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(20/08/2010 12:53:46)
SAP et Sybase préparent leur plateforme mobile pour 2011
SAP et Sybase ont tenu une conférence d'étape ce jeudi 19 août, entre Boston et Francfort, soucieux d'éclairer le marché et ses observateurs sur les progrès réalisés depuis le rapprochement des deux sociétés en mai dernier. Evidemment pressés de questions de toutes parts depuis lors, ils ont tracé hier, à grands traits, leurs plans pour les mois à venir, sans donner énormément de détail néanmoins. D'ici neuf mois, SAP et Sybase livreront une plateforme de développement mobile sur laquelle ils travaillent conjointement. Basées sur des standards ouverts, celle-ci supportera les principaux systèmes d'exploitation mobiles et terminaux.
Un kit de développement (SDK) sera fourni, permettant de bâtir interfaces utilisateurs et workflow. « Nous n'allons pas porter les applications vers les mobiles, mais permettre au terminal mobile d'accéder aux applications », a expliqué Jim Hagemann Snabe, co-CEO de SAP. Il précise qu'il sera ainsi possible, depuis un terminal mobile, d'exploiter les informations gérées dans la Business Suite de SAP (qui rassemble l'ERP et ses solutions de gestion périphériques) ou dans la suite hébergée Business ByDesign, et de tirer parti d'applications analytiques.
Mais pour l'instant, rien de concret donc, si ce n'est bien sûr les applications mobiles déjà co-développées par les deux sociétés avant le rachat de mai dernier, Sybase Mobile Sales pour SAP CRM et Sybase Mobile Workflow pour la Business Suite.
Comme prévu, Sybase reste indépendant
Depuis Boston, John Chen, PDG de Sybase, a tenu à rappeler, aux côtés de Bill McDermott, co-PDG de SAP, l'indépendance de fonctionnement conservée à sa société. Il est important que l'entreprise garde la culture qui a contribué à son succès et John Chen a tenu à rassurer ses clients sur ce point. L'ensemble des gammes de produits de Sybase continuera à être développé et supporté. « Il n'y a aucun doute là-dessus », a réaffirmé Bill McDermott. L'objectif est que Sybase et SAP poursuivent leur croissance respective. Un peu plus tard, Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, a vigoureusement confirmé qu'il n'était pas absolument pas question d'arrêter quelque produit Sybase que ce soit.
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A l'inverse, il est prévu de certifier l'utilisation de la base de données ASE (Adaptive Server Enterprise) avec la suite de gestion de SAP (Business Suite). Cela ne devrait pas être réalisé avant le courant du premier semestre 2011, selon Vishal Sikka (le processus de certification n'ayant rien de trivial). Au passage, il a rappelé que SAP supportait déjà de nombreuses bases de données et qu'il n'était en revanche pas question de remplacer à terme la base de données maison, MaxDB, par ASE. « Il y a plusieurs milliers de clients SAP qui utilisent MaxDB et cette technologie est mise à l'oeuvre dans les appliances analytiques actuellement en préparation », a-t-il souligné en ajoutant ironiquement que le monde était bien assez grand pour accueillir toutes ces innovations.
Se développer plus vite en Chine grâce à Sybase
Hier, les co-PDG de SAP ont expliqué également que le groupe allemand comptait se servir de Sybase comme « tête de pont » pour se développer plus rapidement sur les marchés où le spécialiste de la mobilité est déjà très présent, en particulier la Chine ou le Japon. « Le mobile est le nouveau desktop », a rappelé Bill McDermott en indiquant que SAP comptait étendre rapidement son marché potentiel en s'appuyant sur le succès de Sybase dans ces régions où l'adoption des terminaux mobiles double celle des postes de travail classiques. Jim Hagemann Snabe a évoqué l'intérêt que cette présence pouvait représenter pour diffuser l'offre de gestion « à la demande » Business ByDesign, la Chine étant l'un des six pays où l'application en ligne est actuellement commercialisée.
