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(11/10/2010 10:55:25)
Un air d'agilité souffle sur la Compagnie du Vent
La Compagnie du Vent, filiale du groupe GDF Suez spécialisée dans l'énergie éolienne, dispose d'un système d'information qui évolue fortement. Pour respecter ses contraintes en termes de coût, de temps et de qualité, elle a décidé de recourir aux méthodes agiles de développement. Le management a ainsi une meilleure visibilité du travail des informaticiens qui, en retour, peuvent s'organiser plus efficacement.
Pour mettre en place ces méthodes, et notamment celle baptisée Scrum, La Compagnie du Vent a souhaité se faire accompagner pour sensibiliser ses équipes, assurer un véritable coaching des informaticiens, appréhender la démarche et suivre son adoption en veillant au respect des bonnes pratiques. Cependant, au terme de l'accompagnement, les équipes devaient bien sûr être totalement autonomes et c'était même l'objectif de celui-ci. En particulier, chacun devait connaître son nouveau rôle dans la structure réorganisée.
L'accompagnement a été réalisé autour de la création d'une application de prédiction de production des éoliennes.
Pour cet accompagnement, la filiale de GDF Suez a eu recours au cabinet Neoxia. (...)
Les 4 orientations stratégiques de Nextira One
Premier axe, celui de la maintenance et de l'exploitation des systèmes. « Un point fort de NextiraOne en France ». Ensuite, les communications unifiées et les centres de contact, autre position historique avec les technologies Genesys. Troisième point, l'international, NextiraOne compte déjà des grands clients qu'il accompagne à l'étranger, comme Legrand et Michelin. Il souhaite amplifier cette stratégie grands comptes à l'international, « c'est le point qui a le plus progressé ». Enfin, et évidemment non le moindre, l'orientation vers les datacenter, et leurs connexions. NextiraOne en fait un autre axe privilégié, sans dévoiler encore ses partenariats sur ce point.
L'exercice 2010 sera en croissance
Cas à part, la filiale conseil, NextiraOne Expert va doubler de chiffre d'affaires cette année, passant de 2 à 4 millions d'euros (ME), sur un CA total qui était de 325 ME l'an passé en France. L'exercice 2010 sera en croissance, indique Philippe Hedde, l'exercice 2009 s'était soldé par un recul de 4%.
NextiraOne est détenue par Abénex (ex ABNAmroCapital) depuis 2006. La société a été créée en 2002, suite à la cession par Alcatel de son activité distribution et intégration. L'intégrateur a son siège près de Paris. Il est considéré comme le n°2 en France derrière OBS, mais reste unique par son positionnement pan-européen. Ses concurrents de même taille en France relèvent de typologies différentes. Certains sont intégrés à un opérateur comme OBS dans France Télécom ou Télindus dans Belgacom, d'autres appartiennent à un groupe de construction : ETDE (Bouygues Construction), Axians (Vinci), Ineo (Suez), Alsatel (Eiffage).
(*) David Winn est devenu CEO de NextiraOne au mois d'avril dernier, en remplacement de Rafi Kouyoumdjian. David Winn était vice-président d'Avaya EMEA, après le rachat de Tenovis par Avaya en 2005. Auparavant, David Winn fut CEO de Tenovis et a évolué au Boston consulting group (Etats-Unis et Europe), chez American Express France et IBM Europe.
(...)(11/10/2010 09:42:19)La data mobile, prochain eldorado des opérateurs mobiles
(Source EuroTMT) Et, compte tenu de la poursuite de la croissance des ventes de smartphones et de la consommation de données par les abonnés qui en sont équipés, les services data devraient devenir un véritable moteur de croissance dans les prochaines années. Pour le moment, comme le reconnaissent les analystes d'Oddo, les revenus issus des données restent encore modestes. Ainsi, après la chute de 2,5 % des revenus mobiles en Europe en 2009, le cabinet d'études estime que la donnée mobile a vu son chiffre d'affaire stagner au cours des six premiers mois de 2010.
