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(05/10/2010 11:28:29)
Skype recrute le monsieur entreprise de Cisco, comme PDG
Tony Bates apporte une expérience approfondie des réseaux pour les grandes entreprises, les PME et les fournisseurs de service après avoir passé 15 ans chez Cisco. Très récemment, il a été directeur général de la division Entreprise, Commerce et PME et en référait directement auprès de John Chambers, CEO de Cisco. Il prendra ses fonctions au sein de Skype à la fin octobre, en remplacement d'Adrian Dillon, directeur financier et administratif et dirigeant par interim. Tony Bates deviendra aussi membre du conseil d'administration de Skype. Il succède ainsi à Josh Silverman.
Skype propose des services de VoIP (Voice over Internet Protocol) peu onéreux, mais s'est développé également dans la messagerie vidéo et textuelle. Acquise par eBay en 2005, la société a été privatisée l'an dernier par ses co-fondateurs et un groupe de sociétés d'investissement dirigé par Silver Lake Partners. Plus tôt cette année, Skype a fait une demande d'IPO (introduction en bourse) auprès de la Commission US Securities and Exchange. La société estime à 560 millions le nombre de ses utilisateurs dans le monde.
Bâtir une stratégie entreprise
Cisco avait indiqué hier que Tony Bates avait quitté la société sans en donner les raisons. Padmasree Warrior, CTO de l'équipementier américain, a pris en charge les fonctions de directeur général de la division Entreprise, Commerce et PME du groupe. Ce dernier rappelle que Tony Bates a contribué à créer le routeur CRS-1 et la tablette entreprise Cius.
Pour l'analyste Brian Riggs de Current Analysis, Skype pourrait utiliser l'expérience de l'ancien responsable de chez Cisco, après plusieurs rendez-vous manqués auprès des entreprises. « Cela pourrait vraiment changer les choses pour Skype et l'aider à bâtir vraiment une stratégie sur ce marché », explique le consultant. Tony Bates comprend le marché des grandes et petites entreprises, ainsi que le marché de la voix. Il aidera Skype à valoriser sa technologie auprès de ces clients professionnels, ce qui n'a pas été le cas ces dernières années », souligne Brian Riggs. Toutefois, le consultant reste pragmatique en estimant que Skype ne va pas détrôner Cisco, sur ce créneau dans un futur proche, même s'il va travailler à intégrer de plus en plus ses services au sein des IPBX d'autres constructeurs. (...)
Ecobiz s'enrichit de la CCI de l'Yonne
Le réseau d'entrepreneurs Ecobiz est plus bourguignon que jamais. Créée à l'initiative de la CCI de Dijon, cette communauté vient d'être rejointe par la CCI de l'Yonne après son homologue de Saône et Loire en juin dernier. «Cette adhésion va donner une réelle dimension régionale à Ecobiz, explique Gregory Maubon, chef de projets TIC à la CCI de Dijon. Pour le secteur des nouvelles technologies, cet élargissement géographique de notre action est d'autant plus intéressant que ses problématiques s'observent pus au niveau régional que départemental.»
Depuis sa mise en place en 2006, Ecobiz a pour vocation de mettre en rapport les entreprises bourguignonnes. Parmi ses 3200 adhérents répartis au sein de différentes communautés d'intérêt, 500 d'entre eux sont membre de la communauté TIC. On y trouve à la fois des entreprises utilisatrices comme des professionnel de l'informatique. « Pour faciliter les échanges entre nos adhérents, nous possédons un site web à mi-chemin entre le réseau de communication et le réseau social. Par ailleurs, nous organisons des actions sur le terrain, comme des ateliers, des conférences... », détaille Gregory Maubon.
En 2009, Ecobiz a mis en place une centaine d'événements dont 25 à 30 ont été dédiées au secteur des TIC. A partir de la fin de l'année, sa plate-forme Internet sera refondue pour faire la part belle aux outil du web 2.0.
(...)
Revevol, un intégrateur ambitieux sur les Google Apps
« Nous assurons en fait trois missions, nous explique le directeur général de Revevol, Laurent Gasser : déployer Google Apps chez nos clients en tant qu'intégrateur, les conseiller sur de nouveaux usages collaboratifs, développer pour eux des applications légères sur la base des Google Apps ».