L'apport des technologies in-memory
Enfin, il a évidemment été question également des technologies « in memory » sur lesquelles les équipes de Sybase et SAP ont chacune de leur côté largement investi depuis plusieurs années. D'une part, les clients se verront proposer une infrastructure pour gérer les applications analytiques de bout en bout, en englobant les aspects de stockage (datawarehouse, datamarts, moteurs de stockage pour les transactions...), de récupération de l'information archivée (discovery) et de restitution des données avec les outils de Business Objects (reporting, scorecarding, tableaux de bord, analyse multidimensionnelle, etc.). D'autre part, les technologies de Sybase et SAP seront combinées pour permettre aux utilisateurs d'accéder en temps réel aux données, où qu'ils se trouvent.
A l'issue de la conférence, les dirigeants de SAP ont été pressés de donner des exemples concrets des bénéfices de l'analyse in-memory pour les entreprises. Jim Hagemann Snabe avait déjà souligné l'intérêt de ces technologies pour le secteur de la distribution par exemple, rappelant l'importance de pouvoir contrôler ses approvisionnements ou sa production en fonction de la demande réelle. Prenant en main une tablette numérique iPad, il a insisté sur les facilités apportées par ce type de terminaux et pronostiqué qu'on devait s'attendre à voir arriver des applications que l'on n'aurait pas pensé à développer avant de disposer de ce type d'outils. A l'instar de John Chen qui l'avait annoncé un peu plus tôt, il a insisté sur la préparation de solutions mobiles spécifiques pour une vingtaine de secteurs d'activité.
Vishal Sikka, de son côté, a évoqué l'utilisation du complex event processing (CEP) pour communiquer des informations en temps réel en provenance des plateformes pétrolières. Les applications de CEP permettent d'analyser au fil de l'eau une grande quantité de données afin de déclencher des actions en fonction d'événements déterminés.
Intel-McAfee, des risques pour l'innovation dans la sécurité ?
L'acquisition de McAfee par Intel pour 7,68 milliards de dollars et quelques jours après le rachat de Fortify par HP sont, selon certains observateurs, les derniers exemples d'une tendance qui pourrait menacer l'innovation à long terme dans le secteur de la sécurité. Pour surprenante qu'elle soit, l'opération du fondeur de Santa Clara s'inscrit dans une suite d'acquisition réalisée par d'autres grandes sociétés de l'informatique IBM, EMC, Cisco.
Ces différentes opérations soulignent la robustesse continue du marché de la sécurité. Intel a accepté de payer près de 8 milliards de dollars pour une entreprise ayant réalisée moins de 2 milliards de dollars de revenus en 2009. Les analystes constatent que le prix de cette transaction est un signe important pour l'avenir du secteur.
Pour autant dans cette frénésie de rachat aussi bien de grands que de petits éditeurs de logiciel de sécurité, un des grands perdants pourrait être l'innovation. « Je pense qu'il y aura un gros impact sur l'innovation », a déclaré Jan Oltsik, analyste chez Enterprise Strategy Group et d'ajouter « les acquisitions n'améliorent pas l'esprit d'innovation des petites structures quand elles sont intégrées au sein d'une division de sociétés plus importantes ».
Des exemples récents
L'analyste prend comme exemple TippingPoint acquis par 3Com en 2005, puis par HP à la fin 2009 ou Internet Security System racheté par IBM pour 1,3 milliards de dollars. « ISS et TippingPoint étaient deux entreprises de sécurité très novatrices jusqu'à ce qu'elles soient rachetées », explique-t-il et de constater que « HP semble vouloir réinvestir dans TippingPoint, qui attend depuis des années de retrouver sa capacité novatrice. La même chose est vraie pour ISS ». Jan Oltsik conseille aux grandes sociétés de se concentrer sur le développement de produits de sécurité intégré. « Le gouvernement est prêt à financer ces types de solutions. Des sociétés comme Cisco, Juniper, RSA, Symantec doivent prendre conscience de cet énorme potentiel dans les années à venir » conclut-il.
