre l'excellence en terme de services autour du document (impression, partage, accès...), d'innover autour du circuit du document et de prendre en compte la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) de la compagnie. Ce dernier point consistait notamment à diminuer considérablement le nombre d'impressions. Bien entendu, tout cela s'accompagne d'une volonté claire de baisser les coûts.

OptiPrint 1 a d'abord été testé dans deux services. Les imprimantes et les scanners y ont été remplacés par des multifonctions départementales. Au bout de six mois, les résultats obtenus ont incité à généraliser le dispositif en France. Un appel d'offres a alors été lancé et Ricoh a été retenu parmi sept fournisseurs candidats. Le nombre d'imprimantes et de copieurs est passé de plus de 10 000 à environ 3 700. Certains bureaux ont cependant conservé des imprimantes en propre pour des raisons de confidentialité, comme la DRH notamment.

Jean-Claude Cathelineau indique : « après avoir réduit les coûts directs -de l'ordre de 30%- nous avons attaqué une logique de coût total de possession. » De plus, durant cette phase, Optiprint est devenu un plan international pour toutes les implantations d'Air France KLM (à ce jour, le déploiement des solutions n'est pas achevé dans tous les pays).

Une phase 2 orientée green, accompagnement et social

Au-delà du déploiement des multifonctions avec scan-to-mail et recto/verso noir et blanc automatique, Air France KLM a mis en place une GED centralisée qui s'interface avec les copieurs multifonctions. La sortie par impression sur papier n'est donc plus qu'un des traitements possibles d'un document circulant sur la GED, le multifonction devenant ainsi un périphérique d'entrée (grâce au scanner) que de sortie. La GED est gérée en direct par Air France dans ses propres infrastructures tandis que les multifonctions sont infogérés par Ricoh.

La phase actuelle d'Optiprint 2 consiste à réaliser des « reportings green » en cours de mise au point. « Il est possible d'effectuer des rapports par typologie de document, par service, etc. pour responsabiliser les différentes entités du groupe » se réjouit Jean-Claude Cathelineau. Air France KLM teste également la possibilité de n'imprimer que sur déverrouillage par badge. « L'avantage, c'est que le badge commun (qui sert aussi pour la cantine, l'accès aux bâtiments...) permettant seul le déblocage de l'impression, il y a moins de gâchis de documents et plus rien de confidentiel ne traine ; l'inconvénient, c'est que l'on est obligé d'attendre son impression devant la machine au lieu que cela sorte pendant qu'on s'y rend » stipule le responsable.

Enfin, une dernière fonctionnalité est actuellement testée : l'impression mobile. Il s'agit d'utiliser le fait que les imprimantes sont gérées via la GED pour permettre d'imprimer à partir de smartphones. Cette possibilité est plutôt regardée comme une possibilité de nouveau service destiné aux passagers dans les aéroports.

Une grille tarifaire à deux niveaux

« Les technologies que nous employons sont disponibles depuis des années et le vrai problème était donc de mener une véritable conduite du changement des comportements » observe Jean-Claude Cathelineau. Le sponsor des plans Optiprint est membre du Comité Exécutif du groupe puisqu'il s'est agi du directeur général délégué aux achats. Jean-Claude Cathelineau se réjouit : « c'est lui qui a expliqué les enjeux ». Mais la communication a été intense. Ainsi, un camion de formation s'est déplacé sur les différents sites d'Air France pour expliquer aux salariés les nouveaux process et distribuer des brochures ainsi que des affiches.

Sur Optiprint 1, le modèle tarifaire de Ricoh comprenait une partie fixe et une partie variable lié au volume. Sur Optiprint 2, tout a été intégré dans un prix à la page imprimée. Après les 30% d'économie du premier plan, le deuxième a permis d'économiser en « pied de la facture » environ 5% de plus. L'un des facteurs de choix de Ricoh pour infogérer les multifonctions a d'ailleurs été sa capacité à s'impliquer proactivement dans cette gestion du changement.

Le fabricant s'est également engagé à confier 20% du montant de sa prestation à des entreprises adaptées (ex-CAT, centres d'aide par le travail, pour travailleurs handicapés). « Nous avons l'habitude de ce genre de partenariat dans les achats de services de blanchisserie mais c'est la première fois dans l'informatique » indique Jean-Claude Cathelineau.