Pour assurer cette ambition, Revevol recrute d'autres intégrateurs, que ce soit à l'international ou en France en région. A l'international, l'idée est de trouver un intégrateur par pays. Il portera le nom de Revevol, mais l'actionnaire local sera majoritaire et paiera une redevance. Des partenaires sont en piste en Allemagne, en Australie, en Espagne, aux Pays-Bas. Un autre devrait suivre cette semaine aux Etats-Unis. « D'ici un an, nous aurons couvert tous les grands pays » lance Laurent Gasser.
En France, Revevol recrute des partenaires intégrateurs pour séduire les entreprises de moins de 250 postes. Ils seront formés et certifiés Revevol et lui reverseront une partie de leur CA. D'ici au mois d'avril prochain, une dizaine de partenaires supplémentaires seront recrutés. Revevol les forme et installe ensuite un contrôle qualité et un retour client, « la qualité de service est indispensable dans le Saas » note Laurent Gasser. Ils sont encadrés par un responsable partenaires nouvellement recruté.
Développement offshore en Tunisie
Revevol peut également assurer du développement d'applications. Une fois Google Apps implanté, le client peut souhaiter de la comptabilité, du CRM. Revevol ne va pas déployer lui-même mais passer par une société implantée en France et en Tunisie, Bilog, avec laquelle a été signé un contrat la semaine passée. Bilog déploie pour l'intégrateur et ses clients des applications métier sur la base de fonctionnalités Google Apps. L'intégrateur proposera aussi à ses clients des applications en mode SaaS de partenaires comme Salesforce pour le CRM, nelis en GRC, pingidentify pour la gestion des identités.
Revevol veut aller vite, avec un dirigeant décomplexé. La société réalisera en 2010 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, elle vise 250 ME en 2017, l'année de ses dix ans, et serait alors mûre pour un rachat ou une entrée en bourse. En attendent, plus prosaïquement, elle cherche à se faire connaître et organise début décembre un évènement sur le cloud public à Paris.
(*) Revevol a été créé par Louis Nauges, figure historique de l'informatique française et Laurent Gasser qui a été d'abord auditeur (dirigeant de Mazars en Europe de l'Est et d'un autre cabinet en Chine), créateur d'entreprise en Australie, revenu en France en 2006.
Truffle 100 Europe : hausse des dépenses R&D du secteur logiciel en 2009
Le chiffre d'affaires des cent premiers éditeurs européens de logiciels aura tout de même progressé de 8,4% en 2009, à 27,1 milliards d'euros, par rapport à 2008, en ne tenant compte que des revenus générés par leurs activités liées aux logiciels* (ventes de licences, maintenance, services associés). C'est ce qu'a fait apparaître la mise à jour du classement Truffle 100 Europe publiée la semaine dernière par Truffle Capital. La progression s'est pourtant opérée dans un contexte économique difficile où les numéros 1 et 3 de la liste, l'Allemand SAP (40% du Top 100 à lui seul) et le Français Dassault Systèmes, ont vu baisser leurs ventes de licences. Entre 2008 et 2009, leur chiffre d'affaires a effectivement reculé de 7,8% et 6,26%. Deuxième de la liste, le Britannique Sage a en revanche progressé, à 1,61 milliard d'euros, bien loin toutefois des 10,67 milliards d'euros du numéro 1.
Du fait du recul subi par SAP et Dassault Systèmes, le Top 3 du Truffle 100 Europe n'a pesé que 50% du Top 100 en 2009, quand il grimpait à 55% l'année précédente. A noter, tout de même, l'arrivée du Britannique Autonomy à la cinquième place. Ce spécialiste des solutions de recherche a plus que doublé son envergure, en passant de 362 à 820 M€ de chiffre d'affaires, avec le rachat d'Interwoven (solutions de gestion de contenus).
Le secteur reste assez concentré sur son Top 10
Néanmoins, la concentration du secteur reste de mise puisque les dix premiers éditeurs européens ont représenté à eux seuls 65% du total, contre 67% en 2008. Quant au Top 50, son poids reste inchangé : les cinquante premiers éditeurs génèrent toujours 91% du chiffre d'affaires total. A noter qu'en 2009, 47 sociétés ont engrangé un chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros, soit six de plus que l'année d'avant.