Sur les acquisitions, Matt Kesner, CIO chez Fenwick & West, un cabinet d'avocats basé à San Francisco souligne que « ces opérations étoffent le portefeuille des produits de sécurité aux grandes entreprises IT » et d'ajouter « que les clients ne pensent pas ensuite aux implications de ces acquisitions sur les logiciels achetés ». Il est prouvé que ces opérations de croissance externe ont un effet négatif sur l'innovation. Matt Kesner se déclare « un peu triste au sujet de la vague d'acquisitions d'éditeurs de sécurité ». L'environnement actuel des menaces exige une «innovation réelle» de la part des fournisseurs de sécurité. « Ce type d'innovation tend à provenir des petites entreprises » précise-t-il.
Une vision optimiste
Un écho un peu plus optimiste se trouve auprès de Richard Stiennon, analyste de recherche en chef chez IT-Harvest. Il note en effet que les investissements continuent sur le marché de la sécurité qui s'accompagne d'une demande forte et continue de solutions de sécurité. Il constate que ce marché se développe à un taux de 22% par an et que les plus petites entreprises (donc les plus innovantes) ont doublé en taille chaque année. Enfin, il précise que «malgré les acquisitions, il reste 1 400 fournisseurs sur ce marché, c'est un gain net de 200 au cours des trois dernières années. »
(...)(20/08/2010 12:03:11)Trimestriels Dell : le marché entreprises en forte hausse
La croissance de Dell pour le second trimestre de son année fiscale, par rapport aux résultats de l'an dernier, est généralisée. Le chiffre d'affaire annoncé s'élève à 15,5 milliards de dollars, soit une hausse impressionnante de 22% sur la même période, et qui dépasse les estimations de Thomson Financial qui s'attendaient à 15,2 milliards. Dell note une importante progression de ce chiffre dans les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), qui représente 12% des revenus totaux, et donc une augmentation de 52%. Le bénéfice net de l'entreprise suit la même tendance, passant de 472 millions de dollars pour le second trimestre de l'année précédente à 545 millions pour celui-ci, grimpant donc de 16%. Le revenu par action est pour sa part majoré de 0,4 $, s'affichant désormais à 0,28 $.
Des chiffres très positifs pour les produits professionnels
Le marché des entreprises a très largement contribué à de tels résultats. Celles-ci ont en effet, d'après Dell, procédé mondialement à un rafraichissement de leurs équipements informatiques, qu'il s'agisse de serveurs, de réseaux, de stockage ou bien même juste des PC portables et de bureau. Les ventes de serveurs et réseaux, justement, ont bondi de 35% pour atteindre 1,89 milliards de dollars notamment grâce à de fortes livraisons de blades. Les équipements de stockage ont opéré une hausse de 13%, représentant 624 millions de revenus, contre 1,9 milliards pour les servicesen hausse de 57%. Le renouvellement des PC d'entreprises a lui aussi globalement fait flamber les ventes. Les ordinateurs de bureau ont compté à hauteur de 3,87 milliards de dollars (+17%) du CA, tandis que les notebooks se sont élevés à 4,7 milliards (+21%). Des responsables de Dell prévoient que ce cycle de renouvellement perdurera pendant encore 24 mois. Le principal moteur de cette embellie est la mise à niveau du parc informatique vers Windows 7.
Le grand public stagne pour le moment
Néanmoins, le marché à destination des consommateurs est resté pour sa part relativement stable, à 2,9 milliards de dollars. « Nous avons en effet vu la demande s'affaiblir vers la fin du trimestre » confirme Brian Gladden, directeur financier du groupe. Il estime toutefois que ce marché devrait reprendre vers la fin de l'année, et note que sur les huit derniers mois, les prix de vente des PC est resté stable. Le PDG de la société, Michael Dell, a lui même annoncé que des produits à destination des consommateurs étaient prévus pour les prochains mois, sans donner de détails, mais précisant tout de même que l'entreprise soutenait l'OS Android de Google, déjà utilisé par la tablette Streak.