Autre indicateur : le poids des revenus issus des données dans les chiffres d'affaires des opérateurs. Chez Vodafone (qui sert souvent de référent pour le secteur), les revenus datas ont augmenté, en Europe, de 9 % en 2008-2009 à 10,9 % en 2009-2010. Mais chez d'autres opérateurs, le virage a déjà été nettement pris. Ainsi O2 UK, qui détenait l'exclusivité de la commercialisation de l'iPhone en Grande-Bretagne jusqu'en novembre 2010, a vu la croissance de ses revenus issus des données mobiles nettement s'accélérer depuis quelques trimestres. La progression ressort à 5,1 % au deuxième trimestre 2010 contre 3,1 % au trimestre précédent et 1,6 % au quatrième trimestre de 2009, alors que le marché britannique a baissé de 1,4 %.
Même constat pour T-Mobile, toujours unique distributeur de l'iPhone en Allemagne. La croissance des revenus de données mobiles ressort à 6,1 % entre avril et juin (3,3 % au premier trimestre et 0,8 % entre octobre et décembre 2009), face à une hausse de seulement 1,8 % pour le marché allemand. Les revenus générés par les services de données représentent maintenant 29 % du chiffre d'affaires de l'opérateur allemand. Même en France, remarque Oddo, où l'iPhone est désormais en libre distribution, l'impact sur la croissance est très positif. Le marché tricolore a crû de 5,5 %. (avant impact de la baisse de 33 % de la terminaison d'appel mobile). Et le poids des données dans les revenus des opérateurs a progressé de 17 % au premier semestre et pèse maintenant quelque 20 % du chiffre d'affaires.
Le smartphone, pierre angulaire de la croissance
Cette évolution est appelée à s'accélérer dès cette année, sous l'effet de la simple croissance des ventes de smartphones. Selon Oddo, ces ventes qui représentaient 20 % des ventes de mobiles en Europe en 2008, puis 30 % en 2009, devraient atteindre 45 % cette année, 60 % en 2011 et 75 % en 2012. Le taux de pénétration des smartphones dans le parc mobile européen atteindrait alors 19 % fin 2010 (11 % en 2009), 28 % en 2011 et 39 % en 2012.
Automatiquement, la consommation de données va continuer de croître à un rythme soutenu (30 % en moyenne). Les abonnés équipés d'un smartphone consomment en moyenne 10 fois plus de données que les abonnés mobiles en moyenne, et ceux propriétaires d'un iPhone sont dix fois plus consommateurs que les propriétaires d'autres modèles de smartphones. Résultat de cette augmentation du taux de pénétration des téléphones intelligents : un impact positif sur la croissance des revenus mobiles de 100 à 150 points de base par an sur la période 2010-2013. Et d'autres éléments pourraient aussi soutenir cette croissance, comme l'abandon des forfaits internet illimité en faveur d'une facturation au volume (comme celle mise en place chez AT&T ou O2 UK), qui aurait pour autre effet de limiter les dépenses d'investissements nécessaires pour faire face à la croissance du trafic. Se traduisant donc par un effet bénéfique sur les marges.
Les Français résignés à la hausse de l'abonnement triple play
Depuis la rentrée, plusieurs opérateurs ont en effet annoncé leur intention de répercuter sur la facture des abonnés la hausse de la TVA sur les forfaits triple play. En cas d'augmentation du prix de leur forfait, les abonnés Internet resteraient dans leur grande majorité chez le même fournisseur d'accès. 38% disent qu'ils ne changeront rien à leur offre actuelle car « tous les fournisseurs vont augmenter leurs prix ». Parmi les abonnés qui ne changeraient pas d'opérateur, 5% des sondés envisageraient toutefois de moduler leur offre (en réduisant le nombre d'options, par exemple) afin d'en diminuer le coût.
