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(22/10/2010 11:54:03)
Cegid veut faire basculer 30% de ses ventes en indirect d'ici deux ans
Si Cegid reste le premier éditeur français de logiciels de gestion, il conservait jusqu'à ces dernières années une organisation centrée sur la vente directe. Seuls quelques pourcents des ventes (l'éditeur, coté en bourse, affirme ne pas pouvoir donner le chiffre précis) passent aujourd'hui encore par les 200 partenaires de l'éditeur. Une donnée permet de mieux appréhender la situation : les partenaires français de Cegid gèrent 10 000 clients, alors que l'éditeur en revendique 400 000 au niveau international, sachant que les revenus récurrents, notamment liés à la maintenance, représentent la moitié du chiffre d'affaires de Cegid (250 M€ en 2009).
Le 20 octobre dernier, l'éditeur a réuni la moitié de ses revendeurs à Lyon, siège de l'entreprise, pour leur présenter ses priorités pour 2011 et 2012. « L'objectif premier est que 30% du chiffre d'affaires lié aux ventes de progiciels passent par l'indirect, explique Eric Perraud, Directeur des activités indirectes. Dans ce but, nous continuons de développer un réseau de partenaires spécialisés par métiers et poursuivons nos recrutements pour avoir une meilleure couverture du territoire ». Après une stagnation en 2009, le chiffre d'affaires de Cegid en indirect a ainsi progressé de 17% en 2010. « Et la progression est supérieure à 60% si l'on se concentre sur nos cinq premiers partenaires », précise Eric Perraud.
Nouveaux labels pour les partenaires
La progression du canal indirect doit donc être fortement accélérée au cours de ces deux prochaines années, tandis que Cegid abandonne progressivement son activité de vente de matériels et d'infrastructures, qui ne pèse plus que pour 8% du chiffre d'affaires, contre 34% en 1999. Pour cela, Cegid devait donner des gages : le progiciel Hôtel Win ne sera donc plus vendu que par les partenaires, de même que la nouvelle gamme destinée aux TPE.
Par ailleurs, Cegid mettra en place à partir de début 2011 des labels (Gold et Silver), qui viendront compléter les certifications existantes. « Les certifications ont pour but d'attester l'expertise des consultants, tandis que les labels permettent de mesurer l'engagement des partenaires sur la marque, que ce soit au niveau du chiffre d'affaires réalisé ou des investissements marketing », résume Eric Perraud.
Le basculement vers l'indirect a été validé par Jean-Michel Aulas, Président de Cegid. Pour l'anecdote, Jean-Michel Aulas, également Président du club de football l'Olympique Lyonnais, devait assister le soir même au match entre son équipe et le Benfica de Lisbonne. Résultat : Lyon a gagné par 2 buts à 0. Face à la vente directe, les partenaires de Cegid ne sont pas encore prêts pour l'emporter sur le même score, mais la domination a visiblement changé de camp...
Illustration : Eric Perraud, directeur des activités indirectes de Cegid (crédit photo : D.R.)
(...)
L'Europe dispense les entreprises de redevance sur la copie privée
La Cour Européenne de Justice vient de décider, jeudi 21 octobre 2010, que les professionnels ne doivent pas être astreints au paiement de la redevance pour copie privée lorsqu'ils achètent des supports vierges enregistrables, notamment les CD-R et les lecteurs MP3. Par contre, Bruxelles a validé pour les particuliers cette « taxe » imposée dans de nombreux pays européens, dont la France.
L'affaire a été jugée sur saisine de la cour provinciale de Barcelone (Espagne, Catalogne), amenée à statuer localement sur ce problème. En effet, la Sociedad General de Autores y Editores, la société des auteurs et éditeurs espagnols, poursuivait Padawan, un distributeur de disques et de terminaux, qui se refusait à payer les redevances. Pour sa défense, Padawan arguait que l'application générale de la redevance sans distinction entre les usages des produits vendus rendait la redevance incompatible avec le droit européen.
Des disparités entre les pays perdurent
Selon la directive européenne sur le droit d'auteur, la copie privée d'une oeuvre, par une personne la possédant de manière légitime, est autorisée. Mais une « juste compensation » doit être accordée au propriétaire des droits. La France, la Belgique et l'Espagne, notamment, réalisent cette « juste compensation » par une redevance. D'autres états européens ne prévoient aucune compensation. Au Royaume Uni, notamment, il n'y a rien à compenser, la copie privée n'y étant pas autorisée.