Ces chiffres doivent faire plaisir à Michael Dell, récemment réélu à la tête du groupe et ce malgré le désaveu de nombreux actionnaires remettant en question ses capacités à diriger efficacement. 25,2% d'entre eux se sont en effet refusés à soutenir cette réélection durant le vote.
Illustration : Michael Dell
Crédit Photo : D.R.
Intel rachète McAfee pour 7,68 milliards de dollars
Surprise estivale, Intel vient d'annoncer sa volonté d'acquérir l'éditeur de logiciel de sécurité McAfee. La société de Santa Clara va proposer 48 dollars par action aux actionnaires de MacAfee, soit un montant total de 7,68 milliards de dollars. Le comité exécutif de l'éditeur a donné son assentissement à cette offre.
« Avec une croissance rapide des équipements connectés à Internet, de plus en plus d'éléments de notre vie se trouvent maintenant en ligne » a déclaré Paul Otellini, PDG d'Intel sur ce rachat et d'ajouter « dans le passé les performances techniques et la connectivité ont défini les besoins de l'informatique. A l'avenir, la sécurité va devenir le troisième pilier de cette expérience numérique ». Le PDG de McAfee partage cette analyse « le modèle de cybersécurité actuel n'est pas extensible avec le développement des terminaux connectés. Nous aurons besoin d'un changement de paradigme et Intel est le meilleur partenaire pour cela ».
McAfee a réalisé un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars en 2009 et comprend 6 100 employés dans le monde.
Une évolution vers les services
Surprenante au premier abord, cette acquisition s'inscrit dans une double tendance, la consolidation et la diversification. La première a vu plusieurs opérations de rapprochement entre les éditeurs de logiciels de sécurité. Ainsi, très récemment, McAfee a annoncé l'acquisition de Tencube, qui développe la suite de sécurité mobile WaveSecure. De son côté, Symantec s'est offert au mois de mai dernier le spécialiste de l'authentification Verisign. Juste avant, le même acteur avait racheté PGP et Guardian Edge.
L'autre phénomène est la diversification des constructeurs d'équipements informatiques. Avec le développement du cloud computing, les services sont devenus des enjeux stratégiques. Récemment, HP a annoncé l'acquisition de Fortify. Cet éditeur est spécialisé dans les logiciels de sécurité et de mise en conformité des applications durant leur cycle de développement, c'est-à-dire dans l'analyse du code afin de rechercher ses vulnérabilités potentielles. De son côté IBM a racheté en juillet dernier BigFix, société spécialisée dans le déploiement de solutions de sécurité à grande échelle.
Une récente étude du Gartner montrait également que le marché des logiciels de sécurité va augmenter dans les années à venir. En 2010, les solutions à destination des entreprises devraient atteindre 3 milliards de dollars. Pour les années à venir, les services de gestion d'identification et d'accès (IAM) sont évalués à 14 milliards de dollars en 2014.
Illustration : David DeWalt, PDG de McAfee (crédit photo : DR)
HP passe par des chasseurs de tête pour remplacer Mark Hurd
Hewlett-Packard a engagé la firme de recherche de cadres Spencer Stuart pour trouver le remplaçant de son ancien PDG Mark Hurd, ayant démissionné suite au scandale de harcèlement sexuel dans lequel il est toujours empêtré. Le cabinet, basé à Chicago, dirigera un comité incluant aussi Marc Andreessen, Lawrence Babbio Jr. et Joel Hyatt, membres du conseil d'administration de HP. Ce comité devrait considérer des candidats à la fois internes et externes à l'entreprise pour « identifier un PDG capable d'accompagner HP dans sa prochaine phase de croissance » précise la société. Elle indique aussi qu'elle ne commentera plus cette recherche avant d'avoir déniché et nommé le prochain directeur général.