Après une première année « difficile », les personnels semblent aujourd'hui satisfaits. Optiprint 2 phase 1 est déployé à ce jour à hauteur de 85% des implantations de la compagnie. Mais, selon le dirigeant, « il reste encore une marge d'optimisation du nombre d'impressions ».

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(25/10/2010 12:01:04)

Affaire TomorrowNow : SAP veut museler les avocats d'Oracle

A l'appui de sa demande SAP a cité une récente colonne du New York Times qui indiquait que le spécialiste des ERP avait commis « le plus grave des crimes d'affaires ». Cet article soulignait également que l'ancien responsable de l'éditeur, Léo Apotheker, « était au courant » du vol de logiciels Oracle. Le New York Times a reconnu plus tard que l'auteur de cette tribune, Joe Nocera, est le compagnon de la directrice de la communication du cabinet d'avocats représentant Oracle contre SAP. « Bien que l'auteur nie savoir que sa compagne travaille pour le cabinets d'avocats représentant Oracle, il ne nie pas qu'elle était la source des informations détaillées et des preuves qu'il cite dans son article » précisent les avocats de SAP dans leur demande auprès du tribunal.

En conséquence, ils ont demandé à la juridiction de signer une ordonnance interdisant aux avocats des deux côtés de discuter de l'affaire en dehors de la salle d'audience. Ils ont demandé une décision rapide puisque le procès doit commencer le 1er novembre, devant un tribunal fédéral à Oakland, en Californie.

Oracle accuse SAP et sa filiale TomorrowNow d'avoir volé des milliers de corrections de gros patchs et autres documents de support sur un site web d'Oracle et de les utiliser pour fournir un service de maintenance à prix réduit pour les clients du spécialiste de la base de données. SAP a admis le mois dernier ce téléchargement illégal et le procès devra se concentrer sur le montant des dommages et intérêts que devra verser l'éditeur allemand. Oracle estime son préjudice à des milliards de dollars, tandis que SAP le calcule en dizaine de millions.

La problématique de l'information numérique

Le dépôt de la demande de SAP sur la publicité autour des affaires judiciaires entre entreprises jette la lumière sur les défis créés pour les tribunaux  par l'Internet et les médias sociaux comme Twitter et Facebook. La nécessité de contrôler la publicité antérieure au procès « est encore plus forte à l'ère numérique dont l'accès est quasi immédiate et pour beaucoup addictive et irrésistible » souligne les avocats de SAP.

Lors d'une conférence préparatoire au procès le mois dernier, un avocat d'Oracle a demandé au juge saisi de l'affaire, Phyllis Hamilton, la façon de traiter avec le « gros problème » des jurés qui font des recherches en ligne pour trouver des informations sur l'affaire. « Même lorsque vous l'interdisez aux jurés, ils le font quand même », a déclaré le procureur Donn Pickett, dans une transcription partielle de la réunion. Le juge Hamilton est d'accord en déclarant avoir essayée pendant l'été à quatre reprises de limiter ces recherches, mais « à chaque fois, c'était vraiment un problème. » Elle a invité les avocats à rédiger des instructions au jury pour les dissuader de faire des recherches sur Google sur l'affaire. Les recommandations devront couvrir « toute la panoplie de gadgets et d'appareils » afin « qu'ils ne pensent pas que par omission c'est OK pour eux et tweet à ce sujet depuis la salle des jurés », dit le juge.

Un avocat d'Oracle a indiqué que certains jurés sont susceptibles d'accorder une plus grande confiance à ce qu'ils ont lu sur Internet que ce qui est présenté comme preuve. Le juge a dit que certains jurés ont bénéficié de largesses dans une affaire antérieure, car il ne pensait pas qu'ils puissent « résister à la tentation » de la recherche en ligne pour obtenir des renseignements au sujet du procès. Les avocats pourraient être tentés lors de la sélection du jury de choisir des personnes âgées qui pourraient être moins tentés de recherche, conclut le juge.

Illustration : Le billet de Joe Nocera du New York Times cité par les avocats de SAP

Crédit Photo : D.R

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(25/10/2010 11:05:13)

Venedim renforce ses compétences dans le stockage

Créée en 2005, Venedim est une SSII très particulière qui se développe en créant des filiales spécialisées. Le but est d'échapper au syndrôme de la SSII généraliste, celle qui couvre toutes les fonctions et emploie une grande masse de collaborateurs. Olivier Frerot, le PDG de Venedim,  veille à spécialiser ses équipes en impliquant le mangement comme actionnaire des filiales. Après « infrastructures », « consulting », « télécom et réseaux », Venedim lance « Venedim Storage ». Une opération plus complexe que les autres.