Par ailleurs, un sondé sur cinq (21%) adhère à la proposition « vous trouveriez [cette hausse] inadmissible et changeriez de FAI pour choisir le moins cher ». Enfin, 5% des abonnés envisageraient même d'arrêter complètement leur accès à Internet pour se tourner vers d'autres solutions, comme le réseau 3G via leur téléphone mobile.
Cette enquête a été réalisée par téléphone les 1er et 2 octobre, auprès d'un échantillon national représentatif de 967 individus âgés de 18 ans et plus, structuré selon la méthode des quotas.
Microsoft n'exclurait pas un rapprochement avec Adobe
Les patrons respectifs de Microsoft et d'Adobe se seraient récemment rencontrés en vue d'établir le meilleur accord possible qui leur permettrait de renforcer leur lutte contre leur ennemi commun, à savoir Apple. D'après le New York Times, le rachat d'Adobe par l'éditeur de Redmond serait également à l'étude. Citant des sources anonymes, le quotidien américain indique ainsi que le PDG de Microsoft, Steve Balmer, a rencontré Shantanu Narayen, le dirigeant d'Adobe, pour discuter du contrôle d'Apple sur le marché de la téléphonie mobile et d'un partenariat, qui leur permettrait de lutter conjointement contre la firme de Cupertino.
Des rencontres qui auraient lieu de temps en temps
Le journal précise également que Microsoft se serait refusé à tout commentaire. Pourtant, dans un document, Adobe aurait reconnu que Steve Ballmer et Shantanu Narayen s'étaient bel et bien rencontrés. « Adobe et Microsoft partagent des millions d'utilisateurs à travers le monde et les dirigeants des deux firmes ont pour habitude de se rencontrer de temps en temps », a déclaré l'éditeur de Flash et d'Acrobat et d'ajouter : «toutefois, nous ne souhaitons pas commenter publiquement les thèmes abordés lors de ces rendez-vous privés. » Alors qu'Apple gagne à la fois des développeurs et des utilisateurs grâce à
ses iPad et ses iPhone, de leur côté, Microsoft et Adobe prennent le risque d'être mis de côté sur le marché des terminaux mobiles, environnements que les développeurs qualifient d'excitants.
Rachat abandonné en raison de la loi antitrust
L'éditeur de Redmond a tenté et a finalement échoué, par le passé, à générer de l'enthousiasme pour sa plate-forme de téléphonie mobile, et Adobe s'est senti sous pression après qu'Apple décide de ne pas autoriser les logiciels Flash à être utilisés sur ses terminaux. Toujours selon le New York Times, Steve Balmer et Shantanu Narayen n'auraient pas parlé de l'interdiction prônée par Apple. Concernant l'autre point de la discussion, à savoir le possible rachat d'Adobe par l'éditeur de Redmond, ce dernier aurait étudié cette option depuis plusieurs années pour finalement abandonner, en raison de ses problèmes relatifs à la loi antitrust. Il reste que cette opération contribuerait à renforcer le pouvoir de Microsoft sur le marché du développement web, et lui donnerait alors l'avantage dans la bataille contre Apple.
Illustration: Shantanu Narayen, PDG d'Adobe. Crédit photo: D.R
(...)
SAP montre un prototype mêlant BI et réalité augmentée sur iPhone et iPad
Un nouveau prototype vient de sortir du Centre d'Innovation de SAP BusinessObjects, dirigé par Alexis Naïbo. Cette fois-ci, c'est une application de réalité augmentée que les équipes de Levallois-Perret viennent de soumettre aux commentaires des utilisateurs. En s'appuyant sur la plateforme en ligne BI OnDemand pour stocker les données, elle permet d'afficher sur un plan, une carte satellite ou une photo, des points d'intérêt géolocalisés auxquelles on associera des informations issues de ses outils de BI ou d'un simple fichier Excel.