Une journaliste chevronnée à la communication du groupe
La société a aussi nommé Connie Guglielmo, journaliste depuis plus de 20 ans, à la direction de la communication dès le 1er septembre prochain. Celle-ci avait d'ailleurs écrit des articles sur le départ de Mark Hurd pour Bloomberg News. Cette décision est particulièrement notable étant donné qu'un scandale en 2006 avait vu HP admettre qu'il avait espionné plusieurs journalistes et les membres de son propre conseil d'administration pour déceler les sources de fuites aux médias. Trois directeurs avaient alors été contraints de démissionner, dont Patricia Dunn alors présidente du conseil.
Crédit Photo : Spencer Stuart
Trimestriels NetApp : des ventes toujours en nette progression
Les ventes de solutions de stockage de NetApp ont encore une fois progressé de près de 51% entre mai et juillet 2010, à 720,8 millions de dollars (contre 478,2 M$ l'an dernier). Pour le fabricant californien, cette période correspond au premier trimestre de son exercice fiscal 2011. Sur le trimestre précédent, fin avril, il avait déjà enregistré une belle hausse de 50% sur ses ventes trimestrielles de produits. Le chiffre d'affaires global progresse de 36%, à 1,14 milliards de dollars. Il inclut les licences logicielles et la maintenance (174,7 M$), ainsi que les services (242,3 M$).
Quant au bénéfice net de ce premier trimestre fiscal, il a presque triplé, à 142 M$, par rapport à la même période l'an dernier (51,7 M$).
Des accords stratégiques avec Microsoft, Cisco et VMware
Pour Tom Georgens, le PDG de la société, ces performances confirment que le choix des départements IT se porte sur les produits NetApp lorsqu'ils doivent transformer leurs datacenters. Mais le fabricant explique aussi sa croissance par le renforcement de ses relations stratégiques avec Microsoft, auxquelles s'ajoutent d'autres partenariats importants. Ces derniers se sont récemment illustrés à travers la solution full FCoE (Fibre Channel over Ethernet) annoncée en juillet avec VMware et Cisco. Des initiatives qui visent à élargir son offre sur le marché du cloud computing, qu'il s'agisse d'environnements publics ou privés.
L'accord avec Microsoft, qui court sur trois ans, porte également sur des technologies d'infrastructure virtualisée, combinant les solutions de NetApp avec Windows Server 2008 R2, Hyper-V Server 2008 R2 et System Center de Microsoft. La collaboration avec l'éditeur de Redmond a par ailleurs déjà conduit NetApp à livrer le logiciel SnapManager 6.0 pour SharePoint 2010, conçu pour faciliter la gestion des données au sein de l'application de collaboration de Microsoft.
Pour le trimestre en cours, NetApp prévoit que son chiffre d'affaires s'établira entre 1,16 et 1,21 milliard de dollars, soit une progression estimée qui se situerait entre 27,5% et 33% par rapport au trimestre clos le 30 octobre 2009.
Intel s'approprie des parts de marché d'AMD sur les serveurs
Intel a gagné des parts sur le marché des microprocesseurs pour serveur, prenant avantage de la lenteur de renouvellement des produits d'AMD si l'on en croit des chiffres publiés mercredi par IDC. Le fondeur de Santa Clara a fourni 93,5 % de ces processeurs au second trimestre, contre 89,9 % à la même époque en 2009, tandis qu'AMD est passé de 10,1 % à 6,5% sur cette période. Cette perte de parts de marché s'est principalement produite entre le premier et le second trimestre. Il paye le retard des fabricants de serveurs à proposer les processeurs Opteron série 6000. « Intel a vu ses ventes augmenter grâce aux produits Xeon DP 32 nanomètres et Xeon MP 45 nanomètres. Par comparaison, tandis qu'AMD lançait ses processeurs Opteron 8 et 12 coeurs, les OEM ne se sont pas rués dessus, et ne les ont livrés qu'en faible quantité au second trimestre. Je pense que cela devrait changer durant le troisième » a déclaré Shane Rau, analyste pour IDC. « On peut présumer que leurs chiffres ne seront pas autant plombés par ces problèmes de transition durant les deux derniers trimestres de l'année fiscale » a confirmé Dean McCarron, analyste chez Mercury Research.