Venedim opérait déjà dans le secteur du stockage et continuera à le faire avec sa filiale infrastructures. Cette dernière travaille sur le conseil en solutions de stockage. En plus, Venedim développe maintenant des relations capitalistiques et commerciales avec une société toulousaine, Solution Data. Venedim prend 35% de cette société, qui elle même prend 25% de Venedim Infrastructures. Solution Data s'occupera de la partie intégration des solutions de stockage.

Spécialisée dans les produits Netapp

Solution Data est spécialisée à 80% dans les produits NetApp. Elle travaille également sur EMC, Hitachi, Symantec et VMware. Focalisée initialement sur un contrat avec Airbus, ses dirigeants souhaitent se déployer nationalement, l'accord avec Venedim leur apporte la solution. « Nous créons une synergie entre leurs activités de déploiement de solutions de stockage et nos activités initiales de conseil sur cesecteur» souligne Olivier Frerot.

Venedim, qui compte réaliser 13 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, devrait atteindre entre 16,5 et 18 ME en 2011. En plus de sa stratégie de filialisation, la société compte s'implanter en régions. Soit par filiales, soit par des directions régionales. Une filiale est en place sur l'Ile-de-France, deux autres devraient se créer début 2011 à Lyon et Toulouse, le grand ouest sera pourvu plus tard, sans doute par une direction régionale.

Crédit photo : NetApp

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(25/10/2010 11:06:13)

Twitter mise beaucoup sur la pub

(Source EuroTMT) C'est chose faite, Twitter accueille la publicité. L'opération a été mise au point par Dick Costolo, qui vient d'être promu au rang de PDG en remplacement d'Evan Williams le co-fondateur de la société. La publicité va permettre à Twitter de franchir une étape cruciale : celle de la rentabilité. Une logique suivie par la plupart des sites communautaires comme Facebook qui ont déjà commencé à remplir leur page de garde de publicité. C'est d'ailleurs la raison qui a poussé la direction de Twitter à admettre la publicité, juste pour renforcer l'idée et le concept de concurrence avec Facebook.

Dans quelques jours, les choses vont donc prendre un nouveau tournant pour le site de micro-blogging qui compte aujourd'hui 160 millions d'utilisateurs, contre 3 millions seulement il y a deux ans. Hier encore, le site vivait grâce aux financements accordés par les fonds d'investissements et les sociétés de capital-risque. Les annonceurs vont arriver et vont devoir apprendre à gazouiller pour faire bref du moins au départ.  Twitter devient finalement une affaire vraiment rentable sur le long terme. C'est du moins ce qu'espère l'équipe de Dick Costolo qui table sur l'augmentation constante du nombre de visiteurs et d'abonnés au site pour attirer les annonceurs. D'autant qu'une étude publiée par le Wall Street Journal affirme que chaque annonceur serait prêt à dépenser quelque 100 000 dollars pour les publicités sur le site.

Après avoir commencé par dresser un magnifique bilan prévisionnel, la direction de Twitter a réfléchi aux modalités de présentation des annonces sur le site. C'est la fin des vieilles méthodes habituelles : bandeaux publicitaires ou newsletters. Elles ont été remisées au grenier pour faire de la place à de nouvelles formes de sponsorisation dites « plus proches de la clientèle ».

Des campagnes ciblées


Celles-ci peuvent par exemple prendre la forme d'un message instantané, d'un profil ou du résultat d'une recherche. La semaine dernière, la société a déjà réalisé un premier gros ballon d'essai avec le lancement des comptes Twitter. Moyennant une sorte de redevance payée par les annonceurs, le système peut suggérer à certains utilisateurs, de cliquer sur un profil après avoir été averti qu'il s'agit d'une annonce publicitaire. Chaque annonce sera classée dans un groupe en fonction de l'argument traité.