Le Top 100 comporte 72 acteurs réalisant plus de 50 M€, les 28 autres affichant entre 27,5 M€ (le 100e du classement est le Français Esker qui développe des solutions de dématérialisation) et 47,6 M€ (encore, un Français, Lectra, spécialisé dans les logiciels de conception et de gestion de la fabrication de produits à base de textile - mode, ameublement, automobile, aéronautique...).
En 2009, les bénéfices réalisés par ce Top 100 n'auront augmenté que de 2,7%, à 3,7 milliards d'euros, par rapport à 2008.
Il faut attirer les étudiants vers l'industrie du logiciel
Sur fond de crise économique, les acteurs de l'industrie européenne du logiciel ont malgré tout augmenté leurs investissements en R&D, d'un peu plus de 5%, à 3,829 milliards d'euros. Le Top 100 a également porté à 54 000 le nombre d'employés en R&D à l'oeuvre dans ses rangs en 2009 (contre 52 000 en 2008). Toutefois, pris un par un, les éditeurs ont évolué différemment. Ainsi, les chiffres publiés par Truffle Capital font apparaître une réduction de l'effectif R&D de SAP : 15 547 personnes en 2008 contre 14 813 seulement en 2009. Même constat pour Sage qui est passé de 2 314 personnes à 2 248 en un an. Par contre, Dassault Systèmes, malgré la baisse de son CA, a ajouté cent personnes à son effectif R&D, l'amenant à 3 600 personnes en 2009.
Karl-Heinz Streibich, PDG de l'éditeur allemand Software AG, a souligné l'importance de promouvoir auprès des étudiants de deuxième et troisième cycle le dynamisme de ce secteur. Sa société figure à la quatrième place du Truffle 100 Europe, avec un CA de 847,4 M€ en 2009 (mais qui a d'ores et déjà passé la barre du milliard d'euros avec le rachat d'IDS Scheer). Le dirigeant aimerait que l'industrie du logiciel figure comme « un premier choix » parmi les jeunes gens les plus versés dans l'innovation. Pour lui, ce domaine d'activité est un élément essentiel de l'avenir économique européen. Outre Rhin, la région Rhin-Main-Neckar abrite d'ailleurs la plus importante densité d'éditeurs (plus de 5 000 sociétés impliqués dans le logiciel) avec un chiffre d'affaires de 12,5 milliards d'euros. La région Paris Ile-de-France est la deuxième, devant Londres qui arrive en troisième position (En savoir plus : http://www.truffle100.com/2009/software-clusters-in-europe.php).
(*) En incluant les autres activités (services d'intégration par exemple pour Sopra Group), le chiffre d'affaires total de ces cent sociétés s'est élevé à 37,24 milliards d'euros en 2009, contre 31 milliards d'euros en 2008.
Pour contrer Android, Microsoft porte plainte contre Motorola
Microsoft veut faire valoir que les téléphones de Motorola sous Android, le système d'exploitation Open Source de son rival Google, violent neuf de ses brevets, dont certains pourraient concerner la plupart des plates-formes pour smartphone. Les brevets semblent inclure certains éléments liés à Microsoft Exchange ActiveSync, qui permet la synchronisation des e-mails, agenda et contacts entre un téléphone mobile et une application de bureau, selon un article publié sur son blog par Horacio Gutierrez, le conseiller juridique de Microsoft. D'autres brevets concernent la technologie qui gère l'affichage de la puissance du signal et de l'état de la batterie sur les téléphones. « Alors que Google dispose de licences ActiveSync pour l'utiliser dans Android, Microsoft voudrait faire valoir, semble-t-il, que les fabricants de mobiles ajoutant leurs propres technologies à Android doivent aussi disposer d'une licence ActiveSync,» a déclaré Chris Hazelton, analyste pour The 451 Group. C'est le cas de Motorola, qui ajoute effectivement ses propres améliorations aux téléphones Android. « Motorola, l'un des plus actifs partisans d'Android, est le seul à ne pas disposer de licence ActiveSync, » a déclaré Hazelton. « HTC, Samsung, Sony Ericsson, Dell et d'autres... tous ont des licences ActiveSync, » a-t-il constaté.