Des chiffres pas si mauvais pour AMD
Sur le marché global des x86, incluant les serveurs, les ordinateurs de bureau et les processeurs mobiles, les chiffres sont plus positifs pour AMD, sa part de marché étant passée de 18,8 % à 19 % des processeurs livrés entre les deux premiers trimestres. Les parts sur les puces à destination des notebooks ont elles aussi augmentées sur cette période, de 12,1 % à 13,7 %, là où Intel a perdu du terrain, ses parts tombant à 86,1 % alors qu'elles s'élevaient à 87,8 % au premier trimestre.
Pour les processeurs de PC de bureau, Intel a néanmoins gagné un demi point, grimpant à 72,2 % des livraisons. Via Technologies représentait quant à elle, au second trimestre, 0,3 % des livraisons totales de processeurs, contre 0,2 % au premier, mais surtout contre 0,5 % à la même période en 2009. Les livraisons totales, tous fournisseurs confondus, étaient en hausse de 30,8 % d'une année sur l'autre pour le second trimestre, marquant le retour des investissements en équipement informatique. Le marché des mobiles a connu la plus forte hausse, suivi ensuite par celui des serveurs.
Crédit Photo : D.R.
Une startup développe un processeur de probabilités
Lyric Semiconductor, jeune société fondée par un scientifique du MIT et un vétéran de l'industrie, travaille actuellement sur un processeur conçu pour calculer les probabilités, et qui pourrait augmenter les performances des ordinateurs pour certaines applications. La puce GP5 est décrite par la société comme « une plateforme programmable de calcul de probabilités pour tous les usages », celle-ci précisant par la même que les calculs pourraient aller 1 000 fois plus vite que les processeurs x86 d'Intel ou AMD. Elle devrait être utilisée entre autres dans la prise en charge de requêtes, la détection des fraudes, le filtrage du spam, la modélisation financière et le séquençage du génome, etc...
Calculs parallèles
Lyric, qui prévoit d'offrir des échantillons du GP5 en 2013, est une entreprise qui a été financée par l'agence américaine DARPA (Defense Advanced Research Project Agency) à hauteur de 20 millions de dollars, d'autres institutions et la firme d'investisseurs Stata Venture Partners. Cette société se différencie de la concurrence par approche différente de la conception des puces. Elle s'appuie sur les ponts logiques à « interrupteurs » binaires. Lyric base ses puces sur des ponts fonctionnant plutôt sur la base d'un rhéostat, selon ses propres dires. « Ces circuits récupèrent les données d'entrée et travaillent sur les requêtes de sortie compris entre 0 et 1, à travers des probabilités ».
Grâce à ce système, le GP5 devrait effectuer ses calculs en parallèle, et non pas en séquences comme les processeurs traditionnels. Il devrait se baser sur la puce Lyric Error Correction pour mémoire flash, annoncée mardi. Cette dernière est utilisée pour corriger les erreurs sur ces mémoires de manière plus efficace que les autres puces, en plus d'une taille et d'une consommation réduite.
Illustration : Puce Lyric Error Correction
Crédit Photo : Lyric Semiconductor
PayPal pourrait faire son entrée sur l'Android Market
Selon Bloomberg, cet aménagement permettrait également aux développeurs d'applications Android de recevoir de l'argent via PayPal. Actuellement, les utilisateurs qui achètent des applications sur l'Android Market doivent utiliser Checkout, le système de paiement du géant de la recherche. Semblable à l'iTunes Store d'Apple, Checkout conserve l'adresse et le numéro de carte de crédit de l'utilisateur, pour faciliter la transaction en quelques clics.