La plateforme adopte donc le modèle de la publicité ciblée car les suggestions de comptes aux utilisateurs se fonderont sur un algorithme s'appuyant les comptes déjà suivis par les utilisateurs. Le système publicitaire mis au point tire les enseignements d'un premier test réalisé en avril dernier avec les « promoted Tweet » : à savoir, des messages publicitaires plutôt très courts disséminés le long des pages de garde du site. Les utilisateurs pouvaient alors les consulter immédiatement, les classer pour les ouvrir un peu plus tard, voire carrément les enregistrer. La plateforme a ainsi indiqué être actuellement en test avec Hootsuite, pour proposer un service de syndication de tweets promotionnels. Selon Dick Costolo qui a tenu les comptes de cette première opération, au moins 5 % des utilisateurs accepteraient, aujourd'hui, d'ouvrir un message publicitaire.  5 % de 160 millions d'abonnés, c'est déjà un sacré point de départ. « Nous travaillons avec plus de 40 annonceurs, près de 80 % d'entre eux sont déjà devenus des acheteurs réguliers » a récemment déclaré Carolyn Penner, responsable de la communication de Twitter.

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(25/10/2010 11:05:25)

Trimestriels Infotel : + 22,4 % de croissance

La SSII Infotel réalise une année 2010 performante avec une croissance à deux chiffres. Au troisième trimestre son chiffre d'affaires atteint 25,4 millions d'euros (ME) en hausse organique de 16%. Pour l'année 2010, Infotel prévoit un CA de 110 ME.

Sur ce troisième trimestre, l'activité service e a progressé de 15,8% à 23,5 ME, avec un taux d'inter-contat inférieur à 1% « et un recours adapté à la sous-traitance » précuise la société. Le groupe se montre très optimiste mentionnant de nouveaux référencements grands comptes et des ouvertures de comptes. L'activité logiciels, qui ne réalise que 1,1 ME sur ce trimestre chute lourdement de 33,2%. (...)

(22/10/2010 14:18:10)

Malgré le retour aux bénéfices, Nokia va licencier 1 800 personnes

Nokia a réalisé un chiffre d'affaires de 10,3 milliards d'euros au troisième trimestre 2010, en hausse de 5 % par rapport à l'année dernière, en partie grâce à des taux de change favorable. Le constructeur européen a également dégagé un bénéfice net de 529 millions d'euros sur la période, contre une perte de 559 millions d'euros un an plus tôt. Sur ces trois mois, il a écoulé 110,4 millions téléphones, soit 2 % de plus que l'an dernier, à un prix de vente moyen de 65 euros, contre 64 euros un an plus tôt, même si la pénurie de composants, qui a aussi affecté Sony Ericsson, a eu un effet négatif sur le nombre d'exemplaires que l'entreprise aurait pu livrer.

Fin de trimestre difficile

En dépit de ces résultats, la fin du troisième trimestre a été mouvementée pour le fabricant finlandais. L'entreprise a nommé Stephen Elop à sa tête. L'ancien patron de la division Business de Microsoft a pris ses fonctions le 21 septembre, en remplacement de Olli-Pekka Kallasvuo. Une nomination qui provoqua quelques jours plus tard la démission de Anssi Vanjoki, le directeur de la division Nokia Mobile Solutions. Autre événement important ce trimestre, Samsung et Sony Ericsson ont récemment décidé d'abandonner le système d'exploitation mobile Symbian, laissant Nokia seul dans la course. Dans la foulée, le chef de la Fondation Symbian, en charge du développement du système d'exploitation mobile, a démissionné.

Fin septembre, Nokia a livré une série de smartphones haut de gamme, le N8 notamment, exploitant la dernière version de Symbian. Ce système d'exploitation joue un rôle clé dans la réorganisation annoncée par Nokia. La société prévoit de simplifier et d'accélérer la manière dont elle fabrique ses nouveaux téléphones sous l'OS mobile avec, à la clef, la suppression de 1 800 emplois dans le monde. Selon Nokia, Cette restructuration concernera aussi bien des fonctions de services que certains postes de direction.

Nokia N8
Le N8, de Nokia (Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Nokia va unifier ses développements sur Qt

Nokia précise également qu'il ne différenciera plus les versions de son système Symbian. A la place, il améliorera constamment l'OS dans ses produits, y compris avec le N8. Nokia indique également qu'il s'appuiera sur le framework Qt pour unifier l'environnement de développement pour Symbian et MeeGo, l'OS mobile que le fabriquant compte utiliser dans ses modèles les plus évolués.