Depuis quelques jours, on peut télécharger cette application pour la tester avec ses propres jeux de données. Elle s'intègre avec le logiciel de requête Explorer décliné pour l'iPhone et donc, utilisable aussi sur l'iPad. « Les prototypes sont là pour montrer un concept et recueillir les réactions des utilisateurs, rappelle Alexis Naïbo. L'objectif est d'avoir le plus de feed-back possible. » L'application pourra sortir dans un an ou un peu plus. D'ici là, elle peut avoir sensiblement évolué par rapport au prototype initial, notamment en fonction de l'avancée des technologies mobiles.
A terme, les points d'intérêt pourraient être des puces RFID
On démarre avec un jeu de données et des points d'intérêt. Ces derniers peuvent représenter des magasins, des sites industriels ou toute autre entité que l'on peut placer sur une carte. A chaque point d'intérêt, on associe une icône personnalisable et des informations. Des filtres peuvent s'appliquer, en fonction de la distance, de l'importance des éléments représentés, etc. Sur le terrain, l'utilisateur s'appuiera sur le GPS et le compas de son smartphone pour afficher les données qui l'intéressent suivant l'endroit où il se trouve. En déplaçant son iPhone devant lui, il affichera les informations correspondant aux sites vers lesquels il pointe. A partir de chaque vue, on peut accéder à l'interface du logiciel Explorer pour consulter en détail les données disponibles.
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« Si on se projette dans trois ou quatre ans, imagine Alexis Naïbo, on peut imaginer un exemple où les points d'intérêt seront, dans un magasin, des produits équipés de puces RFID sur lesquels on affichera les informations associées ».
Pour tester l'application, il est possible d'utiliser la version gratuite du logiciel de requête Explorer, accessible sur la plateforme BI OnDemand, avec un fichier Excel comportant jusqu'à 100 000 lignes.
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Illustrations - crédit photo : SAP
Cisco introduit la téléprésence dans les foyers
Le système de téléprésence Umi, annoncé hier par Cisco, utilise les téléviseurs haute définition existants et fonctionne avec le logiciel de conversation en ligne Video Chat, de Google. Il comporte une console et une caméra, dotée de cinq micros, qui se pose sur le téléviseur. Mais c'est surtout son prix, bien sûr, qui doit convaincre ses futurs utilisateurs. L'équipement est vendu 600 dollars auxquels s'ajoute un abonnement mensuel de 25 dollars pour le service fourni par Cisco, incluant l'hébergement de sa liste de contacts et le stockage de vidéos. Les commandes sont déjà acceptées pour ce matériel qui arrivera le 14 novembre dans les magasins haut de gamme Magnolia Home Theater de la chaîne Best Buy. On ne sait pas encore, en revanche, à quelle date il sera commercialisé en France.
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Verizon Communications, qui a testé le service, va le proposer au début de l'année prochaine à ses clients qui utilisent une connexion haut débit à domicile. En dehors des conversations en direct entre interlocuteurs distants, les utilisateurs de l'Umi pourront montrer des vidéos qu'ils auront enregistrées avec le système. S'ils manquent un appel, il leur sera ainsi possible de laisser un message vidéo qui pourra être récupéré sur le téléviseur, mais aussi sur un PC ou un téléphone mobile. Pour préserver l'intimité des interlocuteurs, on peut masquer la caméra pour ne conserver que la liaison audio provenant du domicile.
Un débit haut débit de 1,5 Mbps au minimum
Il faut une liaison Internet haut débit d'au moins 1,5 Mbps dans les deux sens (montante et descendante) pour profiter de ce service, a précisé Cisco à l'annonce du produit. Sa location s'ajoute à l'achat du matériel et à l'abonnement. A cette vitesse, on obtiendra une qualité vidéo de 720p. Pour atteindre 1080p, il faudra disposer d'une connexion à 3,5 Mbps dans les deux sens.