Les efforts, l'an dernier, de la Commission Européenne pour harmoniser au niveau européen les règles à ce sujet n'ont porté aucun fruit. De nombreux consommateurs, belges ou français, considèrent qu'il est plus abordable de se rendre en Grande Bretagne ou en Allemagne pour acquérir certains produits qui sont soumis chez eux à la fameuse redevance. Une des critiques récurrentes contre la situation actuelle est, bien sûr, cette disparité entre pays qui perturbe le bon fonctionnement du marché intérieur européen. Cette disparité existera désormais également entre particuliers et professionnels, non sans soulever de nouvelles questions.
Il faut ajouter que la définition même de « copie privée », la liste des articles soumis à redevance et les montants perçus varient selon les pays européens.
Selon la Cour Européenne de Justice, la redevance est justifiée sur les produits vendus aux particuliers car « il peut être raisonnablement considéré que ces articles sont achetés dans le but de copier des oeuvres de tiers ». En revanche, une telle redevance n'est pas justifiée quand les mêmes articles sont vendus à des professionnels, précisément parce que cette présomption ne peut être défendue.
La décision de la Cour vient remettre en lumière cette bien curieuse situation.
(...)
Software AG met la main sur Data Foundations, spécialiste du MDM
En rachetant Data Foundations et sa solution de MDM, l'éditeur allemand Software AG compte intégrer cette technologie à son offre de produits de BPM (Business process management ou gestion des processus métiers) et à ses solutions middleware. Cette acquisition est la dernière en date d'une série sur le marché du MDM, réduisant peu à peu les rangs des fournisseurs indépendants. En février dernier, IBM mettait la main sur Initiate Systems, alors que de son côté Informatica s'apprêtait à racheter Siperian.
Les données de référence s'appliquent à des entités telles que des produits ou des clients qui ont des applications multiples en commun. Les entreprises utilisent des solutions de MDM pour s'assurer que ces informations sont constantes et correctes, alors que des données de référence défectueuses peuvent causer des problèmes variés relatifs aux commandes ou aux déclarations d'expédition.
Associer MDM et BPM
Sofware AG envisage de relier les outils de Data Foundations à ses offres de BPM webMethods et Aris, a indiqué Wolfram Jost, CTO de l'entreprise. Les outils de BPM sont utilisés pour concevoir des processus métiers, comme la façon dont les employés sont recrutés ou les approvisionnements sont effectués. « La gestion des données de référence possède une valeur en tant qu'outil qui fonctionne seul et Data Foundations est en mesure d'offrir cela », a précisé le directeur technique et d'ajouter : « Cependant la réelle valeur réside dans l'intégration du MDM avec le BPM. Et nous aurons l'opportunité de montrer à quel point le MDM et le BPM sont capables de fonctionner ensemble. »
L'éditeur de Darmstadt semble avoir décidé, dans un premier temps, de regarder le potentiel du MDM apporté dans le cadre de cette acquisition, plutôt que de développer organiquement sa propre technologie. Cette stratégie n'a rien de nouveau pour le fournisseur qui a récemment racheté la société webMethods et l'éditeur des outils Aris IDS Scheer. La firme a décrit l'acquisition de Data Foundations comme « un rachat technologique », et non pas comme une stratégie qui pourrait lui permettre de gagner des parts de marché. Le fournisseur allemand compte dévoiler ses nouvelles offres, l'année prochaine, à l'occasion du prochain Cebit de Hanovre.
Illustration : Wolfram Jost, CTO de Software AG
(...)(21/10/2010 18:07:47)
BonitaSoft s'ancre aux Etats-Unis et fait entrer le BPM par la petite porte
En septembre 2009, le jeune éditeur français BonitaSoft levait 2 millions d'euros auprès de Ventech et Auriga Partners. Un an plus tard, il complète ce tour de table en récoltant 2,5 millions d'euros de plus auprès des mêmes investisseurs. La première tranche devait servir à mettre sur le marché, en France et à l'international, son logiciel de gestion des processus métiers (BPM) disponible en Open Source depuis un certain temps déjà. « Notre objectif premier était de réaliser un beau produit », relate Miguel Valdés-Faura, PDG de BonitaSoft. Mais, très vite, avant même qu'une équipe commerciale ait pu être constituée, la solution rencontre un accueil très prometteur. Trois mois après la création de la société, les téléchargements atteignent déjà un rythme de croisière de 40 000 par mois depuis 200 pays. « Les gens qui téléchargeaient ont rapidement sollicité formation et expertise », explique le dirigeant. Il fallait dès lors que l'équipe commerciale soit créée. Ce qui fut fait, cet été à Paris, les développeurs restant basés à Grenoble.