Ramener Motorola dans la famille Windows Mobile
Selon Chris Hazelton, Microsoft pourrait également se servir du procès pour faire pression sur Motorola et le pousser à concevoir et vendre des mobiles utilisant Windows Mobile 7, le prochain système d'exploitation de Microsoft. «Motorola, qui dans le passé, a produit des téléphones mobiles animés par les OS de Microsoft, est maintenant engagé avec Android. » « Motorola n'a peut-être pas souhaité licencier ActiveSync, à cause du coût que cela représente, » a ajouté Chris Hazelton. « Il s'agit en effet de centaines de millions de dollars! Ce n'est pas une petite somme ». Motorola, aux prises avec des difficultés financières depuis quelques années, est sur le point de se scinder en plusieurs entités. Mais, en dehors des recettes que cela peut lui générer, la plainte de l'éditeur de Redmond a peut-être d'autres motifs. Selon Jack Gold, analyste de J. Gold Associates, Microsoft essaie de ralentir Android. « Ce n'est plus un acteur négligeable, regardez les chiffres : Android est un tueur, » a-t-il déclaré. Selon Gartner, Android devrait devenir la seconde plate-forme pour smartphone d'ici 2012, juste derrière Symbian. « Cela fait peur aux acteurs traditionnels qui ont investi dans ce marché depuis des années, » a déclaré Chris Hazelton. « Cela pousse aussi Microsoft à se demander comment lutter contre l'expansion d'Androïd... Et leur parade est de rendre l'accès au système d'exploitation de Google coûteux et risqué, » a-t-il commenté.
Protéger, comme d'autres, ses brevets
Microsoft dit agir pour protéger sa propriété intellectuelle, et fait remarquer que Nokia et d'autres vendeurs ont également intenté des poursuites à propos de technologies concernant les smartphones. Dans un communiqué, Microsoft avance qu'elle a « une responsabilité envers ses clients, partenaires et actionnaires pour sauvegarder les milliards de dollars qu'elle investit chaque année en sortant des produits logiciels et des services innovants sur le marché. » Ces plaintes ne sont pas non plus une surprise. Plus tôt cette année, HTC avait fait savoir qu'elle avait licencié des brevets Microsoft concernant ses téléphones Android. À l'époque, les entreprises n'avaient pas divulgué quelles technologies étaient concernées par les brevets et Microsoft avait indiqué être en pourparlers avec d'autres fabricants de téléphones utilisant Android.
La firme de Bill Gates n'est pas la seule entreprise à menacer Android. Apple a poursuivi HTC pour son téléphone Android, et Oracle a porté plainte contre Google sur la façon dont il gère Java dans Android. Microsoft les cite même en exemple dans le communiqué publié sur son blog à propos de la plainte. « Notre action vise simplement à garantir le respect de nos droits en matière de propriété intellectuelle par Android, et à en juger par les récentes mesures prises par Apple et Oracle, nous ne sommes pas les seuls concernés, » a écrit Horacio Gutierrez.
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Les plaintes « sont de sombres nuages au-dessus d'Android », a déclaré Florian Mueller, à l'origine de la campagne NoSoftwarePatents en Europe. « Google doit maintenant agir de manière constructive et essayer de trouver des arrangements à l'amiable avec les ayants droit. Sinon, je crains que les développeurs d'applications tiers réfléchissent à deux fois avant d'investir leur argent, leur créativité et un travail acharné pour créer des applications pour la plate-forme Android. Ils ont peur d'être lésés par une approche irresponsable en matière de propriété intellectuelle dans un marché où les brevets ont toujours joué un rôle essentiel. »
Une communication brouillée
Dans un communiqué, Motorola a indiqué qu'elle n'avait pas reçu de copie de la plainte de Microsoft. « Motorola dispose d'un portefeuille de propriétés intellectuelles de premier ordre, l'un des plus importants de l'industrie. La société va se défendre vigoureusement dans cette affaire, » a-t-elle déclaré. Les premiers téléphones tournant sous la plate-forme remaniée de Microsoft doivent arriver ce mois-ci. L'entreprise a déclaré que l'un des avantages de l'utilisation de son logiciel Windows Phone 7 par rapport à certains systèmes d'exploitation libres comme Android ou Symbian, c'est qu'il dispose d'un large portefeuille de brevets et peut protéger les fabricants de téléphones contre des plaintes éventuelles. « Microsoft préserve les titulaires de Windows Phone 7 de plaintes pour contrefaçon de brevets, » a récemment déclaré l'entreprise. « Nous sommes derrière nos produits, et nous prenons nos responsabilités afin de disposer des droits de propriété intellectuelle nécessaires. »
Jack Gold s'est interrogé sur le calendrier dans lequel intervient la plainte contre Motorola. « Si vous poursuivez tout le monde en justice et que vous êtes sur le point de sortir un nouvel OS, qu'est-ce qui va retenir l'attention des médias ? Vous voulez que ce soit votre nouveau système d'exploitation, et pas le procès, » a-t-il déclaré.