Toutefois, ceux qui ne pourront pas s'offrir le système Umi seront tout de même en mesure de participer à des vidéoconférences en passant par le service Video Chat de Google depuis leur PC. Avec une qualité bien moindre, évidemment. Pour l'instant, Cisco ne supporte pas d'autres services vidéo externes.
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Pour la plupart des analystes, ce lancement constitue bien sûr une étape importante pour Cisco dans sa conquête du marché de la vidéoconférence à domicile. Même si, à court terme, on ne situe pas bien quels sont les premiers prospects visés par le constructeur. « En amenant la vidéoconférence dans les salons, de fait, cela l'ouvre au plus grand nombre », admet Andrew Davis, du cabinet Wainhouse Research. Nous arrivons à un moment où, non seulement la communication visuelle est acceptée, mais plus encore, elle est largement attendue. Et les gens souhaitent l'utiliser sur leur téléviseur, pas sur leur PC ».
La cible : des marchés de niche, selon les analystes
Le marché de masse pour ce genre de produits haut de gamme est encore assez éloigné, considère de son côté Kurt Scherf, analyste chez Parks Associates. « Seuls 20% des foyers dotés d'une connexion haut débit se servent de caméras web pour faire de la vidéoconférence actuellement, explique-t-il. Or s'ils ne sont qu'un cinquième à le faire au moyen d'un équipement très bon marché et facile à installer, combien sont vraiment prêts à le faire en achetant un produit de 600 dollars assorti d'un abonnement de 25 dollars par mois ? ». Pour lui, les marchés ciblés par ces offres sont constitués de niches très spécifiques, en tout cas à ce stade. Parmi celles-ci, notamment, les personnes ayant des parents âgés qui ne veulent pas uniquement converser avec eux mais aussi s'assurer qu'ils vont bien.
Voilà longtemps pourtant que Cisco annonçait des solutions de téléprésence pour le grand public. En fait, depuis le lancement de ses systèmes de conférence à haute définition en 2006. « Ce produit a nécessité des études de marché importantes, plus que n'importe quel autre produit dans l'histoire de Cisco », ajoute pour sa part Andrew Davis.
Umi va-t-il cannibaliser les systèmes haut de gamme ?
Umi dépasse le seuil des 500 dollars, généralement considéré comme le prix le mieux adapté aux produits électroniques grand public. Son coût est pourtant très inférieur à celui des systèmes de téléprésence que Cisco vend aux entreprises. L'un des dangers, pour le constructeur, c'est donc qu'Umi cannibalise sa ligne professionnelle, considère l'analyste de Wainhouse Research. Les petites entreprises, notamment, vont se précipiter sur le produit de grande consommation. Le fait que l'animatrice Oprah Winfrey prévoit d'utiliser l'Umi dans le cadre de son show, pour faire intervenir en direct des invités qui ne peuvent pas se déplacer jusqu'au studio, pourrait renforcer l'intérêt d'utiliser le matériel dans un cadre professionnel.
D'autres fournisseurs se préparent aussi à amener la vidéoconférence sur les téléviseurs haute définition. Au CES de Las Vegas, cette année, Panasonic et LG Electronics ont annoncé des modèles de téléviseurs embarquant le logiciel Skype. L'offre de Panasonic est sortie en mai et on attend le produit de LG pour la fin de l'année.
Le service doit être gratuit, estime Logitech
Logitech vient aussi de se lancer dans la vidéo HD avec l'annonce, hier, de Logitech Revue, un boîtier exploitant Google TV, à connecter sur un téléviseur. Le fabricant estime que les consommateurs ne veulent pas de rupture entre leur usage de la télévision et du PC. « Cela signifie la vidéo HD non seulement entre deux téléviseurs, mais aussi d'un téléviseur vers un PC ou un Mac, ou le contraire », a-t-il indiqué dans un communiqué évoquant l'annonce de Cisco. « Nous pensons aussi que les utilisateurs grand public veulent un service gratuit, intégré dans une offre de divertissement plus large ». D'où sa propre réponse, avec Logitech Revue.