Un tiers des téléchargements vient des Etats-Unis
Aujourd'hui, le demi million de téléchargements est en vue et BonitaSoft a conquis plus de 70 clients (sur quinze pays) dont 40 gagnés depuis juillet dernier, grâce aux collaborateurs recrutés. « Notre modèle économique est très similaire à ceux de Talend et ExoPlatform, explique Miguel Valdés-Faura en rapprochant sa démarche de ces deux éditeurs français qui s'appuient également sur le modèle Open Source. Les ventes s'effectuent à distance ». Parmi les clients, beaucoup se trouvent en Europe, en particulier en France, mais aussi outre-Atlantique. « Depuis quelques mois, un tiers des téléchargements viennent des Etats-Unis et nous avons signé des clients sur place », confirme le PDG. Parmi ceux-ci, BonitaSoft dit avoir décroché « le leader de la pharmacie ».
C'est donc le bon moment pour aborder le marché nord-américain en ouvrant d'emblée deux bureaux, l'un sur la côté Ouest, à San Francisco, où s'installera Miguel Valdés-Faura, et l'autre à Boston. Pour piloter les activités commerciales de ce bureau situé sur la côte Atlantique, l'éditeur français a recruté David Cloyd, ancien de Tibco et Xerox, qui fut précédemment directeur général de Nuxeo pour les Etats-Unis.
Entrer dans les grands comptes par la petite porte
BonitaSoft vient tout juste de livrer la version 5.3 de sa suite de BPM, qu'il a doté de fonctionnalités avancées de simulation et d'un support renforcé pour les déploiements dans le cloud (architecture multi-tenant et API Rest). Sur le marché, l'éditeur fait face à des poids lourds tels qu'Oracle, Tibco ou IBM. « Nos clients connaissent nos concurrents, mais ils en ont assez d'investir des budgets élevés, de l'ordre de 300 000 euros. Ils peuvent télécharger rapidement notre solution sur le web, l'évaluer et constater qu'elle dispose des mêmes fonctionnalités », affirme le PDG. Il décrit deux types d'utilisateurs. D'une part, ceux qui se servent déjà une offre concurrente et veulent se tourner vers un autre produit pour des projets moins sensibles. « Ces utilisateurs sont une cible parfaite pour nous », considère Miguel Valdés. D'autre part se trouvent des entreprises qui veulent automatiser leurs processus métiers, mais ne peuvent pas se payer les outils. Elles sont prêtes à coder leurs solutions de BPM « à la main », mais elles peuvent aussi se tourner vers BonitaSoft. « Nous entrons dans les grands comptes par le bas », reconnaît le dirigeant. Nous essayons de ne pas combattre nos grands concurrents avec leurs propres armes. A ce jeu-là, une petite société est perdante ».
BonitaSoft compte aujourd'hui 30 personnes dont 12 travaillant à la R&D sur le site de Grenoble. Aux Etats-Unis, d'ici à cinq mois, l'éditeur aura embauché huit personnes de plus. A noter que parmi les membres de son conseil d'administration se trouve Bertrand Diard, PDG de Talend, qui a implanté sa société outre-Atlantique il y a trois ans.
On peut aussi signaler qu'au nombre des partenaires de BonitaSoft, il en est un qui se démarque au milieu des acteurs de l'Open Source. C'est Microsoft. « Nous sommes conscients que nos clients ont des systèmes hétérogènes », explique à ce sujet Miguel Valdés-Faura. Et sur le terrain, on constate que Microsoft ne manque pas de rappeler son partenariat avec l'éditeur de Bonita Open Solution, soucieux de montrer qu'il collabore en bonne intelligence avec les acteurs de l'Open Source.
Illustration : Miguel Valdés-Faura, PDG de BonitaSoft (...)