La raison pour laquelle Google souhaite conclure un accord avec PayPal n'est pas très claire, hormis la popularité du système de paiement d'eBay plus largement répandu que Checkout. Pourtant, l'Android Market était considéré comme l'un des plus importants outils de Google pour populariser ce système de paiement. Mais la firme de Moutain View estime qu'aujourd'hui les ventes ne représentent pas une source importante de revenu.
Se rapprocher de l'App Store
L'accord passé entre Google et les développeurs qui souhaitent vendre leurs applications sur l'Android Market est un 70/30 - identique à celui existant entre Apple et les développeurs d'applications pour l'iPhone - à l'avantage du développeur. Contrairement à Apple, Google affirme que ces 30 % n'améliorent pas ses marges de bénéfices. Au contraire, les recettes de l'Android App servent, selon Google, à payer les frais du fournisseur internet et les coûts administratifs. Très certainement que PayPal prendrait un pourcentage sur la vente des applications. Mais rien ne permet de dire encore si cette part serait prélevée sur celle des développeurs ou sur celle de Google.
En tout état de cause, l'alternative d'un Checkout pour l'Android Market de Google était souhaitée par les développeurs. Bloomberg, qui fait état de sources proches des pourparlers, indique que l'accord Google-PayPal n'est pas encore définitif et qu'il est toujours possible que celui-ci ne voit jamais le jour. De quoi rassurer les fans d'Android.
SAP propose trois tarifs de démarrage pour Business ByDesign 2.5
La suite de gestion en ligne SAP Business ByDesign est disponible dans sa version 2.5 depuis fin juillet. Son accès est toujours limité aux clients des six pays, dont la France, où elle est commercialisée depuis son lancement. D'un point de vue technologique, cette application « à la demande » fonctionne désormais en mode multitenant, ce qui, pour SAP qui en assure l'hébergement dans son datacenter, en facilite sensiblement l'administration. L'éditeur peut maintenant supporter les déploiements en volume sur sa plateforme en limitant ses propres coûts de gestion.
Le nombre de clients exploitant Business ByDesign ne regroupait jusque-là qu'une centaine de clients. Avec cette version, le fournisseur établit aussi une tarification bien cadrée, comportant un coût de mise en place fixe (suivant les fonctionnalités choisies), auquel s'ajoute un abonnement par personne accédant au logiciel, avec un minimum de dix utilisateurs.
Parmi les apports fonctionnels, déjà annoncés et présentés par SAP en mars dernier, au Cebit de Hanovre, puis en mai, sur SapphireNow, les utilisateurs bénéficient maintenant de capacités d'analyse des données en mémoire en temps réel. La version 2.5 fournit aussi le support des terminaux mobiles, ainsi que des outils pour personnaliser l'interface utilisateur d'origine, ainsi que les rapports et les formulaires.
Trois tarifs pour démarrer
Plusieurs tarifs de départ sont proposés aux entreprises pour utiliser Business ByDesign en fonction du cadre fonctionnel dans lequel elles comptent déployer l'application. Une méthodologie adaptée et des outils de formation sont proposés en ligne. Le périmètre de l'application s'étendra à d'autres fonctionnalités de la suite en fonction des besoins ultérieurs.
Trois « Starter packages » ont été définis. Le premier concerne la gestion de la relation client (CRM). Il couvre le suivi des opportunités commerciales depuis la génération de « leads » jusqu'à la signature de l'affaire. Outre la mise en place (facturée 9 900 euros) qui peut s'effectuer en trois semaines, estime SAP, l'abonnement est fixé à 79 euros par mois par utilisateur.
La deuxième solution, « ERP starter package », porte sur les outils de gestion comptable et financière. Elle se déploie en six semaines, toujours selon l'éditeur, pour environ 24 900 euros. L'abonnement revient généralement à 149 euros par utilisateur.
La troisième offre s'adresse aux entreprises de services. Le PSP (Professional service provider) starter package requiert davantage de temps pour son installation : huit semaines environ, facturée environ 34 900 euros. Le prix de l'abonnement est fixé à 149 euros par utilisateur. (...)
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