Le système Umi permet à ses utilisateurs de zoomer sur un élément qu'ils souhaitent montrer à leurs interlocuteurs distants, de même qu'ils peuvent proposer des vues panoramiques, et effectuer plongées et contre-plongées. Les abonnés au service de Cisco pourront enregistrer des vidéos à montrer plus tard ou encore publier des vidéos sur YouTube ou Facebook. Il n'y a pas de connexion pour un microphone externe.
Quand on démarre le système pour la première fois, on se voit simplement attribuer un numéro à six chiffres que les autres abonnés à Umi pourront appeler. Après le premier appel, chaque interlocuteur pourra ajouter l'autre à sa liste de contacts dans laquelle chaque personne est représentée par une image.
Oracle ouvert à une acquisition dans le domaine des processeurs
Le mois dernier, lors d'un événement analyste, Larry Ellison avait indiqué qu'Oracle était ouvert à l'achat d'un fabricant de puces. Cette annonce avait relancé les spéculations sur une éventuelle opération avec AMD. Le dirigeant a tenu à préciser sa pensée lors d'une réunion des actionnaires d'Oracle. Il serait plus enclin à acquérir une technologie innovante sur les processeurs plutôt que des parts de marché importantes. « ce qui nous intéresse, c'est l'achat de propriété intellectuelle » a-t-il déclaré et d'ajouter « dans la mesure où les semi-conducteurs comprennent de la propriété intellectuelle... nous serions intéressés par certains types de sociétés dans ce domaine. ». « Par exemple, même si Oracle conçoit les puces Sparc à travers Sun Microsystems, elles sont fabriquées ailleurs » souligne-t-il.
« Nous sommes créateur et acheteur de propriété intellectuelle, plutôt que d'essayer d'étendre nos activités par l'achat d'un grand nombre d'entreprises de services » a-t-il ajouté. Cette remarque contraste avec certaines spéculations récentes. Le co-président, Mark Hurd va certainement peser pour cette orientation vers les services. « Je suis convaincu que le marché des services est en pleine mutation ». L'enjeu est de combiner matériel et logiciels pour les clients. C'est ce qu'Oracle est en train de faire avec les systèmes intégrés au sein d'une même boîte», a dit Mark Hurd. Oracle explique le succès de son offre intégrée Exadata. Les prévisions de ventes d'Exadata s'élèvent à 1,5 milliard de dollars, précise Larry Ellison et d'ajouter que les concurrents tentent de répondre à cette offre comme le montre le rachat de Netezza par IBM.
Un humour toujours caustique
Au cours d'une séance de questions-réponses, un actionnaire est revenu sur la rivalité entre Larry Ellison et Marc Benioff, PDG de Salesforce.com. Le CEO d'Oracle, fidèle à son habitude, a répondu de manière ironique. « Lorsque Salesforce.com s'est déclarée la première société à faire du SaaS (software as a service), Amazon a lancé son Elastic Compute Cloud (EC2). Salesforce.com a dit alors : Whoaou , le cloud c'est plus cool que le SaaS ! Ouais, ouais! Nous sommes cloud! Donc, dans les 40 secondes, ils sont passés du mode SaaS au vrai cloud computing », s'amuse le dirigeant. Le même actionnaire proposait que les deux hommes se réunissent autour d'un café et aplanissent leurs différends. Larry Ellison a déclaré « je ne suis pas sûr que le café soit la meilleure boisson pour une réunion » et de compléter « Ces piques contre Marc Benioff ne sont pas personnelles, c'est juste du business. Salesforce.com est notre concurrent et nous souhaitons les battre ».
Un autre actionnaire est revenu sur le procès contre Google autour de prétendues violations de brevets Java dans le système d'exploitation Android. Ellison n'a fait aucune remarque supplémentaire, mais brièvement résumé la position d'Oracle et dit, « nous cherchons des réparations et une indemnisation devant les tribunaux. »
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