France Telecom baisse le prix des appels du téléphone fixe
A compter du 21 octobre, France Telecom appliquera un seul et même tarif pour les appels émis depuis et vers une ligne fixe en France métropolitaine, que ce soit en heures creuses ou pleines, pour ses abonnés. Exit donc les tarifs locaux et nationaux.
Les DOM bénéficieront quant à eux d'une baisse de 20% sur leurs appels depuis un téléphone fixe vers un téléphone mobile en métropole. Certaines communications nationales passeront en communications locales par ailleurs.
Selon France Telecom, cette "réforme" devrait toucher quelque 7 millions de clients pour 150 à 200 millions d'appels chaque année. (...)
IP Convergence : Les PME en retard sur la ToIP
Paradoxe, 26% des TPE française (moins de 10 salariés) sont passées à la ToIP (avec des solutions diverses : box, Pbx, Ipbx, centrex) alors que 29% des PME (10 à 499 salariés) l'ont fait. Les deux chiffres sont proches, traduisant une bonne adhésion des TPE à la ToIP, mais un retard certain des PME. Les grands comptes étant, avec des services internes dédiés aux sujets télécoms encore mieux équipés. Ces chiffres sont dus au cabinet Scholé Marketing qui publie depuis cinq ans un Observatoire de la ToIP.
Les PME posent donc un vrai problème aux acteurs des télécoms et des réseaux. Le potentiel est pourtant là. 80% des 200 000 PME françaises et 60% des TPE ont un Pbx (commutateur telecom), ce qui laisse une forte marge de progression. Toujours selon Scholé Marketing, près du tiers des Pbx en France sont obsolètes. En fait, derrière ces chiffres engageants, se profile une vraie difficulté pour les prestataires à s'adresser aux PME et à tisser des relations avec leurs réseaux de distribution.
Le marché français souffre également de plusieurs particularités. D'abord, l'extrême morcellement des clients avec près de 3 millions de TPE en France selon l'Insee. Et surtout, le « phénomène des box ». Si les TPE sont équipées en ToIP, c'est parce qu'elles ont adopté une box grand public. « Peut être faudrait-il mettre au point des box pro plus sophistiquées» lance Nicolas Amestoy, le directeur de Scholé Marketing.
Installateurs et intégrateurs sont en première ligne
« Certes, remarque malicieusement Jean-Michel Texier, gérant du Groupement Convergence, la box a habitué le client au forfait à son domicile, mais une fois dans son entreprise il se retrouve dans un univers totalement différent et la ToIP entraîne des problèmes de qualité ». Le message est clair : installateurs et intégrateurs sont en première ligne. Dans l'informatique, un client peut attendre une heure ou deux pour être dépanné, dans les télécoms c'est dans la minute. « Une interruption de communication » est inacceptable souligne Jean-Michel Texier qui relève les problèmes de qualité de la ToIP et donc le caractère indispensable des installateurs et intégrateurs comme lui. Des problèmes de qualité qui ont pu freiner l'adoption de la ToIP dans les PME.
Côté télécoms et opérateurs, les évènements s'accélèrent. Historiquement, les opérateurs ont proposé aux entreprises des solutions voix, plus récemment (quelques années) de l'accès internet, depuis quelques mois, ils s'engagent sur la mobilité. Le mouvement se précipite, avec des offres packagées, des interlocuteurs uniques, et une bataille féroce, des trois grands entre eux et avec les opérateurs alternatifs. Parmi ces derniers, plusieurs sont devenus MVNO afin de pouvoir proposer de la mobilité : Acropolis Telecom, Futur Télécom, Global Concept, Nerim, Keyyo il y a un mois seulement. Ils vont pouvoir ainsi résister aux trois grands opérateurs qui déboulent avec des offres « triple play » entreprises : fixe, internet, mobile. « On pourrait même parler de quadruple play, explique Silvère Baudoin, directeur général adjoint de Keyyo, si l'on ajoute les services analogiques : fax, contrôle des alarmes etc...».