Dans le secteur des smartphones haut de gamme, c'est la concurrence avec l'iPhone d'Apple et les appareils sous Android qui continue à poser le plus de problème à Nokia. Pourtant, l'entreprise a vendu 26,5 millions de smartphones au cours du troisième trimestre, en hausse de 61 % par rapport à la même période l'an dernier. Pour Carolina Milanesi, vice-présidente en charge de la recherche chez Gartner, « les bons chiffres de vente de Nokia ont été soutenus par le lancement d'un certain nombre de smartphones à bas prix. »

Illustration : Stephen Elop, ancien patron de la division Business de Microsoft, désormais à la tête du constructeur finlandais Nokia (crédit photo : D.R.)

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(22/10/2010 11:55:55)

L'iPad a la conquête des entreprises

(Source EuroTMT) Apple suscite toujours des réactions extrêmes. Pour avoir annoncé, lundi 18 octobre, un niveau de ventes de ses iPad inférieur aux prévisions des analystes,  le cours a été durement sanctionné par les investisseurs, perdant après bourse quelque 7 %. Ce sont 4,19 millions d'unités qui ont été vendues durant le troisième trimestre 2010, contre 5 millions d'unités attendues. Mardi à l'ouverture de la bourse, le cours perdait encore plus de 2,2 %.

Pourtant, on peut trouver la réaction des investisseurs quelque peu excessive, après avoir porté aux nues le titre Apple. Le cours a gagné plus de 60 % depuis le début de l'année. Car rien dans les comptes du dernier trimestre fiscal, ni dans ses perspectives ne justifie une telle sanction. Pour expliquer les ventes de sa tablette multimédia  la société dirigée par Steve Jobs a en effet indiqué n'avoir pas pu répondre à la demande en raison de difficultés d'approvisionnement pour certains composants clés. L'iPad a été vendu à plus de 7,4 millions d'exemplaires depuis sa commercialisation en juin dernier.

Or, les fournisseurs d'Apple sont en train d'augmenter leurs capacités de production pour arriver à un niveau de 2,5 millions d'iPad par mois. Ce niveau devrait lui permettre de suivre la croissance de la demande qu'aucun analyste ou consultant n'avait prévu aussi élevée. Autre bonne nouvelle, passée apparemment inaperçue des analystes, si l'iPad a immédiatement conquis le grand public, il a aussi pénétré le marché des entreprises.

Les entreprises, un fort potentiel de croissance pour l'iPad


Selon Apple, 2/3 des 100 plus grandes entreprises mondiales auraient ainsi déjà commencé à équiper leurs salariés avec l'iPad. Une partie de ses 300 000 applications disponibles ont été développées pour les besoins du marché professionnel. Ce qui devrait soutenir la croissance des ventes de la tablette, certains spécialistes indiquant que les ventes d'iPad pourraient s'élever entre 20 à 30 millions d'exemplaires en 2011. Ce qui induirait pour Apple une augmentation de son chiffre d'affaires évaluée autour de 20 milliards de dollars.

Avec une telle croissance, si elle se réalisait, Apple atteindrait alors une taille équivalente à celle de HP, le leader du marché de la micro-informatique. Il y a d'autant moins de souci à se faire donc pour Steve Jobs et ses troupes, que les autres produits de la société continuent à se vendre très bien, à l'exception toutefois de l'iPod, qui, sur un marché devenu mature depuis plusieurs années, a enregistré un fléchissement attendu de ses ventes.

En revanche, le succès de l'iPhone n'a en rien pâti de celui de l'iPad. Pour les trois mois de juillet à septembre, Apple annonce avoir vendu 14,1 millions d'exemplaires de son smartphone, surpassant ainsi, comme l'a souligné Steve Jobs, celles du Blackberry de Rim qui atteignent 12,1 millions d'unités. Autre bonne nouvelle : les Mac ont enregistré une croissance de leurs ventes de 27 % à 3,89 millions d'unités, un taux de croissance qui surpasse celui du marché du PC au troisième trimestre estimé selon les différents cabinets d'analyses entre 7 et 11 %.

Au final, les comptes du dernier trimestre fiscal d'Apple demeurent très solides. Son chiffre d'affaires trimestriel progresse de 66,6 % (un bond de 52 % sur l'ensemble de l'exercice à 65,2 milliards de dollars). Son résultat net est quasiment multiplié par deux. Et comme Apple a annoncé une estimation de revenus pour le premier trimestre de son nouvel exercice supérieure à celle des analystes, le groupe devrait pouvoir convaincre rapidement les investisseurs qu'il demeure une valeur solide.

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