Illustration : Smartphone Motorola Droid R2D2 animé par Google Android, crédit D.R.
Hausse timide des budgets dans les DSI selon PAC
L'Enquête « DSI 250 » du cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) vient de rendre son verdict annuel. L'après crise montre le bout de son nez, puisque 21% des DSI interrogés ont un budget en augmentation. 18% ont connu une augmentation de 5 à 10%, 3% ont un budget « en nette augmentation », égal ou supérieur à 10% de hausse. Le gros des troupes, 52% des DSI, ont un budget considéré comme « stable » c'est-à-dire compris entre -5% et +5%. A l'autre extrémité, 20% ont un budget en diminution de 5 à 10%. 7% connaissent une diminution supérieure à 10%.
L'optimisme est donc des plus modéré. PAC relève même que les 2/3 des DSI ont des problématiques liés à la diminution des coûts, à l'optimisation des structures, à l'aspect RH. 37% des DSI interrogés citent l'externalisation comme un challenge pour leur société. 62% d'entre eux estiment que les pratiques offshore /nearshore vont augmenter, en particulier en matière de maintenance applicative.
Les PFI se développent dans les PME
L'investissement véritable porte sur la sécurité, la consolidation des infrastructures, les PGI en dehors des grands comptes. Le recours aux prestataires externes reste une tendance lourde note PAC. Un optimisme tempéré par d'autres appréciations et demandes des DSI interrogés qui réclament, au-delà de l'aspect prix, davantage de qualité chez ces mêmes prestataires.
Crédit photo : HP
Léo Apotheker nommé à la tête de HP
[mise à jour] Pour remplacer Mark Hurd, contraint de démissionner de son poste de PDG au mois d'août, Hewlett-Packard vient de recruter Léo Apotheker qui fut lui-même jusqu'en février dernier le PDG de l'éditeur allemand SAP. L'annonce de cette arrivée, faite hier par HP, a quelque peu surpris ceux qui pensaient que le groupe se concentrait sur des candidatures internes. Les observateurs externes qui s'étaient ingéniés, dès le départ de Mark Hurd, à lister les successeurs possibles, n'avaient en outre pas évoqué le nom de Léo Apotheker.
Le comité chargé du recrutement aura donc abandonné la possibilité de donner le poste à Ann Livermore ou à Todd Bradley, ces derniers dirigeant respectivement l'activité entreprises et la conséquente division PC.
Ray Lane, ancien président d'Oracle, également recruté
Le conseil d'administration de HP a également recruté Ray Lane. Celui-ci est nommé président, mais sans occuper de fonctions opérationnelles au quotidien. Ray Lane, qui fut le président d'Oracle jusqu'en 2000, figurait parmi les candidats susceptibles de remplacer Mark Hurd.
Le recrutement des deux hommes sera effectif à partir du 1er novembre prochain. Rappelons que, de son côté, Mark Hurd est désormais président d'Oracle.
Un choix controversé ?
Il est possible que Léo Apotheker soit perçu comme un choix controversé. Il a passé plus de vingt ans chez SAP, rejoignant Henning Kagermann au poste de co-PDG en avril 2008, puis restant seul aux commandes en mai 2009. Moins d'un an plus tard, il donnait sa démission à l'issue d'un week-end au cours duquel le conseil d'administration du groupe allemand avait décidé de ne pas renouveler son contrat.
Son nouvel employeur, HP, met en avant sa longue carrière et souligne sa contribution importante pour faire de SAP le fournisseur d'applications le plus important sur le marché mondial. Dans un communiqué, il salue sa force de réflexion stratégique, sa passion pour la technologie, son expérience globale de grande envergure et son expérience indiscutable : « Exactement ce que nous recherchions comme PDG ».