Cette mobilité pourrait servir de facteur déclencheur à une reprise de l'investissement dans les PME. D'autres facteurs sont cités. Le vieillissement des PBX pour Scholé Marketing, le besoin de monter en débit chez Acropolis Télécom, celui de réduire sa facture et de mieux appréhender sa dépense télécom du côté de Keyyo. « Il faut aussi innover, chez Keyyo nous vendons du centrex en ligne, le client installe lui-même les téléphones pré configurés qu'il installe sur son Lan, explique Céline Lazard, la directrice commerciale de l'opérateur ». Mathieu Dulac responsable du marché PME chez Alcatel-Lucent insiste, pour sa part, sur le besoin des entreprises de se réformer et de repenser leur organisation, par exemple avec du travail collaboratif. Plus prosaïquement, d'autres interlocuteurs citent les réorganisations ou les déménagements d'entreprises.
Trimestriels VMware : Un chiffre d'affaires porté par la virtualisation
Continuant à surfer sur la virtualisation industrielle des serveurs d'entreprise, VMware affiche une augmentation de 46 % de son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre 2010, soit 714 millions de dollars contre 456 millions de dollars un an plus tôt.
Les États-Unis ont été une forte zone de croissance pour les services et licences de l'éditeur, « en particulier le gouvernement fédéral américain, qui a fortement développé la virtualisation » précise, Mark Peek, directeur financier de VMware. Les revenus issus des États-Unis ont légèrement augmenté (362 millions de dollars) par rapport à ceux du reste du monde (352 millions de dollars). Le chiffre d'affaires global se divise de manière assez égale entre licences - 343 millions de dollars, en hausse de 43 % - et services, 371 millions de dollars, en hausse de 49 %. Le bénéfice net a progressé de près de 125% à 85 millions de dollars contre de 38 millions de dollars au troisième trimestre de 2009.
Ces annonces ont dépassé les attentes des analystes qui anticipaient un chiffre d'affaires trimestriels de 698 millions de dollars. En conséquence, VMware prévoit des revenus pour le 4ème trimestre entre 790 et 810 millions de dollars, ce qui serait une augmentation de 30 à 33 % sur un an.
Des prévisions prudentes, mais des ambitions fortes
Cependant, alors que la croissance en 2010 semble solide, les dirigeants de VMware prédisent une une croissance plus ralentie. « Nous nous attendons à ce que les commandes sur les serveurs croissent plus lentement en 2011, par rapport à 2010 » a expliqué Mark Peek lors d'une conférence téléphonique avec les analystes. En conséquence, les recettes de VMware pourraient baisser au premier trimestre 2011 par rapport au 1er trimestre de cette année.
Côté acquisition, l'année 2011 « sera une année d'investissements importants »a souligné le directeur financier. VMware mise aussi sur des revenus supplémentaires en provenance d'autres marchés comme la virtualisation du poste de travail et le cloud computing. Pour le premier, « l'intérêt croissant pour notre solution pour les dekstops va contribuer à des ventes importantes de licences » confirme Mark Peek sans pour autant fournir de chiffres, notant que la technologie en est encore dans sa phase d'adoption précoce.
Au cours de ce trimestre VMware a fait l'acquisition de deux sociétés, Integrien, spécialiste de l'analyse des performances applicatives et TriCipher, éditeur d'outils de sécurité.
Trimestriels IBM : Des bénéfices en hausse de 12%
Pour son troisième trimestre fiscal, IBM annonce un bénéfice net en hausse de 12 % (3,6 milliards de dollars), stimulée par la forte performance du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine ainsi que par les bonnes ventes des logiciels d'analyse et des services. Les revenus dans ces quatre pays ont bondi de 29 % d'une année sur l'autre a précisé IBM. En revanche, les Amériques ont connu une augmentation du chiffre d'affaires de 3 % à 10,2 milliards de dollars, tandis que l'Europe, le Moyen-Orient et Afrique (EMEA) ont chuté de 6 % à 7,4 milliards de dollars. Ces chiffres indiquent que les marchés émergents sont « hors blocs» et sont sortis plus vite de la récession mondiale que les économies développées, a expliqué Mark Loughridge, le directeur financier de Big Blue, lors d'une conférence téléphonique. Le montant total des revenus de ce 3e trimestre a été de 24,3 milliards de dollars, soit un bond de 3 % par rapport à l'an dernier.
Les serveurs x86 toujours à la hausse
Le chiffre d'affaires de la partie logiciels a augmenté de 1 % à 5,2 milliards de dollars. Dans ce groupe, les recettes provenant de WebSphere ont augmenté de 14 %, celles de Tivoli de 9 %, tandis que les revenus tirés de Lotus et de Rational ont été constants d'une année sur l'autre. L'activité décisionnelle a connu une ascension de 14 % dans les services et les ventes de licences.