Un profil ayant une perspective globale sur le logiciel
Son expérience dans l'industrie du logiciel a sans doute compté dans la décision. HP pourrait devoir étendre son portefeuille applicatif pour mieux concurrencer Oracle et IBM, estime l'analyste Ray Wang, associé du cabinet Altimeter Group. Il rappelle que HP avait besoin d'un leader sur le secteur technologique, quelqu'un ayant déjà dirigé un groupe de plusieurs milliards de dollars, un profil disposant d'une perspective globale sur le logiciel pour aider la société à s'étendre dans ce domaine. Et il n'y a pas tant de personnes de cette trempe qui soient disponibles, souligne l'analyste.
HP est toujours sur la brèche pour nouer des partenariats ou procéder à des acquisitions, ajoute Ray Wang. Les spéculations portant sur un possible rachat de SAP vont s'intensifier à la suite de ce recrutement. Mais, selon l'analyste d'Altimeter Group, HP devrait plutôt racheter une société ayant une orientation cloud plus accentuée. « Il y a toujours eu des rumeurs d'acquisitions autour de SAP, mais une société SaaS comme Salesforce.com aurait davantage de sens », considère-t-il.
Illustration : Léo Apotheker, nouveau PDG de HP (Crédit photo : SAP)
Le marché des appliances de sécurité dynamisé au 2eme trimestre 2010
C'est une triple bonne nouvelle. D'abord, ce marché retrouve une croissance à deux chiffres. Ensuite, cette croissance à deux chiffres se retrouve en valeur comme en volume. Enfin, la progression se fait dans tous les segments des appliances de sécurité, et non pas uniquement dans les UTM et la gestion de contenus, les plus dynamiques. Le segment des UTM représente la plus grande partie de ce marché avec 129,5 millions de dollars de chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre. En progression de 22,7% par rapport au même trimestre de l'année précédente. Surprise : Fortinet a pris la 1ère place, suivi de Cisco et Juniper.
Derrière, se situe le segment des pare-feu avec 97,41 millions de dollars, en hausse de 16,1%. Il avait connu une croissance lente les précédents trimestres, ce marché étant à maturité. Le second trimestre 2010 a connu une accélération due aux pare-feu haut de gamme. Cisco reste n°1, suivi de Juniper et de Check Point.
Gestion de contenus : le plus dynamique
La gestion des contenus est le troisième segment, avec 97 millions de dollars, mais le premier en dynamisme avec 39,2% de progression. McAfee (racheté depuis par Intel) a pris la 1ère place, Cisco devenant deuxième. Cisco avait la plus grande part de marché dans la sous-catégorie de messagerie, avec McAfee leader de la sécurité web et du sous-segment WAM (web access management) note IDC.
Quatrième segment, celui des IPS (Intrusion preventive system), avec 65,5 millions de dollars et 5,5% de hausse. C'est le segment le plus touché par la crise. Cisco est n°1 de ce segment, suivi d'IBM-ISS et de TippingPoint (HP). Pour sa part, le marché du VPN atteint 52,9 millions de dollars, en hausse de 13,2%. IDC lui accorde un fort potentiel de hausse, du fait d'un nombre sans cesse croissant de travailleurs nomades. Juniper est premier sur ce segment, suivi de Cisco et de CheckPoint.
Globalement, dans le top 5, tout le monde progresse, les quatre premiers de manière évidente, le cinquième plus modérément. Le premier reste largement devant ses suivants. Cisco détient 24,2% de parts de marché (30,7% de progression), Juniper obtient 8,3% des parts (36 ,8% de progression), McAfee 8,1% (44,1% de progression), Check Point 6,5% de parts (63,6% de progression), Fortinet 4,4% du marché (7,7% de progression).
OWF 2010 : Le Libre multiplie les modèles économiques
« Ce qui m'a frappé, en préparant l'Open World Forum cette année, c'est de constater à quel point le logiciel libre est partie prenante de la révolution numérique dans tous les domaines, qu'il s'agisse du cloud computing, de la mobilité, du Web 3.0, de l'Internet des objets, ou encore de l'embarqué et des systèmes critiques, par exemple dans l'industrie aéronautique et la Défense », souligne Philippe Montargès, président de l'Open World Forum (OWF) 2010. Il fait remarquer que cette troisième édition de l'événement consacré aux logiciels libres et Open Source est particulièrement orientée sur l'ouverture de l'écosystème.
« L'infusion du Libre s'est finalement faite, à la fois sous l'angle technologique, mais aussi, et c'est là le plus intéressant, sous l'angle culturel. L'angle technologique correspond en partie à une logique économique de banalisation d'un certain nombre de logiciels qui sont réutilisés pour accélérer l'innovation. Mais désormais on voit aussi, culturellement, l'infusion du modèle Open Source ». Philippe Montargès explique que l'OWF 2010 a souhaité mettre l'accent sur cet aspect. « Le Libre se propage avec des solutions, des composants techniques, mais aussi par ce qu'il génère comme nouvelles possibilités dans des secteurs extrêmement variés. A côté des acteurs technologiques classiques, des 'pure players', de nouveaux modèles apparaissent. » Des acteurs industriels viennent se plaquer sur ces modèles culturels, constate le président de l'OWF : « Et nous sommes là, vraiment, dans l'émergence de nouvelles réussites économiques ». Il cite en exemple l'ouverture qui s'est opéré du côté des médias avec les réseaux sociaux, les Web TV, la production de contenus ouverts. « Cela permet de créer des modèles économiques qui n'existaient » et fait éclore « une nouvelle génération d'entrepreneurs», note-t-il.
Une logique de destruction créatrice
Philippe Montargès regrette qu'il n'y ait pas plus de reconnaissance du rôle du libre sur ces aspects-là : « Ce modèle génère de la création de valeur. Directement, bien sûr, parce qu'il fabrique des composants qui sont robustes, accessibles, interopérables et économiques. Mais aussi par ce qu'il représente comme révolution culturelle sous-jacente qui fait émerger de nouvelles tendances. Nous sommes vraiment là dans une logique de 'destruction créatrice' au sens où l'entend l'économiste Joseph Shumpeter »
Dans un premier temps, on a cru que le Libre, par son côté générique, se construisait aux dépens de l'économique classique traditionnelle. « En fait, non, il génère de nouveaux modèles et il est donc par là même créateur de valeur », insiste le président de l'OWF 2010.
Cette année, le vent du cloud computing ne manque pas de souffler parmi les acteurs de l'Open Source réunis sur l'événement parisien. Une des principales conférences est consacrée à ce thème et des acteurs comme Red Hat, Canonical et Microsoft, parmi d'autres, abordent le sujet. « Le cloud computing constitue un enjeu fort pour les acteurs du Libre. Sur bien des aspects, son émergence a été facilitée par de nombreux composants libres », rappelle Philippe Montargès, en évoquant le risque de voir ces composants monétisés ou transformés en composants propriétaires.
Compatible One, l'un des projets phares du cloud
Se préparent en ce moment de grands projets qui peuvent être financés dans le cadre du grand emprunt dont Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, a parlé en ouverture du Forum, ce matin. Philippe Montargès cite en particulier 'Compatible One', l'un des projets phares du cloud, porté par le pôle de compétitivité francilien Systematic, mais soutenu par tout l'écosystème du logiciel libre. « L'objectif du projet consiste à fabriquer la boîte à outils du cloud, libre, Open Source, afin de permettre à de nombreux acteurs d'accéder à ce marché-là. Un marché fabuleux parce qu'il révolutionne la consommation de logiciels et de services informatiques ».
Interrogé sur la participation de Microsoft à l'OWF 2010, Philippe Montargès ne tique pas. Il rappelle juste que l'événement est porté par l'écosystème du logiciel libre, en France et en Europe, avec l'appui des pôles de compétitivité, de la région Ile-de-France et de la Ville de Paris. « Nous accueillons tous ceux qui veulent participer au Forum, dans cet esprit ». Mais il ajoute, à titre personnel, ne pas souhaiter en revanche que Microsoft puisse faire partie de l'organisation du Forum ou soit considéré comme un contributeur de l'événement. « Il vient pour donner son avis, mais il n'est pas contributeur. L'OWF est un événement multi-communautaire, multi-contributeur. Nous souhaitons garder cet esprit-là ».
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