Les recettes issues de la division Systems et Technology ont cru de 10 % à 4,3 milliards de dollars, avec les bonnes ventes des serveurs System x (+30 %) et celles des mainframes Z (+15 %). Les revenus provenant des machines Power Aix ont toutefois baissé de 13 %, mais le stockage a augmenté de 7 %.
Bonnes perspectives pour la fin de l'année
L'activité Global Technology Services affiche une hausse de 1 % à 9,5 milliards de dollars, tandis que les recettes mondiales de Global Business Services sont passées à 4,6 milliards de milliards de dollars (+5 %). La société a notamment signé pour 11 milliards de dollars de contrats au cours de ce trimestre, soit une baisse de 7 % par rapport à 2009. La signature de contrats d'externalisation a chuté de 15 % pour descendre à 5,7 milliards de dollars, mais aurait grimpé de 14 % si un accord signé le 8 octobre l'avait été au troisième trimestre, souligne IBM. « Nous parlons de huit jours », a déclaré Mark Loughridge. La signature du contrat a été retardée au trimestre suivant, car sa portée a été élargie, a-t-il indiqué. IBM s'attend à un bon quatrième trimestre pour les ventes de ses System z, en partie grâce à la livraison de ses premiers zEnterprise 196, a-t-il ajouté. Les ventes de services et de matériels resteront probablement au même niveau le trimestre prochain, mais la croissance des logiciels devrait s'accélérer, conclut-il.
Illustration : IBM zEnterprise 196, crédit D.R.
(...)(20/10/2010 16:45:50)
SAP travaille avec Intel, Cisco et Fujitsu sur l'appliance HANA
SAP a démarré avec HP un programme de co-innovation pour les premiers clients de son appliance HANA (high-performance analytic), conçue pour les analyses de données à haute performance. Il a annoncé d'autres partenariats avec Cisco, Fujitsu Technology Solutions et Intel autour du support de cette appliance, lors de l'édition américaine de sa conférence technologique, à Las Vegas, une semaine après le TechEd de Berlin (une troisième édition se tiendra à Bangalore, en Inde, du 1 au 3 décembre prochain).
A cette occasion, SAP a rappelé qu'il poursuit ainsi avec Intel une collaboration engagée dès 2005 autour des technologies « in Memory », avec le co-développement de NetWeaver Business Warehouse Accelerator, à l'oeuvre dans l'application BusinessObjects Explorer. L'accord avec Cisco concerne les serveurs UCS, l'éditeur allemand souhaitant tirer parti des capacités mémoire étendues de ces systèmes.
Vishal Sikka, directeur technique de SAP, a rappelé que dans le cadre du programme pilote lancé avec Hana, l'un des clients du groupe, évoluant dans le secteur des biens de grande consommation, était déjà capable d'effectuer des requêtes sur 460 milliards d'enregistrements en quelques secondes. Un exemple que le CTO avait déjà donné à Berlin, la semaine dernière. Celui-ci a également indiqué que SAP préparait une série d'applications spécialisées, dont une permettra aux fournisseurs d'énergie d'analyser les données provenant de compteurs « intelligents ».
Des outils d'allocation pour cloud privé
Sur son TechEd américain, l'éditeur allemand a annoncé travailler sur des outils d'administration et d'allocation de ses logiciels pour des plateformes de cloud privé. Ceux-ci seront compatibles avec les autres outils d'administration, ainsi qu'avec Solution Manager, de SAP. Ils devraient être disponibles au quatrième trimestre 2011. Plus d'une quarantaine de clients et de partenaires travailleraient avec l'éditeur sur cette plateforme qui procurera une vue unifiée sur l'infrastructure virtualisée et sur la couche SAP. Il s'agira principalement d'automatiser des tâches manuelles, comme la prise en compte de nouveaux utilisateurs par l'allocation des ressources d'infrastructure correspondante.
L'éditeur a également signalé son intention de supporter les architectures de cloud privé d'IBM et de Dell. Précédemment, il avait déjà annoncé le support des systèmes Vblock soutenus par EMC, VMware et Cisco.
Illustration : Vishal Sikka, CTO de SAP, sur le TechEd de Las Vegas - 18 au 22 octobre 2010 (crédit photo : SAP) (...)
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